26/01 – C’est électrique, mon cher Watt-son

Janvier touche à sa fin, tout du moins c’est le dernier dimanche, et les vététistes sont toujours fidèles au RDV. Il faut dire que la douceur revenue et le peu de précipitations ne permettent pas à la neige d’arriver ni de tenir.

Alors bon, hiver fichu pour hiver fichu, autant faire du VTT. L’or brun est toujours là, lui. Un gisement inépuisable à Boue-court!

Citons le comme un encouragement, Philippe B. est là à l’heure. Il a surpris tous les autres: Dada, qui n’a même pas eu le temps de faire son entrainement hebdo de montée de marches; Pat qui s’accroche, reste à savoir si sa manivelle en fera autant; Bruno un peu diminué des suites de sa morsure par un animal qu’on ne trouve que sur les chantiers; Eric B, prêt à partir, mais qu’est-ce qu’il attendent nom d’un pipe; Eric P. avec sa fidèle doublure (et réciproquement) Pascal, qui imite très bien le Lionel en tenue de gendarme, mais qu’on ne s’y trompe pas, Lionel lui n’est pas là. Aurélien n’a pas ramené son Clyde, parti frayer avec d’autres vttistes du village d’à-côté (quoi? un autre club? vous emballez pas ils sont 2…); enfin bien qu’en avance par rapport à son retard habituel, Gaël. De toute façon il aurait tord de se priver car Bruno n’a pas encore sorti son vélo. En guest star qui tue le temps jusque 9h30, Jef.

Il a été demandé un rappel des entrainements pour ceux qu’on ne voit plus souvent:- 9h: avec ce formidable groupe, où l’on pratique joyeusement mécanique, orientation, déconne et parfois vaguement un peu d’effort- 9h30: avec Jef où c’est beaucoup plus sérieux nous a-t-on dit

😉

Enfin le dernier est sur la selle, ils décollent, comme la maîtresse. Un petit tour par le parc des Cèdres, le château Fernand, puis direction Vita. Ils croisent déjà quelques chasseurs-cueilleurs (euh non ça c’était il y a 5000 ans), et commencent par un petit échauffement dans les bosses. Exercice qui ne plaît pas particulièrement à Eric qui veut déjà en découdre.

De l’autre côté du Vita ils atteignent la route et là stupeur: un bûcheron acharné a décimé la forêt de sapins. C’est bien simple, partout où le regard se pose 100m à la ronde, ce n’est que souches et troncs couchés. Une tornade se serait-elle abattue sur la région? Non rassure Pat’ qui les a vu à l’oeuvre: y’en a un qui tient le tronc, un qui coupe, celui qui tenait le tronc le bascule, ça rentre dans une machine, et il en sort un meuble IKEA.Saluons toutefois la qualité du travail fait car le single habituel est préservé. Mais c’est un peu triste. Conséquence de la sécheresse ?

Un peu plus loin sur le GR5 c’est pareil, le croisement est décimé, mais Pat’ toujours a une idée pour les motiver: un single inédit. au bout du chemin. C’est un grand moment de plaisir que ce single sinueux qui tourne autour des arbres. Surtout pour Eric P. qu’on entend crier des yahoo, wouhhhh, z’y va, tellement il prend du plaisir. Ils atterrissent bien plus sympathiquement que d’habitude sur la piste, comme quoi, il y a toujours des coins à découvrir, suffit de lever le nez du guidon.

A Seloncourt, ça sent la merguez à la salle omnisports. Malheureusement c’est trop tôt alors ils changent d’habitude et montent au cimetière. C’est l’heure de la pause, ils se contenteront de fruits secs et autres barres. Ils contournent le cimetière par le Sud-Est, rejoignent un chemin blanc puis trouvent un magnifique petit single, 2ème pépite de la journée. Même si Philippe essaye de jouer les rabats-joie, mais Bruno met les oh là. A force de zigzaguer dans la forêt ils rejoignent le point culminant, le château d’eau, et basculent de l’autre côté direction les 5 sapins.

Arrivé sur place, pas d’hésitation, ils se lancent vers la descente. Mais son entrée est bouchée par des arbres. Décidément… Pas grave, sous l’impulsion de Bruno, ils se faufilent à gauche du chemin. Philippe sert les fesses, Gaël essaye de passer, mais Philippe tient bon… Il ne se fera pas (sur)prendre ainsi.

