Après avoir trop profité du paradis, les Beaucourtois reçoivent les foudres divines cette semaine. Pluie, froid, vent, rien ne les épargne. Aussi il ne faut pas s’attendre à en voir des masses ce dimanche matin. Sauf que c’est mal les connaître: François, Lionel, Dada, Eric, Thomas G., Bruno, Pat’ et Gaël.
Au moment de partir, il n’y a pas de mécanique cette fois. Mais pour autant ils ne décollent pas puisque l’éclaireur a oublié sa boussole et autres affaires, et a dû faire 1/2 tour. Ils l’attendent donc sagement.
Enfin il arrive, ils peuvent donc prendre la poudre d’escampette. Direction les hauts de Beaucourt, puis le point de vue sur Montbouton derrière le Grammont. Le terrain est détrempé, ça colle un peu aux crampons mais ça reste très liquide. Avec les dernières semaines très sèches, ils avaient perdu l’habitude de si peu d’adhérence. L’habitude aidant, certains avouent qu’ils ont oublié leur agrafeuse et la rubalise pour… la reco du 1er mai!
Pour changer ils font le tour de la grande pâture et redescendent en direction de l’étang cayenne, mais bien avant ils obliquent en direction du canyon oublié de « Jurassic Parc ». Las le vent a fait des dégâts et ils ont tôt fait de jouer à saute mou-tronc. Une fois passé les marches et posé pour le reporter de service, ils se dirigent vers le point de vue de Vandoncourt. Gaël et Lionel restent en arrière ce qui leur permet d’apercevoir un cabri traverser juste devant eux, un belle bête. Lionel a même le temps de lui demander qui est son père, et on apprend qu’il s’agit d’Eric. Quel scoop! Ils retrouvent le groupe à la table où justement Eric et François se consolent mutuellement en disant qu’avoir une petite c’est quand même mieux…
Allez hop hop hop vous devinez qui les remet en route, mais pas pour longtemps car encore le vent a frappé au début du chemin, ils doivent donc zigzaguer pour passer sans poser pied à terre, au risque de prendre une baffe. A peine le GR5 retrouvé, Gaël, qui a déjà influencé Bruno pour la première zone infranchissable sauf à pied, réitère et les emmène vers le monument au mort puis à droite après. Eric étant convaincu qu’ils reconnaissent pour le 1er mai, ils lui demandent de venir nettoyer les chemins à la tronçonneuse.
Plus loin les ennuis commencent pour Dada dont la roue arrière est prise de tournis. A Abbevillers, Bruno les emmène sur la Doloise, mais comme à peu près 1 fois par an, il se trompe au même embranchement, et les 2 fourbes de Lionel et Gaël de la team Cannondale Passion VTT en profitent pour lui passer devant et lui mettre une mine. Y’a pas de copains dans ce club. Pour les punir Bruno leur impose de descendre la papét’, ce que tout le monde fait prudemment.
Ils contournent Dannemarie par l’Est jusqu’aux marches qui montent sur le sentier des bornes. Forts comme des boeufs pour une fois ils rendent la pareille à leurs fidèles destrier qu’ils montent sur leurs épaules le temps de passer cette difficulté. Ils s’enfoncent sur le sentier jusqu’à ce que l’heure du retour se rappelle à eux. Il est temps de rentrer. La mort dans l’âme ils font 1/2 tour, prennent un chemin qui n’en n’est pas, traverse un sous-bois qui n’a jamais vu de vttiste, puis atterrissent miraculeusement dans un champ qui les ramène sur le sentier.
Ils redescendent ce qu’ils ont monté et à peine entament-ils la montée suivante que Pat’ cale. Sa patte de dérailleur s’est tordue lors d’une accélération gravitationnelle verticale (autrement dit, une chute), et plus rien ne marche. Ils demandent donc à Pat’ s’il a une patte, et nombreux sont ceux à se dire qu’ils n’en ont pas. Pat’, il ne lui en faut pas plus. Il attrape le dérailleur, redresse la papatte et repars. Efficace. De son côté Daniel se lance dans le tricot et commence un joli maillage à base de rayons: ce sera un serpentin.
Ils passent la Chefferie du haut, et optent pour le single du moto cross. Gaël pour changer prend à droite mais est bloqué par les arbres au sol. Les autres prennent à gauche et sont ralentis par les branches couchées. Gaël essaye de faire son retard malgré le manque de fair play d’Eric qui met son vélo en travers du pierrier pour essayer de lui barrer le chemin.
Le retour est frais. Non que la t° ait partiulièrement chuté, mais un récent orage sur Beaucourt et ses environs a détrempé le sol. Après quelques centaines de mètres à rouler dans l’eau, certains se plaignent d’avoir froid. Tant pis il faut rentrer. Après avoir souhaité un bon retour à Eric, ils optent pour la descente vers la route de Saint-Dizier. La première partie se passe bien mais l’accès à la seconde est barrée par un arbre couché. Décidément, le sort s’acharne!
41km 984 m D+