03/08: Les écorchés

Après un samedi bien arrosé… par la pluie, qui fait même dire à Claude qu’il n’a pas bu une seule bière de la journée, après une très belle victoire de Pauline qui s’empare du maillot jaune, voilà nos randonneurs au RDV: Eric, Pat, Claude, Francis, Nathalie, Bruno et Gaël.

La température est fraîche et certains ont sorti les manches voire les jambes longues. Mais comme dit Nathalie, Lundi vous êtes pas en jupe les gars!

Eric a annoncé la couleur la veille: il paye l’apéro. C’est certainement ça qui a attiré Claude…

L’échauffement commence par les Vignes puis le Chemin des Traversots qui offre maintenant un vue imprenable sur la commune. Direction la piste cyclable vers Audincourt mais pas pour longtemps, ils entrent dans la jungle..

Le magnifique travail fait par Franck l’année dernière est à recommencer. La végétation a tellement poussé que les feuilles mouillées douchent vélos et VTTistes. Ajoutez à celà quelques ronces et jeunes arbres et voilà un premier passage qui fait l’unanimité: il faut sauver le sentier que Francis qualifie de « végétalisé ».

Ils redoutent la suite mais rejoignent vite la piste cyclable direction Valentigney. Bruno le dit: il y a un single qui longe le lotissement. Mais oui et ils y vont. Sauf que Gaël se trompe d’embranchement et ils prennent le mauvais, remplis de ronces.

Arrivés au bout, ils doivent se satisfaire du chemin goudronné jusqu’au retour sur le sentier normal, sauf Gaël qui tente seul un étroit sentier qui le ramène sur le parcours initial.

Le groupe reformé, les vessies soulagées, en route. Habituellement ils prennent la direction du Belvédère, pas cette fois. Ils continuent alternant sentiers roulants et sentiers en perdition jusqu’au panneau Ecot, sous l’autoroute. Cela rappelle des souvenirs à Bruno, lorsqu’ils abattaient 70km de sentiers entre 9h et 11h. Bon tout le monde le sait, le temps enjolive les souvenirs.

Laissant Bruno en tête, ils s’égarent rapidement, alors Gaël les remet sur la trace. Mais le GPS intégré de Bruno se reconnecte vite aux satellites et ensuite il anticipe plus vite que la machine les changements de direction.

Un beau raidillon fait des victimes mais certainement pas Éric ni Nathalie qui passent haut la main.

Les voilà au bout du parcours, ce qui fait dire à Pat’ qu’il ne verra jamais l’arrivée et à Claude sa bière.

Mais patience est mère de toutes les vertus et voilà le Golf de Prunevelle. Les belles pelouses leur font de l’œil, mais c’est bien troncs, orties, ronces et pierres qui les attendent sur le très attendu single.

Las, celui-ci a perdu de sa superbe faute d’entretien par les locaux, et il sanctionne sévèrement Bruno qui s’emmêle dans une ronce, s’arrache la peau et finit au tapis, ainsi que Francis qui se prend une mandale par le sol. Un peu groggy, il compte ses dents et toutes sont encore attachées.

C’est un groupe aux membres marqués qui se retrouve au bout et décide qu’il est bien l’heure de rentrer. De Berche ils rejoignent Voujeaucourt, traversent le Doubs mais abandonnent le bois de Courcelles, redoutant encore un terrain pas entretenu.

Ils rentrent par la piste cyclable pour finir presque directement sur la terrasse d’Eric.

53km, 70M d+, 16 à 20°C, sol souple à humide.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1PcNsrebsklLLArWAcmACA7YkO1DxSSRr/view?usp=drive_link

27/07: la grande évasion

Entre les vacances et les sorties extérieures, il ne reste plus beaucoup de VTTistes dispo pour pédaler en Juillet: Gaël attend patiemment Pat’ arriver, les 2 attendant patiemment Bruno arriver. C’est tout pour aujourd’hui car Philippe et Eric batifolent dans les Vosges à Xonrupt.

La visite sur les pas du Tripotanus la semaine précédente a donné des idées à Gaël qui veut les emmener à Réclère, près du parc des Dinosaures.