A Thulay Bruno et Gaël montrent qu’il se comprennent parfaitement. Bruno demande où Gaël veut aller, Gaël lui explique, Bruno prend une direction et Gaël l’autre… Voilà voilà.

Mais ça valait le coup de suivre l’idée de Gaël, les chemins sont beaux, et surtout ça leur permet de repasser sur un lieu de pélerinage et de faire une prière à Saint Omoplatus.
C’est là que Pascal décide de faire sécession. Il rentre par le centre de Thulay, alors que Gaël rassure les autres qui commencent à s’inquiéter sur la suite du voyage, mais surtout l’heure d’arrivée. Après quelques explications contenant les mots boucle, Bondeval, single, Seloncourt, rentré pas tard, les autres (inconscients) semblent rassurés. Mais Gaël a surtout l’argument qui tue: il n’y a plus que de la descente.
« Descente, descente, qu’il disait… », maugrée Eric B. dans le single qui suit et qui est juste dans l’autre sens. Ils rejoignent l’emplacement du ravito 3 de la MTB et ne peuvent résister à parcourir cette partie très ludique de la boucle du 54 km. Toujours aussi sympa, mais cette fois une amélioration est apportée par Aurelien et Gaël: le 1er des 3 singles enduro léger qu’ils ont découvert un jour où ils faisaient la boucle à rebrousse poil.

Bon pour le trouver il faut chercher un peu. Une première tentative se solde par un cul de sac, et déjà la foi s’envole et le doute s’installe. Gaël se voit attribuer le surnom de Ballet, ce qui dans cet exercice n’est pas un compliment. M’enfin il persiste, prend une 2ème tangente, remarque un D sur un arbre et bingo trouve l’entrée du single! Fier de lui il se retourne pour que chacun reconnaisse son talent, mais ne dit rien face à la troupe aux vêtements et pour certains à la peau complètement écorchés par les ronces. Il croit même devoir appeler le samu pour Dada qui ressemble à un accidenté de la route, le visage en sang. Il est pas prêt de se raser à nouveau.

Le single est vraiment sympa, débouche parfaitement sur le suivant, sur lequel des petits tremplins ont poussé, mais ils n’empruntent pas le 3ème qui empêcherait de tenir l’horaire. La suite se fait par le magnifique et rapide sentier aux sculptures. Bien qu’assez sec, le terrain recèle quelques virages un peu glissants, et sur la pression de ses poursuivants, Eric B. commet la faute et va au sol. Bruno le punit immédiatement: « t’attends les autres et tu leur indiques le chemin »! Puis il sèche Gaël et s’en va seul savourer son maillot à pois. C’est qui le patron?!?

Ils oublient Bondeval, empruntent le petit single empierré après le banc-belvédère, et redescendent à l’entrée de Seloncourt. Sur la 2ème partie du sentier là aussi les tremplins ont vu le jour et à l’arrivée chacun y va de son exploit fictif digne de marseillais.

Retour par Seloncourt, bisous à Philippe au sommet de la route Seloncourt-Dasles, et à Eric P. dans Vandoncourt. Voilà c’est fini plus grand chose à faire si ce n’est rentrer. Enfin… pas tout à fait. Car dans Vandoncourt Bruno passe par la petite chapelle, et tout au bout on sait ce qu’il y a: une bande de pâture avec un canasson et surtout… Mais ne gâchons pas la surprise. Gaël en habitué passe sans encombre, les autres l’imitent, sauf Dada, resté un peu à l’arrière, qui vient s’empaler dans le fil de fer. Sous les crissements du métal sur la carrosserie du Wilier et devant les cris de ses collègues il arrête d’enfoncer la clôture, la prend par la main pour l’enjamber, et se met aussitôt à entamer une danse bien étrange. Avant les vélos électriques, on avait inventé la clôture électrique ! 

40km, 838m d+

19/01 – Appellation d’Origine Contrôlée

C’est dimanche, il est 9h, c’est VTT! Il manque des fondeurs, mais ils ont le plaisir de retrouver Dada, alors… ça le vaut largement.

Au guidon, les doigts enfoncés dans des gants bien épais, la tête rentrée dans les épaules: Dada, Eric & Eric, Aurélien et François, Pat’, Victor et Hélène, Gaël. + Jef L. en guest star histoire de chauffer les chemins pour le groupe de 9h30.

Car il va falloir chauffer les machines ce matin. La t° oscille entre -2 et -5 selon les provenances. Alors gaz! Ah non c’est vrai, inutile de tourner la poignée, il faut tourner les jambes! Alors pédale!

