07/02: jardiner, c’est bon pour la santé

Ce jour compte quelques abonnés absents remplacés par des revenants et un nouveau: Aurélien, Jef, David, Anthony, Philippe et Gaël.

Petite mise en jambe par le Parc des Cèdres puis direction le vita de Dasles pour constater la razzia sur les pins. Poursuite le long de la piste cyclable jusqu’au monument aux morts, avant lequel Philippe rend un hommage au sien. Puis il fait remarquer que la semaine précédente il a tordu son levier de frein sur le séant de Gaël, qui lui rétorque qu’il a eu mal au fondement toute la semaine.

Entre chasseurs et traces de tracteurs, ils se faufilent jusque Seloncourt, non sans qu’Aurélien aille tâter le terrain. A la sortie de Seloncourt David glisse habilement qu’il irait bien à la pump track à l’ouest, mais pas de chance Gaël a dans l’idée d’aller repérer un chemin à l’est. Après une première tentative infructueuse, qui vaut à Aurélien de faire 2 fois demi tour (ça s’annule non?), les voilà sur la piste.

Enfin la descente. Mais de courte durée pour Aurélien stoppé net dans son élan par un tronc. 2 tactiques s’opposent: la bonne et la mauvaise. A droite les jardiniers professionnels, Gaël et Jef qui contournent l’obstacle aisément. A gauche les jardiniers amateurs qui s’enfoncent et s’enfoncent dans la pampa les vélos à bout de bras sous le regard amusé et les moqueries des 2 autres. 

Voilà qu’arrive Thulay, source intarissable d’inspiration pour les directions, et cette fois c’est Roches les Blamont. Passage par la fontaine, puis descente des glands vers le Gland. Après un court recueillement Gaël les lance dans la montée « qui se fait en 1’12 », mais pas pour les sélectionnés du jour, même si 3 mobilettes font rugir leurs 50 cm3.

La descente vers Glay « c’est par là » insiste Gaël qui les emmène dans un improbable tas de branches mais quand même sur le bon chemin, celui qui les emmène au petit pont de bois, chantait Duteuil.

Philippe frétille, car qui dit Glay dit la papèt’! Et bien non: pour Gaël c’est la Picardie. Scission en 2 groupes: Philippe d’un côté, les autres… de l’autre. Il ne reste plus que 2 mobylettes qui se lancent à l’attaque, Jef et Anthony, dans un sprint endiablé que seuls les 2 intéressés savent qui l’a gagné. Derrière ça assure tranquille… jusqu’aux 50 derniers mètres où Gaël ayant endormi David dans la montée l’assomme et le sème prétextant qu’il accélère toujours à cet endroit car il ne l’aime pas (l’endroit, pas David). Aurélien de son côté serre les dents et attend que ça passe.

Et qui retrouvent-t’ils 2 km plus loin? Philippe! Qui a assuré que la papèt’ était parfaitement sèche (inmontable) et dégagée (barrée d’arbres).

A la sortie d’Abbevillers David a un RDV manucure, alors il prend la route, suivi comme son ombre par Anthony et Jef. Les 3 autres prennent le GR5 « à toc »… de ce qui leur reste d’énergie. Et de lucidité. Car c’est après le Pont Sarrasin que Philippe s’aperçoit qu’ils ne sont plus que 3.

Dernier baroud d’honneur par la ferme des Champs Houdin, le sentier s’est mué en terrible champ de course piétiné par les cannassons, labouré par les engins, barré par les arbres. Un vrai bonheur.

41km, 915m D+

Température de 5° à 1°, sol gras, pas de pluie.

Trace: https://drive.google.com/file/d/18kI3sN0I3xX70Y5qLBeUVQVCSLgLwEw4/view?usp=sharing

31/01: Joyeux Anniversaire, vieux frère

Si la météo incertaine en a rebuté plus d’un, elle ne fait pas hésiter Dorian ni Philippe. Pluie ou pas ils veulent en être. Xavier et Gaël en « vieux briscards » sont moins enthousiastes et attendent de voir ce que les oracles leur réservent. Aurélien a jeté l’éponge. Enfin Valentin devient accro, même après une telle semaine.

