16/04: le retour de l’enfant prodige

C’est le retour! Le retour de quoi? Le retour de qui! Le retour de … Stéphane. Il a enfin retrouvé la piste cyclable qui mène de Dampierre à Beaucourt, et surtout il a retrouvé son vélo. Il a aussi retrouvé son sac-à-dos-tente-2-secondes et sa paire de balloches sous la selle…

Face à lui: Eric, Bruno, Franck, Pat, Micka et Gaël le défient.

Eric ne laisse pas le choix: c’est lui qui trace. Et tout le monde l’en remercie.

Pas de pluie ce matin, celle tombée la veille a déjà bien ramolli la terre. Premiers virages et premières glisses: il va falloir être fin, ce qui n’est pas trop la principale qualité des bourrins présents ce matin. Eux c’est plutôt: fonce et réfléchis après.

Eric commence par une .. « Eric ». Une « Eric », en VTT, c’est un début de rando sinueux. Des boucles autour de Badevel, qui vont et reviennent en dépit du bon sens. Ils manquent même de se faire rouler dessus par un conducteur de 4×4 énervé qui finira avec le sobriquet bien mérité de « connard ».

Attention, joyeuseté de la langue française, il y a 2 sobriquets « connards ». Il y le connard sympa qu’on aime bien, le connard du dimanche matin à VTT et des WE ski, le connard affectueux qui vous vanne devant les autres. Et il y le gros connard. Celui-ci n’a pas forcément de surcharge pondérale, mais il en tient une couche.

Bref ce petit échauffement les amène en bas de la première côte, la « 5 fois ». C’est le nombre de fois qu’Eric la monte au petit déjeuner. Chacun son truc. Bruno lance les hostilités après le redouté « souffle du bœuf », qui consiste comme son nom l’indique, de souffler dans la nuque du gars qui le précède pour lui dire qu’il va le déposer dans 5 secondes.

Il met 10m à un peloton paisible, mais pas décidé à se laisser distancer. Eric et Pat le rejoignent et décident de ne pas lui laisser la médaille. Derrière, Franck se place en échappé devant Micka et Gaël à distance respectable, tandis que Stéphane a dû oublier de changer de vitesse en bas.

Saint-Dizier les regarde passer en direction de Croix par le chemin blanc. Quelques arbres au sol les obligent à passer à pied. Eric en prend pour son grade lorqu’il les amène dans la marre de boue en bas du chemin blanc venant de Croix, alors qu’ils pouvaient bifurquer plus tôt.

La pause à la cabane des chasseurs est attendue par Gaël qui la réclame depuis un moment. Ça c’est aussi une bizarrerie. Si un jour on vous dit qu’on s’arrête à la fameuse cabane, ne la cherchez pas. Elle a brûlé depuis longtemps.

Ils l’élancent avec impatience vers les Pas du Diable: le sentier glisse particulièrement, ce qui vaut à Franck d’admirer une petite figure de Gaël qui s’en sort avec chance sur une racine. Micka manque de se faire bloquer par Stéphane et évite de justesse le dévers.

Ils sont fin prêts pour rejoindre la Suisse par le magnifique single, sauf qu’aujourd’hui ça glisse un chouilla. Au bout Stéphane est heureux: il a de la boue sur les dents tellement il a souri dans la descente.

Eric opte pour les variantes méconnues, mais n’est pas toujours récompensé tel ce raidard encombré de branches avant d’arriver à Buix et qui fait râler les moutons. Mais tout cela est oublié dans la montée vers le Mont Renaud puis dans la descente suivante.

Ils traversent Delle et s’élancent vers la caserne des pompiers. Après un départ groupé et tranquille, Eric installe un rythme que seuls Bruno et Pat’ arrivent à suivre. Franck et Gaël suivent puis Micka et Stéphane. Après la caserne, alors que les champions se reposent, Gaël en profite pour les remonter, les dépasser et … les énerver. Bien sûr personne ne résiste à cet affront et tout le monde se remet à appuyer sur les pédales pour punir le président d’un doigt vengeur tendu bien haut.

Le retour se fait par le Vita et, alors que la fin est proche, Eric se fait surprendre après le passage pour animaux et va au tapis en patinant. Pas de chance pour lui, tout le monde l’a vu et tous entament un rire gras et sonore. Y’a pas de copains dans ce groupe!