Il gèle à pierre fendre, c’est dur pour le corps, mais la contre partie c’est que les chemins gèlent aussi. Donc c’est dur pour l’accroche.

Début de l’échauffement route de Dasles, à peine traversé la piste cyclable, Dada bloque sa roue contre une motte gelée et va au tapis. Motte 1, Dada 0. Ça s’appelle faire le rase motte.

Gaël donne la direction à Eric B: Fesches le Châtel, ils tournent 3 fois à droite et reviennent là où Jef les avait quitté. Mais personne n’a rien vu ou en tout état de cause, personne n’a rien dit. Ce petit tour en rond n’aura pas servi à rien car il permit d’admirer une nouvelle chute (Eric B.) et l’avancement du projet de construction d’autoroute entre Dampierre et Exincourt.

Première alerte, Aurélien perd de la valve. Quand c’est un vieux routard comme Bruno on se dit c’est normal vu les kilomètres au compteur, mais quand c’est un jeune ça inquiète. Bref une bonbonne de CO2 plus tard et surtout une rondelle de valve remise à l’endroit, c’est reparti!

Eric s’inquiète de la direction, est-on bien sûr d’aller à Fesches? Oui, même qu’on va rue du camping (que celui qui a déjà vu un camping à Fesches lève le doigt)! Mais pas bien loin car nouvelle alerte. Ah encore Aurélien? « Non, je suis là moi les gars ». C’est Pat, qui traîne sa patte avec une manivelle accrochée au bout. La réparation de fortune n’a pas tenu face à la puissance de l’Audincourtois. Et c’est à pattes qu’il rentre à Beaucourt. Mais heureusement un âme charitable le ramène en voiture. Merci à elle!

Pendant ce temps les sportifs du dimanche rejoignent le GR5 en surplombant Fesches. Avant de traverser la N19 une petite voix s’élève du groupe, c’est Hélène qui a cours de poney à 11h30. Alors ni une ni deux son chevalier charmant la ramène à bon port.

Dans Delle ils attendent sagement au feu rouge. On n’a jamais vu ça. Puis direction rue Jean Moulin pour rejoindre Saint Dizier. A la carrière, il est 11h45. Eric P. salue ses collègues pour rentrer. Gaël lui dit plusieurs fois que c’est l’heure de l’apéro mais ses espoirs sont douchés par la surdité soudaine du Vandoncourtois.

Plus la destination approche plus la boue se fait présente, pas de doute ils approchent Boue-court. La seule ville où la boue ne gèle pas en-dessous de 0°. Des années de travail, qui mériterait une AOC.

35km, 730m D+

12/01 – Des galettes et des prunes

Ce 12 Janvier, c’est galette des rois au club. Enfin à 14:30, pas à 09:00. Bruno attend les participants sur la place Salengro dans un accoutrement peu adapté au VTT. « Je peux pas venir avec vous, je dois aller chercher les galettes » nous dit-il avec un aplomb attestant une longue pratique de la mauvaise foi. On imagine le petit Bruno s’exerçant déjà dans sa prime jeunesse : « j’ai pas pu venir ce matin à l’école Monsieur. Je suis allé acheter une demi baguette« .

Voici ceux qui auront droit aux lamentations de Bruno:  Gaël, Thierry, Dorian, Philippe B., François, Pascal et Eric, et deux jeunes: Corentin et Virgile. Ils seront accompagnés au départ par Jeff et David T. venus s’échauffer avec le groupe I avant d’emmener en vadrouille le groupe II.

C’est par la route que le groupe part en direction de St Dizier, avant de bifurquer sur le sentier des bornes en direction du creux de Malfosse. Outre les quelques arbres à terre à éviter, la descente s’effectue sans problème. Ensuite, ça se gâte. Les chemins deviennent boueux, l’adhérence devient précaire, les roues et les cadres se chargent.

Arrivés en haut de la combe de Fêche-l’Église, une pause s’impose pour alléger les montures. La boue est collante comme de la cancoillotte fait maison, tenace comme un jeune du club qui veut montrer aux anciens de quoi il est capable, grasse comme une blague de Bruno.

Se pose alors la question du chemin à suivre pour éviter tant que possible cette boue, ainsi que les chantiers forestiers nombreux en ce moment.  Ils décident de descendre à Fêche l’Eglise, pour remonter ensuite par le prolongement de la rue du jura.  La montée s’effectue correctement jusqu’à la traversée d’une zone de bucheronnage. Ils arrivent tant bien que mal à la route de St Dizier, où ils sont attendus par des chasseurs. Les vtt déjà lestés par la boue, ils préfèrent éviter la  descente au Noureux pour ne pas s’alourdir également avec du plomb.