C’est donc par un classique Route de Saint Dizier + Champs Houdin qu’ils démarrent. Ils remontent jusqu’à Abbevillers non sans trouver quelques belles flaques témoins de la météo très estivale de ces derniers jours.

Puis la première difficulté approche: la montée au terrain de motocross. Bruno passe en maître le pierrier, qui secoue comme un prunier puis arrête Gaël et Pat, mais cale quelques dizaines de mètres plus loin faute d’adhérence.

La chefferie du haut passée, ils s’engagent dans le single qui aurait besoin d’une bonne coupe d’été, lorsque Bruno stoppe après avoir contourné un tronc mort: dans sa chute il a entraîné le barbelé, tendu à 20 cm du sol. Un piège dangereux qu’ils ne peuvent pas laisser en l’état.

Bruno lance ses 2 acolytes à la recherche de pierres pour sectionner le solide fil de fer. A part des étincelles et un départ de feu, il n’arrive à rien. Puis les cerveaux se mettent en marche. Ils vident les sacs à la recherche d’outils.

La pince à attache rapide de Pat’ ne leur est d’aucune utilité, mais un tournevis permet de séparer les 2 fils, voilà une bonne chose faite. Soudain qq1 a l’idée brillante d’utiliser son dérive-chaîne pour bloquer le fil. Avec la pointe de tournevis et la force herculéenne de Bruno, le fil finit par céder provoquant joie, hurlements et satisfaction.

Ils peuvent reprendre leur chemin et dévaler le sentier de la principauté de Montbéliard jusqu’à la stèle du soldat abattu lors de la seconde guerre mondiale. Là Gaël inquiète Bruno car il commence à franchir les clôtures par les passages piétons.

Mais le Président sait ce qu’il a en tête: aller repérer ce petit single qui semblait bien sympathique. Et pour cause, après un chemin d’accès d’engin pas très propre, ils posent les crampons sur un magnifique single tout en flow, malheureusement coupé en 2 par un arbre qui n’attend que la chaîne d’une tronçonneuse pour reposer en paix.

Les voilà à Damvant, prêt à se lancer à se lancer à l’assaut du single. Gaël ouvre la partie basse de la porte électrifiée. Pat pensant que tout est ouvert s’engouffre mais s’arrête à 10 cm du 2ème fil manquant l’électrocution.

Ils passent encore quelques barrières et enfin ils passent les roches marquant le début du single. La vue du petit promontoire les appelle pour des ah, oh, c’est beau puis ils repartent prudemment, le sous-bois humide rendant les pierres très glissantes.

Au parc, décision est prise de rentrer par Damvant puis Grandfontaine. Sur le single Gaël lance mais dès que la pente se fait plus raide Bruno remet une couche pour montrer qui est le plus fort. Pat arrive tranquillement, et ils restent là à l’abri de l’averse qui tombe.

Une fois les nuages passés, ils reprennent la route du retour. A la sortie d’Abbevillers un cyclotouriste imprudent les dépassent et Bruno ne peut s’empêcher de le laisser devant, Gaël ne pouvant l’empêcher de laisser Bruno seul en tête.

Le retour par les bois encore humides leur fait choisir des trajectoires aléatoires et le final par le « KOM à Dorian » presque totalement dégagé des arbres impose un peu de retenu.

44km, 875m D+. Pas d’incident, sol souple à humide, nuage-soleil, 17°C en moyenne.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1AmyvQRNz7TdR6vHqAD33rAmVPPuamOZz/view?usp=drive_link

20/07: un invité surprise

Profitant d’une matinée ensoleillée avant les orages, nos randonneurs sont au RDV: Eric bien reposé, Pat’ toujours en forme, François qu’on n’avait pas vu depuis longtemps, Gaël et un ancien venu rendre une visite, Daniel, notre Dada toujours aussi souriant. Vient enfin Bruno au-delà de l’horaire limite la tête un peu embrumée par les vapeurs de la veille.

Le départ est enfin donné, que Gaël met les choses au point: on démarre par du raid histoire de chauffer les mollets. Mais à peine sont-ils arrivés qu’un appel tombe: 2 retardataires réclament qu’on les attende. C’est ainsi qu’ils retrouvent à Montbouton Nathalie et Francis complétant un beau groupe.

