05/03: une histoire de vieilles branches

Quel plaisir de retrouver les ours sortis de l’hibernation: Bruno a amené Franck, Eric s’est amené tout seul et Laurent complète le quatuor. De longues empoignades avec les galériens de l’hiver: Pat’, Aurélien, Xavier et Gaël, alors que Fred a repris une semaine plus tôt.

Toujours froid, toujours le soleil, mais pas de vent cette fois. Bruno est tout excité de remonter sur son vélo (sale, tiens tiens…) car il veut les emmener voir les arbres qu’il a dégagés dans la célèbre « KOM à Dorian ». Las, arrivés sur place, ils constatent que le bûcheron leur a surtout laissé tous les troncs au sol. C’est parti pour le grand nettoyage. Fier de lui, il déchante toutefois lorsque 100m plus loin ils butent sur un arbre oublié. Et pas moyen de le contourner. Le chemin révèle d’autres trésors comme ces troncs en travers sur la partie haute. Bref travail à moitié fait, mention passable.

Il demande où Gaël a prévu d’aller… mais il ne s’en rappelle plus. Jusqu’au moment où Aurélien et Eric s’engagent sur le chemin vers la Suisse. Là il se rappelle: demi-tour les 2, c’est pas par là! A Abbevillers, direction la Doloise, dérivé du nom du VTTiste qui l’a fait découvrir. Pas de chance elle est aussi barrée par un arbre. Beaucoup plus mort, il cède sous les tractions des 2 deux Présidents, alors que Xavier contourne. La force contre l’intelligence.

Puis vient la « Philippe », elle aussi découverte par un ancien adhérent. Et les voilà à toiser de haut la Papét’. Ils s’élancent mais pas pour longtemps: arbres, arbres et arbres sur la première partie. La deuxième est propre. Arbre encore en bas dans le ruisseau et pause à l’entrée du chemin qui mène au moulin.

Ça discute entre les 2 Présidents sur une possible variante, Gaël pensant qu’elle était là mais Bruno dit que non et finalement, c’est l’expérience qui a raison. Mais de toute façon ce n’est pas là qu’ils vont. A Glay, ils ee lancent dans l’ascension vers Roches-lès-Blamont.
Quelque soit l’endroit par où l’on monte, il y a le même dénivelé. Par contre, il n’y a pas la même difficulté. Ils quittent le chemin blanc pour le sentier qui les amène à la Fontaine. Aurélien libère les watts, suivi comme son ombre par Laurent, Pat’ enchaîne et Bruno fait souffler la chaudière. Derrière, Gaël, Franck, Fred et Eric finissent avec plus de retenue. Mais attention les efforts se payeront à la fin…

A Roches, c’est trop tentant et Gaël ne demande à personne: il file vers les (faciles) spéciales enduro. Virages relevés, toboggans, petits sauts, ils ont leur lot de sensations mais s’arrêtent après la 2ème pour bifurquer vers… Fremeuge (vous avez suivi) à travers la sapinière.

La montée vers les statues est entachée d’un arbre, pour ne pas changer, mais le reste du single est un pur plaisir avec un sol si sec. Arbre encore sur le single qui descend vers Seloncourt. Les premiers foncent tête baissée mais Gaël et Aurélien, forts de leur connaissance du terrain, les évitent et arrivent bien en avance par la technique du contournement, bien connue car appliquée de nombreuses fois par … Bruno.

A Seloncourt Eric prend à gauche la route de Dasles, alors que les autres prennent la route de Vandoucourt puis le champ qui tue. Enfin sauf Bruno et Franck qui, rincés, prétextent la fête des grands-mères pour rentrer par la route.

Ils ont fait environ 35km, c’est le moment où Fred est chaud, il appuie sur les pédales. Au-dessus Eric les attend: malin il a pris au plus court et au plus roulant. Et il a dû pédaler comme un endiablé pour fumer les autres mais ça on ne le saura jamais. Au cimetière Aurélien et Laurent descendent vers Dasles main dans la main chantant à tue-tête, les 3 rescapés rentrent par le classique mais sélectif Val de Montbouton qui voit encore Pat’ aller chercher les points du meilleur grimpeur.

Elle est pas belle la vie?

~38km / 775m de d+ depuis Beaucourt.
Temps froid puis frais, soleil, sol dur.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1ahuJDGd9t1cE5m_PyA9fiSFaxH0qMCeW/view?usp=share_link

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A+, Gaël.

