28/09-01/10: les Terres Noires

Voulu depuis longtemps par notre Président, le séjour à Digne-les-Bains prévu en mai a connu un premier report en raison d’une météo exécrable. Bien leur en a pris: cette fin du mois de septembre est exceptionnelle et les températures sont estivales. Premier bon point.

Second bon point, le logement a fait le plein. 8 randonneurs sont inscrits, de quoi remplir également un camion: Bruno, Aurélien, Fréd, Claude, Mickaël, Laurent, Franck et Gaël. Une belle équipe. Ca promet.

L’organisation est militaire: RDV la veille pour le chargement de la remorque. Tout le monde livre son vélo sauf… Claude qui doit encore le préparer (qui a dit bricoler?).

Jour 1

C’est donc par le chargement du dernier VTT (et quel VTT!) que commence la première journée, avant d’aller récupérer les Mézirois et le Montbéliardais, puis le Dampierrois.

La troupe au complet, chargé à bloc, l’attelage se lance à l’assaut de l’A36 pour 600km, avec un Claude affaibli par quelque virus.

Après quelques heures, il est temps de faire une première pause sur une aire fort agréable en bord de nationale.

Les boissons sont des boissons de sportifs…

A l’arrivée, c’est la découverte du village de 450 âmes: Marcoux, Alpes de Haute Provence, à 6km de Digne-les-Bains, idéalement placé dans le domaine des Terres Noires.

Les vélos déchargés et les chambres distribuées, c’est déjà l’heure d’aller découvrir le terrain. Tout le monde en tenue pour s’élancer sur le circuit n°17, un œil sur la montre tout de même car les journées sont courtes. Après une approche agréable via un chemin blanc-gris, c’est l’heure d’attaquer les choses sérieuses: premier single, avec une entrée en matière qui calme tout le monde. Si c’est comme ça tout du long, il va falloir être fin sur les commandes.

Las, c’est aussi le moment où Claude s’aperçoit que son frein arrière un peu lâche est en fait complètement mort! L’EPIC a encore frappé. Claude fait demi-tour.

Fort heureusement après une dizaine de mètres, la suite est plus raisonnable. Un magnifique single, certes peu large, hyper sinueux, et à flanc de colline, impose un pilotage tout en finesse. Le pied!

Enfin les voilà, leurs premières terres noires. Incroyable curiosité géologique, le sol singe des vagues figées dans leur mouvement. Surfer sur les vagues devient alors un jeu enivrant, mais attention, il faut rester vigilant, car les pièges sont nombreux.

L’euphorie gagne Aurélien qui s’élance dans un goulet Digne 😉 des tranchées de la première guerre. Mais après quelques virages il s’aperçoit que ça coince au niveau des pédales: mauvaise direction!

Ils arrivent dans un petit hameau, mais le soleil a déjà disparu. Laurent les emmènerait bien sur la suite du circuit, mais les autres le consolent: il faut rentrer par la route, ils n’ont pas les frontales.

Pour une première, c’est une réussite. Note: 7/8 😉

20km, 577m D+.

La soirée se poursuit autour d’un verre d’eau plate et de quelques tranches de pain. Euh non, en fait c’est bière, vin rouge, cake salé, merguez-saucissses et salade pâtes-tomates. Sans oublier 2 petits chèvres de la région et une bonne tarte aux prunes! Au lit.

Jour 2

La nuit a fait ses victimes. Claude ayant alterné toux et ronflements, Bruno a fini dans le canapé. Gaël a juré toute la nuit contre cette foutue cloche qui sonne une fois toutes les 1/2h, et 2 fois l’heure: Soit 24 coups à minuit!!!

6h30-7h: la maison s’éveille doucement, les guerriers se lèvent. L’odeur du café remplace les odeurs corporelles les plus intimes, et c’est parti pour un bon gros petit déjeuner. Les plus gourmands se voient servir une assiette d’œufs brouillés du chef Bruno (enfin préparés par Bruno).

Afin de ne pas laisser Claude en difficulté, un groupe l’accompagne à Digne chez le premier vélociste qui ouvre pour une tentative de réparation du frein récalcitrant. Les autres les rejoignent ensuite. Lorsqu’ils arrivent le mécano essaye une 2ème intraveineuse de liquide de frein mais il doit se rendre à l’évidence, le frein est mort. Décision de le remplacer.