Direction la Suisse pour un parcours roulant et inclusif, qui fait dire à certains qu’ils auraient dû prendre leur gravel, mais il ne faudrait pas faire fuir les revenants. Ils longent de loin le massif de Roche d’Or et rêvent à une prochaine incursion sur la crête, bercés par les récits de sorties d’Eric.

Ils cherchent un peu à s’orienter gardant un œil sur la montre car aujourd’hui c’est apéro chez le Président. Personne ne veut rater ça.

De fil en aiguille, de l’avis de l’un à l’avis de l’autre, ils découvrent de magnifiques passages inconnus ou oubliés. Entre Courtedoux et Buix, la sortie est sauvée. Ils peuvent rentrer serein d’autant qu’ils reviennent sur leur terrain à Villars le Sec. Ils décident de rentrer par Lebetain, et preuve que Dada n’a pas oublié ses bonnes vieilles habitudes, il s’offre un magnifique roulé boulé dont lui seul a le secret. Un peu de mécanique plus tard, le groupe se reforme et rentre par le Val de Saint Dizier.

Tout le monde finit en terrasse et étanche sa soif en refaisant le monde et remerciant le ciel d’avoir retardé la pluie d’1h.

48 km, 932m D+, très beau temps, terrain presque sec mais encore humide à gras par endroit.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1x2F98UX6NuRHx7uGWCvdmNHfX_mxc6YW/view?usp=drive_link

13/07: Reco MTB

C’est bien de faire du VTT mais il faut un peu bosser parfois. Aujourd’hui c’est reco du 30 km de la MTB. Les présents ne mouftent pas, faut aller voir ce petit parcours qui semble bien sympathique que nous a concocté Franck: Bruno, Fred, Pat’, Philippe et Gaël.

Départ par les vignes, ils rejoignent le château Japy et descendent les Traversots pour rejoindre Dampierre les Bois. Petit parcours mais vrai VTT, c’est du single plaisir. Ils rejoignent Fesches, puis Etupes sans s’ennuyer. Puis comme si ce n’était pas assez beau les voilà qu’ils vont arpenter les plus beaux single du côté de Taillecourt et Audincourt, revenant sur Vandoncourt pour attaquer la montée du point de vue où aura lieu le ravito.

C’est le moment idéal pour Pat de dire adieu et de rentrer, alors que les autres ayant fini leurs devoirs ont quartier libre. Ils empruntent donc des chemins moins usités pour rejoindre Abbevillers et décider de qui reçoit pour l’apéro.

C’est Fred qui invite, alors maintenant qu’ils ont un nouvel objectif, ils peuvent rouler. Bruno secoue tout ce petit monde, les autres essayent tant bien que mal de suivre, les cuisses chauffent, les souffles se font de plus en plus forts, les pauses sont appréciées.

Après la vision triste d’un renard ayant fait une mauvaise rencontre sur la route de Saint-Dizier, et dont Fred donne à la dépouille une sépulture un peu plus décente, ils rejoignent le logis de la famille Séné pour un ravito bien mérité. Après avoir comparé la taille de leurs… tomates, le groupe repart sur Beaucourt et rentre à toute à allure, Gaël choisissant une dernière bosse, Bruno choisissant comme à son habitude, le raccourci.

Superbe parcours 30km tracé par Franck pour la MTB. Il y a des fois où ils voudraient être participants eux aussi!

51km, 938m D+, beau temps, terrain sec.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1EP4w_LVCqrTv_BXSVoCjNmy4TJ4UugEH/view?usp=drive_link

25/05: bonne fête

Dimanche de fête des mères oblige, seulement 4 VTTistes ont honoré le RDV: Franck, Bruno, Eric et Gaël. Eric veut rentrer pour 11h30, il va pas falloir trop s’éloigner.

Partant sous quelques gouttes éparses, Bruno voulant bien faire est stoppé net dans son élan : ses 3 compères refusent de passer par le chemin barré d’un arbre et préfèrent remonter le KOM à Dorian à l’envers. Ces premières émotions donnent lieu à une séance de déshabillage général où Bruno perd son portable. Heureusement Franck veille.