06/02: l’égalité des sexes

Ah! Le beau soleil ce dimanche… mais pas les degrés qui vont avec. Quand Gaël arrive, il trouve des vttistes qui frissonnent sous le vent: Xavier, Aurélien, Pat’, Martial, Fred qui signe son retour aux affaires. Ils réclament le départ mais il faut laisser le temps à Phiphi d’arriver.

Aurélien est fier comme un bar tabac avec le nouveau vélo qu’il étrenne. Pat’ a déjà perdu la primeur de la nouveauté.

Personne n’a d’idée alors comme Gaël en a une… direction le centre ville, puis le chemin des Vignes et les Fonteneilles. Tout le monde se dit « c’est parti pour Montbouton »… mais non surprise l’échauffement commence sur la pump track.

Après quelques tours dans tous les sens, et surtout dans n’importe quel sens, ils rendent hommage à Fernand Japy en passant devant son humble demeure et plongent vers les Traversots.

Ils se disent « bon on va traverser le vita »… mais non, 2ème échauffement dans les bosses de Dasles avec une petite vacherie: la dernière dans le sens de la montée la plus raide. Ca c’est pour les mettre dans l’ambiance de la sortie du jour. Le thème: les mêmes sentiers que d’habitude, mais à l’envers! Et comme d’habitude ils préfèrent les descendre…

Gaël annonce « c’est à gauche », mais il va à droite. Et c’est comme ça que le groupe se coupe en 2. Mais magie du téléphone portable, ils se retrouvent vite.

A Dampierre il faut choisir la bonne technique: enjambe-le-tronc ou zigzague-entre-les-branches. Heureusement l’évitement est de courte durée, et les voilà qui s’époumonnent à Méziré sous la fenêtre de Bruno. La tirade ne le sort pas du bain, alors tant pis ils repartent.

A chaque arrêt qui dure un peu, Xavier râle: il n’a pas chaud. Aurait-il oublié son Damart? En tout cas, le pull roulé est de rigueur car le thermostat des bois est loin des 19°. Du coup le petit point de vue au rond point entre Feches et Delle est peu apprécié: la bise y souffle.

Coupée par l’Allaine et par la voie ferrée, Delle est difficilement franchissable hors du goudron. Ils retrouvent tout de même les sentiers au parking pour les gens du voyage avec un grand classique: le changement de direction à la dernière seconde. Aurélien se fait piéger.

Pour se venger il laisse sur place tout le monde dans la montée vers le mont Renaud, que Martial découvre pour la première fois. Papotant et pédalant tranquillement, ils arrivent au bas du sentier qui passe sous la Transjurane.

Ça fait moins les malins: il est beaucoup plus dur dans ce sens là. En haut c’est la (bonne) surprise: ils rencontrent David, Noah et son papa. Après les salutations et les revoyures, direction Lebetain.

C’est un vent digne du Mont Ventoux qui les pousse de travers jusqu’en bas. Ils avancent tant bien que mal sur un chemin retourné par un tracteur et tombent sur un énorme tronc où ils se relaient pour passer les vélos. Ensuite, c’est juste 2 petites montées de rien qui les amènent à la route…

Est-ce la fin proche de la chasse qui le rend heureux? Ou cherche-t-il à battre un record? Toujours est-il que le chevreuil qu’ils observent est sacrément pressé en traversant le champ à toute allure. Ils descendent au terrain de moto-cross et remontent à la cabane de chasseurs sur la route de Feches.

Fred leur dit au revoir, et à peine plus loin, ils se séparent en 2: Feches pour Martial, Aurélien et Philippe. Malfosse pour Xavier, Pat’ et Gaël. Mais avant de se quitter quelqu’un se rappelle que Martial a laissé sa voiture à Beaucourt. « C’est pas grave » répond il, « ma femme viendra la rechercher… à vélo ». Voilà un homme qui sait se faire respecter.

Tout comme David, que Gaël croise à nouveau et qui reste au chaud dans la voiture pendant qu’Isabelle décharge. La voilà, la France, monsieur!

42km 950m D+ depuis Beaucourt. Soleil mais t°<0°. Sol dur, vttisites propres.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1RkrJSe80M-8heUH1HTQuNqPMLvXugEXe/view?usp=share_link

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19/02: qui ramène…

Le temps n’est pas engageant ce dimanche. Une fine bruine masque la vue, se dépose et mouille tout ce qu’elle touche. Il faut être motivé pour sortir.

Et ils le sont: Xavier fier de sa nouvelle transmission mono, Martial qui se dit que c’est la bonne période pour revenir, Pat’ qui retrouve le sourire sortie après sortie, Philippe B. à son heure, Thomas pas rassasié de sa semaine de stage avec le groupe, Gaël qui essaye de croire en le dieu Météo. Les absents sont soit malades, soit malades.

