Ce dimanche matin, Fred, Eric, Joris et Pat ont démarré leur périple de Beaucourt à 9h pétantes, tandis que Franck, ce lève-tard, a raté le coche. Il voulait se joindre à Bruno, mais au moment de sortir, la camionnette s’envolait ! Pour où? Pas Beaucourt c’est sûr.
Franck a fini par pédaler en solo mais a croisé la bande dans les bois, sûrement attirée par le chant des oiseaux… ou était-ce le grincement de chaîne ?
Franck pensait rouler tranquille…
Eric, en bon organisateur, avait donné rendez-vous à Gaël à Dampierre les Bois près de la fontaine – mais quelle idée quand il y en a quatre ! Gaël a frénétiquement fait la tournée des fontaines, et tournerait encore s’il n’avait pas appelé Eric: ce dernier l’attendait à… l’ancienne fontaine, disparue depuis!
Gaël connaît maintenant toutes les fontaine de Dampierre
Heureusement que le soleil était au rendez-vous malgré un petit frisson dans l’air et un sol un peu collant.
En passant par Brognard, ils ont croisé Catherine, la moitié de Franck, probablement en mission de reconnaissance pour s’assurer que son mari ne faisait pas trop de folies sans elle. Et à Bourogne, nos cyclistes admirent les chèvres – pause contemplative ou excuse pour reprendre leur souffle ?
T’as de beaux yeux tu sais
Après 53km de sentiers battus et 869m de dénivelé positif avec plus ou moins de grâce, nos héros sont rentrés à midi, juste à temps pour éviter que leurs estomacs ne se mettent à rugir plus fort que leurs vélos.
Il fait frais, mais il fait beau. Bref, un temps à pas savoir comment s’habiller. C’est majoritairement la mode hiver: Claude, Aurélien, Laurent, Bruno et Pat’, sauf pour Gaël qui a laissé les mollets à l’air.
Bruno est en forme. A peine a-t-il mis les fesses sur la selle qu’il impose son rythme. Pat et Claude râlent derrière. 1ère marche: alors que Bruno passe haut la main, Laurent se jette sous les roues de Gaël, qui était sûr cette fois de passer et tout le monde se retrouve à l’arrêt. Mais bon, Bruno ne va pas très loin car les arbres barrent le sentier.
Comme c’est une reprise pour Claude, direction la Suisse pour éviter la boue. Mais Claude ne l’entend pas de cette oreille et, prétextant un mollet faiblard, quitte le groupe.
Petit passage par l’empreinte de Dinosaure pour s’assurer qu’elle n’a pas bougé, puis ils évitent de provoquer les militaires helvètes en contournant le camp.
Laurent va chercher tous les points et en plus fait des aller-retour pour aller encourager les derniers.
A Delle Bruno leur sort le grand jeu avec des passages dont lui seul a le secret. Et cerise sur le gâteau, il leur offre une séance de jardinage.
De retour sur Feches l’Eglise, Aurélien et Gaël rechargent les batteries avant que le groupe ne rencontre des VTTistes … à pied: David, Isabelle et Cécile.
Pas de répit à Passion VTT, on roule même les jours de réveillon.
Noël: Christophe, Mickaël, Gaël ont profité de la douceur pour se dégourdir les jambes sous un beau soleil.
Quelques arbres ont entaché la progression, mais c’est surtout Christophe qui s’est dégonflé… suite à une crevaison. Il a même battu le record de la plus faible quantité de préventif encore présente dans un pneu!
Nouvel an: Pat, Xavier, Aurélien et Gaël sont venus brûler des calories en prévision de la soirée de folie!
C’est un phénomène digne d’El Niño qui plane sur Beaucourt: 12°C au départ! Pat témoigne qu’il ne fait que 2°C à Audincourt. Beaucourt, micro climat? Du coup Aurélien et Gaël retirent des couches pendant que Pat’ décharge son vélo en espérant qu’il est chargé 🤔 Ils se moquent bien des absents frileux et pas courageux restés chez eux. Mais alors qu’ils progressent, la température commence à chuter doucement. A Thulay le ciel est bien chargé, ils prennent la direction opposée, mais à Meslière la pluie les rattrape et surtout le froid. 9, 7, 5, puis 2°C. Autant dire qu’avec la pluie ils se refroidissent rapidement et rentrent gelés, enviant ceux qui sont restés dans leur canapé.
