Ce 12 Janvier, c’est galette des rois au club. Enfin à 14:30, pas à 09:00. Bruno attend les participants sur la place Salengro dans un accoutrement peu adapté au VTT. « Je peux pas venir avec vous, je dois aller chercher les galettes » nous dit-il avec un aplomb attestant une longue pratique de la mauvaise foi. On imagine le petit Bruno s’exerçant déjà dans sa prime jeunesse : « j’ai pas pu venir ce matin à l’école Monsieur. Je suis allé acheter une demi baguette« .
Voici ceux qui auront droit aux lamentations de Bruno: Gaël, Thierry, Dorian, Philippe B., François, Pascal et Eric, et deux jeunes: Corentin et Virgile. Ils seront accompagnés au départ par Jeff et David T. venus s’échauffer avec le groupe I avant d’emmener en vadrouille le groupe II.
C’est par la route que le groupe part en direction de St Dizier, avant de bifurquer sur le sentier des bornes en direction du creux de Malfosse. Outre les quelques arbres à terre à éviter, la descente s’effectue sans problème. Ensuite, ça se gâte. Les chemins deviennent boueux, l’adhérence devient précaire, les roues et les cadres se chargent.
Arrivés en haut de la combe de Fêche-l’Église, une pause s’impose pour alléger les montures. La boue est collante comme de la cancoillotte fait maison, tenace comme un jeune du club qui veut montrer aux anciens de quoi il est capable, grasse comme une blague de Bruno.
Se pose alors la question du chemin à suivre pour éviter tant que possible cette boue, ainsi que les chantiers forestiers nombreux en ce moment. Ils décident de descendre à Fêche l’Eglise, pour remonter ensuite par le prolongement de la rue du jura. La montée s’effectue correctement jusqu’à la traversée d’une zone de bucheronnage. Ils arrivent tant bien que mal à la route de St Dizier, où ils sont attendus par des chasseurs. Les vtt déjà lestés par la boue, ils préfèrent éviter la descente au Noureux pour ne pas s’alourdir également avec du plomb.
Ils rallient St Dizier par la route, puis descendent au Val et entament la remontée vers l’ancien lieu-dit de la soupe à l’oignon nocturne, désormais baptisé la bute des tartes aux prunes. Pas de tartes mais de nombreuses prunes en ce dimanche matin.
Après être passé aux pas du diable en direction de Boncourt, la descente s’effectue s’en encombre, avec une variante en direction de Lebétain. S’en suit une montée au Mont Renaud, à l’arrière ça commence à peiner. Il est presque midi quand ils arrivent à Delle. Thierry rentre de son côté au plus court. Corentin préfère prendre son propre chemin. Le reste du groupe décide de rentrer par la route jusqu’à Beaucourt.
37km, d+ 840m