8h40 la pluie s’arrête sur Beaucourt.

Départ, petite séance de chauffe sur la route, puis ils posent les crampons sur un chemin blanc à la sortie de Montbouton où la brume règne en maître. Enfin c’est l’heure tant redoutée de rentrer dans les bois, et ils ne sont pas déçus. Ca glisse, ça patine, ça s’enfonce: c’est parti pour la séance d’équilibre.

Le premier des nombreux arbres qui les bloque ne résiste pas à la force Herculéenne de Xavier qui libère ainsi le chemin pour les prochains. A Abbevillers, ils prennent une variante et très vite vont se rendre compte qu’il faudra choisir avec soin pas seulement les trajectoires, mais les chemins aussi. Xavier demande d’ailleurs si Gaël n’a pas fait le choix des pires chemins à ne surtout pas faire en hiver.

Le guide ne se démonte pas et les emmène vers des terrains plus roulant. Et c’est d’ailleurs là au bas du pré au Sire qu’ils rencontrent 2 vieilles connaissances: Christophe et Mickaël, alias Léon et Léon 😉. Les 2 vttistes acceptent de les accompagner pour la suite. Au bas de la descente, arrivés au cimetière d’Hérimoncourt, ça sent le chaud, mais personne n’a freiné. Pfff….

La montée aux cinq sapins tient toutes ses promesses: épingle, racines, marches, rien ne passe… sur le vélo. Mais pourtant ils rejoignent Thulay, sous un crachin qui est extrêmement localisé puisqu’il s’arrête à peine sorti du centre bourg.

Est-ce là que Gaël a perdu la raison? Ou au mieux la boussole? Il choisit le chemin qui mène à l’ancien secteur (un peu) technique descendant sur La Chapotte mais se rappelant qu’il a été ravagé par la dernière coupe, il oblique vers un sentier que Xavier et lui connaissent bien: il monte gentiment avant de descendre bien raide. Mais sauf que cette fois c’est gras, et que l’arbre dans lequel s’est encastré Aurélien la fois précédente est toujours là.

Dans un style très auto-épilation du sillon inter fessier (par un pneu cramponné de 2,25 de large), Gaël se lance bien sur l’arrière et descend tranquillement jusqu’à l’arbre qui arrive de plus en plus vite. Petit dérapage et arrêt déjà un peu dans l’arbre. Alors qu’il se croit sauvé, c’est Philippe qui vient s’arrêter sur lui dans le style j’ai eu chaud et le repousse un peu plus vers les branches menaçantes. Puis c’est un fusée, Christophe, qui arrive (trop) vite, bloque tout et fini la tête sous le pédalier de Philippe!

Cette mixture d’hommes et de vélos refroidit les autres qui descendent à pied. Heureusement pas de casse, tant de promiscuité ça crée des liens. Le retour se fait par la MTB 2020, mais Philipe veut aller encore plus vite. Pas de chance, il faut remonter à Abbévillers. Et le plus court, c’est le plus pentu.

Un premier groupe passe par les pierres Gauloises, un second par la route pour éviter la première partie. La pente et les conditions au sol étendent le peloton, qui n’est plus constitué que de 4 vttistes à Abbévillers. Puis Xavier les rejoint, mais Christophe et Mickaël sont portés disparus.

Là il faut faire un choix: attendre, la devise du groupe, ou rentrer boire un coup. Car Philippe leur propose d’arroser son anniversaire: il a tout dans la voiture. Bon les 2 camarades sont bien sympas, mais pour une bière… Après 2 ultimes tentatives d’appel, c’est la mort dans l’âme mais la mousseuse à l’esprit qu’ils reprennent tambour battant le GR5.