La douceur est de mise ce dimanche matin ce qui motive nos héros à se retrouver au lieu de RDV rue de la carrière: Pat signe son retour, Aurélien, Fred, Thomas et Gaël.
Entre les fragiles, malades pour un rien, et les difficiles, devenus soudainement allergiques à la boue, les effectifs se réduisent.
Tant pis pour eux, les piliers eux ont décidé de rouler. Enfin pas trop, annonce Pat’, qui ne veut pas rater la soupe et tâter du rouleau à pâtisserie pour retour trop tardif. Dont acte, Gaël adapte le parcours.
Le très classique contournement dominical de la zone de chasse les emmène à la ferme des champs Houdin, pour rejoindre le KOM à Dorian dans le sens montant. Tiens, d’ailleurs qui l’a ce KOM?
Ha! Là ça fanfaronne moins. C’est facile de lâcher les freins dans les descentes, mais appuyer sur les pédales dans les montées, c’est moins facile! Et voilà qu’en haut de la dite montée, alors que les 4 devant prennent à gauche, Pat’ part à droite! Heureusement Fred veille au grain comme la poule sur ses poussins et s’en va rechercher l’étourdi poulet.
Direction Saint Dizier, ce qui fait dire à Fred que si ces sorties étaient mieux préparées, il pourrait les attendre devant chez lui. Sur le chemin, les arbres au sol attendent sournoisement les imprudents. Et Thomas tombe dans le panneau, glissant par 2 fois sur des troncs enduits de savon noir!
A Saint-Dizier Fred continue à surveiller la troupe et repère une zone de chasse: itinéraire adapté aussitôt. Ça glisse pas mal dans les bois aussi la prudence est de mise. Au Val ils empruntent le single de la MTB, toujours aussi raide.
Ils rejoignent le single des Pas du Diable après la descente et foncent vers… un nouveau tronc. D’ailleurs ce ne sera pas le dernier, direction la Suisse un bûcheron fou a coupé la forêt, générant de la frustration chez nos sportifs qui se voyaient descendre à toute vitesse.
10h10, après une petite concertation, ils estiment que le Mont Renaud est à eux. Dans le petit single après le lotissement, les engins ont fait de sacrés dégâts. Gaël verse une larme et ils rejoignent le chemin blanc pour finir la montée.
Ils rejoignent Delle et visitent son centre médiéval avant de rentrer en se dispersant progressivement. Fred à Feche, puis Aurélien à Badevel. Les 3 derniers empruntent la montée du Casino puis la côte de Beaucourt.
36km, 761m
6 à 8°C, pas trop de boue, et des secteurs déjà secs. Soleil à l’arrivée!
La neige a déployé son blanc manteau et la température approche les 0°. La fin de l’automne est toujours peu propice au VTT et seulement 4 mordus sont présents: Philippe, Aurélien, Thomas et Gaël.
Les chasseurs ont marqué leur territoire, il va falloir slalomer pour éviter les balles. Ils se mettent donc dans la peau du sanglier et dans les pieds aussi en pataugeant joyeusement dans la boue entre 2 mottes de neige.
A Vandoncourt le constat est simple: l’horizon est bien bouché. Le GR5 s’est transformé en parking de 4×4, alors ils y restent prudemment pour atteindre Abbevillers.
Après le Vannet, ils hésitent à l’entrée du sentier des pierres gauloises, mais le froid les a déjà pris dans ses mains glacées, et ils décident de rester sur le dessus.
Les chemins blancs portent bien leur nom, mais la neige fond, au contraire des fesses qui elles se les gèlent. Bref décision est prise de rentrer.
Au-dessus de la papet, ils auraient été plus inspirés d’amener une tronçonneuse, le single est encombré.
Ils se tirent la bourre dans la montée de la route de Croix et redescendent par le KOM à Dorian, frigorifiés se demandant ce qui les a pris de sortir par un temps pareil.
Alors que la météo continue à jouer au yo-yo, la difficulté c’est de savoir comment s’habiller:
Fred et Claude en court
Gaël en mi-long (ou mi-court c’est selon)
Eric et Pat’ en long
Cela ne change rien aux coquetteries des Cannondale boys: François et Gaël assortissent leurs équipements avec leur vélo!
