21/05: Continuer sur la lancée

Pas question de laisser les mollets se flétrir, alors après une superbe reprise appréciée de tous, nouvel entrainement le jeudi de l’ascension!

Certains ayant décliné (l’invitation), 7 ont répondu présent: Bruno, Pat, Lionel et sa toque verte pour son grand retour, Aurélien toujours sous protection rapprochée, Cédric, Louis matinal bravo, Philippe B. très en retard, Gaël en retard mais moins que Philippe.

Il fait beau et déjà chaud, et ils s’élancent sans Philippe… qu’ils croisent juste à temps pour le récupérer. Un petit tour dans les bois, passage derrière le cimetière puis… retour à la ferme des Charmottes, traversée du lotissement, passage aux Blessonniers, tout le monde s’inquiète de cet étrange itinéraire qu’emprunte Gaël. Mais ils comprennent enfin lorsqu’ils découvrent le point de vue sur les Vosges qu’il voulait leur montrer. Bon ça ne les émeut pas longtemps, ils ne sont pas (encore) venus regarder des paysages et ont envie d’en découdre.

Passage devant le collège, traversée du parking de CEB, et enfin, enfin ils sont rassurés dès qu’ils posent leurs crampons sur la terre. Ouf! Fini la rigolade. Mais c’est pas fini, car Rue de la Gare à Dasles Gaël pique tout droit sorti du bois et les emmène visiter les arrières du village après avoir traversé un champs d’herbes hautes. Ca râle car ils veulent voir du pays. Après la montée du cimetière ils s’élancent sur la Pat’, mais arrivé au ruisseau, nouveau changement de direction, Gaël les emmène voir un beau single. Trop de méandres, ça ne va toujours pas, ils veulent quitter le secteur.

Alors Bruno les emmène sur Seloncourt, l’idée étant de basculer vers Bondeval. Seulement à la sortie de Seloncourt, Bruno fait du Gaël. Il voit un petit sentier qui s’écarte du chemin forestier et l’emprunte, sous les alertes de Philippe qu’il lui dit que c’est un cul de sac. Le groupe le laisse et poursuit jusqu’au premier embranchement, percevant de temps à autre un petit cri de Bruno qui cherche son chemin. Arrivé au bout du bout de ses possibilités (pour aujourd’hui), il remonte le coteau en plein sous bois pour les rejoindre, expliquant que c’était fantastique et que s’ouvre là-bas un potentiel infini de possibilités…

Enfin ils arrivent sur le secteur de Bondeval. Cédric les prévient, c’est retour 11h30 ou il retrouve sa valise sur le trottoir. Nouveau challenge pour le groupe: il faut sauver le sénateur Cédric. Pas le temps de trainer ils remontent le sentier, autorisant tout juste Aurélien à faire un petit saut sur une spéciale d’enduro et rejoignent Thulay. Les 2 L s’échappent sans que personne ne les voit et attendent les autres à Hérimoncourt après la descente menée à un rythme endiablée.

Ils rentrent par la ferme des Minimes sur la route abandonnée qui d’après Cédric a souffert du confinement tant elle est recouverte d’herbes. Lionel revigoré par sa descente se lance à l’attaque et ouvre une nouvelle voie (comprendre: il loupe le single et emmène quelques sbires avec lui dans un sous bois impraticable). Le retour est l’occasion de rencontrer des Passion. Un nid de Vandoncourtois d’abord. Puis une paire de routards Vézeloisiens trop Choux qui les raccompagnent.

Retour par Vandoncourt, mais pas sans quelques petites attaques. Ah si les jambes n’ont pas encore leur meilleur niveau, la tête y croit. Lionel et Louis avalent la côte du Val de Montbouton en tête. Au stop les rescapés ne résistent pas à l’invitation de Cédric à boire un coup.

42km, 777m d+

17/05: c’est la quille!

« Enfin » diront certains, « pas encore » diront d’autres, mais avec le dé-confinement et la reprise des rando dominicales, reviennent les comptes-rendus.