Ils rallient St Dizier par la route, puis descendent au Val et entament la remontée vers l’ancien lieu-dit de la soupe à l’oignon nocturne, désormais baptisé la bute des tartes aux prunes. Pas de tartes mais de nombreuses prunes en ce dimanche matin.

Après être passé aux pas du diable en direction de Boncourt, la descente s’effectue s’en encombre, avec une variante en direction de Lebétain. S’en suit une montée au Mont Renaud, à l’arrière ça commence à peiner. Il est presque midi quand ils arrivent à Delle. Thierry rentre de son côté au plus court. Corentin préfère prendre son propre chemin. Le reste du groupe décide de rentrer par la route jusqu’à Beaucourt.

37km, d+ 840m

05/01 – Sortie adultes et jeunes

Le soleil les accueille sur la place Roger Salengro pour fêter la nouvelle année. 1ère sortie de l’année ! Ils attendaient ça depuis un moment : éliminer les graisses et autres vapeurs d’alcool emmagasinées ces 2 dernières semaines.

Alors quelles résolutions ont-ils prises? Pour Philippe B. et Gaël, pas celle d’être à l’heure. Pour Bruno, pas celle de nettoyer son vélo.
Pat’ a recollé sa manivelle, ça pédale beaucoup mieux ainsi. Nous avons 2 Eric pour le prix d’un, comme ça pas de remords s’il en manque un à l’arrivée.
Notre styliste Lionel étrenne une nouvelle tendance de vêtements très inspirée de la maréchaussée. Collection 2020 ?
Nos 2 jeunes loups Aurélien et Dorian perdent la goutte de lait au bout de leur nez, remplacés qu’ils sont par Lucas mets-tes-chaussettes-sous-ton-cuissard-la prochaine-fois et Louis le taquin.

En route.
Gaël décidé de défendre sa retraite et fait la grève du berger. C’est donc Bruno qui s’y colle.
Est-ce l’effet nouvelle année mais… aucune mécanique ce matin, le groupe est fin prêt pour partir à l’heure.
La t° au sol a remonté, la boue s’est ramollie, les premiers mètres dans les bois vont donner le ton: gras. Ils évitent ainsi le sentier du château d’eau de Montbouton et contournent par la salle du plateau.

C’est le moment de la blague à Nono. Vous ne connaissez pas ? Mais si demandez à… quasiment tous les anciens. Le petit coup sur les freins au moment du dépassement, le petit de coup de coude qui vous envoie au fossé, ou ce matin la porte qui se claque au nez de Louis! Au tas Louis. Avec un genoux écorché. Non mais c’est qui le Chef ? C’est Nono !

Il est tellement chaud le Nono, qu’au Belvédère d’Hérimoncourt il leur fait le coup du strip tease. Il n’en faut pas tant à Auré qui préfère partir loin plutôt que de voir ça. Si loin qu’on a beau lui hurler de tourner à gauche plusieurs fois, rien n’y fait il fonce tête rentrée dans les épaules vers Seloncourt.
C’est qu’il est pressé Auré. Il est content, premier en bas, il était au taquet dans tous les virages, frôlait les arbres, décollait du sol à chaque caillou. Prem’s en bas pour dégainer son tel et filmer l’arrivée des copains… qui n’arrivèrent pas. Quand il voit arriver Gaël venu le chercher par le goudron il comprend son erreur…

A Thulay, les chasseurs sont de sortie. Heureusement ça arrête Bruno qui les avait emmenés sur un chemin incertain. Pas grave direction Meslières, par la descente technique. Mais avant il faut passer les virolos. C’est pas son jour à Louis qui va au tas, suivi comme un morpion par Eric B. Après c’est un chemin de croix. Enfin plutôt de merde vue la couleur du sol et la profondeur des ornières.

Devant la descente qu’ils affectionnent, c’est la consternation. Le chemin est ravagé et plus jamais ils ne le reverront. Ecoeurés ils foncent vers Meslières et remontent sur Abbevillers. Louis s’inquiète: « c’est encore loin Grand Schtroumpf ? ». Non plus très loin lui répond-on patiemment à chaque changement de cap.

Lucas souffre, le retour est dur, mais nos 2 jeunes ont été brillants.
Bravo!