Pas plus de participants, gaz direction Roche d’Or. Pas encore parti, Eric annonce une batterie de GPS faible, et quelques centaines de mètres plus loin il annonce une batterie de dérailleur faible. Les bornes de recharge rapide pour ces équipements n’étant pas encore disponibles à Beaucourt, il va falloir que ça tienne.
De son côté Bruno envoie un message pour dire qu’il sera en retard. Malheureusement Gaël ne s’en apercevra que beaucoup plus tard.
A Montbouton, la chaleur humaine fait son effet et déjà certains enlèvent des couches. Après une première incursion en territoire de chasse, ils décident de ne pas reproduire et contournent par la route la suivante.
Dans la montée au terrain de motocross Eric se place judicieusement en tête pour ne pas être bloqué dans le pierrier, mais il cale dans le raidard suivant. Gaël décale. Pat’ se joue de tous les obstacles et arrive comme une fleur en haut et sur le vélo, tandis que Fred et François doivent poser le pied. Bravo!
A la Chaifferie du haut, première pause au cimetière ancestral, qu’Eric découvre pour la première fois. Petit tour du propriétaire, bien entretenu, recueillement, la sortie sera cultuelle.
Allez zou, direction la sentier des bornes. Gaël a retrouvé une veille trace et souhaite voir son état. Du coup il y a quelques hésitations et aussi quelques troncs à enjamber.
Eric stresse depuis le départ et décide de rentrer de peur de ne plus avoir de lumière à son vélo. Pour les 4 autres, objectif Roche d’Or.
A Damvant ils se recueillent devant la grotte Notre dame de Lourdes, enfin une des grottes tellement il y en a. Pour poursuivre il faut entrer dans une pâture. Gaël se saisit de la poignée, pousse un juron et lâche la poignée qui finit dans une flaque. Elle était électrifiée et un fil pendouillait, la bonne blague. Sauf que maintenant il faut récupérer ce fil électrifié dans l’eau! Il adopte une technique pneu orthodoxe en sortant la poignée de la flaque avec sa roue avant. Il regarde avec méfiance la poignée mouillée et se demande s’il va prendre une 2ème châtaigne, puis avec un courage exemplaire la ramasse et la remet en place.
Après avoir traversé une pâture sans intérêt les voilà enfin surplombant la falaise. Une pause s’impose au point de vue sur les ruines du château histoire de répondre à Bruno par une photo: on est là. A la grotte de Réclère ils poursuivent vers un single un peu encombré d’arbres et empierré. Et alors que Pat’ s’inquiète de l’heure, les voilà à Roche d’Or.
Sans se poser ils jettent un œil au panorama de la plaine et des Vosges et redescendent tout ce qu’ils ont monté. Le retour se fait plus rapidement que l’aller en alternant habilement parties roulantes et singles.
L’été est enfin (déjà?) parti, les températures en ce dimanche matin sont plus fraîches: même pas 10. Côté randonneurs, c’est pareil, même pas 10: Aurélien, François, Micka, Christophe, Dorian, Claude, Xavier, Gaël.
Absents, Stéphane a pris froid tandis qu’Eric flotte dans un état second. Bruno n’a pas donné signe de vie, Franck attend devant le camion de Bruno à Méziré et Pat’ doit encore être en vacances, dure la vie de retraité. Philippe avait dit oui, mais n’est pas là.
Aurélien a prévenu: ras-le-bol de reconnaître le 42 de la MTB. Ça tombe bien, l’édition 2023 est derrière eux. Dorian fait son grand retour aux entraînements beaucourtois. Claude montre à tout le monde son nouveau disque avant, assorti de plaquettes neuves. Il est reparti pour 10 ans. Gaël annonce alors: Thulay!
Première étape, saluer les chasseurs de Beaucourt: ils sont en nombre au pied du Grammont, c’est leur première vraie journée de chasse de l’année.
L’échauffement les mène tranquillement au point de vue de Vandoncourt, où il n’y a rien à voir à l’horizon à part de gros nuages. Direction la ferme des Minimes, mais les chasseurs chassent. Ils passent dans leur dos, et un chevreuil en profite pour se faufiler. Malin la bête!