Arrivés au Mont Novel, qui ne voient-ils pas arriver par la route d’Abbévillers: la Team Léon, qui a eu un petit coup de mou! Parfait, le groupe s’est reformé, signe d’une très grande entente puisque même sans se parler, ils se retrouvent.

Un bon anniversaire à Philippe qui paye son coup (message à peine caché pour les futurs anniversaires 😉).

35km, 834m D+

Gras, froid, brouillard: tout pour plaire.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1BuKxT_Vfj1YeRsXLpcEk9AoYNlC4bABq/view?usp=sharing

24/01: le coup du fusil

C’est sous le soleil et par t° négative que le groupe s’est réuni en respectant strictement les règles de sport encadré en extérieur: 6. Pat’, Aurélien, Valentin, Dorian, Xavier et Gaël. Pas de message de Philippe cette fois, donc c’est sans l’attendre qu’ils décollent pour surtout ne pas être 7 😉.

Redoutant les forêts embourbées, Dorian propose de les emmener en Suisse. Faut juste l’amener à la frontière. Tu veux pas la trace GPS non plus 😂?

Pas de problème, Gaël l’emmène. Aurélien voyait la Suisse dans une autre direction mais faut s’échauffer avant d’attaquer les montagnes helvètes. Direction le château, le chemin des Traversots. Aurélien est en déjà en bas, la roue avant dans le single.. mais pas question pour les autres d’aller s’embourber dans le champ. Ils contournent!

Quelques flaques de ci de là, 2-3 ornières bien remplies, un petit coup de pompe de Valentin et les voilà arrivés à Fesches. Après s’être bien échauffés, ils font une petite pause au soleil en haut du chemin surplombant l’Intermarché et se disent même qu’ils pourraient rester là à se dorer la pilule, boire une bière et puis rentrer.

Mais bon la Suisse les attend, donc en route vers le GR5. Xavier veut les dérouter pour éviter les flaques mais Gaël les rappelle à l’ordre: le GR5, c’est par là et pas autre part. Et c’est tant mieux car ça roule bien et ça passe bien partout. D’autant mieux pour Valentin après un petit coup de pompe. Il est averti que s’il continue, Gaël sortira sa mèche…

Juste avant d’arriver à Thiancourt, Dorian se crispe. Il blêmit malgré son récent et beau bronzage et refuse de s’engager dans le chemin blanc comme son teint. Il le jure, là-bas, à la ferme, il y a un éleveur fou qui menace les VTTistes de son fusil de chasse. Bon c’est pas le groupe qui va avoir peur, alors tant pis ils font front, passent fièrement devant la ferme et rassurent le petit Dorian que tout se passera bien.

Au rond-point de la caserne, tout le monde applique le code la route, sauf Gaël qui voit en ce rond-point une nouvelle trace non exploitée et le traverse allègrement sous le surnom de « Bruno »… Dorian va mieux, il reprend du poil de la bête dans la descente, puis leur évite une coupe de bois sur la route de Faverois.

Le single vers le Mont Renaud est avalé en moins de 2 (heures) et la descente se fait sans encombre. Dorian les guide vers Buix, puis direction la grotte de la Roche Tillau, qu’Aurélien et Valentin découvrent. Ils rejoignent Villars le Sec, où Aurélien explique qu’avec des verres correcteurs il ne voit pas le relief (ce qui explique donc ses moyennes affolantes en descente) et montent aux Pas du Diable où Xavier a un problème technique: ses roues collent au sol, le vélo n’avance plus et il veut rentrer seul par la route. Mais pas question: l’itinéraire est aussitôt adapté, parti ensemble, rentré ensemble. Le secrétaire est marqué à la culotte, poussé dans les montées, abrités du vent sur la route, et ramené à bon port au plus vite.