Pour une fois le parcours est planifié: objectif reconduire Philou chez lui.

L’allure de Xavier les étonne. Lui qui a fait juste avant un A/R pouponnage de jument à Badevel est déjà bien sale. Ça augure d’un terrain lourd.

Philippe n’étant pas arrivé, ils se disent qu’il a peut-être eu une panne de réveil et décident de partir quand ils le croisent. Parfait: direction le cimetière des Charmes.

Le chateau d’eau de Monbouton, quelques arbres au sol en direction de Vandoncourt, puis le Pont Sarrazin par le chemin blanc en raison d’arbres au sol aussi. La descente vers le Bas des Fonds se fait à toute allure (pléonasme), ils ne reconnaissent même pas les VTTistes qui eux montent: ils ont vaguement vu des gars en jaune sur des vélos.

Le sentier vers Abbevillers a été lacéré par les engins qui débardent, snif, et ils se trompent à un moment, finissant dans une vieille coupe. Pas grave, Gaël connaît l’endroit, il y a déjà été quelques fois.

Enfin ils retrouvent le bon chemin mais… un nouvel arbre bloque le passage suivant, grrr. Il est contourné et zou le Président entraîne la troupe dans la première petite descente sympatoche, celle dans les racines. Martial n’a pas d’autres choix que de suivre. Il ferme les yeux et arrive entier en bas. Pat’ explore les possibilités de son nouveau vélo et se jette à corps perdu sur la commande de sa tige de selle téléscopique. On ne le reconnaît plus tellement il s’enhardit.

Xavier rentre, il sert le vin à la messe. La suite vous la connaissez: le magnifique single qui sinue et les amène à Hérimoncourt. Ils traversent le bois jusqu’à Seloncourt, où cette fois Pat’ dévale la descente finale dans les racines ondulant comme un serpent, la roue arrière bloquée. Devant l’étonnement de ses collègues il annonce: ‘j’ai pas freiné de l’avant ». Si ça continue il va finir au tapis.

Route de Bondeval, cette fois c’est Thomas qui s’en va, il est enfant de chœur dans la même paroisse que Xavier. Par ce temps maussade, ils n’ont même pas un œil ni un tour de roues pour la pump track. Direction Bondeval, par là où Xavier avait plié sa patte une semaine plus tôt. Puis après une pause bien méritée, c’est le constat qu’après la bruine vient le temps sec. Bonne nouvelle!

Direction Fremeuge via le single des statues, leur allure étant à peine ralentie par un arbre en travers. Ils empruntent à rebours le petit single découvert pour la MTB et en profitent pour tester la technique de Martial. Première bosse échec. Deuxième bosse échec. Gaël passe devant pour lui montrer la 3ème bosse, où il échoue. Voilà voilà.

Heureusement derrière c’est un peu le graal, la cerise sur le « gateux »: l’épreuve spéciale 3 des 4 singles sinueux tracés dans la sapinière. Chouette partie à la belle adhérence. Et pas le temps de réfléchir qu’arrivé au bout Philippe plonge littéralement dans la n°4, la plus sinueuse et dénivelée. Tous sont heureux de leur prestation, surtout Pat’ qui redécouvre les singles sous un autre angle.

Ils rejoignent le théâtre romain puis Belchamp, où Martial se prend dans une branche et tombe sans gravité. Le final c’est le magnifique single qui mène directement dans la cour intérieure de Philippe. Heureux.

Retour par la piste cyclable en peloton de 3. Pat derrière trouve que ça va trop vite, mais quand il prend le relais, il accélère! Quelle santé.

40km, ~800m D+ depuis Beaucourt.

Temps gris 5-7°, une chute sans gravité, sol mou à glissant.

Trace:https://drive.google.com/file/d/11JvsMdT444npu7Z9CNFkvAOtaFUp73Ie/view?usp=share_link

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13/02: sauvez les retraités!!!

Quelle belle journée qui s’annonce! Après une semaine de temps très correct, ils comptent aussi sur la gelée matinale pour rouler sur du dur. Aurélien, Dorian, Pat’, Xavier, Gaël et … Bruno. Tous ont un vélo sauf un: cherchez l’erreur.

Pas plus de candidats ce matin, top départ direction le vita de Dasles. Le terrain est bien dur et le champ après les Traversots n’est pas boueux. Le froid a du bon.

Le segment Vita-Audincourt est avalé bien trop vite pour un démarrage, mais quel régal que ce single au profil de faux-plat descendant: ça envoie. Seule une coupe les oblige à mettre pied à terre et à trouver un contournement.