Après de longs conciliabules le bureau a organisé la reprise des entrainements version post-confinement: rendez-vous au parking du Champs de Mars.

Pour cette reprise, c’est un beau groupe de 10 tout pile qui s’est réuni à 8h30, l’heure des plus matinaux. Tout le monde est heureux de se revoir: Bruno et sa barbe, Franck A., Philippe B., Pat, Eric B., Aurélien, Jef, Victor, Cédric et Gaël.

Le groupe s’ébroue mais en douceur, et remonte aux Champs Houdins. Il faut attendre un peu aux intersections le temps que tout le monde retrouve ses marques mais surtout finisse de papoter. Le chemin qui mène aux ornières est méconnaissable, le beau petit single est devenu une piste de jungle.

Bruno les informe qu’il faut retrouver le groupe de 9h00 aux Pas du Diable à 10h00, et non l’inverse. Donc ils estiment avoir le temps de prolonger un peu: direction Abbévillers. Surprise ils tombent sur un revenant: Thierry D, qui chevauche (sans casque!) baguettes sous le bras, un étrange engin électrifié muni de roues de 2,9 pouces. Oui vous avez bien lu. Il leur explique qu’il est en pleine convalescence suite à une arrestation musclée par la maréchaussée dans un panier à salades (traduction du rédacteur de « je suis tombé sur le plancher des vaches »).

La conscience leur revient qu’ils ont un RDV alors ils obliquent vers Croix, après un petit crochet que tout le monde a apprécié. Sûrs d’être en retard certains veulent encore plus de macadam, mais finalement la raison l’emporte et ils empruntent le petit single enfin dégagé de ses arbres.

Ils arrivent essoufflés aux Pas du Malin pour constater qu’avec 10’ de retard l’autre groupe s’est envolé. Pause casse-croûte pour permettre aux plus fébriles (c’est à dire tout le monde) de se remettre lorsque tout à coup le groupe attendu arrive… très en retard. Ils se font gentiment taquiner sur leur retard, les premiers leur expliquant qu’ils étaient là à l’heure.

Sous la pression d’un Cédric inquiet des craquements sinistres de sa roue arrière ils repartent vers Lebetain pour finalement revenir vers la Suisse et longer la frontière jusque Villars, puis piquer vers St Dizier. Ca s’appelle une tenaille!

Après Saint-Dizier, Eric prévient qu’un arbre gêne dans la montée. Il se fait alors sérieusement réprimander pour ne pas être venu le tronçonner, mais miracle, l’étourdi avait dû oublier qu’il l’avait fait car à leur passage il n’en reste que des allumettes.

Ca sent la fin surtout que Bruno les a alléché avec l’idée d’un rafraîchissement, ils rejoignent le parking. Mais 4 acharnés (Eric, Victor, Philippe et Gaël) en veulent plus et se lancent dans la descente du GR5. Entre piétons, cycliste sans casque, arbres couchés et pierres tranchantes, Gaël s’arrête sur crevaison. Ils rejoignent très en retard le ravito.

38km, 763m, temps frais au départ, bon à l’arrivée, rafraîchissements appréciés. Merci Bruno!

Info générales

Actiualité COVID-19 (màj 06/07/2020)

Les entraînements reprennent normalement en application des règles sanitaires d’usage.

Ecole de VTT:

Entrainement hebdomadaire de 9h30 à 11h30 au stade de foot, rue de la carrière Contact: Jeff au 06.62.09.15.91.

Section féminine:

Entrainement hebdomadaire à 9h30 au stade de foot, rue de la carrière . Adhésion FFC offerte, participation sur la licence.

Adultes:

Entrainement hebdomadaire dimanche, au stade de foot, rue de la carrière:
– 8h30-12h30: sorties plus longues
– 9h30-11h30: sorties plus courtes

Adhésion:

30€/an, licence obligatoire pour école de VTT et féminines.

13/10: il faut sauver le soldat François

C’est le retour des « Italiens », ceux qui parlent avec les mains. Et ils ne sont pas venus les mains vides d’ailleurs puisqu’ils amènent le soleil.