Gaël les emmène au Val de Saint-Dizier. Admirant au passage les nuages pluvieux bien accrochés aux Vosges, ils rentrent dans le bois et Bruno est encore contrarié: alors qu’il indique à droite, Gaël va tout droit. La moutarde monte.

Au Val Gaël les emmène dans le single raidard malgré les protestations de Bruno qui dit que ça passera pas. Et ça passe… jusqu’à l’arbre qu’il faut enjamber et les ronces qu’il faut replier. Derrière c’est le royaume des hautes herbes et au bout du chemin ils comptent les passagers indésirables: 9 tiques pour Gaël, au moins une ou deux pour Franck et Eric. Bruno bénit son corsaire qui lui a valu les moqueries au départ.

Gaël les emmène vers les Pas du Diable par un sentier encombré de 2 troncs, et Bruno se plaint que cette sortie n’est pas bien préparée. Au bout du sentier, ils ont 2 choix: le raidard vers Villars ou le single vers les Pas du Diable. Eric opte pour Villars. Ah celui là quand il est proche de la Suisse…

Au-dessus les minutes s’égrènent quand Franck arrive enfin: il avait déraillé en bas. Pas le temps pour lui de se reposer que Bruno repart. A Villars, Eric essaye bien de les orienter vers la Suisse, mais non c’est non, ils préfèrent revenir vers Croix.

Dans le bois vers Croix, Gaël, Eric et Bruno lancent leurs machines, mais arrivé au bout du chemin, Gaël s’aperçoit qu’ils l’ont laissé se fatiguer. Grrr… Ils évitent soigneusement le trou du fond, véritable bourbier à sangliers, et rejoignent Le Paradis. Bruno râle encore de l’itinéraire pris par Eric et décide de les emmener sur le terrain militaire.

Les soldats se sont bien amusés avec les chars, le terrain est marqué par les chenilles, et celles-là, elles ne deviendront pas des papillons. Bruno cherche un passage. Il s’enfonce dans 60 cm d’herbes hautes puis disparaît dans un bosquet en hurlant « ça passe, ça passe ». Franck trouve quelques mètres plus loin une ouverture qui s’apparente déjà plus à un passage… d’il y a 10 ans. Quelques dizaines de mètres plus loin, ils passent devant la sortie du terrain militaire et Bruno fait le sourd aux réclamations des autres.

Arrivé là, la tentation est grande de se faire plaisir. Ils enquillent le single vers Grandfontaine à une allure qui ferait frémir un guépard. Bruno a du mal à freiner son vélo dans le dernier virage, quand Eric lui est en limite de piste!

Pour respecter l’horaire, il faut penser au retour. Bruno les guide vers le sentier des bornes et ils reviennent tranquillement au terrain de motocross. C’est là qu’Eric a décidé de commencer son programme grosses cuisses, rejoint par Gaël. Derrière Bruno papote avec Franck, en gardant sous la pédale.

Il profite de ce réservoir d’énergie pour larguer ses petits camarades dans le bois qui les ramène à l’endroit où ils s’étaient déshabillés, n’attend pas Franck et détale comme s’il avait vu le diable, Eric aux trousses.

11h20 au parking, pari tenu. 40km, 770m D+

Trace: https://drive.google.com/file/d/1SgDlfr4MsNfUQciC0kz8W_IEKAxaGoMw/view?usp=drive_link

27/04: les envahisseurs

Sous le soleil les températures sont fraîches et on ne sait comment s’habiller. Eric est venu en bas mi-long mais chaussettes longues. Francis a préféré un bas court mais a enfilé la thermique… au-dessus d’une autre couche. Aurélien est en court avec manchettes et les autres (Bruno, Gaël, Stéphane et Pat’) en mi-saison.

Eric annonce qu’il trace aujourd’hui. Gaël dit qu’il suit. Les autres disent « pas d’accord ». 2 contre 5, la majorité l’emporte, ils suivent Eric.

Il faut croire que la majorité avait raison car à peine descendu à Malfosse par le chemin blanc, il les emmène dans un beau bourbier bien labourré par les canassons qu’ils croisent d’ailleurs. Ceux-ci leur ont laissé d’odorants cadeaux sur le single, comme ça les voilà baptisés.

