Le retour de « Je gère »
Par Thierry
Cela sent les vacances en ce 08 juillet, peu de pilotes ce matin sur la place, le chef, Dada (Je gère!), Mimi, L’alsacien, Philou le transfuge, Catwoman qui avait retrouvé un maillot du club et Mathieu en civil, venant nous faire ses adieux pour cause de mutation dans une région où les transports en commun sont nombreux mais souvent à l’arrêt. il pourra donc continuer à utiliser son Spé vert pomme, salut Mathieu et revient quand tu veux, et comme le dit notre mètre à tous: Sois fort.
Des absences remarquées, certains se détendent au bord du lac d’Annecy en ayant pris le soin d’emporter avec eux leurs bicyclettes, servant ainsi de prétexte, pour des escapades en dehors du nid familial….
Les préparatifs habituels, la petite valve du chef toujours récalcitrante, des spads retournés en attendant le départ depuis les conseils du mécano Yo qui prétend que c’est mieux graissé quand c’est retourné. Le chef et Mimi trouvent intéressant et pensent pouvoir mettre immédiatement en application au retour, ce précieux conseil dans d’autres circonstances. Nous attendons un bilan d’ailleurs après avoir (tenté?) de les suivre avec madame, pour autant qu’elles acceptent de se laisser gentiment retournées…
Bref, d’humeur grivoise et badine, le groupe s’élance (pas trop vite quand même les jambes sont lourdes pour certains). Une invitation à déguster de la Fischer lorsque la troupe passe par Abbé est déclinée, il est bcp trop tôt, sauf pour l’alsacien qui déplore ne pas avoir entendu la proposition, sinon…
Les pierres gauloises sont avalées par un sentier que Catwoman explore régulièrement, mais qui fait dire à certains que même en descente, c’est casse-couille… d’ailleurs une première chute de « je gère » survient à ce moment là.
Direction Mandeure, via Roche les Blamont où de magnifiques cerisiers bordent la route et obligent la joyeuse équipe à un arrêt sustentatoire qui fait dire à notre chef, combien la nature est belle est généreuse…
Le magnifique single du motocross de Mandeure est parcouru à des vitesses inimaginables (?) laissant les plus fins pilotes devant, les autres tentant de suivre ce rythme effréné. A ce jeu, la double racine est fatale à « je gère » pour la deuxième fois. Sa chute est signalée au pilote qui le précède par un petit couinement « ouyououille?! » et pas par le magistral « putain merde, ça fait chier » attendu. L’arrêt est tout de même obligatoire pour porter secours à l’infortuné pilote. Plus de peur que de mal, les côtelettes n’ont rien, l’orgueil en a pris un coup mais la situation reste un tantinet comique, « je gère, je gère… »
La chaleur aidant, les gourdes se vident et la recherche d’un point d’eau s’avèrent nécessaire. Catwoman voyant un cimetière et pensant que les lois napoléoniennes toujours en application, pénètre dans ce sanctuaire afin d’y étancher sa soif. En effet, Napoléon (Ce n’est pas le pilote qui nous a rejoint en cours de sortie et pour ceux qui ne le connaissent pas, ils peuvent faire une rapide recherche sur wikipedia) avait demandé par décret, à ce que chaque cimetière de village soit équipé par un point d’eau, dans le but de permettre à ses troupes, lorsqu’elles se déplaçaient, de trouver facilement du ravitaillement.
Bref, il faut actionner une pompe, vidanger la tuyauterie, et le risque de transit rapide majeur, fait renoncer Catwoman. Il fera un signalement à la mairie de Bondeval pour le non respect du code civil de ce bon Napo.
Fatigués, les coucous décident de bifurquer tandis que le reste de la troupe suit le chef. A noter toutefois que « je gère » profitant d’un moment d’égarement dans la nature de certains, a pris la poudre d’escampette depuis un moment, prétextant un rdv chez la Simone à midi, et que chez la Simone, l’heure c’est l’heure et on n’arrive pas en retard. Souhaitons qu’il a pu honorer et respecter les consignes pourtant données avant le départ, par Madame…
Les coucous grimpent la dernière côte et ne sont pas fâchés de retrouver leur nid au bout de 51 km et 1125m de D+.
On se met au trail
Ils arrivent en ordre dispersé: Claude R., Xavier, Gaël, puis Corentin que David a déposé avant de repartir. S’en suivent Daniel, Cédric et Louis P. Cédric a 2 grandes nouvelles: il a investi dans les watts pour avoir plus d’oppportunités de venir rouler, et on le félicite pour ça, et il a perdu sa selle! Ca commence donc par une séance de jeu de l’aiguille dans une botte de foin: trouver les pièces qui manquent.
Pendant ce temps on ne tient plus Daniel qui veut absolument partir, alors c’est un groupe de 6 qui part faire l’ouverture: Daniel, Claude R, Corentin, Louis P, Xavier et Gaël.