Mais à peine la décision est prise qu’une deuxième mauvaise nouvelle arrive: le disque a dépassé sa côté d’usure depuis longtemps (1.15mm au lieu d’1,6 mini). C’est donc avec un frein AR 100% neuf que Claude repart. Sachant que le frein AV a le même âge, on vous laisse imaginer…

Soulagé par cette opération de dernière minute, Gaël insiste pour que Claude rôde ses plaquettes sur le parking, ce à quoi il s’applique consciencieusement. Enfin le sourire est revenu sur son visage. Si Claude est heureux, alors…

Direction le circuit n°7, 30km/1000m annoncé. Forcément ça monte et comme c’est en plein soleil, ça chauffe déjà.

Ils descendent le col et traversent un oued, puis arrivent dans le charmant village de Champtercier où ils profitent de l’ombre d’un arbre pour reprendre des forces.

Le parcours les mènent ensuite à Thoard où les tentations sont grandes: des terrasses les appellent et Claude se verrait bien s’y reposer devant une bonne bière. Mais il y a encore quelques grimpettes, et il faut garder des jambes.

La montée suivante est fort longue, et en plein soleil. Les efforts se font sentir, sauf pour les mobylettes: Laurent, Aurélien, Bruno et Fred.

Enfin la montée se termine. Il y a débat sur l’heure de la pause médiane, mais le lieu manque de charme alors ils entament la descente et après un single extra trouvent un lieu adapté: ombre pour la sieste et point de vue pour le pique-nique.

Bien reposé, le ventre bien rempli, ils poursuivent la descente fabuleuse et rejoignent Courbons offrant un panorama magnifique sur la région de Digne.

Ils rentrent sur Digne pour la fin de la première partie de journée et se laissent convaincre par Nadia de boire une boisson de récupération, mais déclinent le couscous.

Cette pause bien méritée est l’occasion de décider de la suite. Comme personne n’a envie de rentrer à Marcoux par la route et qu’il reste encore du temps, ils décident de partir sur la trace n°21 et aller jouer sur les célèbres toboggans!

Ils sortent de Digne par les Thermes et s’élancent dans une ascension de 7km. De lacets en lacets le peloton s’étire puis éclate. Laurent fidèle à son habitude va chercher tous les points puis fait 1/2 tour pour venir encourager les galériens du fond de peloton.

La montée en plein soleil sur le macadam laisse des traces, mais enfin ils vont pouvoir attaquer les choses sérieuses.

Après un chemin blanc, les voici au cœur du massif: les toboggans.

Afin de revenir à une heure raisonnable sur Marcoux, ils délaissent la boucle des Chasseurs qu’ils reviendront faire le lendemain et passent au circuit 17.

Il reste encore une longue montée toute en épingles au cœur du massif, pour enfin basculer du côté de Marcoux. Mais le groupe se scinde involontairement: 6 VTTistes s’égarent alors que Claude et Gaël restent sur la bonne voie.

Le final est somptueux, parfois très engagé, mais ce qui compte c’est le résultat et Claude et Gaël franchissent la ligne d’arrivée avec plus de 30 min d’avance sur les mobylettes, l’histoire du lièvre et de la tortue.

On vous a niqués!

La soirée se passe autour de l’éternelle tournée de bière et en dégustant un excellent plat de lasagnes. Enfin pour Aurélien c’était des lasagnes, pour les autres ça ressemblait quand même plus à un hachis parmentier.

63 km, 1810m d+. Sortie jugée un peu dure en D+, Gaël et Laurent promettent de faire moins le lendemain et visent entre 1000 et 1400, mais avec une petite surprise: les crètes.

Le GPS n’a été mis en route qu’à Digne il manque donc 10km sur l’image

Jour 3

Deuxième nuit. Bruno avait fuit la chambre de Claude pour rejoindre Franck et Aurélien dans la chambre des enfants, mais ceux-ci ont déménagé son matelas manu militari dans le salon. Ce qui ne l’a pas empêché de bien dormir. Le clocher lui, a continué de sonner toutes les 1/2h…

Encore un bon petit déjeuner qui remplit les estomacs avant de prendre la direction de Digne pour le circuit n°8, puis rejoindre le secteur Marcoux pour emprunter le 16. Ca commence mal, il se font doubler par une mamie en vélo de ville! Vexés ils choisissent les sentiers.

