Pour cette belle journée de Pâques qui s’annonce, certains profitent de leur lit ou des œufs à ramasser, et d’autres des bonnes conditions en sous-bois. Présents au départ pour cette sortie: Bruno, Gaël, Maxime, Philippe B., Thomas G. , Francis, Daniel et François.
A noter que le départ n’a pas dérogé au moment roue en l’air habituel. François, dès son arrivée sur la place, recherche une pompe pour remettre un peu de pression à sa roue arrière faiblarde, puis c’est Philippe qui arrive avec sa roue arrière à plat. C’est donc en direction de chez Dada et de son compresseur salutaire que s’en fut le groupe. Après avoir réparé la roue arrière de Philippe, regonflé celle de François, la procession pascale put enfin s’ébranler en direction des Champs Houdins, dirigé par notre chanoine en chef Bruno.
Dès le haut de la première côte, François traîne et prend pour excuse sa roue arrière qui donnait précédemment des signes de faiblesse, et qui est finalement totalement à plat malgré les bons soins pneumatiques prodigués par Dada. Nouvelle pause roue en l’air pour réparer cette roue, puis descente par le chemin des bornes jusqu’aux alentours du creux de Malfosse, descente qui en surpris plus d’un par le bon état du sentier car elle fut par le passé beaucoup plus compliquée.
Le maître de cérémonie emmène alors ses ouailles par un puis deux raidards en direction de Lebetain, en prenant bien soin de les encourager en promettant leur salut en haut de la côte et surtout des coups de pieds au cul à celui qui mettrait pied à terre. Après un premier passage de ruisseau, puis de barrière et à nouveau de ruisseau, ils arrivent dans un trou de verdure où chante une rivière accrochant follement aux herbes des haillons d’argent. Bref, un endroit bucolique à souhait, où il fait bon venir en charmante compagnie d’après les plus expérimentés.
Le groupe profite de l’endroit en entamant une pause, regardant un bouchon abandonné dans les flots impétueux du petit ruisseau, et en écoutant un de leur compère raconter une blague que nous nous refusons de reproduire ici afin de ne pas heurter les âmes sensibles, et également pour ne pas ternir l’image d’un des membres du club, n’est-ce pas Dada?
S’en suit au fond d’un autre vallon une visite de clairière dirigée par notre cher PDV, avant de rebrousser chemin. Le groupe arrive alors en territoire helvétique, passe par la ferme du Maira, puis commence à descendre un chemin qui se transforme en sentier puis en champ. C’est alors que notre guide tout absorbé par la planification de l’itinéraire de choix qu’il réserve comme à l’accoutumé à ses suiveurs, se trouve stoppé net pas un fil suisse invisible, également appelé fil barbelé. Sa fière monture portera a jamais les marques de ce moment funeste.
Oubliant complètement ses anciennes responsabilités, il fait ensuite prendre le risque au groupe de traverser une voie ferrée à pied. Et les voilà partis pour un tour qui les verra revenir quasiment à leur lieu de départ près de la gare de Bure. L’heure avançant, le groupe se dit qu’il est temps d’accélérer sinon c’est froid que sera dégusté l’agneau pascal. Mais la fatigue se fait sentir en queue de peloton, le retour se fait au plus court par Villars le Sec, puis en direction de Croix.
En bas de la dernière côte avant Croix, c’est au tour de Francis de lancer une partie de roue en l’air. Les plus faibles laissent les hommes en forme s’occuper des réparations. Ils sont rejoints par la suite par les pressés qui ont l’eau à la bouche en pensant au gigot qui les attend dans leurs pénates.
C’est donc par petits groupes que la sortie se termine pour le retour à Beaucourt.
Au final 37km, d+ 900m pour ceux qui partaient de Beaucourt.