Honneur aux grands voyageurs: Philippe P. et Bruno; sont aussi présents Aurélien, François de retour et ça fait plaisir, Jef L., Victor, Hélène, chouette une fille, Gaël.

Ils s’élancent route de Si Dizier et passent la ferme Houdin, puis roulent tranquillement jusqu’à Abbevillers. Ils coupent au travers du lotissement et rejoignent la « Philippe » où les choses sérieuses commencent sur ce magnifique single.

Arrivé au bout la tentation est trop grande et ils s’enfilent comme un seul homme dans la papèt’. Aurélien tout fou file loin devant sautant de bosse en bosse, suivi par Gaël puis Bruno. En bas mauvais choix pour les 2 premiers qui se laissent embarquer dans les marches à gauche, barrées par un arbre! Ca passe juste pour Aurélien, ça passe pas pour Gaël qui déclipse, fait la course avec son vélo et finit sur le flanc. Bim! Quelques douleurs qui lui vaudront boitillement et bleus pendant quelques jours. Cela refroidit un peu Hélène qui pense qu’il y a une difficulté, mais non, c’est juste que celui qui est tombé est maladroit.

Pas le temps de s’attendrir, ils franchissent le cours d’eau qui n’est plus à sec et longent les terrains via le single qui avait vu Dada disparaître dans un puits sans fond.

Arrivé à l’embranchement, c’est l’heure de la pause et des histoires drôles: heureusement il n’y avait pas d’enfant car on est sous le niveau de la ceinture, le tout impliquant des animaux.

Première séparation: la famille Lab doit rentrer plus tôt car le petit chaperon rouge doit aller visiter mère grand, et les autres eux ont soif de sommets. Direction Dannemarie!

La grimpette qui s’en suite est récompensée par la vue magnifique depuis le plateau qui surplombe Dannemarie. Baignés par les rayons du soleil ils sont béats devant tant de beauté.

Ils rejoignent le sentier des bornes mais voilà qu’Aurélien et François s’inquiètent: leurs moitiés les attendent pour 11h et il est 10h40. A moins de s’appeler Schurter, ça va être compliqué.

Opération « on ramène les loupiauds »: en 2 secondes, un itinéraire Bison Futé est tracé. Ils piquent sur Villard les Blamont, longe Blamont et… s’arrêtent sur crevaison de François. Un clou a transpercé le pneu.

Séance démontage, à la vue du climat tropical qui règne à l’intérieur du pneu petit rappel sur le rechargement régulier de préventif (3 mois), séance photo, alimentation et ça repart après que Philippe ait sorti son gros engin: un pompe à air édition limitée Milka! Unique.

Pas le temps de trainer il faut ramener le soldat Pidoux. Ils foncent sur Glay pour s’arrêter net sur une barrière devant le pont. Enfin devant ce qu’il reste du pont, à savoir 3 traverses métalliques et 2 garde-corps. 20m plus bas un torrent déchainé et des caillous acérés: pas le choix il faut traverser. N’écoutant que leur courage, le vélo sur l’épaule et en équilibre précaire ils glissent lentement sur les poutrelles et en Indiana Jones Franc-Comtois passent le précipice la peur au ventre.

Alors que Bruno et Philippe s’élancent vers la Picardie, François s’arrête. Aie aie aie 2ème lessone: quand tou craives, rétire lé zépines avant dé mettré la chambré à air, mamma mia!!!! Sinon tou récrèves!

Alors que s’abat sur Aurélien et François cet ultime coup du sort, leurs épaules s’affalent à l’idée des explications qu’il va falloir donner à Moumoune et Doudoune pour le retard considérable qui s’annonce…

Ca ne perturbe en rien Gaël qui rencontre Eric, parti en solo faire un peu de bitume. Après avoir salué et quitté les 2 naufragés qui en sont au plan C, à savoir bourrer par la route, les 2 se quittent chacun contournant l’église d’un côté.

Victoire pour Gaël qui sèche sévèrement Eric et rejoint bien avant lui les 2 Italiens. Bon, peut-on parler de victoire quand l’un a 4 fois plus distance à faire que l’autre, fut-ce sur un enrobé digne d’un circuit de F1?

