27/01: L’automne est pourtant loin…

La t° s’est adoucie ce matin, mais ce n’est pas pour autant que le nombre de vttistes s’est accru: Jeff C., Philippe B., Virgile, Gaël et François P. de passage après sa sortie très matinale.


Oui car François est comme ça. Il aime être le premier à sentir l’humus frais, voir les animaux sortir de leur sommeil, surprendre la gazelle au pied du lit… Ah, la gazelle! Mais pour la gazelle, il faut être rapide. Et adroit. Ce qui a manqué à notre François qui sur une glissage intempestive (n°1) s’est ramassé dans la boue en ruinant son porte bidon et laissant la gazelle s’envoler. Pas fâché pour autant, il est passé très sympathiquement saluer ses amis et faire un bout de chemin avec eux.

Virgile représente brillamment les jeunes de la coupe de France qui d’ailleurs brillent par leur absence: ben alors les jeunes, on s’est couché tard? Se demandant à quelle sauce il va être mangé par ces 4 vieilles branches, il est rassuré par Gaël qui leur dit « on va éviter la boue ». Toutes ces jeunes recrues ne le connaissant pas, ils ne savent pas que s’il y a bien une surface que le meneur de jour affectionne, c’est bien l’or brun.

Mais il joue quand même le jeu et le départ s’effectue par le parc des Cèdres et le château Fernand côté terrasse, avant de redescendre sur Nidec puis de prendre par… il faut bien la baptiser un jour alors ce sera la « Franckoise », du nom de celui qui l’avait défrichée (déflorée?) pour un 1er mai. Après quelques centaines de mètres, 2 vttistes manquent à l’appel: Jef et François n’ont pas suivi et sont allés jusque chez Nidec justement. Effaré, Philippe en tombe de son vélo à l’arrêt (n°2).

Ils remontent sur Dampierre par les bois, et François leur offre une petite variante pour rejoindre la route Dampierre-Etupes sans traverser le village. François les salue bien bas et les quitte une fois sa mission accomplie. Ils rejoignent Fesches-le-Châtel par la rue du Camping (un Mont-d’Or avec étiquette « DJ » à gagner pour qui trouve l’origine du nom de cette rue), en évitant de rouler plus de 50m sur la piste cyclable, et après avoir passé le temple Gaël leur fait une magnifique démonstration de changement de direction « à la Bruno » en remontant sur le haut du village pour redescendre face à l’Inter, ce qui éveille le souvenir d’une course récente à Virgile.

Le village traversé, éveillant lui aussi des souvenirs à Jef mais pour une autre raison, ils rejoignent le sentier des bornes. En attendant ses compères du jour, Virgile… tombe à l’arrêt (n°3). On ne sait pas qui leur apprend à faire du vélo dans ce club, mais ils sont bien fébriles nos vttistes. Le sentier des bornes fera d’ailleurs une autre victime de glissade en la personne de Jef (n°4), mais il est vrai qu’il recèle quelques pièges que seuls les vieux briscards connaissent.

Ils descendent jusqu’à la Truche, saluent quelques chasseurs et font une pause casse-croute bien méritée avec séance photo après avoir traversé la route Feches-Grandvillars. C’est là que très exactement à 10h comme l’avait prévu Météo France il s’est mis à pleuvoir pendant 10 minutes. Gaël profite de cette pause pour essayer le vtt de Jef et constater qu’il n’a plus de frein à l’avant. Y’a une bulle dans le potage!

Ils remontent jusque Thiancourt et Virgile fait preuve d’une agilité de cabri en sautant les troncs qui barrent les sentiers. Voilà la preuve comme quoi apprendre tôt, c’est toujours mieux. Bravo les entraineurs!

Après la traversée de Delle, ils s’enfoncent en Suisse voisine et s’attaquent au Mont Renaud, à l’adhérence précaire. Ils passent sous la tour de Milandre et rejoignent Delle en traversant ce qui sera l’unique tentation de Gaël, un champ bien boueux dont leurs vtt ressortent maculés. Ils trainent leurs tas de boue jusqu’à la sortie de la ville puis décident de raccompagner Virgile jusque Fesches pour le remettre sur la piste cyclable en direction de Grand Charmont. Gaël se charge d’emmener Virgile pour ne pas lui faire perdre plus de temps et derrière, Jef se perd. Philippe et Gaël l’attendent à Fesches, retournent en arrière mais rien n’y fait il s’est envolé.

48km, 965m D+/-