Pendant ce temps à la colo, Bruno et Franck n’ont pas eu le temps d’arriver que Cédric les réquisitionne pour une recherche de ses pièces. Franck a l’oeil et trouve une pièce, maIheureusement il en manque encore une. Ils partent donc plus tard tandis que Cédric rentre dépité en gardant à l’esprit de ne surtout pas s’asseoir… Il paraît que c’est comme les impôts, c’est le premier tiers qui fait mal!
Devant ça roule, le circuit étant bien balisé, il n’est pas nécessaire de remettre très souvent des rubalises, mais ça n’empêche pas Gaël et Xavier de se tromper à une intersection, aussitôt rappelés par Daniel qui en bon berger remet ses brebis sur le droit chemin.
Après Thulay, alors qu’ils basculent en direction de la Chapotte, Gaël reçoit un appel de Bruno l’empêchant de suivre les autres. Nous vous livrons ici l’enregistrement obtenu par source confidentielle:
B: « Salut »
G: « Salut »
B: « Vous êtes où? »
G: « On a passé Thullay on bascule sur Glay ».
B: « J’arrive à Thullay. J’ai mis une mine à Franck, je ne le vois plus. J’ai la patate!!! »
G: « OK tu vas certainement nous rattraper. »
B: « A tout de suite. »
Gaël raccroche et range son téléphone. Au moment même où il enfile son sac à dos, un bruit mécanique attire son attention. « Déjà Bruno? » pense-t-il. C’est alors qu’il voit arriver… Franck! Un grand moment, qui se poursuit par l’appel de Franck par Bruno pour savoir où il est: « avec Gaël ». Encore un moment qui restera dans les anales.
Dans sa soif de remontée, Bruno s’est trompé à un embranchement et a fait plusieurs km sur le mauvais parcours, avant de se rendre compte de son erreur. L’histoire du lièvre et de la tortue à la sauce Passion VTT.
Les moqueries passées, les 3 compères reprennent le chemin, quand dans la descente Gaël entend un fort bruit métallique après un freinage. Alors déjà avant de développer cette nouvelle histoire, il faut remettre les choses à leur place. Plus tard Bruno demandera à Gaël s’il freinait dans la descente. Il est évident que personne dans ce club ne freine dans les descentes. Et Gaël de répondre, « oui tu me ralentissais ». Donc avec un fort bruit de disque qui frotte, une pause s’impose pour inspecter le Giant qui, une fois n’est pas coutume, se retrouve les pneus en l’air. Résultat: la roue freine instantanément, un piston est sorti un peu trop, les plaquettes sont à bout de souffle, une particulièrement limite (on vous refera pas le couplet sur l’entretien du vélo avant les sorties…).
Heureusement, un bon vttiste part toujours en prévoyant le pire et Gaël sort de sa musette une plaquette de rechange! Le temps de remonter et régler et c’est parti pour la fine équipe, maintenant constituée de 4 membres puisque Xavier s’inquiétant de ne pas voir Gaël arriver l’attendait prêt à composer le 15.
Bruno continue à être survolté, il ne peut s’empêcher d’attaquer dans toutes les côtes, épuisant ses 3 camarades, qui devent une telle débauche d’énergie ont l’impression de ne pas voir de jambes ce jour.
3 pour le prix d’une
Il est où le Lomont, il est oùùùùùùùù?????
En direct de la cannebière
Par Bruno
Comme d’habitude 8h30 au Foyer
Seul Anthony était là à mon arrivée
Je le savais, que c’était un dur …
Température 8 degrés
Nous voici partis pour une escale sur les Plateaux environnants
Anthony me dit : » je veux découvrir des paysages, le vtt me rend insatiable ! »
J’ exécute sa volonté : direction le Mont Terrible, St Dizier
Puis direction vers la tour de Milandre en passant vers les bisons
Et je n’en reviens pas encore…les bisons se sont mis à genoux devant nous !
Anthony me dit alors qu’il n’en a pas assez !
Alors, direction le Maira en Suisse, Bure, Roche d’Or, le Lomont, le Belvédère de Mandeure
Anthony me dit : je suis seulement chaud….
En tant que gladiateurs nous sommes passés devant le théâtre de Mandeure, s’ensuit le golf de Prunevelle où nous avons été tentés de faire un 18 trous… et suivi du Mont Bart
Retour par Courcelles les Montbéliard, Roche les Blamont, un petit rappel à Cédric à Thulay, puis les cinq sapins, Hérimoncourt. S’ensuit Abbevillers, Croix, Montbouton, le trou de Malfosse
Anthony me dit : la température est un peu froide, on va peut-être rentrer !
A ce moment- là, je me suis senti obligé de raccourcir comme j’ai l’habitude…
Arrivée à 11h46 et 26 secondes !
-Quelle sortie ! me dit Anthony. J’ espère que dimanche prochain il fera meilleur…que l’on fasse un peu + que 86 kms .
Je ne vous donne pas la moyenne, je vous laisse la calculer, je vous donne seulement le dénivelé : 2486m et demi
A dimanche prochain si vous êtes en forme les gars !!!