A Hérimoncourt premier exercice d’équilibre dans la montée étroite: certains essayent, calent et bloquent les autres; certains n’essayent même pas; Aurélien quant à lui monte, passe même l’épingle et s’envole… mais il prend le mauvais embranchement plus loin, bloqué par une branche. Du coup tous ses petits camarades le repassent.
Aux 5 sapins, ils comptent et confirment: ils sont bien 5. Gaël tâte le terrain: se rappellent-ils qu’il y a une descente un peu raide là-bas au bout du chemin? Ils s’esclaffent, se moquent des participants au Roc d’Azur qui bloquent dans la descente du Fournel et les voilà tout revigorés prêts à dévaler la pente.
C’est parti, Gaël s’engage prudemment, son épiderme se rappelant le dernier contact avec le sol, Aurélien le suit comme son ombre, prêt à doubler à la moindre occasion et … c’est tout. Les autres prennent l’échappatoire. Canailles! Pourtant Claude a un disque et des plaquettes tous neufs.
Thulay enfin. C’est la délivrance pour Gaël qui se languissait d’y revenir. C’est non sans une certaine émotion qu’il quitte la sympathique bourgade, où on le rappelle Cédric s’y verrait bien le principal élu. Crois en tes rêves Cédric!
Une cordelette barre le single après la route de Bondeval. Gaël prévient Aurélien qui déjà déguerpi qu’il faut chercher un autre chemin à gauche. Gaël s’enfonce dans une travée et mètre après mètre le doute s’installe dans le groupe: est-il sûr qu’il y a un chemin? Il y a 20 ans peut-être! On voit qui l’a formé… Mais il tient bon et les ramène sur le sinueux single, à défaut de droit chemin.
Car il ne dérogerait pour rien au monde à descendre les 4 spéciales enduro. Dans la 4ème justement Aurélien craque sous la pression et fait un tout droit après la première descente. Dorian en profite pour lui faire l’intérieur. En bas Gaël compte les survivants: Dorian, Aurélien, et … Claude. Mais où sont les autres? Un appel de Xavier le rassure, ils ont coupé la 4ème par le chemin blanc.
En route pour Mathay! Devant ça trace et le peloton se scinde: Gaël, Dorian, Aurélien et Christophe. Nouvel appel de l’arrière-garde qui a entamé la montée, mais pas l’avant-garde. Gaël gronde: Bruno a toujours dit celui derrière regarde si ça suit. Christophe retourne les rechercher et le groupe se reforme.
Du coup cette fois Xavier prend la tête et logiquement prend la direction de la chapelle. Stop! Gaël veut monter cette fois. Xavier enrage: c’est quoi ce bazar? On monte ou on monte pas?
Dans la montée Claude annonce que c’est la fin. Pas des plaquettes mais des cuisses. Ils bifurquent tout de suite vers la descente et se payent même le luxe de finir par la fin de la spéciale enduro. L’arrivée est moins luxueuse car ils traversent un champ de mines des gens du voyage.
Au théâtre Claude rentre par la route, tandis que nos aventuriers se lancent vers Belchamp sous un ciel enfin dégagé. Mais pas par le chemin le plus direct, par ailleurs sans intérêt. Par un petit single fort sympathique qui les amène derrière le château d’eau.
Ils piquent ensuite vers Valentigney car le single est un des plus beaux du coin.
Sur la piste cyclable, ils optent pour les bois sauf Xavier qui jette l’éponge. Les Dampierrois rentrent à Dampierre, les Beaucourtois rentrent à Beaucourt. Micka est content de voir arriver la cité, il a laissé des forces dans la bataille.
Comment allier l’utile à l’agréable? En allant faire un des 3 parcours VTT, des 2 parcours route ou la marche de la RandoSclérose à Danjoutin le 08/10.
17 adhérents sont venus participer. Bravo et merci!
Côté randonneurs du dimanche, ils ont fait l’omnibus et pris le circuit au milieu. Aurélien, Stéphane et Gaël sont partis de Beaucourt, non sans admirer la compétition de pétanque qui faisait rage.
Ils ramassent Eric à Badevel, puis Martial à Feche l’Eglise. Petite inquiétude: le parcours 56 VTT croise le trail de Grandvillars… Ça risque d’être chaud.