Il est temps de rentrer, l’équipe avance doucement et se fait tancer par Eric qui trouve que ça se traine. Finalement de retour à Feche-l’Eglise tout le monde est heureux de cette belle mais exigeante sortie qui aura quand même grimpé pas mal.

42km, 1000m D+ depuis Beaucourt.

Trace: https://drive.google.com/file/d/12IltzyhOM-vc7M8BKZK7qzYgh1RK08N5/view?usp=share_link

Quand on oublie d’allumer son GPS au départ, ça donne ça:

26/03: Coupe de France à Marseille

1ère coupe de France très fournie en coureurs.

U17H: Nicolas VERMOT DESROCHES (135), Léo LAGACHE (193), Luca DESGRANCHAMPS (214), Hugo TERZAGHI (DNS)

OPEN JUNIOR H: Thomas BRISSON (2), Joris MUTTI (17), Pierrick MARGERARD (41), Maxence VERMOT DESROCHES (83)

U19F: Alexane CHAILLARD (24), Ilona BILLOD LAILLET (27)

U19H: Tom VARET (108)

U23H: Corentin TRIMAILLE (63) qui fait une très belle remontée après une chute au départ et une crevaison

MASTER 5: Philippe BIHR (35)

12/03: Coupe BFC à Vesoul

Ils ont voulu voir Vesoul, ils ont vu Vesoul: journée ensoleillée, mais terrain très boueux. Dur dur d’avancer!

U15F: Candice PISTIDA (3)

U15G: Gabin CHOLLEY (17), Hugo MENY (28)

U17G: Nicolas VERMOT DESROCHES (9), Léo LAGACHE (12), Luca DESGRANDCHAMPS (17), Hugo TERZAGHI (27)

U19F: Ilona BILLOD LAILLET (3)

U19G: Thomas BRISSON (2), Joris MUTTI (7), Pierrick MARGERARD (9), Tom VARET (17), Maxence VERMOT DESROCHES (18), Noah VILLARD (21), Yanis RANZA (22)

26/03: bien à l’abri dans le poulailler 🐓🐔

Le mouvement de contestation de la réforme des retraites s’étend jusqu’à Météo France. Les prévisionnistes falsifient les prévisions. Alors qu’on leur annonçait un WE pluvieux, qui a même conduit au report de la Rudy Mountain, le ciel n’est pas raccord avec les icônes. Alors, qu’à cela ne tienne: Gaël lance le rassemblement. Mais si le berger rassemble les brebis Martial, Alexis, Mickaël, Christophe et Franck, d’autres restent égarées. Pas de pluie au départ, c’est ce qui a dû freiner Dorian. Le manque d’eau se faisant sentir, chercherait-il à remplacer sa douche par une bonne rincée?

Direction: où c’est le moins menaçant! Ils se pilotent à vue de nez, et la première étape c’est Malfosse. Pas d’eau dans la résurgence. A Feche L’Eglise, un coup d’œil dans le rétro leur confirme qu’ils ont pris la bonne direction: un mur de pluie les suit… puis les rattrape… et enfin les dépasse. Ce sera la seule précipitation de la matinée. Il est 9h26. Les messages tombent de la part des égarés:

C’est sûr à ce moment les gallinacés se moquent en caquetant. Mais plus tard, on se demande qui a été la poule mouillée:

Car oui passé l’averse le ciel se découvre et le soleil fait son apparition. Les voilà rassurés.

Gaël profite de la présence de nouveaux pour faire quelques tentatives infructueuses, mais heureusement Franck veille au grain et les ramène dans le droit chemin. La ferme des enragés ne les motivant pas trop, ils optent pour le petit sentier mais finissent vite à pied au milieu d’une coupe d’un bûcheron fou furieux: il a abattu toute la forêt. Là encore Franck les guide et sera d’ailleurs le poisson pilote de la matinée.

Ils découvrent des passages nouveaux, tel ce verger tout en longueur emprunté par Gaël et Eric à l’époque où celui ci n’avait pas peur de rouler sous la pluie, enchainent un joli single parsemé de sauts puis font découvrir à Alexis le Tilleul quadri-centenaire que d’après la légende Bruno aurait planté. On peut lier sport et culture.

Ils traversent Morvillars et rejoignent Froidefontaine par le bois (à ne pas confondre avec la commune de Femmefontaine qu’on rejoint après avoir traversé le gazon), puis prennent la piste cyclable. Ils se relaient face au fort vent contraire qui fait souffrir Christophe bien soutenu par Mickaël, mais chasse les nuages.