A Audincourt, Pat’ les amène chez lui: le retraité leur montre tout ce qu’il a pu investir depuis qu’il est à la retraite et sermonne tout le monde sur le fait de travailler le plus longtemps possible. Il faut continuer à lui payer ses voyages!

Pour les récompenser, il les remet sur le droit chemin vers le tortueux single qui les emmène à Audincourt. Ils contournent la déchetterie par la gauche et après un dédale pifométrique arrivent au pied des tours qui mènent à … la sorcière!

Devant l’impressionnant toboggan, Aurélien s’arrête puis plonge suivi de Gaël tandis que les 3 autres font semblant de l’avoir raté et continuent tout droit.

A la rencontre des routes de Dasles et de Vandoncourt, ils admirent le paysage en machouillant des barres.

Par un inhabituel itinéraire ils rejoignent le terrain BMX de Seloncourt et la question arrive enfin: « Gaël, tu nous emmènes où? ». S’ils savaient que la seule réponse qu’il connaît est « Beaucourt »…

Faisant semblant de ne pas entendre, il prend la direction de Bondeval par le petit single qui longe la falaise. Petite pause à la barrière en attendant Xavier… qui tarde à arriver. Puis le voilà qui arrive à pied, le vélo sur le dos. Xavier, normalement c’est l’inverse!

Le constat est sévère mais sans appel: le dérailleur est passé du dessous au-dessus. Xavier jette l’éponge.

Par une autre inhabituelle variante qu’il tient d’un vieux singe, Gaël les emmène bien au-delà de Bondeval. L’inquiétude et le doute se font entendre dans les troupes, mais le Président ne faiblit pas.

De toute façon, jusque-là il n’était pas nécessaire de s’inquiéter. Après ça a été plus d’improvisation. La direction était la bonne, mais les chemins un peu courts. A la fin il faut se rendre à l’évidence, à part Aurélien qui pense qu’il peut se jeter dans la pente sur la selle, les 3 autres descendent à pied les quelques mètres du coteau qui les séparent de chemin. Objectif atteint!

L’étape suivante est le franchissement du ruisseau, que Pat’ essaye d’une façon bien à lui. Il passe la roue avant puis s’arrête sur la rive, et s’affale de tout son long. Heureusement pour lui des branches avaient été posées là pour improviser un pont et cela lui évite le bain.

La sortie est artistique, un pied sur chaque rive, Pat’ leur montrer son exceptionnelle souplesse mais réclame tout de même un coup de main pour sortir de ce grand écart.

Pat’ dans une situation inconfortable

Le retour se fait par le chemin de la Traque, ce fabuleux single qui amène à Hérimoncourt, puis par la ferme des Minimes.

Voilà.

En fait non. Car si jusqu’alors les sentiers étaient particulièrement secs, et les vttistes ainsi que leurs montures assez propres, le chemin après la ferme va s’avérer un véritable enfer. Chaque tour de roue amène plus de boue que le précédent, qui remplit les pneus, puis double leur largeur jusqu’à obstruer tout l’espace disponible. Même à pied, les vélos n’avancent plus. Quel cauchemar, encore pire pour Dorian qui s’étale.

Il met un temps fou à sortir de ce bourbier et regarde dépité son vélo qui a changé de couleur et doublé de poids.

Heureusement l’arrivée n’est plus très loin, même si les autres constatent avec impuissance l’insolente santé du Pat’ qui arrive premier en haut de chaque montée. La retraite, ça permet de se maintenir en forme!

36km, 780m d+ depuis Beaucourt, soleil, t° 2 à 8°C, sol presque sec… jusqu’à la ferme.

Photos: https://photos.app.goo.gl/iPXTVNHdmFdh4h1t8

Trace: https://drive.google.com/file/d/1J9i14_KvfLfmNGsw98b7U3E8vNAHaxy2/view?usp=share_link

06/02: les jeunes en force

En ce lendemain de reprise de l’école de VTT, les jeunes sont bien représentés: Tom, Joris, Nicolas, Hugo. Ils ont maté le réveil et sont bien à l’heure. Aurélien, Pat, Xavier, Philippe et Gaël les rejoignent. Quel beau groupe multi générationnel!

Pat’ inaugure son nouveau joujou, un beau Spark vert crapaud (oui j’avoue c’est de la jalousie) dont tous les anciens admirent l’état de candeur: de mémoire de VTTiste ils n’avaient jamais vu un disque et un cassette si neufs.

Allez hop départ tranquille pour l’échauffement. Dans la montée des vignes, les jeunes ne résistent pas à la tentation de monter le single à gauche du pont, alors que les anciens ont pour habitude de le descendre.