Mais cette fois ce n’est plus Aurélien et François laissés à leur sort qui voit l’heure filer mais Bruno. Il rentre par la route avec Eric, tandis que Philippe et Gaël continuent par le GR5, où Philippe plonge vers la colo alors que Gaël rentre en solo.

41km 980m

06/10: Service minimum

Y’a pas foule ce dimanche 6 octobre… Une fine pluie vient de tomber quand Gaël rejoint Aurélien. Ils sont au complet. Normal: il y le Roc d’Azur et le voyage en Italie qui occupent un paquet de vttistes.

Ils se consolent comme ils peuvent en se disant qu’ils vont pouvoir rouler surtout qu’Aurélien étrenne une paire de pneus neufs qui plus est en tubeless. Fini les crevaisons! Ca s’arrose…

C’est donc sous une fine pluie qu’ils partent mais finalement elle s’arrête très vite alors qu’ils passent Montbouton et ils ne la reverront plus. Direction Abbevillers, où à la sortie Gaël fait découvrir quelques sympathiques traces au dénivelé négatif à Aurélien jusqu’au stand de tir d’Hérimoncourt. Puis passage par le cimetière, bizarrement à proximité du stand de tir (?).

Baptême pour Aurélien: le petit coup de cul puis la montée vers l’épingle pour constater que la taille a enfin été dégagée, et redescente illico vers le centre de Hérimoncourt.

Direction la marche: déjà le premier passage depuis le bas est difficile, après l’épingle ça manque d’adhérence sur les racines. La marche on n’en parle même pas. Bref c’est bredouilles qu’ils arrivent à l’embranchement vers la boucle MTB 18km… mais à l’envers.

Tuons le suspense tout de suite, autant il y a un single très sympa au début, autant faire le single « enduro » à l’envers est sans intérêt à cause des 2-3 coups de cul infranchissables. Tout du moins découvrent-ils le premier segment de ce single, pas facile à dénicher et qui les mène au bord d’un coteau pour le moins abrupte et surtout vierge de toute trace. L’instinct de survie les incite à faire demi-tour.

A force de chercher ils rejoignent la trace, et rentrent classiquement par Seloncourt, puis Dasles et se quittent à Dampierre.

51km / 1100m D+

29/09: cap au sud

Encore un beau dimanche matin qui réunit un non moins beau groupe: Bruno, Julien en guest star, Jef L., Franck V., Aurélien, Pascal, Pat’, Luc, Matisse, Stéphane un nouveau venu essayer, Gaël.

Bizarre, pas de mécanique pour Bruno ce matin, mais un vélo sale. On l’aura compris: soit il lave son vélo, soit il l’entretien, mais pas les 2! C’est pas grave, il est aussitôt remplacé par Luc qui se lance dans le démontage de son étrier avant ce qui se solde aussitôt par la perte de pression. Il décide tout de même courageusement (inconsciemment?) de partir avec un ralentisseur au lieu d’un frein. Bon de toute façon, les freins, personne ne s’en sert, hein?

C’est parti avec pour objectif Villars les Blamont. Le groupe est heureux, il roule le cœur léger sur le route de Saint Dizier, passe la ferme des Champs Houdin et rejoint la route de Croix puis se lance à l’assaut du pierrier qui mène au terrain moto cross à la sortie d’Abbevillers. Chacun a bon espoir de franchir en vainqueur ce dur passage, mais rares sont les élus.

Au-dessus, en attendant que le groupe se reforme, un avion passe, suivi d’une Chantal, puis d’un François qui enfin s’arrête pour les saluer. Direction la Chefferie du Haut mais à peine ont-ils franchi la première barrière qu’Aurélien poursuit son chemin de croix pavé de clous: crevaison. Petite pause au soleil le temps qu’il regonfle son pneu de tracteur. Bruno en profite pour se faire la malle, il lui reste des tuiles à poser.