A Bourogne, Franck les emmène via un petit raidard qui fait quelques victimes, à un joli point de vue sur le canal et l’Ecocentre. Le soleil brille tellement qu’il commence à faire chaud.

Franck a ses petits coins de paradis et continue à les emmener sur ses sentiers cachés, traversant un passerelle branlante par ici, remontant un chemin transformé en rivière par là. Ils longent la Bourbeuse et grimpent une montée sélective à l’adhérence précaire. Les 4 premiers attendent Christophe et Mickaël. Ils arrivent longtemps après, tellement après que chacun a eu le temps de raconter ses rencontres douloureuses avec les fils de fer et autres barbelés. La raison du retard: Christophe ayant eu trop chaud, il a enlevé le pantalon! C’est chaud dans ce club.

A Allenjoie ils contournent la route par la pâture, et traversent Fesches jusqu’au cimetière puis rejoignent le Vita de Dasles. En bas du chemin des Traversots, alors que Martial explique comment il a ruiné une jante sur les blocs de pierre, Gaël lui répond que c’est ce qui arrive quand on est mauvais: bonjour l’ambiance. Ce n’en est pas fini pour Christophe: Franck décide de remonter jusqu’au Parc des Cèdres. Alexis prend la tête et découvrant le Château Fernand Japy, se verrait bien soudain châtelain.

Christophe sourit enfin: la maison n’est plus loin. C’est l’heure de se séparer pour une bonne séance de nettoyage. Pas loin, dans les chaumières, les regrets éclosent de leurs oeufs… 😂

40km, 636m D+/- depuis Beaucourt.

1 courte averse, un peu de vent, beaucoup de soleil. Sol détrempé, quelques dérobades contrôlées.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1l84rKEJd833peXEVuT14C_31FgXQJc7z/view?usp=share_link

19/03: Docteur Jonquille 🌾 et Mister Ride

Un temps à peine couvert, une température douce, pas de pluie, les randonneurs hésitent sur la tenue à porter. On a toute la collection:
– hiver pour Xavier, Philippe et Pat’
– intersaison pour Eric, Bruno et Gaël
– printanière pour Laurent et Aurélien

Philippe fête son retour et a droit à toutes les blagues graveleuses de Bruno sur son doigt amoché. Eric est venu en vélo de route pour ne pas salir. Il est trop précieux. Pourtant ils ne vont pas beaucoup se salir: c’est sec comme un mois de juin.

Aurélien est en forme, Laurent aussi. Ces 2 là ne vont pas se lâcher. Par contre ils vont lâcher les autres. Buno est d’humeur joueuse, il prend des variantes via des chemins d’il y a 20 ans (pour comprendre, ben il faut venir) et sort les anecdotes de l’époque avec des prénoms que les nouveaux ne connaissent pas. Les 2 devant, méfiants, ne se laissent pas prendre et attendent prudemment que les autres arrivent avant de choisir la mauvaise direction (sous-entendu une autre que celle qu’ils ont prise).

Après avoir bien arpenté les petites routes et chemins blancs, qui font dire à Gaël qu’on croirait qu’ailleurs c’est boueux et à Xavier et Pat qu’ils sont perdus, les voilà en Suisse à Grandfontaine. Que faire sinon monter? Et par un chemin que d’habitude ils descendent. Bruno les pousse, encore et encore, jusqu’à atteindre les marches. Là, il leur dit que Roche d’Or n’est plus très loin, mais les autres, connaissant le sentier assez technique en descente, n’ont aucune envie de le monter en portant leur vélo.

Ils tournent le dos à la ferme Lachat et rejoignent la route de Roche d’Or pour une pause photo puis se lancent dans la descente des pâturages. C’est plus facile que lorsqu’ils les montent. Mais pour autant ça coupe tous les virages à travers les pâtures pour être devant les autres.

Réclère les éclaire pour la suite. A la sortie du village Gaël fait un test de mémoire: « à gauche ». C’est un cul de sac dans lequel il les avait emmenés quelques mois plus tôt. Et Philippe, Aurélien et Laurent plongent… tandis que les autres continuent tout droit. Les noms d’oiseaux fusent.

11h sonne et l’heure de retourner aussi. Bruno énumère tous les endroits où ils pourraient aller s’ils avaient plus de temps et Gaël répond par un rassurant « je crois voir où on est ». Mais, magie de la navigation à vue de nez, ils rejoignent la frontière via un petit sentier enraciné et empierré au bas duquel poussent des jonquilles. Bruno en cueille un bouquet pour sa bien aimée et en offre à chaque vttiiste. Bruno, c’est Docteur Jonquille et Mister Ride.

