Ce matin petit bouleversement, après la MTB la semaine précédente, la place Salengro est envahie de puces!!! Pas les petites bêtes, heureusement, mais plutôt un bric à bras sorti droit des greniers, sous-sols et autres garages.
Du coup, le RDV a été déplacé de qq mètres devant l’ancienne Caisse d’Epargne, qui soit dit en passant, pourrait devenir le futur Crédit Agricole. C’est peut-être pour ça qu’un groupe se trouve devant l’actuel CA… en se demandant où sont les autres. Ils finissent par se retrouver: Bruno, Alain, Dada, Jef, Philippe B, Xavier, David P. (le retour), Aurélien, Pat, Thierry et Gaël
Comme personne n’a fait tous les parcours de la MTB, ils décident dont de faire un panaché: démarrage par le 15 jusqu’au point de vue de Vandoncourt puis enchaîner sur le 54.
A peine ont ils passé la ferme Houdin que Jef a un coup de mou. C’est tôt… mais son pneu arrière fuit, victime du syndrôme de la « mécanique du dimanche matin ». Un petit coup de pompe et c’est reparti.
Arrivés au point de vue de Vandoncourt ils ont la désagréable surprise de voir qu’aucun ravitaillement ne les attend. Dépités, ils repartent. Passant le pont Sarazin, ils se lancent en direction des Bas Fonds. Lancé est le bon mot car Alain et Gaël, roue dans la roue, en oublient qu’au bout du chemin, ça vire à babord… et finissent roue AR bloquée tirant tout droit, heureusement sans accident. L’un explique alors qu’il attendait que l’autre freine pour en faire autant et l’autre qui se demandait quand le premier freinerait pour y penser à son tour. Bref, digne d’un épisode du Joe Bar Team.
Ils se reprennent quand les autres arrivent mais pas le temps de traîner car fidèle à son habitude, Jef est déjà loin devant. Longue ascension jusqu’au passage technique et descente jusqu’au stand de tir. En bas ça sent le chaud. Ca doit venir des tireurs, pas des plaquettes… Pas d’Alain en tout cas car il s’est fait la malle en haut préférant les yeux de belle-maman.
Traversée sans encombre de Hérimoncourt et ascension par le chemin blanc jusqu’au cinq sapins, ce qui donne l’occasion aux mobylettes d’exprimer toute la puissance de leurs 50 cm3: Jef et Philippe sont à l’attaque.
En haut le peloton se reforme le temps d’une pause méritée mais Jef décide de rentrer préférant la saucisse Alsacienne aux coups de pompe dans son pneu fuyant.
Ca repart pour la boucle du 54 de la MTB. Ils passent Thulay en pensant à Cédric, et rejoignent la route en pensant au ravito qui les attend. Malheureusement, seconde défaillance, point de ravito. Ils auraient dû venir une semaine plus tôt.
Ce n’est pas grave la boucle les comble de bonheur. Sur un terrain hyper sec ils peuvent s’en donner à coeur joie, et rejoignent bientôt Bondeval, quand la transmission de Pat’ donne des signes de faiblesse. Un maillon se fait la belle! Pat se met donc à la mécanique encouragé par un Dada très détendu.
Vous le connaissez, il ne peut résister à l’appel de l’aventure, faire découvrir le chemin qui était là avant (avant quoi d’ailleurs?), trouver la perle rare… Qui? Mais Bruno! Nouvelle variante à la sortie de Bondeval et voilà tout le petit monde planté en pleine pâture. Ça en aurait fait reculer plus d’un, mais pas Bruno qui sait qu’il y a un chemin.
Pour le coup, le chemin ils ne le trouveront jamais, et c’est à la lisière du bois, alors que le 1/2 tour devenait inévitable, au fin de fond de la pâture, que Thierry trouve la solution, cachée entre 2 buissons, un magnifique petit single virevoltant qui les ramène sur le bon chemin. La Dôloise 2 est née.
Le reste n’est que plaisir et ils n’abdiquent qu’à l’arrivée à Vandoncourt, où les obligations familiales les font couper par la route et le Val de Montbouton, témoin d’une attaque digne d’un col de 4ème catégorie du Tour de France, où Pat s’impose en grimpeur sans concurrence.
41km 926m D+