Est-ce l’euphorie de la très belle journée de la Coupe de Bourgogne Franche Comté la veille qui les a poussé à se donner RDV? Toujours est-il qu’avec la météo très menaçante ils ne sont pas nombreux ce matin: Philippe B, Dada et Gaël. Mais 2 fans sont venus les encourager: Bruno en tenue d’artisan et Jef en claquettes. Chacun son style.
Mais il y croient, ils sont motivés, alors avec un peu de retard du à l’arrêt tardif de la pluie, les voilà partis. Chemin sous les vignes, fer à cheval, puis Hauts de Beaucourt lorsque Philippe s’aperçoit qu’il a oublié sa gourde! Heureusement elle est dans sa voiture, donc les voilà qui font demi-tour, ils ne voudraient pas que Philippe manque d’eau…
Gaël en profite pour changer de côté, ils vont au cimetière des pins (où est la logique du meneur?) et descendent jusqu’au sentier des bornes, qui dans ce sens est difficilement praticable dans les pierriers. Sur la route de Saint-Dizier, Philippe a une illumination: « mais, je me reconnais ». Enfin un qui suit.
Justement ils s’y rendent à Saint-Dizier. Pas de chance la pluie qui avait cessé revient, le sol est délicat.
Arrivé aux pas du diable, Gaël repère une nouvelle trace qui part à droite, tracée sans doute pour un futur trail, et ils en ont la confirmation en l’empruntant. Il s’agit d’un sympathique single qui évite les marches, dans les 2 sens. Philippe trouve ça dommage de ne pas avoir à se confronter aux marches, surtout en montant. Les 2 autres ne sont pas forcément de son avis. Forcément, à force de fréquenter Thierry, Philippe voit des possibilités de passages partout. Malheureusement il faut le rappeler à la réalité…
Ils descendent jusqu’en Suisse où Philippe, très légèrement habillé, trempé comme une wassingue (spécial dédicace aux cht’is) se plaint d’avoir froid. Ni une ni 2 ils prennent soin de ramener leur compère en écourtant cette balade humide. Ils prennent le goudron, franchissent la douane en serrant les fesses mais les douaniers sont occupés avec les 2 voyageurs d’une Fiat Uno et les 4 d’une R5.
Gaël prend les commandes pour ramener Philipe le plus vite. Il les fait traverser Delle où le soleil fait son apparition pour les réchauffer puis rentrer au plus direct dans le bois de Delle. Enfin sa notion de rentrer au plus direct est à revoir.
Retour par Fesches, où Dada se délecte à l’avance à l’idée de monter le raidard de l’Inter’, et Philippe n’a pas d’autre choix que de suivre car dans cet exercice Gaël et Dada s’entendent comme larrons en foire.
32km, 500m D+