A la sortie du lotissement, la couleur est annoncée: gris dans le ciel, marron au sol. Et entre 2 un patchwork de tenues de vttistes.

La première petite montée boueuse fait déjà quelques victimes de l’adhérence. Au bout du chemin les jeunes font une petite toilette de leur vélo, si ça continue comme ça on va s’arrêter tous les kilomètres!

Direction Croix par les bois sur un sol toujours bien mou. Ils profitent du nombre pour dégager les arbres au sol. Au puits à balancier, Gaël aligne les jeunes coureurs et lance un sprint de 300m qui couronne Joris. Chut! Ne le dites pas à Corentin…

Les pas du diable enfin dégagés de tout branchage sont un régal de pilotage avec un adhérence satisfaisante. Ça ne traîne pas. Pat’ est aux anges, il n’a plus de mérite, le vélo fait tout le boulot.

Gaël veut les entraîner à Lebetain mais le sentier est coupé par des tailles. Changement de programme (avec le sourire): le single qui descend vers Boncourt. Xavier se dit qu’il a bien assez roulé et rentre.

Aurélien a un coup de mou, situé sur la roue avant. Après quelques coups de pompe et quelques centaines de mètres, c’est la réparation. Alors qu’il déballe sa chambre à air, il se rappelle qu’il a investi dans un kit de mèches. Ouf, la réparation se fait et après avoir imité les shadock, ils partent à l’assaut du Mont Renaud.

Hugo s’arrête pour ajuster sa selle et se retrouve seul. Alors que le groupe s’échappe par le single à gauche, il prend la descente à droite. Son absence signalée, le Président fait 1/2 tour et va le rechercher. Perdre un adhérent, ça fait tâche.

En quittant la Suisse pour revenir en France, la connaissance du terrain parle: alors que le groupe de coureurs va tout droit, Gaël et Aurélien prennent à droite, coupant ainsi leur élan aux jeunes impétueux. A la sortie de Delle, Tom rentre.

Ils passent la passerelle, et attaquent la montée vers la caserne. Pat est transfiguré sur son nouveau vélo, Gaël traine au fond… mais finit par rejoindre Nicolas qui a un coup de mou. Il a oublié ses barres! Heureusement, le Président le dépanne.

Sur le sentier des bornes, le groupe des rescapés se séparent. L’un prenant la direction de Fesches et l’autre celle de Feches. Ceux de Feches rejoignent Beaucourt par la route de Badevel, Pat avec les jeunes, Gaël… à la traîne.

39km, 810m depuis Beaucourt.

Une crevaison, t° autour de 0°, un peu de pluie, sol gras.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1uHUYVWMRkzilCyWvHBXTaLo6wazHFO7G/view?usp=share_link

22/01: blanche neige et ses 6 saints

Les saisons se succèdent plus vite que les mois. Après un nouvel an printanier, une épiphanie automnale, voici à nouveau l’hiver présent avec paysage blanc immaculé.
L’appel aux fondeurs de Bruno n’a pas pour autant siphonné l’effectif de vttistes, pas très motivés, mais tout de même intéressés de goûter la poudreuse autrement qu’avec les narines.

C’est donc Aurélien, Thomas, la team Léon (Micka et Christophe) qui sont rejoints par Dorian et Gaël.

Ça risque de glisser, et c’est Dorian qui en fait la démonstration à peine arrivé sur le parking. La couche épaisse de neige laisse entrevoir une montée aux Champs Houdins un peu plus praticable, mais le début du chemin est vraiment défoncé par les équidés. C’est toutefois un bon échauffement, car ça caille.

La progression dans les bois est lente, le premier faisant la trace pour les autres. Pour se venger, il secoue les branches au passage pour recouvrir de neige les suivants qui lui donnent toutes sortes de noms d’oiseaux.

A la sortie du GR5, ils obliquent à tribord à travers champs et rejoignent la descente du stand de tir, où ils posent pour la postérité. La descente, quand c’est sec, c’est chaud. Quand c’est mouillé, c’est chaud. Quand c’est enneigé, c’est chaud. Il y règne une sorte de microclimat qui affecte jusqu’aux disques de Christophe: ça sent le chaud en bas.

Bien que chaude, la descente les a refroidis. Pour se réchauffer, direction les 5 sapins. Il y a bien quelques petites velléités d’accrocher Thomas dans la montée, mais un arbre barre le chemin. Sur le dessus, Dorian jette l’éponge. Il doit rentrer, il faut qu’il prépare le repas pour midi, il reçoit belle-maman et il veut faire une spécialité alsacienne. Mais d’abord il doit faire les courses. Enfin c’est ce que les autres ont imaginé en le voyant détaler avant les 5 sapins.

