21/11: espèce protégée

Au départ ce dimanche 21.11, nous n’y voyons goutte, le brouillard nous honore de sa présence.  Le promeneur passant par-là, en entendant les grognements de Bruno, croirait voir « Gorilles dans la brume » ou peut être « un singe en hiver ».

Les primates au départ sont : Bruno, Pat, Philippe B., Franck, Aurélien, Xavier, Dorian, François et Eric B.

En l’absence de Gael, notre boussole habituelle, c’est Bruno qui prend la tête du groupe, qui est d’ailleurs rejoint in extrémis par Claude. Direction St Dizier, non pas par la droite, il y a des arbres en travers du chemin comme déjà dit la semaine dernière.

Arrivé à St Dizier, Dorian se lance dans le récit d’une histoire de gorilles, voulant surpasser maitre gouailleur Bruno, il en oublie quelques détails qui fit se plier de rire le reste du groupe.  Quelques-uns repartent en chantonnant « gare au gorille ! »

St Dizier étant perdu dans le brouillard, le groupe continue de monter en espérant trouver un peu de soleil. Avant le Val de St Dizier, tout le monde part à droite dans un sentier que certains auraient parait-il loupé lors de la MTB. La troupe prend la route pour le Maira. Sauf que non, des chasseurs indiquent sur un panonceau qu’ils sont en plein safari, l’équipe vire à gauche et se retrouve un peu plus loin à monter des lacets sous la Transjuranne. Dorian prend la tête du groupe et continue de monter sur la route. Derrière, Bruno applique sa technique du « Vazytoudroi » et… tourne à droite.

Rendu à la borne frontière en dessous des pas du Diable, Claude capitule, c’est la reprise, c’est trop dur, et il veut revenir au chaud dans ses pénates. Maints encouragements et la promesse d’une bière à l’arrivée le convainquent finalement de continuer. Enfin, le voilà Le Maira mais toujours pas de soleil. Les silhouettes grises descendent alors vers Courtemaiche. Puis s’en suivent descentes, montées et portages de vélo, beaucoup se demandant où ils sont et où ils vont tant le brouillard est épais, en se remettant entièrement à leur guide. Claude se retrouve à monter à l’avant du groupe, prouvant qu’un bon coup de bluff peut faire gagner une bière.

Après être passé au mont Renaud, le peloton file vers Delle, Dorian les quitte alors. C’est le temps de rentrer par les bois, direction Fesches le Châtel, Eric B. les laissant en route. Puis retour par Dampierre jusqu’à Beaucourt.

0 à 1°, sol glissant, 42km, 900m d+ ou -.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1QXQ7JYp0w9zUD7FlDahRpFo8LM1ERI4H/view?usp=sharing

20/10: Bioman

Ca y est, la voilà. Elle qui vous tient au corps et qui ne vous lâche pas dans les moments difficiles. Elle est là de bon matin et sans broncher, prête à vous faire passer un agréable moment, toute dévouée. Elle ne se plaint pas quand vous arrivez en retard, au contraire elle vous attend pour vous envelopper et vous étreindre dans ses bras sans relâche. Elle se donne à tous, et tous au club l’adore! Tous? Ça ne semble pas le cas ce dimanche matin quand on voit le peu d’adorateurs présents pour fêter le retour de la boue après les pluies diluviennes du samedi.

Liste des amoureux de la boue ce matin-là: Pat dit « l’ancien mais pas tant que ça », Xavier dit « Force rouge », Gaël dit « la boussole présidentielle », Maxime dit « Junior », François dit « Force orange », Philippe B. dit « mais c’est vraiment le 22 l’AG? » et Aurélien dit « gros boudins » (en rapport à sa taille de pneu et non son physique (ou autre chose) comme certains esprits (très) mal placés pourraient le penser).

C’est derrière leur président que le groupe part rejoindre leur belle brune, en direction du parcours de Dasle, pour finalement bifurquer vers Dampierre, et puis non finalement on partira en direction de Dasle. La boussole du président commençait à montrer quelques faiblesses, quand en direction d’Audincourt il embarqua le groupe dans un sentier barré par des arbres avant de faire demi-tour, puis sur un autre sentier qui finalement ne fut pas le bon. Devant tant d’imprécisions de la géographie sylvestre de notre président, certains proposèrent d’élire un président un peu plus compétent lors de la prochaine AG.