39km, 928m D+ tout de même…

15/12 – Sortie adultes et jeunes

Pas mal de VTTistes au RDV Groupe 1 ce matin: Bruno, Pat’, Eric B., Dorian, Benjamin, Ernest, Corentin, Gaël. Bravo les jeunes! Jef est déjà là pour le groupe 2, et les informe que Hélène et Victor ne vont pas tarder.

Certes mais Philippe B. a tout le même le temps d’arriver (en retard). Mais que font-ils les jeunes tourtereaux? Chacun y va de son explication: «  moi à leur âge je restais sous la couette avec ma copine », « problème de plaquettes mon oeil », et on vous épargne les commentaires plus ou moins douteux.

Pour avancer ils montent au fer à cheval, et finalement les 2 sportifs finissent par arriver. Pas le temps de se faire la bise il est déjà l’heure du groupe 2 alors, go. On va où aujourd’hui? Au Mont Bart! Alors on traine pas. Piste cyclable et go.

Après une interminable piste cyclable les voilà sur le sentier à côté de Belchamp. Mais déception après 150m, un gros tronc barre le chemin. Enfin pour les VTTistes normaux, car Victor lui ne s’est aperçu de rien. Bruno se lance en hurlant « j’vais l’passer, j’vais l’passer » et effectivement le passe comme tous les autres, en l’enjambant! Bon ils sont dans les bois, alors c’est gras et ça patine. C’est de saison!

Ils sortent enfin de ce champ de mines et prennent la direction de Voujeaucourt. Mais après quelques virages sur le macadam, Benjamin a un coup de mou. Ou plutôt son pneu arrière. Benjamin se lance alors dans une course effrénée, regonflant son pneu d’un côté, alors que le pneu rejette l’air de l’autre. Benjamin s’acharne, hausse le rythme, et tente tout pour remplir le pneu récalcitrant, mais celui-ci est vraiment de mauvaise volonté et ne l’aide en rien en recrachant la moindre once d’air. Enfin les autres interviennent pour lui dire que son effort est vain et qu’il faut poser une chambre.

C’est devant le regard paniqué de Benjamin, tel un écolier qui n’a pas son livre, que les autres comprennent qu’il y a un problème. Il a pas sa chambre! Le professeur Philippe lui fait les gros yeux, le gronde, hésite entre punition et morale et choisit la pédagogie: «  Bon c’est pas grave, tu la prendras la prochaine fois. Demande à ton petit camarade Ernest de te prêter la sienne ». Deuxième vent de panique. Il n’en a pas non plus. Non mais c’est quoi cette famille? Alors le professeur Philippe décide de sévir: « 2h de colle chacun et en plus vous laverez mon vélo ». 

Dépanné par un de leur petit camarade, Benjamin se lance dans le démontage du pneu. « J’ai pas mes démonte pneus, m’sieur ». « Ah mais c’est pas vrai!!!! 100 pompes malheureux ». Une fois le pneu ouvert la vérification intérieure fait apparaître non pas un clou mais un pieu!

Pendant cet interlude, Pat’ va dans les bois et s’en revient avec des champignons. Non pas aux pieds, des qui se mangent.

La réparation terminée, ils peuvent repartir. Enfin il se dresse devant eux: le Mont Bart. L’ascension bien dure se fait par le même sentier qu’ils avaient descendus la semaine précédente. En haut c’est la pause casse-croûte et le moment des vannes. Bruno les emmène vers un petit sentier dont il a le secret… et qui les ramène au point de départ après 2 min. La descente est une formalité, entre passage raid choisi par Bruno et quelques inconscients, et passage plus modéré pour les autres.
Voilà ils voulaient voir le Mont Bart et ils l’ont vu. Retour par la piste cyclable, ils partirent 10 et rentrèrent 6, abandonnant les plus faibles à leur triste sort tout au long de la piste.

Encore bravo aux 2 jeunes Corentin et Ernest de s’être levés pour accompagner les adultes (enfin vu le niveau des blagues parfois on se demande qui sont les adultes 🙂 ).
45km, 700m D+
Temps gras, sol couvert.
Pas de pluie fallait venir.

01/12 – Motivés, motivés, il faut se motiver !

Les prévisions étaient mauvaises : pluie et neige mêlées, un thermomètre raz les pâquerettes, il n’en fallait pas moins pour en décourager certains. Malgré le rabattage des troupes la veille par Philippe, nous n’étions pas nombreux ce matin : Aurélien, Dorian – une jeune recrue – rejoins  par Bruno et Philippe, qui visiblement a trouvé plus de motivation que son réveil, soit disant en panne. Dada lui est arrivé… en tenu de bricolage : il avait manifestement prévu autre chose ce matin.