La motivation étant ce qu’elle est dans ces conditions, aux 5 sapins (soit 5 minutes plus tard) ils décident de faire comme Dorian. Ils croisent une armée de chasseurs en position et des promeneurs de canidés pas rassurés. En haut de la descente vers Hérimoncourt, ils croisent les traces de Dorian. Aurélien s’élance sur ce single d’anthologie mais il est freiné par un chien de chasse qui a décidé de faire une opération escargot. Réforme des retraites des chiens de chasse?

Ils rentrent par la rue des Minimes et le petit bois. Lorsqu’ils aperçoivent Vandoncourt, l’appel est trop fort. A part Thomas qui continue son entraînement et monte au Pont Sarrazin, les autres décident qu’ils ont bien assez donné et retournent au bercail se réchauffer.

Au plaisir de rouler dans la neige, s’ajoute celui de ne pas avoir à nettoyer les vélos!
23km, 580m D+/-

Trace: https://drive.google.com/file/d/1RDkEldo0FftPj1qQ2v-bDi1BfG3_Dz25/view?usp=share_link

1/1: la tournée des étrennes

Il ne fallait pas rater la première sortie de l’année qui s’est révélée être printanière: 13° au départ.

Le RDV a été décalé pour permettre à Eric de se remettre du réveillon, mais à 9h45 c’est Aurélien qui fait des tours quand Gaël arrive. Ils attendent 5 min et décident de se lancer dans le tour des étrennes.

Première étape: Eric.

La route de Saint-Dizier pour se chauffer, puis la descente des goulets qui est … glissante. Mais surtout quasiment entièrement dégagée des arbres qui l’entravaient. Merci le bûcheron! En bas c’est un peu gadoue surtout que des engins ont labouré un sol bien humide. C’est l’occasion de constater que Malfosse est dégagé aussi. Hum encore quelques rayons de soleil et la descente sera praticable. Premier coup de sonnette à Badevel et c’est un Eric en pyjama et un peu endormi qui les accueille. Il se fait chambrer d’avoir fixé un RDV sans venir, puis les 2 courageux repartent dans leur tour.

Direction Méziré. Sur le parcours 30km de la MTB 2022 ils espèrent bien en tirer un autre du lit. Mais avant ça Aurélien se dit qu’un terrain aussi facile ça mérite une petite attaque. Dommage, à la 2ème ornière il dérape et s’étale de tout son long devant son compagnon qui a bien mémorisé la PREMIERE GAMELLE de l’année. Ça, c’est fait.

Les volets rue de la Truche sont déjà levés alors ils sonnent 4 fois chez Bruno, qui les accueille… en pyjama. Meilleurs voeux, bonne santé et tout le toutim. Sylvie fait son apparition et nos 2 compères déjà un peu « masque de boue » la salue à distance.

C’est pas le tout, y’a de la route à faire. Et avec Gaël, c’est jamais au plus court. Direction Dampierre les Bois, il faut étrenner Stéphane. Mais au coup de sonnette ce n’est pas le vttiste qui leur ouvre, mais la charmante Catherine dans son beau pyjama « LOVE ». Nos 2 sportifs du dimanche sont tout émoustillés mais la savoyarde les envoie rechercher Stéphane parti rouler avec le gang des barbus noctambules.

Dernière étape: Dasles. Aurélien commence à regretter la tartiflette de la veille et Gaël en profite pour lui passer devant. La t° grimpe encore: 16°C. Aurélien réclame une pause pipi au cimetière. Après quelques décilitres d’alcool évacués, ils appuient franchement sur la sonnette de Claude. A entendre les aboiements derrière la porte ils se disent que Claude est bien excité, mais en fait ce sont les chiens qui protègent leur maître… en pyjama.

Voilà c’est fait les étrennes des vieux ont eu lieu, il leur manquait un peu de temps et beaucoup de courage pour aller étrenner Dorian, mais de toutes façons comme il est plus jeune, c’est à lui de se déplacer.

30km, 478m d+, pas d’incident, UNE CHUTE LAMENTABLE 😅

11/12: Rando du Marché de Noël

Ce froid dimanche de décembre, c’est la tradition qui l’emporte avec la très attendue Rando du Marché de Noël. Au programme: randonner et festoyer!

Un beau groupe est présent à Montbéliard: Cécile, Béatrice, Perrine, Alicia, Lucas, les Leon Boys Christophe et Mickaël, Pat’ avec son BMC (pour encore combien de temps?), Gaël, Laurent, Robert, Bruno, Philippe, Aurélien, Claude, David et Alex.

