Ecrasés par la chaleur, assoiffés de houblon, les Beaucourtois vont-ils sortir ce dimanche caniculaire ou se reposer à l’ombre les pieds dans une bassine d’eau fraîche?
La réponse est oui! Même si la nuit a été lourde, ils ont mis les crampons dehors: Bruno, Franck A., Louis P., Claude R., Aurélien qui prend goût aux sorties, Jean-Michel un papa d’un peut-être futur adhérent à l’école, lui même peut-être futur adhérent, Gaël.
Ce matin Gaël pose le problème: faut commencer à sérieusement s’occuper de la MTB. Alors ils vont reconnaître le début du parcours 38-48. Allez zou direction Malfosse, où Bruno loupe le gauche dans les racines, mais que Aurélien et Louis ne ratent pas. C’est pas grave, ils longent les champs, rejoignent le chemin qui descend à Feche, et prennent à droite le long single jusqu’à la route de Saint-Dizier. Pendant toute la montée Bruno prend son rôle de mentor très au sérieux et initie Louis à la compétition en l’empêchant de passer coûte que coûte. D’ailleurs vous savez comment on reconnaît un pilote dangereux? C’est lorsqu’il arrive à vous dépasser malgré tous les efforts que vous faites pour l’en empêcher!
Ils rejoignent Saint-Dizier et les faits sont là: il y a déjà du dénivelé, ce début de MTB va grimper. Tant pis ils poursuivent mais l’euphorie leur fait prendre des risques. Ca va vite, assez vite, les herbes sont hautes et ils ne voient pas trop où ils mettent leurs roues. Gaël et Aurélien échappent à la sanction en mettant la roue arrière dans l’ornière à l’extérieur du virage mais pas Louis qui termine littéralement le nez dedans. Un peu mal au nez et au poignet mais pas de gros bobo.
Une fois qu’ils sont regroupés il s’inspectent et découvrent qu’ils ont embarqué quelques passagers clandestins. Les tiques sont toujours là, tapies dans les herbes. Gaël et Bruno discutent de la suite et une fois qu’ils sont d’accord, Gaël part à gauche et Bruno part à droite. Ca rassure. Ils se mettent à nouveau d’accord et remontent ensemble ce fichu chemin blanc qui auparavant était si beau, mais est bien raide au bout. A droite ils remontent (enfin montent, descendent, ça change tout le temps) vers Croix, derrière un Bruno très en forme, finalement rattrapé à la fin par un Gaël qui lâche le jeune Louis.
Le groupe est un peu insouciant, et la curiosité l’attire vers la future maison des de Montety où ils trouvent le propriétaire, Bruno. Erreur, grave erreur. Car si cet arrêt est salutaire pour Louis qui recharge déjà sa gourde, ils ne voient pas Jean-Michel arriver et prendre la direction du centre-village. Moment de lucidité, ils font demi-tour, mais aucune trace du Jean-Mi. Ils se séparent font toutes les directions, mais c’est trop tard… Jean-Michel est perdu. C’est la mort dans l’âme qu’ils continuent se flagellant moralement d’avoir (encore) perdu une future recrue.
Ils rentrent à nouveau dans le bois, et prennent la direction du point de vue de Vandoncourt pour boucler cette première étape de la MTB 2019. C’est là que Louis décide de rentrer pour fêter ses 16 bougies. Bon anniversaire Louis! Sur le tarmac qui mène au point de vue, Gaël demande à Bruno s’il n’y a pas une variante. S’en suit une indescriptible épopée dans les ornières de chars d’assaut, ponctuée de 2 demi-tour, au travers de ronces et d’herbes hautes pour se retrouver… sur le macadam qu’ils avaient quitté. Tout le monde jure et crache de ne jamais parler ce triste épisode.
Toujours de bonne humeur toutefois, ils se dirigent vers le point de vue et tombent sur… Jean-Michel, le survivant. Heureux, ça fera une victime de moins au tableau de chasse. Ouf. Ils font la pause, papotent circuit, et rencontrent Francis B qui va les accompagner un petit peu.
C’est reparti vers le GR5, avec au choix la trace de Bruno qui zigzague dans les trous et Gaël qui prend au plus direct. Au-dessus du pont Sarrazin, ils decident de redescendre vers Vandoncourt. Un peu vite pour Gaël qui finit dans l’échappatoire à droite mais sans incident. Dans la remontée vers Hérimoncourt Gaël tente l’échappée mais se fait reprendre par un Bruno encore une fois déchainé.
Après les racines, ils passent de l’autre côté et descendent le sentier rapide où, fait rare, Bruno se fait taper par Aurélien, qui excelle à cet exercice. A Hérimoncourt, au bout du balcon qui surplombe la ville, ils se séparent. Bruno ramène Jean-Michel… enfin on l’espère, les autres s’attaquent à la montée jusqu’à la marche. Aujourd’hui ils sortent le grand jeu, ils passent le tronc, l’épingle, les racines et les marches, avec un sans faute pour Franck qui remporte la palme. Bravo!
Direction les cinq sapins, pas le temps d’attendre, ils descendent tout de suite la petite DH et rejoignent Seloncourt. Dans la dernière descente, est-ce la fatigue, la chaleur, … toujours est-il qu’Aurélien pince et crève à l’arrière. Fait prémonitoire ou pas, Gaël lui demandait 2h plus tôt s’il était en tubeless. Pause réparation, heureusement les pneus de 2,6 sont prégonflés à la cartouche et ça repart.
Retour par le cimetière de Vandoncourt sous une chaleur écrasante, où Franck et Aurélien optent pour Dasles et Gaël et Claude pour le Val de Montbouton.
Merci pour le partage ! Blog très intéressant, bonne continuation !
Le chemin semble long; mais rien ne peut empêcher les vrais cyclistes quand ils sont déterminés. Un grand bravo à nos sportifs.