Et pourtant, c’est au sec que le p’tit groupe d’irréductible gaulois se lancent, direction Saint-Dizier par la route. Oui il faut quand même bien s’échauffer un peu. Mais rapidement, on bifurque dans les bois, direction Croix par ce chemin qu’on connait mais plutôt en descente. Ça passe mais c’est gras. Ce sera une constante durant toute la matinée.

Alors que Croix est en vue, Philippe ne peut s’empêcher d’anticiper les changements de cap de Bruno, soit disant prévisible et empruntant toujours les mêmes chemins. Mais il en faut plus pour l’agacer. Il tient bon et mène notre groupe direction Villars-le-sec. Agacé finalement, il le devient quand son dérailleur l’oblige à  mettre pied à terre, histoire de retirer les trop nombreuses branches qui s’y sont glissées. C’est ça de couper à travers les bois.

1ère étape touristique au pied du diable : Philippe ne connaissait pas la légende. Nous (re)découvrons les inscriptions mystiques, avant de repartir direction le chemin des bornes et Boncourt. Mais ça glisse ! Et malgré les avertissements répétés de Bruno, Aurélien ne peut s’empêcher de lâcher les freins. Trop tard, la roue avant fout le camp et il termine sur le flanc. Heureusement pas de bobo.

Le groupe continue et s’engage sur cette p’tit single helvétique, passe sous la transjurane, salue au passage de superbes bisons et nous voilà déjà à notre 2ème étape touristique, avec la visite de la tour de Milandre.  C’est le moment de recharger les batteries.

En partant, on hésite… finalement ce sera le Mont Renaud, avec un petit détour pendant l’ascension, pour admirer la vue sur Buix.

Le groupe arrive sur les hauteurs de Delle, les terres de Dorian, qui est toujours dans le peloton. « Chef, on est toujours au complet, chef ! ». Il reviendra, c’est certain. Aurélien lui, commence à tirer la langue, la fatigue lui joue des tours : il confond un écureuil avec un lièvre ou un lapin… un éléphant nous souffle Philippe.  Pas le temps de tirer ça au clair, l’heure tourne.

On passe la voie de chemin de fer, direction la caserne des pompiers, puis Fesches-le-châtel : les chemins sont détrempés, boueux. Deux techniques s’opposent : le doigté et la délicatesse pour les uns, le mode bourrins pour les autres. Je vous laisse deviner. Dernière descente derrière Cristel, puis le groupe retrouve la piste cyclable direction Dampierre-les-bois, où le groupe se scinde, Aurélien et Dorian pour un pit stop nettoyage de vélos, Philippe et Bruno retournent à Beaucourt.

39km/836D+

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24/11 – sortie of the 24 november

Comme il est évoqué un voyage en Afrique du Sud en 2020, et qu’en Afrique du Sud on parle anglais, alors on a décidé de vous entrainer à l’anglais. Mais pour que le choc ne soit pas trop dur, on va commencer par des compte-rendus adaptés, progressivement, 1 mot sur 2.
Sunday il fait pas beautiful. But pas trop cold. The présents: Bruno, Francis B., Pascal, Philippe B., Pat’, Dada, Franck A, Gaël.
Where est-ce qu’ils go? They savent not trop, alors Pascal has an idée, and si they allaient on the sentier des statues at Bondeval. Alors ils y go.
Direction Mybutton, puis X (les english love to symboliser the mots). On the tronc couché, Dada make a passage as on en a never vu and dont il a the secret. In Abbevillers, go to the Doloise, puis the papét. En bas, Bruno et Gaël move les trees qui encombrent the way, in memory de the dernière chute of the new Président.
At Glay, Bruno emmène them à Rock-the-Blamont by the chemin blanc qui monte without end. But every monde monte well.
Enfin they rejoignent la road of Bondeval, but Bruno au lieu de go tout droit, prend on the right on the route. He cherche a chemin on the left, hésite, continue, then turn à gauche et s’enfonce dans le wood jusqu’à un no way.
It’s l’heure de la pause, so they mange et autres opérations of maintenance. Then ils repartent to Bondeval on a beautilful sentier but not celui que Pascal wanted. C’est not so grave, ils montent in the pré at la sortie of the ville and prennent le small single trouvé by Thierry again.
Traversée d’un cours de water, puis go to Seloncourt, but in the descente Francis crève. Heureusement he is well entouré et beaucoup are là for le regarder.
At Accordingtoshort they tombe on Eric, again une fois, qui s’ennuie on his Kulbuto… They grimpent the route of Dasles, and se separate of Philippe on the haut, alors que they rentrent par le cemetery of Vandoncourt. Pascal quitte them, and ils rentrent par le cycling piste, not sans une petite race de last minute.
42km, 790m D+/-

