Ah! qu’on aime quand le printemps revient ! Y’a pas, les beaux jours nous ont manqué, même s’il faut l’admettre, l’hiver n’a pas été aussi rude que redouté.
Evette Salbert n’étant pas souvent gâté par la météo pour sa sortie Téléthon, a avancé d’un mois son organisation : bien lui en a pris. 8 VTT Beaucourt en ont profité pour rouler sur la terre rouge des Vosges Hautes Saôneoises : Cédric, Louis, Daniel, Alex, François, Benoit, Philippe et Chantal. Superbes parcours, le passage en corniche au dessus de la vallée de Champagney donnait une vue imprenable sur la Chapelle de Rondchamp. Le single au bout du lac laisse un souvenir lunaire…
A Beaucourt, la place de la mairie voyait quelques passionnés se dorer la pilule au soleil matinal : Jean-Marie et Scott, Lionel et Scalpel, Eric et Al, Seb et les sept nains, Philippe Pu et sanglier, Bruno et (c)Amber, Xavier et Nerve, Michel et Christine (non ce n’est pas un remake de S. King), Claude et son porc-épic, Thierry et (c)Amber aussi, Franck et Mary-Da, Gaël et Tête de cuivre (vous chercherez).
Très vite cependant les autres habitués du dimanche matin douchent nos espoirs. Présents en grand nombre et en orange comme nous, ils n’ont pas le même sens de l’humour, surtout avec leur bâton de feu entre les mains. On sent le sanglier un peu stressé… mais c’est Bruno qui tombe le premier, pas sous le feu des chasseurs, mais au passage d’un tronc. Puis, victime de sa fougue et de sa puissance, c’est Séb en adepte du wheeling qui va au tas à un endroit impensable, comme à son habitude 😉 Ah la jeunesse!
Mais les pétarades n’auront pas raison de notre passion, on roule ! Nous accueillons avec plaisir Christine et espérons qu’elle viendra doubler les effectifs féminins. Bienvenue !
Autant de feuilles mortes au printemps, ça en a surpris plus d’un. Mais c’est surtout ce que cachent les feuilles qui n’a pas fini de nous surprendre. Le temps et les conditions de roulage incitent à appuyer. Mais sous les feuilles se cachent bien des surprises… Beaucoup découvrent un sentier entre Abbe et Hérimoncourt, avec un beau dénivelé et pas mal de pierres cachées. En bas le temps d’une séance photo on souffle.
La forêt a changé de visage, le regard porte loin à travers les arbustes. On monte aux cinq sapins et on se lance dans la descente raide en priant pour que les tapis de feuilles mortes ne se transforme pas en piège dangereux. Sensations à -20%!
Plus loin la nervosité du sanglier n’a pas disparu. Est-ce son instinct qui le force à nous quitter avant Bondeval? Ou sa truffe humide aura-t-elle flairé un chasseur? Toujours est-il qu’il nous quitte. Pourvu qu’il soit passé entre les balles… A Bondeval, quelques-uns nous quittent à leur tour prétextant un office à l’église, puis nous reprenons la direction de la ville dont ne peut dire le nom devant Cédric. Nous arsouillons sur un petit single super sympa et faisons des rencontres originales. La côte qui suit jusqu’à la route Bondeval-Roches se veut comme d’hab’ une séance de règlement de compte où l’absence de régularité dans l’entrainement se fait sentir. Thullay voit partir Claude, Jean-Marie et Gaël, qui rentrent fissa à la base, Claude prenant soit de déchirer les cuisses de Gaël dans la côte de Montbouton ! 38km et 750m pour ces 3. Le reste du groupe repasse par Hérimoncourt et rentre.