Bilan un magnifique sortie collégialement appréciée avec des chemins évitant les bourbiers et le tout sous un soleil radieux. Que demander de plus? (« Une bière à l’arrivée » a dit Dorian)

41km, 835m D+


Trace: https://drive.google.com/file/d/1i5t6uoaeADRm8TGM-XiZFnBJOAsqAP1s/view?usp=sharing

10/01: rendez vous à -5

C’était annoncé, c’est arrivé: il gèle. -4/-5 à l’abri. Sous la bise la t° ressentie est bien plus basse. L’annonce de ce froid a un peu douché Gaël pas très motivé. Mais Aurélien et surtout Philippe veulent y aller. Et tous les arguments sont bons, tel un départ à 9h30.

Le plus motivé c’est Joris. Pas informé du décalage horaire discuté sur Whatsapp, il patiente depuis 9h… Alors pour lui, les 3 autres sont sacrément en retard quand ils se pointent à 9h30.

Philippe a la niaque: il est déjà chaud et veut aller à Hérimoncourt mais pas par les marches. Et puis pour se réchauffer il veut monter le Grammont par le single de la Coupe. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid et go.

Au moins le sol est dur. ce qui rend le coup de pédale efficace. Ils passent Montbouton et rejoignent le point de vue de Vandoncourt. Ca pique aux doigts. Le soleil est encore caché par les arbres. Aurélien bricole sa tige de selle qui n’aime pas le froid (bis).

Au Pont Sarrasin Philippe précise sa pensée: aller à Hérimoncourt et aux 5 sapins oui… mais pas par la ferme des minimes. Gaël a justement un nouveau sentier à leur montrer. Ils remontent le GR5 jusqu’à la petite clairière et obliquent à tribord. Gaël en tête les emmène dans son jardin secret, fait de troncs et branches au sol, trous, bosses, branches basses qui fouettent le visage, ornières, le tout masqué sous la neige. Aurélien trouve qu’il y a du potentiel, Philippe demande qu’est-ce que c’est que ce chemin de Bruno d’il y a 20 ans!

« Comment ça il te plaît pas mon chemin? J’en ai un autre. » Et Gaël enfonce le clou avec un chemin qui ne voit pas beaucoup de passages… et les amène au pré au Sire de manière détournée. Une coupe plus loin, et une petite discut’ avec les chasseurs, les voilà arrivés au stand de tir. En mode tout fou pour Aurélien, facile pour Joris, prudent pour Gaël, pause pipi pour Philippe.

Bon ils y sont, il reste à grimper aux 5 sapins, chose qui se fait en enjambant 2 troncs. Sur place Philippe ne veut pas redescendre à Seloncourt, ni monter à Abbevillers par les pierres Gauloises, il est déjà 11h. Devant ce problème de représentant de commerce, Gaël prend la seule décision qui s’impose: rouler et voir après.

Bingo les liaisons se font: il voit l’occasion de tester un chemin qui l’intriguait dans Thulay (ça c’est fait), et rejoignent via 2 petites vallées le chemin blanc de Bondeval. Toujours pas complètement dégagé des arbres qui l’encombrent, Gaël fait une figure originale lorsqu’une branche basse s’infiltre dans son fuseau (de 20 ans lui aussi) et que s’en suit une montée à la verticale très douce et lente, le fuseau faisant office d’élastique entre la branche et le vttiste, qui évite de justesse un ADG (Au-dessus Du Guidon, ici on parle français).

A Bondeval, direction le cimetière, et après les singles ludiques, Seloncourt, le champ sous la bise, Vandoncourt puis Beaucourt par le Val. Le tout sous le soleil et en rentrant tout propre. Heureux.
35km, 800m D+/-

t° de -2 à -8, moyenne -4 ❄
Pas de photos.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1-1ChJ9hu-JkhFraxN3CF9tCB7zAf3pDr/view?usp=drivesdk

03/01: frozen

Après la sortie inaugurale du 1er janvier, dont la couleur officielle était le marron, aujourd’hui la couleur est le blanc. La neige a déposé un fin manteau sur Beaucourt.