A Méziré, ils retrouvent Franck, Bruno et Claude. Ça fait +3. Mais comme ils ont perdu Stéphane et Eric partis aux champignons, ça fait -2. Finalement, quel est l’âge du capitaine ?
Ils patientent le temps que les 2 retardataires les rejoignent et poursuivent le parcours jusqu’à Morvillars. Les longues portions de chemins blancs sont heureusement entrecoupées de quelques singles sympathiques. Mais ils restent sur leur faim. Du coup, le rythme s’élève avec ces portions roulantes.
Après Charmois ils font une rapide escale au ravito. Gaël et Eric sont un peu à la traîne et n’ont pas le temps de signaler aux 6 autres qu’ils se sont trompés, et sont partis dans le mauvais sens.
Ils patientent jusqu’à ce que leurs cris et appels téléphoniques parviennent aux oreilles de leurs acolytes et que la raison les poussent à faire 1/2 tour. Ceux-ci sont accueillis chaudement par Eric qui mime avec fidélité le meuglement de la bête à cornes…
Ils déroulent rapidement jusqu’à Danjoutin, où ils régularisent leur inscription. Retour.
Sortis des bois de Danjoutin, les voilà sur un chemin blanc lorsque tout à coup ça s’excite, ça remue, et voilà qu’Eric se retrouve en glissade au sol. Que s’est-il passé? Certains disent qu’il a pris le train Aurélien en marche et n’a pas réussi à monter à bord, d’autres qu’ils l’ont vu la main dans le maillot d’Aurélien. Heureusement pas de gros bobo.
Ils traversent à nouveau la plaine via Meroux pour revenir au ravito. Cette fois ils prennent la boucle du 8 dans la bonne direction, re traversent le canal, suivent de longues lignes droites qui explosent le peloton jusqu’à Grandvillars.
Une fois la voie rapide passée, ils décident de couper car Eric a sorti le mot magique: bière maison. Franck doit être un peu sourd d’oreille car il décide de rentrer.
La fin de la rando voit les dernières forces de Martial s’envoler, il arrêtera à Feches. Loin devant, Eric et Aurélien sont sûrs de se battre pour la victoire. Cependant, à Badevel c’est Bruno, Stéphane, Claude et Gaël qui s’installent les premiers en terrasse.
Où sont passés nos 2 compères? Sans avertir leurs camarades, ils ont opté pour l’option single, et s’étonnent de ne pas voir arriver les autres. Eric s’inquiète, appelle Gaël, celui lui répond qu’il est en charmante compagnie avec épouse et qu’il peut bien aller faire tous les singles de la région. Ils boiront à sa santé!
Alors que le temps s’améliore après 3 semaines vraiment pas terribles, les rangs se sont clairsemés en raison des vacances: Pat’, Aurélien, Stéphane et Gaël.
Alliant l’utile à l’agréable, ils décident de faire le parcours 43 de la MTB car il y a une section qu’ils n’ont pas encore reconnue: la cabane des douaniers.
Gaël avait dit « sortie tranquille ». Pat de retour de vacances, n’est pas de cet avis. Certes ils roulent raisonnablement, mais très vite il y a 1 raidillon…bien raide. Et déjà à Badevel 2 victimes posent le pied: Pat’ et Stéphane. Et désormais la punition de celui qui pose le pied à terre, c’est de nettoyer les chemins. Allez au boulot les 2!
Ils filent vers Lebetain contrôlant que tout va bien, puis direction le Val de Saint Dizier qu’ils contournent via la variante du single. Celui-ci est raide en montée, mais là ils apprécient de le descendre.
Puis c’est l’extase devant la vue sur les Vosges… complètement bouchée! Mais où sont les Vosges? Disparues dans un amas de moutons nuageux. De rage ils repartent vers le futur ravito de Vandoncourt. Première boucle validée!
Dans leur décompte d’arbres, c’est la papet qui tient la palme. La descente comme le ruisseau sont encombrés. Après un peu de gymnastique, les voilà sur le route de la cabane du douanier et c’est une pause bien méritée au soleil lorsqu’ils y arrivent. Stéphane dans sa lancée serait prêt à continuer, mais l’appel de l’estomac est plus fort.