Le sol est encore gras dans le bas et les premières difficultés font des victimes. Arrivés au-dessus de Feches, les pneus embarquent des boudins de boue de 2 cm de large… de chaque côté.

Direction Lebetain par le sentier au-dessus du lotissement, où une bonne âme (ou un descendeur frustré) a coupé les 2 arbres en travers. Gaël emmène Aurélien par le single qui longe la route pour descendre à Lebetain tandis qu’Eric décide soudainement d’aller à Saint-Dizier, histoire, il faut le dire, de niquer les 2 imprudents qui ont crû pouvoir prendre la tête.

Le groupe se reforme et emprunte un magnifique single mais bien trop lentement pour Bruno qui demande s’ils attendent quelqu’un. Eric les emmène dans un chouette tronçon enduro et … ils perdent Franck qui a décidé de faire bande à part, estimant ne pas vouloir descendre pour remonter. Bon c’est un peu le but du vélo tout de même…

Voilà notre Franck à Saint Dizier alors que le groupe avance vers Croix. Inquiet, il téléphone au Président qui l’enjoint de les rejoindre un peu plus loin.

Bon faut pas se le cacher, ça râle dans le groupe: les zigzags d’Eric ne sont pas du goût de tous. Mais l’ignorant qui regarde le bout de son pneu n’a pas en tête le plan du visionnaire qui regarde loin. Et Eric regarde loin, survolant les difficultés. Pas comme Aurélien qui plante sa roue avant dans une ornière bien grasse entraînant avec lui Gaël qui le suivait de trop près.

Suit ce que certains dans le groupe considèrent comme un moment d’égarement mais Eric comme une liaison vers la trace qu’il voulait reconnaître. Une fois sur son parcours sa satisfaction est de courte durée car Bruno change la direction en garantissant que c’est plus court, même si ça monte sur 1 km.

Gaël prend la tête en un long et laborieux travail de danseuse, ce qui énerve Bruno et Eric qui se lancent à sa poursuite pour, faut pas déconner, ne pas la lui laisser.

Aux pas du diable, tout le monde prend son souffle et prépare son effort. Gaël et Eric buttent à 1 m du sommet, ils se retournent espérant voir un exploit derrière eux mais la déception prime devant ce fatras de VTTistes à pied. Les vannes fusent.

Les 2 compères décident de descendre dans le bourbier à Croix et les autres non. Le groupe se scinde mais se regroupe avant le single du KOM à Dorian (à qui? 😉 ) pour finir chez Francis pour une bière bien méritée.

50km / 1000m d+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/14XCVcjd8ML5XMDUGHp6M-7E-sGgCHbqV/view?usp=drive_link

30/03: les Frontaliers

5 VTTistes sous le soleil au RDV ce dimanche: Xavier, Franck, Pat’, Aurélien et Gaël.

L’idée de Gaël: aller faire un tour en Suisse. Direction les Champs Houdins puis Croix. Gaël adopte une petite variante près de Villars le Sec pour rejoindre les Pas du Diable, mais sa main heurte une branche. Sanction immédiate: c’est la chute et le roulé boulé dans les ronces.

Il repart un peu sonné et rate le chemin qu’heureusement Xavier, boussole du groupe, retrouve. Dans le single des Pas du Diable, est-ce le malin qu’ils croisent? En tout cas, le personnage est tout aussi séduisant et bien habillé comme un jour de messe. Aussi ils ne trainent pas et continuent leur chemin.

A droite dans le raidard une haie d’honneur de traileurs les acclament mais déception ils n’ont pas prévu de ravito au-dessus.

En Suisse Gaël redemande l’aide de Xavier, il a oublié de télécharger le fond de carte Suisse. Ils rentrent par la frontière près de Croix, où Aurélien excelle dans la boue. Ça lui manquait.

Un petit passage par la table d’orientation de Vandoncourt pour la photo et Franck et Aurélien dévalent la coteau. Pat’, Xavier et Gaël rentrent par Montbouton. Sur le sentier ils croisent Alicia et Mickaël, puis vont s’encanailler sur dans le Grammont à jouer à saute les troncs.