Pat’, Xavier, Dorian, Valentin, Virgile, Philippe et Gaël se sont réunis pour le départ de 9h. Enfin 9h… Xavier pensait que Gaël ne venait pas. Quant à Philippe il a failli rater le train. Mais moins qu’un autre qui s’est trompé de gare! Les fondeurs sont partis profiter de la neige, on leur souhaite que 2021 soit plus fourni que 2020.

Une rando sans cimetière, ce n’est pas une rando alors direction les Charmes, dès fois qu’un retardataire monterait depuis le centre. Arrivé à Montbouton Pat’ espère que tous les chemins ne seront pas comme ça: la boue du 01, cachée sous la neige du 03, ça bouffe des watts!

Séance photo à Vandoncourt où Philippe se mue en drag queen. Puis ils contournent le Pont Sarrazin, et descendent vers la route d’Hérimoncourt. Carnage dans les bois: la boue est molle, cachée sous une couche de feuilles elles-même cachées sous la neige. Quand on regarde les traces de certains, on se dit qu’entre boire et piloter un vtt, il faut choisir. Passant sur leurs traces, le retardataire s’en amuse.

A la ferme des minimes ça hésite devant la descente, certains se lancent, d’autres contournent, mais plus loin les coupes ont eu raison du sentier.

A Hérimoncourt, le sentier de la MTB a disparu lui aussi, enfoui sous un tas de bois. Il reste la variante courte et raide, déjà difficile par temps sec, impossible sur la selle. Tout le monde peste, ils espéraient monter le chemin blanc, mais ils sont là pour faire du VTT leur rappelle Gaël.

Arrivé sur le dessus, une sympathique variante de single est testée par leur éclaireur. Au bout il leur propose 2 choix: gauche ou en face. Pendant qu’ils cogitent, il prend à gauche et 100m plus loin Dorian lui dit qu’ils ont voté: c’était tout droit. Trop tard…

Sur le sommet, alors qu’ils prennent des forces, le retardataire les rejoint. C’est Gillou, qui était passé sur la place Salengro et ne voyant personne a suivi les traces. Il repart avec eux bien informé maintenant du lieu de RDV.

Enfin les voilà à Thulay. Dorian s’inquiète du moment du retour. C’est qu’il a un horaire serré et Pat’ aussi. Gaël les rassure, ils sont sur le chemin du retour depuis le départ (et, ajouterait Aurélien, ça ne fait plus que descendre). Les flèches sont rassurées et s’envolent dans le pré. Gaël les laisse monter la petite butte, oblique à droite vers St Omoplatus et ensuite les rappelle. Puis dans la pâture suivante, il coupe à travers champ pour refaire son retard. Quand on n’a pas les jambes, faut ruser 😉

Retour plein pot jusqu’au chemin blanc vers Seloncourt. Ils l’attendent mais Gilles n’arrive pas. En bas ils se séparent, les 3 plus pressés prennent le macadam, les autres passent par le Vita, mais tous montent la pâture qui surplombe Seloncourt et rentrent par Vandoncourt puis Montbouton.

33km, 700m D+/-

Trace: https://drive.google.com/file/d/1ol5x7n_A5egWlvaRjO_rE-RKwWHlbLVe/view?usp=sharing

01/01: Bonne année VTT

C’est la première de l’année, et 4 courageux sont présents: Aurélien, Joris, Gaël et … Philippe, à son heure 😉 . T° douce et donc sol mou. Ca va donner.Philippe veut découvrir les possibilités de rejoindre Audincourt sans passer par la piste, alors GO.

C’est gras, ça patine, ça glisse, leurs beaux sourires blancs se tâchent progressivement de galettes marrons. Mission accomplie, Philippe connaît maintenant toutes les astuces.

Direction Vandoncourt, mais pas par le plus direct. Ca jardine un peu, mais sans jamais s’arrêter d’avancer. Arrivé au point de vue de Vandoncourt, le paysage a changé. La neige fait son apparition au sol et Gaël les envoie sur la variante du GR5, fatale à Aurélien qui déraille, puis se fait agresser par un bâton.