Pour ne pas changer, il faut monter. Via un chemin blanc, mais très vite ils bifurquent vers un magnifique single à flanc de montagne. Sinueux à souhait, il les emmène à un point d’eau, car déjà il fait chaud.

Court répit pour les mollets, il faut encore monter. Ils décident d’immortaliser cet instant au milieu des buis.

Bruno insiste pour un selfie très réussi.

Surprise en entamant la descente, un petit village émerge à côté d’une excroissance incongrue. En effet, à côté du village d’Entrages, se tient un terril. Enfin, c’est comme ça que Laurent et Gaël, les 2 nordistes, voient cette protubérance.

Le village est visité pour le plaisir des yeux, quitte à interrompre une lectrice qui comptait bien sur son moment de tranquillité.

Il faut encore pédaler un moment avant que le groupe ne décide de faire sa pause médiane. Enfin presque tout le groupe puisque Bruno a continué. Inquiet de ne voir personne le suivre il rebrousse chemin pour les retrouver casse-croûte à la main.

Malgré la pause, Claude alerte: les voyants sont au rouge, il ne fera pas 1800 comme la veille. Laurent rassure, il pourra les attendre aux Chasseurs pendant qu’ils iront faire les crètes.

Après un changement de plaquettes AV express pour Claude (remplacement de plaquettes très usées par des plaquettes usées sur un disque épais comme du papier à cigarette…), les voilà qui arrivent aux Chasseurs. Claude est abandonné sur place pour une sieste réparatrice, tandis que les autres s’élancent à l’assaut des crètes.

A partir de là, c’est le trou noir. On ne sait pas ce qu’il s’est passé. Claude, seul témoin de loin de la scène a vu des points colorés se déplacer sur les crètes, mais les participants à cette boucle reviennent le visage fermé, blanc et trempés de sueurs. Pas un mot ne sortira, chacun étant muet comme une tombe, emportant le lourd secret jusqu’à la leur.

Mais les peines sont vite oubliées. Claude est requinqué, ils se jettent dans le single des Chasseurs, exceptionnel de flow et se retrouvent vite à nouveau sur les terres noires. Laurent guide. Pour éviter la grande boucle et espérer tenir la promesse faite à Claude de ne pas dépasser 1400m, ils empruntent un sentier barré d’une croix.

Ce sentier assez engagé les emmène au fond d’un canyon, où les fossiles reposent. De peur de les rejoindre, ils s’empressent de s’extraire de cette mini Vallée de la Mort où la chaleur est écrasante.

La remontée est dure, mais au moins ils ont fait une belle coupe, réduisant ainsi le parcours. Arrivés en haut, les mémoires se mélangent. Bruno part à gauche, puis non c’était à droite, puis revient à gauche, et enfin repart à droite. Claude en tombe du vélo.

Les corps et les réserves en eau s’épuisent. Aurélien s’esclaffe: il est à sec, il n’a plus qu’un bidon et demi. Fred lui est à sec. Il est temps de rentrer. Plus personne n’ose communiquer le D+ à Claude qui a allègrement franchi le seuil psychologique. Il faut avancer pour retrouver espoir.

Celui-ci arrive avec la pancarte du circuit 16. Encore un effort de grimpette et les voilà à l’entrée d’un single. Bruno menace: c’est descendre maintenant, ou continuer à monter jusqu’à la route. Tout le monde se ravise et les voilà partis dans la dernière descente très empierrées qui les mènera à Marcoux.

La fin c’est comme d’habitude. Un petit groupe de 4 VTTistes (Laurent, Bruno, Aurélien, Fred) se positionne à 1 km de l’arrivée. Puis c’est une course effreinée jusqu’au pied de l’escalier qui mène à la maison. Les 4 autres eux arrivent tranquillement.

55km, 1740m D+: ils ont écouté Bruno et fait moins que la veille 😮.