A hauteur de Dannemarie sur Glay, ils tentent la montée impossible mais tous calent, même si Jef impressionne dans un style tout en petits sauts. Ils suivent le sentier des bornes, rejoignent la douane à Mac 2 en négociant plus ou moins bien les 2 marches et entament la montée. Arrivé au point de vue, il faut se rendre à l’évidence, il est tard, et au problème de frein de son père vient s’ajouter un pbm d’amortisseur AR pour Matisse.

Tant pis pour le circuit prévu, ils coupent par Villars les Blamont via un magnifique petit single dégoté par Julien, se séparent de Jef, Luc et Matisse qui rentrent au plus court, puis rejoignent Blamont en passant devant la fontaine qui vit un jour un ours de Méziré s’abreuver telle une bête sauvage.

A Glay, Franck demande si, des fois, ça ne serait pas la route qui mène à la papète mais on le rassure, non pas aujourd’hui. Bon en fait si mais à quoi bon l’inquiéter inutilement? Ce jour elle ne se laisse pas monter facilement la sauvageonne, et tous mettent pied à terre.

Au retour sur Abbevillers, alors que Gaël épaule Franck qui commence à se désolidariser de son VTT et Stéphane encore frais, l’avant garde emprunte les ornières, en prenant bien soin de ne laisser personne derrière pour avertir les 3 retardataires du changement de direction. Du coup ceux-ci tirent tout droit, ce qui est mieux pour abréger les souffrances de Franck. Bien que commençant à perdre le sens de l’orientation à l’approche du Pont Sarrazin, il s’accroche, trouve même quelques ressources à Montbouton pour lancer sa machine… pendant 30m. Ah, dur le VTT qd il n’y a plus de jus. Qu’il se rassure, c’est pire en électrique!

Au retour sur la place Salengro ils ont la surprise de constater que la voiture d’un des lâcheurs est encore là, ce qui signifie que soit ils sont à l’apéro, soit ils sont paumés.

45km, 1040m D+.

22/09: les gilets jaunes

C’est avec des prévisions météo encore pessimistes que notre désormais célèbre groupe de randonneurs s’est retrouvé: en guest star, Philippe P., au vilain doigt enflé, Pascal, Bruno, Gaël et … très en retard Francis. Mais bon comme le groupe n’était pas encore parti, peut-on parler de retard?

Traditionnelle question: où vont-ils? Ils iraient bien du côté de Lebetain, alors go.

Au début ils croient à une manifestation de gilets jaunes visant à encercler Beaucourt. Mais il s’avèrent que ce sont des « officiels ». S’éloigner de Beaucourt cernée par des trailers venus de Grandvillars n’est pas chose aisée. Où qu’ils plantent leurs crampons, c’est balisé. Voire même, ça court déjà.

Alors ils slaloment comme ils peuvent mais finissent par jeter l’éponge après Malfosse, les coureurs sont un flot continu. Petit crochet par la déchetterie de Feche l’Eglise pour rejoindre le circuit permanent et s’éloigner de la course, ils rejoignent Lebetain puis prennent direction de la Suisse.

Le temps passe, les chemins défilent et ils s’enfoncent toujours plus en Helvétie. Bruno cherche ce fameux single qui débouche sur l’église, lorsqu’ils croisent celui qu’ils pensent être leur sauveur. Le vttiste helvète du dimanche: en sandales, pas de casque, prêt à les renseigner pour peu qu’ils lui expliquent ce qu’est un single, indiquant le Nord dans une autre direction que celle des GPS… La confiance est moyenne.

Mais à force de chercher, la boussole interne du Bruno se réoriente et il finit par trouver ce single d’où il voulait déboucher. Ca commence à flipper dans les rangs car l’heure tourne ils avancent toujours en direction de Porrentruy. A 3km de la ville, ils se réoriente et prennent enfin la direction du retour, s’offrant un passage au Mont Renaud puis par Delle.

Philippe rentre par la route, le petit groupe rejoint Feche l’Eglise puis s’enquille la montée depuis Badevel, variante mosquée pour l’un d’entre eux.

Il était temps: 53km, 1150m D+.