Le temps passe, la vitesse est faible, et décision est prise de rentrer car midi, c’est midi. Direction les ornières, et festival de glisse pour Joris. Quelle fougue!

Aurélien prétexte qu’il est pressé d’aller embrasser sa belle mère, il veut rentrer. Tout le monde l’accompagne: parti en groupe, rentré en groupe. Ils retournent près du Pont Sarrazin et rentrent par Montbouton puis les haut de Beaucourt.

Horaire respecté et tous unis sous la même couleur: le marron. Un signe pour 2021?

26km, 525m D+.

Trace: https://drive.google.com/open?id=1L6anbunjLORs_MrLWFaIcXnEnPtwnXpO

27/12: la der de l’année

A l’appel d’après Noël
il n’y a pas de quoi remplir une pelle:
Xavier, Philippe, Dorian, Pat et Gaël.
Gaël annonce qu’il ne rentre pas tard,
ce qui remplit de joie Xavier et Pat.
Il en faut peu pour être heureux.

Le terrain est bien dur,
synonyme de moins de salissures.
Mais ça traîne
et Gaël les emmène
dans le raidar qui va les réchauffer,
même si tout le monde pose pied.

Arrivé route de Saint-Dizier,
Dorian et Philippe sont les premiers,
Gaël fait un coup à la Bruno
et Xavier leur lance hé ho.
Mais c’est pour la bonne cause,
et Pat et Xavier en causent
de ce bois
et ces sentiers sympas.

A Lebetain, Pat est crevé.
Le temps pour lui de subir les quolibets,
ça repart à rythme léger-léger,
non sans l’avoir immortalisé.

Dans la descente vers Lebetain,
c’est alors l’arrêt soudain.
Dorian perd sa clé
Imperdable dans la roue elle était réputée.

Ils descendent auprès du ruisseau
et Philippe y laisse sa goutte d’eau.
Dans le coup de cul,
Gaël se demande s’il a pris du cul.
Sa selle s’affaisse
aurait-il pris des fesses?
Mais c’est Xavier qui a trouvé,
il veut tout faire pour être le premier,
jusqu’à la panne qu’il a annoncé.

Mais Gaël en premier,
c’est prendre le risque de jardiner.
Quand il bifurque sur les sentiers
Les autres se demandent où il va les paumer.

Heureusement la chance était là,
à moins ce que ne soit de Bruno la voie.
Ils retrouvent le précieux chemin
qui les mène au pas du malin.

C’est à Philippe de porter sa croix:
au moment de descendre à Croix
le levier s’enfonce sous sa main,
il annonce qu’il n’a plus de frein.

Ça ne les empêchent pas de monter,
Dorian et lui comme des fusées.
Intrigué, il prend sa roue en main
et voit le disque libre de son dessein.
Après un léger resserrage
il retrouve tout son freinage.

C’est heureux car voilà qu’approche
la descente et la fin toute proche.
Il se sentira moins bête
Quand il roulera dans la trace de la brouette!

~28 kilomètres
~500 à 700 mètres

Trace: https://drive.google.com/file/d/1cs6WBgZIMzW4vxEAGAf4VkcYQD3MCz2C/view?usp=sharing

25/10: voir Fremeuge et mourir

C’est sous un soleil d’automne (enfin) que le groupe de 8h30 se réunit à 9h30. Question de fuseau. Mais l’essentiel est que tout ceux qui pensaient venir sont là: Aurélien toujours bien protégé, Dorian sur le vélo de Philippe, Philippe sur le vélo de Dorian, Valentin collègue de route de Dorian, Stéphane qui s’accroche, Eric de retour mais juste pour essayer, Joris minime de l’école, et Gaël. Ca c’est pour le groupe qui devrait aller jusqu’au bout car s’ajoutent de passage : Bruno qui rentre tôt, et Jef et David T. qui attendent le groupe de 9h30 (ou 10h30?).