Eric a bien bossé sur le sentier vers la Chaifferie, ça passe bien partout. Seul le très gros tronc reste, mais c’est aussi une belle occasion de travailler son équilibre. On le garde!
Il font un peu de nettoyage en remontant depuis le terrain de cross, mais là aussi il y a eu du bon boulot. Le retour vers Vandoncourt valide cette 2ème boucle.
Il est l’heure de retourner vers Beaucourt: Gaël a pris sa potion et part comme un dératé. Au Grammont il rentre dans des souvenirs de singles envahis d’herbes, slalomant entre les souches qu’il connait par coeur. Ce n’est pas le cas d’Aurélien qui finit sur le cadre, atterrissant sur une partie bien sensible.
Il n’y a pas grand monde à la base nautique de La Praille à Mélisey quand les Beaucourtois arrivent. Tant mieux ils seront garés tout près.
Eric et sa famille patientent quand arrivent: la team Léon (Micka et Christophe), la famille Bera (Perrine, Laurent et Félix), la camionnette du club (Sylvie et Bruno, Véronique et Xavier, Claude, Gaël, et … Oé le toutou de la famille Martin).
Ce sont donc 9 VTTistes et 4 marcheurs plus un canidé qui vont arpenter le secteur des 1000 étangs sous un ciel bleu légèrement ennuagé. Temps parfait.
Côté marcheurs, il y aura de l’orientation. La parcours promis balisé l’est aléatoirement et il faut recourir au GPS pour essayer de s’en sortir à certains embranchements. Mais au final la petite troupe trouve son chemin et progresse comme prévu au milieu des étangs, arrivant bien avant les VTTistes.
Ceux-là s’embarquent pour une sortie de 45km / 900m concoctée par Xavier, qui est venu en repérage quelques jours plus tôt.
Le début du parcours n’est pas bien compliqué, ce qui endort la vigilance de certains sur quelques passages raides: certains posent le pied, Eric pose les fesses.
Il s’est mis en tête de vérifier s’il y a bien 1000 étangs mais finalement se perdra dans ses comptes pour en sortir tantôt 36, tantôt 38.
Le profil est plutôt montant et chaque côte est l’occasion pour Bruno de faire une remontada et de sprinter avec Laurent et Félix. Les autres gèrent car ce n’est que le début.
Claude est fier de son dérailleur tout neuf, son vélo a repris de la valeur. Et, fait rare, il ne sera victime d’aucune avarie.
Les kilomètres passent et la confiance s’installe. Micka relâche son attention dans une descente et la sanction est immédiate: il pince le pneu arrière. Une vaine tentative de rebouchage du trou fait apparaître une 2ème fuite sur la tringle: chambre à air obligatoire! Pour éviter une nouvelle déconvenue, Gaël le gonfle à 4 bars!
Le paysage est plein de surprises. Après une petite montée assez raide, ils découvrent un étang inattendu à cet endroit. C’en est tellement renversant que Bruno en tombe sur le côté à l’arrêt.
Les voilà bientôt au point le plus haut, et presque au nord de la boucle. Cette fois, ils sont bien sur le plateau. Ils entament une première descente mais faux espoir ils en remontent autant aussitôt. Puis enfin la dernière partie, bien que vallonnée, est descendante. De plus le terrain devient plus sinueux, les singles font leur apparition et quelques passages empierrés requièrent de l’attention. La moindre inattention, comme cette ronce qui dépasse, et c’est la chute immédiate, comme Christophe en fait la démonstration, sans gravité, devant tout le monde.
La fin approche, Perrine s’est accrochée tout du long démontrant un bon coup de pédale, et rappelant à Laurent que c’est les soldes en ce moment, et qu’un nouveau VTT ne ferait pas de mal.
Ils sortent enfin du bois et rejoignent la route, d’abord en groupe, puis Eric prend de la distance, rattrapé par Gaël. Mais les 2 ne se sont pas rendus compte que derrière le peloton s’est lancé à leur poursuite et les fusées allument leur mèche. Ça part dans tous les sens mais aux Champs-Mélisey, c’est Laurent qui s’impose!
La suite, c’est apéro et pique-nique où chacun relate ses exploits de la journée.
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