15/09: MTB relive

Ce matin petit bouleversement, après la MTB la semaine précédente, la place Salengro est envahie de puces!!! Pas les petites bêtes, heureusement, mais plutôt un bric à bras sorti droit des greniers, sous-sols et autres garages.
Du coup, le RDV a été déplacé de qq mètres devant l’ancienne Caisse d’Epargne, qui soit dit en passant, pourrait devenir le futur Crédit Agricole. C’est peut-être pour ça qu’un groupe se trouve devant l’actuel CA… en se demandant où sont les autres. Ils finissent par se retrouver: Bruno, Alain, Dada, Jef, Philippe B, Xavier, David P. (le retour), Aurélien, Pat, Thierry et Gaël
Comme personne n’a fait tous les parcours de la MTB, ils décident dont de faire un panaché: démarrage par le 15 jusqu’au point de vue de Vandoncourt puis enchaîner sur le 54.
A peine ont ils passé la ferme Houdin que Jef a un coup de mou. C’est tôt… mais son pneu arrière fuit, victime du syndrôme de la « mécanique du dimanche matin ». Un petit coup de pompe et c’est reparti.
Arrivés au point de vue de Vandoncourt ils ont la désagréable surprise de voir qu’aucun ravitaillement ne les attend. Dépités, ils repartent. Passant le pont Sarazin, ils se lancent en direction des Bas Fonds. Lancé est le bon mot car Alain et Gaël, roue dans la roue, en oublient qu’au bout du chemin, ça vire à babord… et finissent roue AR bloquée tirant tout droit, heureusement sans accident. L’un explique alors qu’il attendait que l’autre freine pour en faire autant et l’autre qui se demandait quand le premier freinerait pour y penser à son tour. Bref, digne d’un épisode du Joe Bar Team.
Ils se reprennent quand les autres arrivent mais pas le temps de traîner car fidèle à son habitude, Jef est déjà loin devant. Longue ascension jusqu’au passage technique et descente jusqu’au stand de tir. En bas ça sent le chaud. Ca doit venir des tireurs, pas des plaquettes… Pas d’Alain en tout cas car il s’est fait la malle en haut préférant les yeux de belle-maman.
Traversée sans encombre de Hérimoncourt et ascension par le chemin blanc jusqu’au cinq sapins, ce qui donne l’occasion aux mobylettes d’exprimer toute la puissance de leurs 50 cm3: Jef et Philippe sont à l’attaque.
En haut le peloton se reforme le temps d’une pause méritée mais Jef décide de rentrer préférant la saucisse Alsacienne aux coups de pompe dans son pneu fuyant.
Ca repart pour la boucle du 54 de la MTB. Ils passent Thulay en pensant à Cédric, et rejoignent la route en pensant au ravito qui les attend. Malheureusement, seconde défaillance, point de ravito. Ils auraient dû venir une semaine plus tôt.
Ce n’est pas grave la boucle les comble de bonheur. Sur un terrain hyper sec ils peuvent s’en donner à coeur joie, et rejoignent bientôt Bondeval, quand la transmission de Pat’ donne des signes de faiblesse. Un maillon se fait la belle! Pat se met donc à la mécanique encouragé par un Dada très détendu.
Vous le connaissez, il ne peut résister à l’appel de l’aventure, faire découvrir le chemin qui était là avant (avant quoi d’ailleurs?), trouver la perle rare… Qui? Mais Bruno! Nouvelle variante à la sortie de Bondeval et voilà tout le petit monde planté en pleine pâture. Ça en aurait fait reculer plus d’un, mais pas Bruno qui sait qu’il y a un chemin.
Pour le coup, le chemin ils ne le trouveront jamais, et c’est à la lisière du bois, alors que le 1/2 tour devenait inévitable, au fin de fond de la pâture, que Thierry trouve la solution, cachée entre 2 buissons, un magnifique petit single virevoltant qui les ramène sur le bon chemin. La Dôloise 2 est née.
Le reste n’est que plaisir et ils n’abdiquent qu’à l’arrivée à Vandoncourt, où les obligations familiales les font couper par la route et le Val de Montbouton, témoin d’une attaque digne d’un col de 4ème catégorie du Tour de France, où Pat s’impose en grimpeur sans concurrence.

