On pourrait dire que ça sent les vacances s’il n’y avait pas de bonnes raisons: blessure, compétition, coucher tard… Mais heureusement, il y a les piliers du dimanche matin: Dorian, Pat’, Aurélien, Mickaël, Xavier, Marc, Gaël.
Personne n’a rien préparé mais tout le monde veut rouler. Direction Fremeuge!
Après une prière au cimetière, ils admirent le point de vue à Montbouton. Petite variante par l’étang Cayenne pour changer, où Mickaël frise la correctionnelle dans la descente. Attention, l’autre Léon a déjà la clavicule cassée…
La traversée de Seloncourt les amène à la pump track. Dans le bois Gaël entrevoit la possibilité d’un nouveau single mais malheureusement il est bouché, ce sera un 1/2 tour pour tout le monde.
Les voilà derrière Bondeval. Ils se regroupent et inévitablement, à cet endroit, comme un aimant attire une épingle, comme un velcro attire un scratch, comme un crotte attire une mouche, le Chemin des Près des Côtés attire les pédales: c’est forcement gaz jusqu’à Fremeuge.
Pour la suite nous avons masqué les prénoms pour conserve l’anonymat des protagonistes.
C’est là que l’idée à commencer à germer dans l’esprit de l’éclaireur du jour, que nous nommerons G., d’aller essayer une autre variante. Il demande à D. s’il y a un chemin. Ce dernier, naïf, lui répond que oui, sans comprendre son erreur. Les voilà entrainés dans un chemin sans fin bien… travaillé par les engins, pour finir sur une belle descente… encombrée de branchages.
D. râle tout ce qu’il peut, alors G. utilise la technique bien connue de B. dite de la sourde oreille: avancer sans se retourner. Et pour avancer il avance, mais pas longtemps car c’est un mur qui les attend. G. rassure tout son petit monde, puisqu’encore un petit effort au-dessus il y a un sentier à droite.
Au-dessus il n’y a rien et c’est finalement bien au-dessus qu’ils trouvent une échappatoire… à gauche. Oui bon gauche droite, c’est relatif tout ça, l’essentiel c’est de remonter sur son vélo.
Finalement ils retrouvent un chemin connu et débouchent sur la route de Bondeval, qui était la destination. Pas de quoi s’inquiéter car tous les chemins mènent à … Thulay! En route Aurélien fait mumuse avec des sauts et devient l’idole du groupe envieux de tant de dextérité. Bon il a sa méthode: aller voir, s’arrêter, retourner, revenir voir, re s’arrêter, re retourner et enfin sauter!
La suite c’est d’aller arsouiller dans le single qui descend à Hérimoncourt, et Aurélien s’adjuge les lauriers komesques que détenait Gaël depuis 13 mois.
Marc commence à fatiguer, les montées se font longues, il est temps de rentrer mais un coup d’oeil sur le compteur indique un dénivelé pas en ligne avec les objectifs de la journée. Encore une grimpette au pont Sarrazin, avant de retourner sur Montbouton. Pat’ est pressé, il décide de mettre la gomme et en remontre à Aurélien et Dorian.
Marc jette l’éponge aux Champs Houdins, tandis que les autres jettent leurs dernières forces dans le magnifique single du Grammont pour un dernier baroud d’honneur…
36km, 870m d+
Trace: https://drive.google.com/file/d/1RFbpXNdMasZL14rLPneiefonyrU1UbSM/view?usp=sharing