Après un départ tous ensemble, sauf Béa et Robert qui vont marcher, ils se séparent quelques kilomètres plus loin sur les 2 superbes parcours concoctés par Laurent.

La neige encore présente ravit les yeux tandis que les corps se réchauffent petit à petit.

Ces 2 beaux parcours se terminent sous un beau soleil avec un magnifique point de vue sur l’aérodrome blanc de givre.

Le soleil n’est pas le seul à réchauffer nos héros, puisque des boissons chaudes et des bretzels les attendent pour ce formidable moment de convivialité, où les retrouvent Stéphane, Jean-Marie et les petites familles d’Aurélien et d’Alex.

Traces à télécharger:
Grand parcours
Petit parcours

Profils:

Grand parcours: 26km 560m d+

Petit parcours: 18km 250m d+

05/12: Eric le fou

Eric fait son grand retour: clavicule allégée, vélo remis à neuf, gants « mains de pingouins », et surtout une patate! Pire que Bruno quand il daigne faire du vélo. Sur place Claire, Aurélien, Philippe, Laurent, Franck, Gaël eux se gèlent en attendant la Team Léon: Micka et Christophe ont pris le temps de se faire un petit café!

A peine sont-ils arrivés qu’Eric prend les choses en main. Pas le temps de se saluer, gaz, route de Saint-Dizier. Claire continue de se demander mais pourquoi venir jusqu’à Beaucourt si c’est pour rebrousser chemin?

Eric impose un rythme endiablé et déjà le peloton se scinde. Il est fou, il tourne dans tous les sens, fait des boucles qui vont presque jusqu’à se refermer et finalement devant les mines déconfites de ses collègues annonce: « on va au mont Renaud ».

Jusqu’à Croix ça allait. Problème, c’est qu’à Croix ils vont en Suisse et essayent de prendre le camp militaire dans la bien connue position de la tenaille. Attention, ça pince.

Aussi inviolable qu’une pucelle en ceinture de chasteté, le terrain de jeu des scouts qui ont grandi les oblige à en faire le tour. Ils essayent bien une petite incursion mais comme ils sont à découverts, ils font une boucle et ressortent.

Plus loin, profitant d’un terrain favorable et évoluant masqués à la faveur du brouillard, ils réalisent une incursion et réussissent même une percée. Ouf! La grande muette, fut elle Helvète, ne pipe pas un mot.

Après c’est pas dur, c’est Bure. Puis Villars, mais pas au sec, car le terrain est bien gras. C’en est fini pour Eric qui jette l’éponge, rincé. Il rentre tout seul depuis Croix tout comme Claire. Le groupe finit d’exploser quand Christophe crève, restant à l’arrière garde avec Micka.

Les 4 rescapés déballent le grand jeu dans… le KOM à Dorian (rappel des précédents épisodes: avec les arbres qu’il a mis en travers). Aurélien, sûr de son fait, se lance en tête. Mais c’est sans compter le fin pilotage de Franck, qui après 2 virages lui ravit la place et ne la lui rendra plus.

42km, 760m D+ depuis Beaucourt.

Brume, t° 0°C, sol bien gras. 1 crevaison.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1wwdneTE1yu64miEkjjIJVrYKKTHfcT7I/view?usp=share_link

27/11: le roi garde sa couronne

Brouillard, froid, c’est pas un temps à mettre un VTTiste dehors. Pourtant c’est la foule des grands jours aujourd’hui. Aurélien, Xavier, Pat’, Franck, la Team Léon, la Team St Diz’, Philippe et Gaël. Manque Dorian qui s’est arrêté prendre un café chez Eric, prétextant une crevaison. Il en repart avec la boisson chaude et une chambre à air à l’œil.

Dorian prévient par un message quand il quitte Eric indiquant qu’il monte par la Maison Blanche. Tout le monde s’interroge car la Maison blanche c’est à 500m et normalement il vient de Badevel, à l’opposé. Mais il faut savoir que Dorian ne nomme pas les rues par leur nom, mais par celui de leur segment Strava! Ah ça, si c’est pas un athlète.

Le voilà enfin. Direction la route de St Dizier. Claire et Fred se demandent pourquoi on les fait venir depuis Saint Dizier si c’est pour y retourner. Mais c’est pour la bonne cause car à peine après 800m la brume laisse la place à un soleil hésitant puis à un beau ciel bleu. Le premier single les entraîne en plein terrain de chasse. Ils passent au milieu des fusils à lunettes et détournent l’itinéraire par le macadam.

Enfin dans les bois, ils peuvent apprécier le terrain spongieux à souhait et s’adonner aux joies de la glisse bien avant les fondeurs et les skieurs.