20/10: Bioman

Ca y est, la voilà. Elle qui vous tient au corps et qui ne vous lâche pas dans les moments difficiles. Elle est là de bon matin et sans broncher, prête à vous faire passer un agréable moment, toute dévouée. Elle ne se plaint pas quand vous arrivez en retard, au contraire elle vous attend pour vous envelopper et vous étreindre dans ses bras sans relâche. Elle se donne à tous, et tous au club l’adore! Tous? Ça ne semble pas le cas ce dimanche matin quand on voit le peu d’adorateurs présents pour fêter le retour de la boue après les pluies diluviennes du samedi.

Liste des amoureux de la boue ce matin-là: Pat dit « l’ancien mais pas tant que ça », Xavier dit « Force rouge », Gaël dit « la boussole présidentielle », Maxime dit « Junior », François dit « Force orange », Philippe B. dit « mais c’est vraiment le 22 l’AG? » et Aurélien dit « gros boudins » (en rapport à sa taille de pneu et non son physique (ou autre chose) comme certains esprits (très) mal placés pourraient le penser).

C’est derrière leur président que le groupe part rejoindre leur belle brune, en direction du parcours de Dasle, pour finalement bifurquer vers Dampierre, et puis non finalement on partira en direction de Dasle. La boussole du président commençait à montrer quelques faiblesses, quand en direction d’Audincourt il embarqua le groupe dans un sentier barré par des arbres avant de faire demi-tour, puis sur un autre sentier qui finalement ne fut pas le bon. Devant tant d’imprécisions de la géographie sylvestre de notre président, certains proposèrent d’élire un président un peu plus compétent lors de la prochaine AG.

La troupe commence à apprécier les bienfaits de la boue en montant vers Vandoncourt puis en bifurquant sur Seloncourt. Après avoir traversé Seloncourt, la montée commence en direction de Thulay puis en direction de Roches. Le groupe passe sur le fameux champ dit « le champ de la gamelle » ou « le champ de Gaël », voir même  » le champ de la Gamël ». Le nom reste à fixer lors de la prochaine AG, de même pour le design de la future stèle qui sera érigée là en souvenir de cet événement douloureux (pas tant que ça finalement selon le principal intéressé).

Arrivée à Roches, « mais par où que va t on z y donc? » se disent les vélocipédiques dans un français approximatif. Le président tranche, ce sera à gauche puis descente vers la fontaine. Lafontaine, comme les fables, se disent alors les férus de littérature en se remémorant la fable du vététiste et du chasseur que nous vous narrerons une prochaine fois. Tandis que le président à boussole détraquée cherchait le sentier partant à droite en sortie de village, Aurélien en profite pour s’adonner à une de ses activités favorites: le bowling. Alors que la tête du groupe commence à partir à droite sur le sentier enfin trouvé, Auré arrive toute berzingue et fait un strike sur Maxime et François et fit un vol plané à atterrissage plus ou moins contrôlé. Plus de peur que de mal au final.

Après avoir traversé un ruisseau (un torrent impétueux aux eaux tumultueuses pour les plus marseillais du groupe), ils repartent à droite pour monter en direction de Blamont, et puis finalement redescendre vers Glay derrière un président toujours aussi confiant dans sa navigation. Un franchissement de ruisseau plus tard, les vététistes arrivent à Glay. Il est tard, la rentrée se fera au plus court par la Picardie. Dans la montée, François et Maxime traînent en prétextant un mal de dos, alors qu’ils souhaitaient juste profiter un peu plus des paysages flamboyants d’automne. La traversée d’Abbévillers se fait sans croiser un coucou, puis descente vers Beaucourt par le chemin des bornes.

Soit 46km et d+ 950m pour un groupe boueux mais heureux de ses retrouvailles avec la boue.

13/10: il faut sauver le soldat François

C’est le retour des « Italiens », ceux qui parlent avec les mains. Et ils ne sont pas venus les mains vides d’ailleurs puisqu’ils amènent le soleil.