41km 926m D+

01/09: les montagnes russes suisses

Ce dimanche 1er septembre ce n’est pas l’insomnie ni même le passage à l’heure d’hiver, puisqu’on est encore en été, qui a rassemblé un petit groupe de vttistes sur la place Salengro. Non c’est l’appel d’un ancien Franc-Comtois expatrié en Suisse qui leur a proposé une sortie clé en main près de Neuchâtel.
Bruno, Lionel, Dada, Thierry et Gaël sont donc plus matinaux et une fois le problème du chargement résolu, alors que Lionel voyait sa camionnette plus grande qu’elle n’est, ils se mettent en route pour une journée avec une météo qui s’annonce dégradée.
Après un trajet d’1h45, pendant lequel Thierry et Gaël refont le monde en attendant Lionel à tous les carrefours, ils arrivent sur le parking du Migros de Cernier. A 10h tapantes, les rejoint leur guide de la journée: Jean-Sébastien. Un performer habitué des grosses distances et des épreuves pêchues.
C’est parti et la météo s’annonce finalement bonne. JS leur a concocté un parcours assez singulier: des montées sur chemins blancs plus ou moins raides et longs, et des descentes techniques, où marches, épingles, pierriers pourraient impressionner mais passent très bien.
Ils ont parfois l’impression de tourner en rond pour aller chercher une nouvelle descente, mais il n’y a jamais d’erreur de guidage, tout est propre, net, bien réalisé. Suisse quoi. La vue sur le lac est magnifique et les propriétés croisées font rêver.
Les montées s’enchaînent et les corps commencent à montrer des signes de fatigue: 1100m de D+ à 30km, il en reste officiellement 20… Dada et Gaël souffrent, Bruno jamais. La fin est un peu longue surtout qu’au 50ème km il ne sont pas rentrés.
Il faudra attendre le 61ème km pour rejoindre le parking après 1600m D+, un beau programme. Ils cassent la croûte, se déshydratent à la boisson magique, et ne sont pas trop de 4 pour retenir Bruno qui est prêt à repartir pour 60 km.
Au retour Lionel prend la mouche quand Thierry lui demande s’il va rouler un peu plus vite et affole les radars dans les villages.


30/06: il fait trop chaud pour pédaler

Ecrasés par la chaleur, assoiffés de houblon, les Beaucourtois vont-ils sortir ce dimanche caniculaire ou se reposer à l’ombre les pieds dans une bassine d’eau fraîche?

La réponse est oui! Même si la nuit a été lourde, ils ont mis les crampons dehors: Bruno, Franck A., Louis P., Claude R., Aurélien qui prend goût aux sorties, Jean-Michel un papa d’un peut-être futur adhérent à l’école, lui même peut-être futur adhérent, Gaël.

Ce matin Gaël pose le problème: faut commencer à sérieusement s’occuper de la MTB. Alors ils vont reconnaître le début du parcours 38-48. Allez zou direction Malfosse, où Bruno loupe le gauche dans les racines, mais que Aurélien et Louis ne ratent pas. C’est pas grave, ils longent les champs, rejoignent le chemin qui descend à Feche, et prennent à droite le long single jusqu’à la route de Saint-Dizier. Pendant toute la montée Bruno prend son rôle de mentor très au sérieux et initie Louis à la compétition en l’empêchant de passer coûte que coûte. D’ailleurs vous savez comment on reconnaît un pilote dangereux? C’est lorsqu’il arrive à vous dépasser malgré tous les efforts que vous faites pour l’en empêcher!

Ils rejoignent Saint-Dizier et les faits sont là: il y a déjà du dénivelé, ce début de MTB va grimper. Tant pis ils poursuivent mais l’euphorie leur fait prendre des risques. Ca va vite, assez vite, les herbes sont hautes et ils ne voient pas trop où ils mettent leurs roues. Gaël et Aurélien échappent à la sanction en mettant la roue arrière dans l’ornière à l’extérieur du virage mais pas Louis qui termine littéralement le nez dedans. Un peu mal au nez et au poignet mais pas de gros bobo.