La troupe commence à apprécier les bienfaits de la boue en montant vers Vandoncourt puis en bifurquant sur Seloncourt. Après avoir traversé Seloncourt, la montée commence en direction de Thulay puis en direction de Roches. Le groupe passe sur le fameux champ dit « le champ de la gamelle » ou « le champ de Gaël », voir même  » le champ de la Gamël ». Le nom reste à fixer lors de la prochaine AG, de même pour le design de la future stèle qui sera érigée là en souvenir de cet événement douloureux (pas tant que ça finalement selon le principal intéressé).

Arrivée à Roches, « mais par où que va t on z y donc? » se disent les vélocipédiques dans un français approximatif. Le président tranche, ce sera à gauche puis descente vers la fontaine. Lafontaine, comme les fables, se disent alors les férus de littérature en se remémorant la fable du vététiste et du chasseur que nous vous narrerons une prochaine fois. Tandis que le président à boussole détraquée cherchait le sentier partant à droite en sortie de village, Aurélien en profite pour s’adonner à une de ses activités favorites: le bowling. Alors que la tête du groupe commence à partir à droite sur le sentier enfin trouvé, Auré arrive toute berzingue et fait un strike sur Maxime et François et fit un vol plané à atterrissage plus ou moins contrôlé. Plus de peur que de mal au final.

Après avoir traversé un ruisseau (un torrent impétueux aux eaux tumultueuses pour les plus marseillais du groupe), ils repartent à droite pour monter en direction de Blamont, et puis finalement redescendre vers Glay derrière un président toujours aussi confiant dans sa navigation. Un franchissement de ruisseau plus tard, les vététistes arrivent à Glay. Il est tard, la rentrée se fera au plus court par la Picardie. Dans la montée, François et Maxime traînent en prétextant un mal de dos, alors qu’ils souhaitaient juste profiter un peu plus des paysages flamboyants d’automne. La traversée d’Abbévillers se fait sans croiser un coucou, puis descente vers Beaucourt par le chemin des bornes.

Soit 46km et d+ 950m pour un groupe boueux mais heureux de ses retrouvailles avec la boue.

21/04: festival de fuites non contrôlées

Pour cette belle journée de Pâques qui s’annonce, certains profitent de leur lit ou des œufs à ramasser, et d’autres des bonnes conditions en sous-bois. Présents au départ pour cette sortie: Bruno, Gaël, Maxime, Philippe B., Thomas G. , Francis, Daniel et François.

A noter que le départ n’a pas dérogé au moment roue en l’air habituel. François, dès son arrivée sur la place, recherche une pompe pour remettre un peu de pression à sa roue arrière faiblarde, puis c’est Philippe qui arrive avec sa roue arrière à plat. C’est donc en direction de chez Dada et de son compresseur salutaire que s’en fut le groupe. Après avoir réparé la roue arrière de Philippe, regonflé celle de François, la procession pascale put enfin s’ébranler en direction des Champs Houdins, dirigé par notre chanoine en chef Bruno.

Dès le haut de la première côte, François traîne et prend pour excuse sa roue arrière qui donnait précédemment des signes de faiblesse, et qui  est finalement totalement à plat malgré les bons soins pneumatiques prodigués par Dada. Nouvelle pause roue en l’air pour réparer cette roue, puis descente par le chemin des bornes jusqu’aux alentours du creux de Malfosse, descente qui en surpris plus d’un par le bon état du sentier car elle fut par le passé beaucoup plus compliquée.

Le maître de cérémonie emmène alors ses ouailles par un puis deux raidards en direction de Lebetain, en prenant bien soin de les encourager en promettant leur salut en haut de la côte et surtout des coups de pieds au cul à celui qui mettrait pied à terre. Après un premier passage de ruisseau, puis de barrière et à nouveau de ruisseau, ils arrivent dans un trou de verdure où chante une rivière accrochant follement aux herbes des haillons d’argent. Bref, un endroit bucolique à souhait, où il fait bon venir en charmante compagnie d’après les plus expérimentés.

Le groupe profite de l’endroit en entamant une pause,  regardant un bouchon abandonné dans les flots impétueux du petit ruisseau, et en écoutant un de leur compère raconter une blague que nous nous refusons de reproduire ici afin de ne pas heurter les âmes sensibles, et également pour ne pas ternir l’image d’un des membres du club, n’est-ce pas Dada?