Ils contournent le motocross d’Abbevillers par le macadam pour s’éviter de trop galérer par le single et rejoignent la Chaifferie du Haut. Quelques arbres les obligent à poser pied à terre et le dernier fait même vaciller Fred qui manque de culbuter dans les ronces. Quand vient la première vraie montée: marche en racines, puis pierrier, le tout sur sol glissant. Gaël se lance… à pied. Il se fait aussitôt conspuer, on demande sa démission et même quelqu’un crie « à l’échafaud ». Franck passe la marche mais dérape à peine plus loin sur les pierres. Aurélien met tout le monde d’accord: la marche, les cailloux, il arrive en haut en hurlant « c’est qui le patron? », suivi d’un Fred tout en discrétion et efficacité. Derrière, c’est une longue procession de marcheurs…

La première pause casse-croûte est l’occasion pour Philippe de raconter ses souvenirs de téléthons endiablés et autre chevauchées sauvages en tandem. Ah quel conteur! Plus loin, c’est encore lui qui montre une qualité de traileur: alors que tous choisissent la facilité et traversent tant bien que mal un enchevêtrement d’arbres sur le chemin « facile », Philippe lui se lance dans la terrible et longue ascension des marches, vélo sur le dos. Il bat le record du monde et arrive bien avant les autres au-dessus du coteau.

Le sentier les conduit à une clôture qu’ils enjambent avant de saluer devant son monument le caporal qui y laissa la vie en 1944. Gaël s’enfonce dans la pâture et passe un barbelé. Les autres hésitent à le rejoindre mais bon, maintenant qu’ils sont là… A peine l’ont-ils rejoint qu’il se sauve à nouveau. Derrière c’est l’interrogation, sait-il où il va? Ils rencontrent 3 chevaux qui essayent discrètement des les suivre lorsqu’ils ouvrent la barrière pour sortir, mais la vigilance règne et les équidés restent enfermés.

Enfin la sentence tombe: « j’ai repris une ancienne trace de Bruno ». Après le rire, c’est la stupeur puis l’inquiétude. Surtout pour Aurélien qui a RDV à 12h à Valentigney pour une permanente et 3 mèches. Du moins c’est qu’ont compris les autres…

L’inquiétude se transforme en peur quand Gaël s’arrête une première fois pour consulter la carte, puis une deuxième fois, cherchant un chemin que les autres pensent sorti de son imagination. Le dit chemin non trouvé, un autre fera l’affaire car comme qui dit « tous les chemins mènent à Thulay ». Mais de Thulay il n’est point question aujourd’hui, c’est plutôt Lourdes, enfin un lieu appelé Grotte Notre Dame de Lourdes. Petite pause pieuse et il est temps de remettre Aurélien sur le bon chemin. Surtout que déjà son téléphone sonne et le coiffeur lui demande s’il sera à l’heure. Enfin, c’est que certains ont compris…

Ils redescendent sur Grandfontaine et remontent par le sentier des bornes à la frontière. Sagement ils rentrent par le chemin inverse de l’aller, personne ne cherchant à lancer d’attaque sur le macadam. A l’entrée du single du « KOM à Dorian », Aurélien, Claire et Fred rentrent. Enfin ça c’est un peu résumé. Sur place, nos observateurs relatent une toute autre version. Alors que Fred lorgne avec envie l’entrée du single et demande à Claire « On rentre par là? », il obtient une fin de non recevoir: Claire a eu sa dose de boue pour aujourd’hui. C’est qui le patron?

C’est le moment de se lancer dans le single. Dorian fanfaronne en rappelant à qui veut l’entendre de ne pas hésiter d’essayer de battre son KOM. Mais à peine ont-ils fait quelques dizaines de mètres qu’un nouvel arbre barre le passage. Voyant ça, Christophe se roule au sol. Le KOM ça sera pour une autre fois, car plus bas un deuxième puis un troisième barrent le chemin. Devant tant d’arbres au sol, Xavier avance une explication. Il s’agirait d’une sportif peu fair play qui viendrait tronçonner les arbres vaillants et tirer sur les arbres morts avec son vélo pour protéger sa couronne. Personne ne voit de qui il pourrait s’agir.

37km, 800m depuis Beaucourt.

Sol très glissant, brume au départ puis soleil et ciel peu nuageux, 3°C en moyenne.
Pas d’incident.

Trace: https://drive.google.com/open?id=1-VRQOE2-Iv0FCjirpdSuaSKoPoEZkKzo&authuser=passionvtt.beaucourt%40gmail.com&usp=drive_fs