34km, 683m D+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1u9dJzm0APoh1vjnCZGVdIe8oFEhVhnis/view?usp=drive_link

23/03: les hirondelles

Les hirondelles reviennent avec le printemps, les VTTistes aussi. De là à dire que ce sont de drôles d’oiseaux…

Au RDV ce matin au milieu des voitures des footballeurs: Pat’, Francis, Franck, Eric, Gaël. Ce dernier leur propose une ‘tite boucle sympa au départ de Nommay sur la VTTrace de 2002.

Franck décide de les emmener par les bois. Du gris, le ciel passe au bleu. Ça doit donner un humeur guillerette à Franck qui multiplie les détours et fait monter l’inquiétude dans le groupe. Seront-ils rentrés pour le gigot?

Mais les sentiers sont si beaux et (déjà) si secs qu’ils ne boudent pas leur plaisir même si Francis commence à regretter de s’être habillé en hiver. Franck leur montre ses plus beaux singles et raconte ses souvenirs, telle la fois où, dévalant cette descente avec un copain, celui-ci finit dans le canal. A quelle rigolade… sauf pour le copain mouillé

Bref de bosses en arbres les voilà à la base de loisir de Brognard avec pas mal de retard sur l’horaire théorique. Du coup Gaël adapte la boucle pour rassurer la troupe et c’est avec beaucoup de plaisir qu’ils enchaînent les singles sans fin du secteur.

De retour au point de départ, ils rentrent par la piste, en temps et en heure. Le gigot ne sera pas trop cuit.

49km, 730m D+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/15NC1VOSi7sngjaQTZFla1QTNhHYhSUS9/view?usp=drive_link

09/03: fin d’hibernation

Vous avez déjà vu comme le moindre rayon de soleil réveille les mouches? C’est dingue, mais à peine ça réchauffe qu’elles sont toutes là, sorties de nul part, à se taper la tête sur les vitres. Ben c’est pareil à PASSION VTT. Un rayon de soleil, un peu de chaleur et hop, ça vole, ça tournicote, ça bzzz. Mais ça fait plaisir de revoir tout ce petit monde sorti de sa grotte chaude et douillette.

Non, nous ne pouvons nous lasser de vous rapporter les arguments anti VTT l’hiver des frileux: « aime pas la boue », « froid mes petons », « vélo enrhumé », « ouille mes articulations », « courir tout seul, pas avoir à supporter vos tronches », …

Les vélos sont là, non pas rutilants sauf pour Pat et Gaël, mais poussiéreux. Bon Fred et Aurélien ont bien essayé de les salir un peu mais leur air encore endormi ne plaide pas en leur faveur.

Mais comme toujours, le plus volubile, le plus exubérant, le plus excité, c’est Bruno. Franck le regarde stoic arpenter le parking en tous sens et en babouches à cales auto. Quant à Francis, il se dit que rien n’a changé dans ce groupe de fêlés, même si Joris amène un peu (beaucoup) de jeunesse.

En selle! Bruno est parti, rien ne l’arrête il a une de ces patates… Même pas le temps de chauffer le palpitant, direct les Champs Houdins. Gaël est obligé de le calmer, car déjà il fait de la poussière dans les (rares) flaques d’eau.

Il faut un sentier bouché pour lui faire faire demi tour, mais il en crée un nouveau à 5m écrasant ronces et branches. Mais n’est pas Bruno qui veut! Gaël se lance à sa suite et arrache le dérailleur faisant un beau 8 avec la chaîne.

L’atelier réparation est assez compliqué: les pièces ne se dévissent pas facilement, mais heureusement le président a une patte de rechange. L’ancienne brisée en 3 est éjectée mais au moment de remonter le dérailleur impossible de donner à la chaîne une forme compatible avec les engrenages.

Après moultes tentatives donnant à la chaîne des formes que les lois de la physique interdisent normalement, décision est prise de la démonter et alors que Gaël sort son lacet spécial bidouille, l’attache rapide refuse encore et encore de sortir. Après 10 min à les voir batailler Pat’ propose enfin sa pince prévue à cet effet devant un Franck et un Gaël bouche bée…

Ca y est le Scalpel est sur roues et tout marche, miracle. Fuyant les moucherons affamés, ils se régalent sur la Doloise et préfèrent les pierres Gauloises à la papét’. Gaël prend les devant faisant tout pour éviter à Aurélien et Bruno de le doubler quitte à zigzaguer dans tous les sens.