La suite déroule à toute allure le sentier des bornes, dans le sens descendant. Ça envoie. Seuls quelques arbres les font poser pied à terre. Ils sortent par la Chaifferie du Haut, non sans une visite imposée au cimetière, que Bruno qualifie de « Breton » (?). Laurent est bien obligé de le suivre et de dire que c’est beau, alors que les autres se tordent de rire.

Abbevillers et ses petites montées ne donnent pas lieu aux traditionnelles batailles d’égo, mais alors que plus personne ne l’attend, Bruno se décide de remonter tout le monde et de prendre la tête jusqu’au sentier du KOM à Dorian.

Alors qu’un groupe mené par Bruno contourne les arbres par le chemin blanc, un 2ème groupe mené par Gaël trace un passage et rejoint le sentier. Tous se retrouvent 200m plus loin devant un très gros arbre barrant non seulement le sentier, mais toute la forêt!

A l’arrivée au parking ils croisent la Team Léon qui n’était pas matinale.

Temps sec, sol sec, 10°, pas de panne.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1IWNDl3luQtrUteWXMjLmpuKCb_ubhtj-/view?usp=share_link

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12/03: respect ou folie

« Ondée, ondée, juste une p’tite ondée qu’il avait dit. Non mais, d’où est-ce qu’il a sorti ça », se dit Dorian bien à l’abri dans sa voiture, la main sur la clé de contact, prêt à redémarrer. Pas le temps de changer d’avis que Gaël apparaît, en avance en plus. Bon va falloir s’équiper.

Pendant qu’il se prépare, Aurélien arrive, déjà rincé et recouvert d’une fine couche de terre que certains paieraient cher pour adoucir leur peau. Puis Pat’ se joint à eux ravi.

Qui sont les plus fous: celui qui a donné RDV, ou ceux qui sont venus? Certainement tous.
Allez hop, et flac et floc fait la grenouille dans la marre. Les débuts sont réalisés sur macadam jusqu’à Montbouton, histoire de repousser l’inévitable bain de boue. Puis, quand faut y aller, faut y aller.

A la table de d’orientation de Vandoncourt, pas la peine de s’attarder: circulez y’a rien à voir avec cette brume. Les pneus patinent, les vélos louvoient, les VTTistes serrent leurs fesses déjà trempées pour tenir leurs montures toutes de brun vêtues.

Et ce n’est pas cette variante vers Abbevillers qui va les arranger. Une coupe a complètement retourné le chemin, et c’est enlisé et à pied qu’il finissent.

Ils retrouvent quelques couleurs dans la descente vers Meslières, même si Aurélien dispute Gaël de prendre les pires trajectoires. En fait c’est pas qu’il a pris les racines, c’est qu’Aurélien n’y voit plus rien derrière ses lunettes.

Heureusement leur ténacité est récompensée lorsque la pluie s’arrête enfin. La remontée vers la Normandie est le dernier morceau de bravoure puis ils déroulent presque tranquillement vers le parking, en évitant soigneusement la ferme des Champs Houdins.

A l’arrivée, ils immortalisent leur état sous un soleil naissant. Ils l’ont fait! Vivement l’été…
34km, 700m D+, pluie, gras liquide.

Trace:https://drive.google.com/file/d/1-Tx2MwjfLL89bu5FwgqOXAu7mukAFtAe/view?usp=share_link

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05/03: Coupe BFC à Uchizy

1ère coupe de BFC à Uchizy aujourd’hui avec une superbe 1ère place pour Thomas Brisson 💪 en costaud

Nos filles qui sont encore sur le podium 2 et 3.

Belles prestations dans l’ensemble à part une chaîne cassée pour Max et une blessure au tendon par retour de pedale pour Nicolas.