S’en suit au fond d’un autre vallon une visite de clairière dirigée par notre cher PDV, avant de rebrousser chemin. Le groupe arrive alors en territoire helvétique, passe par la ferme du Maira, puis commence à descendre un chemin qui se transforme en sentier puis en champ. C’est alors que notre guide tout absorbé par la planification de l’itinéraire de choix qu’il réserve comme à l’accoutumé à ses suiveurs, se trouve stoppé net pas un fil suisse invisible, également appelé fil barbelé. Sa fière monture portera a jamais les marques de ce moment funeste.

Oubliant complètement ses anciennes responsabilités, il fait ensuite prendre le risque au groupe de traverser une voie ferrée à pied. Et les voilà partis pour un tour qui les verra revenir quasiment à leur lieu de départ près de la gare de Bure. L’heure avançant, le groupe se dit qu’il est temps d’accélérer sinon c’est froid que sera dégusté l’agneau pascal. Mais la fatigue se fait sentir en queue de peloton, le retour se fait au plus court par Villars le Sec, puis en direction de Croix.

En bas de la dernière côte avant Croix, c’est au tour de Francis de lancer une partie de roue en l’air. Les plus faibles laissent les hommes en forme s’occuper des réparations. Ils sont rejoints par la suite par les pressés qui ont l’eau à la bouche en pensant au gigot qui les attend dans leurs pénates.

C’est donc par petits groupes que la sortie se termine pour le retour à Beaucourt.

Au final 37km, d+ 900m pour ceux qui partaient de Beaucourt.

30/12: C’était moins une!

En ce dernier dimanche de l’année se retrouvent des revenants devant la mairie de Beaucourt.

Non je ne vais pas parler ici de walking dead ou de marcheurs blancs, car les revenants au club, ce sont ceux que l’on ne voit pas (ou peu) de l’année, mais qui profitent de cette dernière sortie pour ne pas qu’il soit dit que 2018 s’est fait sans eux.

Dans le rôle des revenants : Francis B., François P. et Julien N. de Vélo Vert.

Dans le rôle des habitués : Gaël, Bruno, Pat, Eric et Daniel.

Étonnement, pas de partie de roues en l’air au départ. Bruno en profite tout de même pour claquer une bise à chaque participant. Et Daniel avouera un peu plus tard s’être levé à 05 :30 pour une séance de réparation sur son vtt.

Certains ont remarqué la nouvelle monture de François, toujours en Scalpel. Il précisera qu’il a voulu changé pour avoir vtt plus en adéquation avec les couleurs du club, car le cadre bleu sur l’équipement orange du club, ça jurait !!

Voilà donc le groupe parti en direction de Monbouton, à un train tranquille car ça papote à l’arrière.

Tous derrière leur guide président, ils filent en direction de Croix. Mais juste avant Croix les voilà qui bifurquent à droite vers Abbevillers, pour finalement bifurquer à gauche vers Fahy qu’ils ne verront pas non plus, car le groupe file dans les bois le long de la vallée pour arriver en haut de la papet’.

S’en suit une discussion entre présidents (l’ancien et le nouveau) pour déterminer le chemin à suivre. Le nouveau propose de continuer sur ce sentier qui longe la vallée et qui continue là en face, mais si regardez bien par-là !! Après quelques mètres dans cette direction, il se résigne à mettre fin à cette tradition présidentielle qui consiste à balader le groupe sur un sentier qu’il était bien là avant et que lui seul aurait emprunté auparavant. Pour finir, direction la Picardie pour prendre le sentier qui descends vers le cimetière de Meslières. Arrivé en bas de la descente, c’est les plaquettes neuves de François qui semblent mortes car une odeur de brûlé s’en dégage. Mais quelle drôle d’idée de freiner autant !!

La troupe monte en direction des menhirs, la tête du groupe passe par le sentier après avoir traversée la route des fourneaux, tandis que les plus économes (ou les plus flemmards selon les avis) montent par la route. Après tout, pourquoi monter à pied dans un sentier quand on peut monter sur son vélo par la route ? Bien leur en a pris car ils purent admirer la traversée de 2 chevreuils effrayés par les braillements de leurs acolytes.

Après avoir tourné autour, la bande se retrouve enfin à Abbevillers où Bruno demande à la tête de prendre à gauche, tu sais là avant les sapins. Bref, personne ne connait ce chemin qui à la surprise général existait bien et amenait le groupe sur la route d’Hérimoncourt. S’en suit un retour par le pont Sarrazin, abandonné en route par leur président devant urgemment rejoindre ses pénates. Puis c’est au tour d’Eric de quitter le peloton à Monbouton, les autres finissants comme d’habitude à Beaucourt.

Conditions de terrain pas trop glissantes, 35km, 810m d+