Ils remercient la météo pour un temps si clément car les engins de débardage ont retourné le sentier à Meslières. Bruno continue son festival des pétards avec Joris et les emmène au sentier des bornes. Pat’ fait parler la poudre pour prendre la 3ème place, Gaël d’abord distancé remonte dans sa roue, derrière ça serre un peu les dents, c’est pas une reprise tranquille se disent Franck, Aurélien, Fred et Francis. Mais on connaît la valeur de ces gars-là quand la chaudière sera en route!

Les bornes, ils ont pas le temps de les voir, que les voilà déjà au terrain de motocross. Gaël les emmène par le pierrier, tandis que Bruno et Francis contournent. Bien leur en a pris, le sentier était coupé d’arbres plus gros les uns que les autres. 1m50 de diamètre dira Pat’, un peu marseillais sur ce coup là. Mais bon il faut bien ça pour éveiller la curiosité de Bruno.

Cette première sortie a laissé des traces, il est temps de rentrer pour un apéro bien mérité au soleil chez Gaël.

36km, 750m D+.

7 à 14°, sol dur, soleil.

Trace: https://drive.google.com/file/d/16V0xKnksZApNn0tVIKJlN69TfYpBx91Z/view?usp=drive_link

Screenshot

23/02: ça schlitte dans les bois

Encore un dimanche frais et humide, pour ne pas dire très humide. Les ours hibernent toujours mais les patineurs sont de sortie: Pat’, Julien, Stéphane, Gaël.

C’est la journée des découvertes pour Julien qui étrenne le nouveau Léon Semita, à retrouver bientôt dans Velovert. Mais qui découvre aussi la rue qui monte le long du cimetière des Charmes, puis le sentier au bout du lotissement suivant. Comme quoi, nul n’est prophète en son pays (fallait la placer celle-là dans un compte rendu VTT). Et ce n’est pas fini avec la découverte du tour du champ à Montbouton. Après avoir découvert tout ça, Julien peut mourir en paix. Bon ça attendra tout de même.

Les chasseurs leur indiquent où ils ne chassent pas. Alors ils prennent la direction où ils chassent… et font demi tour lorsqu’ils croisent un chevreuil qui fuit les coups de carabine. On n’est pas des jambons!

Au Pont Sarrazin, ils optent pour la route d’Hérimoncourt. Et quand ils s’engouffrent dans le petit single, c’est encore une découverte pour Julien. Décidément gâté aujourd’hui.

Gaël suit le soleil et les emmène vers le sentier qui descend (vite) à Hérimoncourt. Les dalles et les marches les rappellent à l’ordre, ça schlitte comme on dit, et Stéphane fait même l’honneur de porter son vélo dans les dernières marches pour lui éviter une chute malencontreuse. Quelle prévenance.

Ils longent de manière inhabituelle Hérimoncourt et rejoignent les 5 sapins avec en vue Thulay, puis Roches les Blamont et enfin Meslieres où Julien découvre encore, on s’en lasserait, un single sympa. Il n’est pas difficile de lui faire plaisir.

La remontée vers Abbevillers est plus sélective, l’adhérence manque. Stéphane adopte la technique dite du serpent, sa roue arrière ondule en belles sinusoïdes sur les chemins boueux.

Au-delà de ses problèmes d’adhérence Stéphane rencontre aussi des problèmes d’énergie. Son cassoulet du matin n’aura pas suffi, les derniers kilomètres sont difficiles. De retour à Montbouton, il opte avec Patrick pour la ferme des Champs Houdins, alors que Julien et Gaël ne se refusent pas une ‘tite descente du Grammont version BFC. Le pied!

35km, 900m D+

Temps frais, gris puis soleil. Sol gras.

Trace: https://drive.google.com/file/d/11_WrqGD_DxPfUs4CDqUIVaKWxqNrolzF/view?usp=drive_link

Screenshot