Une fois qu’ils sont regroupés il s’inspectent et découvrent qu’ils ont embarqué quelques passagers clandestins. Les tiques sont toujours là, tapies dans les herbes. Gaël et Bruno discutent de la suite et une fois qu’ils sont d’accord, Gaël part à gauche et Bruno part à droite. Ca rassure. Ils se mettent à nouveau d’accord et remontent ensemble ce fichu chemin blanc qui auparavant était si beau, mais est bien raide au bout. A droite ils remontent (enfin montent, descendent, ça change tout le temps) vers Croix, derrière un Bruno très en forme, finalement rattrapé à la fin par un Gaël qui lâche le jeune Louis.

Le groupe est un peu insouciant, et la curiosité l’attire vers la future maison des de Montety où ils trouvent le propriétaire, Bruno. Erreur, grave erreur. Car si cet arrêt est salutaire pour Louis qui recharge déjà sa gourde, ils ne voient pas Jean-Michel arriver et prendre la direction du centre-village. Moment de lucidité, ils font demi-tour, mais aucune trace du Jean-Mi. Ils se séparent font toutes les directions, mais c’est trop tard… Jean-Michel est perdu. C’est la mort dans l’âme qu’ils continuent se flagellant moralement d’avoir (encore) perdu une future recrue.

Ils rentrent à nouveau dans le bois, et prennent la direction du point de vue de Vandoncourt pour boucler cette première étape de la MTB 2019. C’est là que Louis décide de rentrer pour fêter ses 16 bougies. Bon anniversaire Louis! Sur le tarmac qui mène au point de vue, Gaël demande à Bruno s’il n’y a pas une variante. S’en suit une indescriptible épopée dans les ornières de chars d’assaut, ponctuée de 2 demi-tour, au travers de ronces et d’herbes hautes pour se retrouver… sur le macadam qu’ils avaient quitté. Tout le monde jure et crache de ne jamais parler ce triste épisode.

Toujours de bonne humeur toutefois, ils se dirigent vers le point de vue et tombent sur… Jean-Michel, le survivant. Heureux, ça fera une victime de moins au tableau de chasse. Ouf. Ils font la pause, papotent circuit, et rencontrent Francis B qui va les accompagner un petit peu.

C’est reparti vers le GR5, avec au choix la trace de Bruno qui zigzague dans les trous et Gaël qui prend au plus direct. Au-dessus du pont Sarrazin, ils decident de redescendre vers Vandoncourt. Un peu vite pour Gaël qui finit dans l’échappatoire à droite mais sans incident. Dans la remontée vers Hérimoncourt Gaël tente l’échappée mais se fait reprendre par un Bruno encore une fois déchainé.

Après les racines, ils passent de l’autre côté et descendent le sentier rapide où, fait rare, Bruno se fait taper par Aurélien, qui excelle à cet exercice. A Hérimoncourt, au bout du balcon qui surplombe la ville, ils se séparent. Bruno ramène Jean-Michel… enfin on l’espère, les autres s’attaquent à la montée jusqu’à la marche. Aujourd’hui ils sortent le grand jeu, ils passent le tronc, l’épingle, les racines et les marches, avec un sans faute pour Franck qui remporte la palme. Bravo!

Direction les cinq sapins, pas le temps d’attendre, ils descendent tout de suite la petite DH et rejoignent Seloncourt. Dans la dernière descente, est-ce la fatigue, la chaleur, … toujours est-il qu’Aurélien pince et crève à l’arrière. Fait prémonitoire ou pas, Gaël lui demandait 2h plus tôt s’il était en tubeless. Pause réparation, heureusement les pneus de 2,6 sont prégonflés à la cartouche et ça repart.

Retour par le cimetière de Vandoncourt sous une chaleur écrasante, où Franck et Aurélien optent pour Dasles et Gaël et Claude pour le Val de Montbouton.