« On va où »? lance Dorian à Gaël. Court (mais intense) moment de réflexion… « Fremeuge » ! « Quoi » ? « Jamais entendu parler ». « Il va encore nous perdre ». « C’est en France »? Gaël ne se laisse pas décontenancer par si peu de foi et lance le groupe sur la route de Saint Diz’ (on dit bien Saint Trop’).

Les chasseurs sont de sortie aujourd’hui, le gibier n’a qu’à bien se tenir (caché). Un premier groupe est croisé à Montbouton. Puis au point de vue de Vandoncourt une battue est annoncée. Aussitôt Jef et David font 1/2 tour prétextant un autre groupe à encadrer à 9h30 patati patata. Eric lui de son côté croise une branche qui traverse son chemin. Eric ne cède pas, la branche non plus. Bilan un rayon cassé et une chute. Abandon pour le Badevellois qui rentrera tranquillement.

Changement de programme, ils descendent au Bas des Fonds… et tombent encore sur une escouade de chasseurs. Ils retournent vers la colo et dans la descente coupent à gauche. Enfin tous, sauf Philippe, qui manque à l’appel quelques virages plus loin. Bruno remontent le chercher et les autres descendent jusqu’à la route pour mettre en oeuvre la célèbre technique militaire de la tenaille. C’est Eric qui le retrouve dans Vandoncourt et le renvoie vers le groupe. Bruno fini seul sa courte sortie du jour. Explication de Philippe: une envie pressante.

A Hérimoncourt, un nouveau panneau indique les battues. Alors en octobre: 4, 11, 18, 25. Pas de chance. En novembre: 1, 8, 15, 22, 29. En décembre… Oui bon ils ont compris c’est tous les dimanches!

Nouveau changement de cap, ils contournent le bois, direction les 5 sapins, puis vers la pente du petit raidillon. Devant ça s’engage prudemment, sauf pour Aurélien qui bascule selle baissée. Derrière ça resquille en contournant, mais on ne donnera pas de noms.

Ils suivent le sentier mais pas jusque Thulay, car ils tournent comme s’ils allaient à Bondeval (où ils ne vont pas). Dorian s’en rappelle, car c’est à cet endroit qu’il avait pris un bain de pied avec Bruno. Sauf que cette fois, on est en octobre, et le cours est à sec… Et full en été pendant la sècheresse, allez comprendre…

A gauche en sortant, ils s’éloignent de Bondeval (on vous l’avait dit), jusqu’à tomber sur 1 arbre couché . Puis 2. Puis toute une forêt. Un coup d’oeil à gauche et Gaël annonce « on passe par le bas ». Et de se lancer. Prudemment, car il y a une bonne pente, des branches au sol et une chose qu’il ne voit qu’à la toute fin: une clôture de barbelés! Arrêt express dans la pente, il prend appui sur la branche d’arbre à sa gauche… branche pourrie qui casse aussitôt. Le vélo avance encore, la roue vient s’appuyer sur les barbelés, il s’accroche à un 2 ème tronc comme à une bouée de sauvetage. C’est le MNS Philippe qui vient le sortir de là, car les VTT ne sont pas encore équipés de marche arrière. Tout le monde bascule dans la pâture, et ils longent le chemin encombré.

« Alors, on va le voir Fremeuge »? Gaël sent le doute et même la moquerie dans l’équipe. En route! Au bout du sentier, ils arrivent sur une toute petite route, l’empruntent et devant un bâtiment il lance fièrement: « regardez vos GPS, on y est ». Et les têtes ébahies de voir Fremeuge

Objectif atteint, ils peuvent rentrer par Roches les Blamont où ils croisent d’autres chasseurs qui ont terminé et tapent la discute, puis 2 petites descentes pas piquées des hannetons. Le retour par Meslières ils le connaissent bien, puis Abbevillers et enfin Beaucourt.

Bravo à Joris qui a roulé tout le temps devant, et à Stéphane qui s’est accroché jusqu’au bout malgré une journée sans.

Trace: https://drive.google.com/open?id=191XTgEmyjLPOwMFO9gOnIS_J9W90LIiC