Pas mal de VTTistes au RDV Groupe 1 ce matin: Bruno, Pat’, Eric B., Dorian, Benjamin, Ernest, Corentin, Gaël. Bravo les jeunes! Jef est déjà là pour le groupe 2, et les informe que Hélène et Victor ne vont pas tarder.
Certes mais Philippe B. a tout le même le temps d’arriver (en retard). Mais que font-ils les jeunes tourtereaux? Chacun y va de son explication: « moi à leur âge je restais sous la couette avec ma copine », « problème de plaquettes mon oeil », et on vous épargne les commentaires plus ou moins douteux.
Pour avancer ils montent au fer à cheval, et finalement les 2 sportifs finissent par arriver. Pas le temps de se faire la bise il est déjà l’heure du groupe 2 alors, go. On va où aujourd’hui? Au Mont Bart! Alors on traine pas. Piste cyclable et go.
Après une interminable piste cyclable les voilà sur le sentier à côté de Belchamp. Mais déception après 150m, un gros tronc barre le chemin. Enfin pour les VTTistes normaux, car Victor lui ne s’est aperçu de rien. Bruno se lance en hurlant « j’vais l’passer, j’vais l’passer » et effectivement le passe comme tous les autres, en l’enjambant! Bon ils sont dans les bois, alors c’est gras et ça patine. C’est de saison!
Ils sortent enfin de ce champ de mines et prennent la direction de Voujeaucourt. Mais après quelques virages sur le macadam, Benjamin a un coup de mou. Ou plutôt son pneu arrière. Benjamin se lance alors dans une course effrénée, regonflant son pneu d’un côté, alors que le pneu rejette l’air de l’autre. Benjamin s’acharne, hausse le rythme, et tente tout pour remplir le pneu récalcitrant, mais celui-ci est vraiment de mauvaise volonté et ne l’aide en rien en recrachant la moindre once d’air. Enfin les autres interviennent pour lui dire que son effort est vain et qu’il faut poser une chambre.
C’est devant le regard paniqué de Benjamin, tel un écolier qui n’a pas son livre, que les autres comprennent qu’il y a un problème. Il a pas sa chambre! Le professeur Philippe lui fait les gros yeux, le gronde, hésite entre punition et morale et choisit la pédagogie: « Bon c’est pas grave, tu la prendras la prochaine fois. Demande à ton petit camarade Ernest de te prêter la sienne ». Deuxième vent de panique. Il n’en a pas non plus. Non mais c’est quoi cette famille? Alors le professeur Philippe décide de sévir: « 2h de colle chacun et en plus vous laverez mon vélo ».
Dépanné par un de leur petit camarade, Benjamin se lance dans le démontage du pneu. « J’ai pas mes démonte pneus, m’sieur ». « Ah mais c’est pas vrai!!!! 100 pompes malheureux ». Une fois le pneu ouvert la vérification intérieure fait apparaître non pas un clou mais un pieu!
Pendant cet interlude, Pat’ va dans les bois et s’en revient avec des champignons. Non pas aux pieds, des qui se mangent.
La réparation terminée, ils peuvent repartir. Enfin il se dresse devant eux: le Mont Bart. L’ascension bien dure se fait par le même sentier qu’ils avaient descendus la semaine précédente. En haut c’est la pause casse-croûte et le moment des vannes. Bruno les emmène vers un petit sentier dont il a le secret… et qui les ramène au point de départ après 2 min. La descente est une formalité, entre passage raid choisi par Bruno et quelques inconscients, et passage plus modéré pour les autres.
Voilà ils voulaient voir le Mont Bart et ils l’ont vu. Retour par la piste cyclable, ils partirent 10 et rentrèrent 6, abandonnant les plus faibles à leur triste sort tout au long de la piste.
Encore bravo aux 2 jeunes Corentin et Ernest de s’être levés pour accompagner les adultes (enfin vu le niveau des blagues parfois on se demande qui sont les adultes 🙂 ).
45km, 700m D+
Temps gras, sol couvert.
Pas de pluie fallait venir.