Bravo à toutes et à tous

U17 Minimes F.: Candice PISTIDDA (4)

U15 Minimes G.: Gabin CHOLLEY (25), Hugo MENY (48)

U17 Cadets G: Léo LAGACHE (17), Luc DESGRANDCHAMPS (27), Nicolas VERMOT DESROCHES (30)

U19 Juniors: Alexane CHAILLARD (2), Ilona BILLOD LAILLET (3)

U 19 Juniors Hommes: Thomas BRISSON (1), Tom VARET (4), Joris MUTTI (5), Pierrick MARGERARD (6)

Dames: Lucine HERREN PRENEZ (6)

Espoirs: Nathan DROUVOT (6), Roméo BASTIANON (10),

05/03: une histoire de vieilles branches

Quel plaisir de retrouver les ours sortis de l’hibernation: Bruno a amené Franck, Eric s’est amené tout seul et Laurent complète le quatuor. De longues empoignades avec les galériens de l’hiver: Pat’, Aurélien, Xavier et Gaël, alors que Fred a repris une semaine plus tôt.

Toujours froid, toujours le soleil, mais pas de vent cette fois. Bruno est tout excité de remonter sur son vélo (sale, tiens tiens…) car il veut les emmener voir les arbres qu’il a dégagés dans la célèbre « KOM à Dorian ». Las, arrivés sur place, ils constatent que le bûcheron leur a surtout laissé tous les troncs au sol. C’est parti pour le grand nettoyage. Fier de lui, il déchante toutefois lorsque 100m plus loin ils butent sur un arbre oublié. Et pas moyen de le contourner. Le chemin révèle d’autres trésors comme ces troncs en travers sur la partie haute. Bref travail à moitié fait, mention passable.

Il demande où Gaël a prévu d’aller… mais il ne s’en rappelle plus. Jusqu’au moment où Aurélien et Eric s’engagent sur le chemin vers la Suisse. Là il se rappelle: demi-tour les 2, c’est pas par là! A Abbevillers, direction la Doloise, dérivé du nom du VTTiste qui l’a fait découvrir. Pas de chance elle est aussi barrée par un arbre. Beaucoup plus mort, il cède sous les tractions des 2 deux Présidents, alors que Xavier contourne. La force contre l’intelligence.

Puis vient la « Philippe », elle aussi découverte par un ancien adhérent. Et les voilà à toiser de haut la Papét’. Ils s’élancent mais pas pour longtemps: arbres, arbres et arbres sur la première partie. La deuxième est propre. Arbre encore en bas dans le ruisseau et pause à l’entrée du chemin qui mène au moulin.

Ça discute entre les 2 Présidents sur une possible variante, Gaël pensant qu’elle était là mais Bruno dit que non et finalement, c’est l’expérience qui a raison. Mais de toute façon ce n’est pas là qu’ils vont. A Glay, ils ee lancent dans l’ascension vers Roches-lès-Blamont.
Quelque soit l’endroit par où l’on monte, il y a le même dénivelé. Par contre, il n’y a pas la même difficulté. Ils quittent le chemin blanc pour le sentier qui les amène à la Fontaine. Aurélien libère les watts, suivi comme son ombre par Laurent, Pat’ enchaîne et Bruno fait souffler la chaudière. Derrière, Gaël, Franck, Fred et Eric finissent avec plus de retenue. Mais attention les efforts se payeront à la fin…

A Roches, c’est trop tentant et Gaël ne demande à personne: il file vers les (faciles) spéciales enduro. Virages relevés, toboggans, petits sauts, ils ont leur lot de sensations mais s’arrêtent après la 2ème pour bifurquer vers… Fremeuge (vous avez suivi) à travers la sapinière.

La montée vers les statues est entachée d’un arbre, pour ne pas changer, mais le reste du single est un pur plaisir avec un sol si sec. Arbre encore sur le single qui descend vers Seloncourt. Les premiers foncent tête baissée mais Gaël et Aurélien, forts de leur connaissance du terrain, les évitent et arrivent bien en avance par la technique du contournement, bien connue car appliquée de nombreuses fois par … Bruno.

A Seloncourt Eric prend à gauche la route de Dasles, alors que les autres prennent la route de Vandoucourt puis le champ qui tue. Enfin sauf Bruno et Franck qui, rincés, prétextent la fête des grands-mères pour rentrer par la route.

Ils ont fait environ 35km, c’est le moment où Fred est chaud, il appuie sur les pédales. Au-dessus Eric les attend: malin il a pris au plus court et au plus roulant. Et il a dû pédaler comme un endiablé pour fumer les autres mais ça on ne le saura jamais. Au cimetière Aurélien et Laurent descendent vers Dasles main dans la main chantant à tue-tête, les 3 rescapés rentrent par le classique mais sélectif Val de Montbouton qui voit encore Pat’ aller chercher les points du meilleur grimpeur.

Elle est pas belle la vie?