Honneur aux grands voyageurs: Philippe P. et Bruno; sont aussi présents Aurélien, François de retour et ça fait plaisir, Jef L., Victor, Hélène, chouette une fille, Gaël.

Ils s’élancent route de Si Dizier et passent la ferme Houdin, puis roulent tranquillement jusqu’à Abbevillers. Ils coupent au travers du lotissement et rejoignent la « Philippe » où les choses sérieuses commencent sur ce magnifique single.

Arrivé au bout la tentation est trop grande et ils s’enfilent comme un seul homme dans la papèt’. Aurélien tout fou file loin devant sautant de bosse en bosse, suivi par Gaël puis Bruno. En bas mauvais choix pour les 2 premiers qui se laissent embarquer dans les marches à gauche, barrées par un arbre! Ca passe juste pour Aurélien, ça passe pas pour Gaël qui déclipse, fait la course avec son vélo et finit sur le flanc. Bim! Quelques douleurs qui lui vaudront boitillement et bleus pendant quelques jours. Cela refroidit un peu Hélène qui pense qu’il y a une difficulté, mais non, c’est juste que celui qui est tombé est maladroit.

Pas le temps de s’attendrir, ils franchissent le cours d’eau qui n’est plus à sec et longent les terrains via le single qui avait vu Dada disparaître dans un puits sans fond.

Arrivé à l’embranchement, c’est l’heure de la pause et des histoires drôles: heureusement il n’y avait pas d’enfant car on est sous le niveau de la ceinture, le tout impliquant des animaux.

Première séparation: la famille Lab doit rentrer plus tôt car le petit chaperon rouge doit aller visiter mère grand, et les autres eux ont soif de sommets. Direction Dannemarie!

La grimpette qui s’en suite est récompensée par la vue magnifique depuis le plateau qui surplombe Dannemarie. Baignés par les rayons du soleil ils sont béats devant tant de beauté.

Ils rejoignent le sentier des bornes mais voilà qu’Aurélien et François s’inquiètent: leurs moitiés les attendent pour 11h et il est 10h40. A moins de s’appeler Schurter, ça va être compliqué.

Opération « on ramène les loupiauds »: en 2 secondes, un itinéraire Bison Futé est tracé. Ils piquent sur Villard les Blamont, longe Blamont et… s’arrêtent sur crevaison de François. Un clou a transpercé le pneu.

Séance démontage, à la vue du climat tropical qui règne à l’intérieur du pneu petit rappel sur le rechargement régulier de préventif (3 mois), séance photo, alimentation et ça repart après que Philippe ait sorti son gros engin: un pompe à air édition limitée Milka! Unique.

Pas le temps de trainer il faut ramener le soldat Pidoux. Ils foncent sur Glay pour s’arrêter net sur une barrière devant le pont. Enfin devant ce qu’il reste du pont, à savoir 3 traverses métalliques et 2 garde-corps. 20m plus bas un torrent déchainé et des caillous acérés: pas le choix il faut traverser. N’écoutant que leur courage, le vélo sur l’épaule et en équilibre précaire ils glissent lentement sur les poutrelles et en Indiana Jones Franc-Comtois passent le précipice la peur au ventre.

Alors que Bruno et Philippe s’élancent vers la Picardie, François s’arrête. Aie aie aie 2ème lessone: quand tou craives, rétire lé zépines avant dé mettré la chambré à air, mamma mia!!!! Sinon tou récrèves!

Alors que s’abat sur Aurélien et François cet ultime coup du sort, leurs épaules s’affalent à l’idée des explications qu’il va falloir donner à Moumoune et Doudoune pour le retard considérable qui s’annonce…

Ca ne perturbe en rien Gaël qui rencontre Eric, parti en solo faire un peu de bitume. Après avoir salué et quitté les 2 naufragés qui en sont au plan C, à savoir bourrer par la route, les 2 se quittent chacun contournant l’église d’un côté.

Victoire pour Gaël qui sèche sévèrement Eric et rejoint bien avant lui les 2 Italiens. Bon, peut-on parler de victoire quand l’un a 4 fois plus distance à faire que l’autre, fut-ce sur un enrobé digne d’un circuit de F1?

Mais cette fois ce n’est plus Aurélien et François laissés à leur sort qui voit l’heure filer mais Bruno. Il rentre par la route avec Eric, tandis que Philippe et Gaël continuent par le GR5, où Philippe plonge vers la colo alors que Gaël rentre en solo.

41km 980m