~38km / 775m de d+ depuis Beaucourt.
Temps froid puis frais, soleil, sol dur.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1ahuJDGd9t1cE5m_PyA9fiSFaxH0qMCeW/view?usp=share_link

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A+, Gaël.

06/02: l’égalité des sexes

Ah! Le beau soleil ce dimanche… mais pas les degrés qui vont avec. Quand Gaël arrive, il trouve des vttistes qui frissonnent sous le vent: Xavier, Aurélien, Pat’, Martial, Fred qui signe son retour aux affaires. Ils réclament le départ mais il faut laisser le temps à Phiphi d’arriver.

Aurélien est fier comme un bar tabac avec le nouveau vélo qu’il étrenne. Pat’ a déjà perdu la primeur de la nouveauté.

Personne n’a d’idée alors comme Gaël en a une… direction le centre ville, puis le chemin des Vignes et les Fonteneilles. Tout le monde se dit « c’est parti pour Montbouton »… mais non surprise l’échauffement commence sur la pump track.

Après quelques tours dans tous les sens, et surtout dans n’importe quel sens, ils rendent hommage à Fernand Japy en passant devant son humble demeure et plongent vers les Traversots.

Ils se disent « bon on va traverser le vita »… mais non, 2ème échauffement dans les bosses de Dasles avec une petite vacherie: la dernière dans le sens de la montée la plus raide. Ca c’est pour les mettre dans l’ambiance de la sortie du jour. Le thème: les mêmes sentiers que d’habitude, mais à l’envers! Et comme d’habitude ils préfèrent les descendre…

Gaël annonce « c’est à gauche », mais il va à droite. Et c’est comme ça que le groupe se coupe en 2. Mais magie du téléphone portable, ils se retrouvent vite.

A Dampierre il faut choisir la bonne technique: enjambe-le-tronc ou zigzague-entre-les-branches. Heureusement l’évitement est de courte durée, et les voilà qui s’époumonnent à Méziré sous la fenêtre de Bruno. La tirade ne le sort pas du bain, alors tant pis ils repartent.

A chaque arrêt qui dure un peu, Xavier râle: il n’a pas chaud. Aurait-il oublié son Damart? En tout cas, le pull roulé est de rigueur car le thermostat des bois est loin des 19°. Du coup le petit point de vue au rond point entre Feches et Delle est peu apprécié: la bise y souffle.

Coupée par l’Allaine et par la voie ferrée, Delle est difficilement franchissable hors du goudron. Ils retrouvent tout de même les sentiers au parking pour les gens du voyage avec un grand classique: le changement de direction à la dernière seconde. Aurélien se fait piéger.

Pour se venger il laisse sur place tout le monde dans la montée vers le mont Renaud, que Martial découvre pour la première fois. Papotant et pédalant tranquillement, ils arrivent au bas du sentier qui passe sous la Transjurane.

Ça fait moins les malins: il est beaucoup plus dur dans ce sens là. En haut c’est la (bonne) surprise: ils rencontrent David, Noah et son papa. Après les salutations et les revoyures, direction Lebetain.

C’est un vent digne du Mont Ventoux qui les pousse de travers jusqu’en bas. Ils avancent tant bien que mal sur un chemin retourné par un tracteur et tombent sur un énorme tronc où ils se relaient pour passer les vélos. Ensuite, c’est juste 2 petites montées de rien qui les amènent à la route…

Est-ce la fin proche de la chasse qui le rend heureux? Ou cherche-t-il à battre un record? Toujours est-il que le chevreuil qu’ils observent est sacrément pressé en traversant le champ à toute allure. Ils descendent au terrain de moto-cross et remontent à la cabane de chasseurs sur la route de Feches.

Fred leur dit au revoir, et à peine plus loin, ils se séparent en 2: Feches pour Martial, Aurélien et Philippe. Malfosse pour Xavier, Pat’ et Gaël. Mais avant de se quitter quelqu’un se rappelle que Martial a laissé sa voiture à Beaucourt. « C’est pas grave » répond il, « ma femme viendra la rechercher… à vélo ». Voilà un homme qui sait se faire respecter.

Tout comme David, que Gaël croise à nouveau et qui reste au chaud dans la voiture pendant qu’Isabelle décharge. La voilà, la France, monsieur!

42km 950m D+ depuis Beaucourt. Soleil mais t°<0°. Sol dur, vttisites propres.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1RkrJSe80M-8heUH1HTQuNqPMLvXugEXe/view?usp=share_link

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