On prend les mêmes et on recommence: bières, biscuits salés, saucissons avant d’attaquer la cuisine. Laurent et Gaël partent faire les courses. Salade de tomate féta, coleslaw, gratin de pates, accompagnent brochettes de bœuf et agneau, les côtes de porc (dans l’échine SVP), histoire que les vins blancs ne se sentent pas seuls.

Fred et Claude assurent au BBQ.

Les rois de la grillade

Bruno lui transforme un rien en plats gastro, avec le raisin du jardin.

Jour 4

Claude a dit, 3 jours de sandwiches, ça commence à bien faire. Alors ils remballent tout et prennent la route, s’arrêtant à Grenoble pour une pause bien méritée dans un restau. Aurélien puis Fred prennent le volant les emmenant à bon port.

Le making off

Ce qu’on ne pouvait pas vous montrer et qu’on ne vous montrera pas.

Les crètes, ce qu’il s’est vraiment passé.

L’art de la sieste

L’art du camouflage:

Pas besoin d’antivol, il suffit de se fondre dans le décor

Aux innocents les mains pleines:

24/09: le tour des forts de Besançon

Programmé de longue date, c’est aujourd’hui que se tient le tour des forts de Besançon, organisé par Franck avec l’aide de son ami local de l’étape Cyril.

7 randonneurs se sont précipités pour ne pas en râter un morceau: Bruno, Xavier, Franck, Aurélien, Eric, Stéphane et Gaël. Eric claironne et montre à tous son achat de la journée: un éclair au chocolat, qu’il conserve jalousement.

Départ de Beaucourt en camion du club pour un RDV à 09h00 sur place. Sur la route les bancs de brouillard inquiètent.

Sur place la température est fraîche mais avec déjà un beau soleil, une belle journée s’annonce.

Après la visite expresse du très intéressant quartier de Planoise encore somnolant, ils entament par un petit sentier de derrière les fagots, qu’on pourrait même nommer de derrière le Grand Frais.

Le petit groupe progresse à flanc de colline pour rejoindre le Rocher Valmy, mémorial des hommes tombés pour la France. D’ailleurs, sur le chemin ils traversent un campement militaire qu’ils prennent soin de ne pas réveiller.

Puis ils rejoignent l’aire de décollage des parapentes pour un 2ème point de vue sur la cité Franc-Comtoise.

Leurs pérégrinations les mènent ensuite à la Chapelle des Buis, où ils rencontrent un véritable embouteillage: c’est la sortie de l’office, on se presse pour l’apéro! La chapelle étant vide, ils en profitent pour en faire la visite.

Entre 2 singles extra, ils traversent des quartiers chics où règne le calme et la volupté.

Les voilà au Belvédère de Montfaucon, un autre splendide point de vue.

Mais ils ne se laissent pas déconcentrer, car leur objectif, c’est l’assaut du Fort Brégille. Le fort, ils n’en ont pas grand chose à faire, ce qui les intéressent, c’est la pause apéro-repas!

Pour cela, ils leur faut traverser le Doubs. La descente se fait via une magnifique piste enduro sinueuse, avec sauts, troncs, marches… tellement extra que Bruno décide de se lancer à l’assaut d’une marche formée par un arbre… mais sans vitesse. En résulte un roulé-boulé involontaire mais qui fait bien rire les autres.

Le fort Bregille est enfin là et avec lui son ordinaire, apportée par 2 jolies civiles. Encore une fois le point de vue sur la Citadelle est exceptionnel. Eric continue de fanfaronner avec son éclair mais il doit changer de stratégie et commencer par l’engloutir tellement il attire la convoitise. Son surnom est trouvé: Buzz!

Après avoir bien arrosé la grimpette et englouti saucisson, pâté en croûte, chips et autres salades et sandwiches, il est temps de reprendre la route pour le final. Cette fois ils se muent en street VTTistes et se lancent à corps perdu dans les marches du funiculaire de Beauregard.

Cette dernière descente atypique qui vaut à Aurélien de venir s’écraser une partie sensible sur le cadre termine sur une dernière curiosité de Besançon: le canal souterrain de 391m datant de 1882.

Voilà une belle journée qui se termine, après 45km et 1151m de D+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/18qgX5bfiHwbVNm0hMJNzgbMTfwqgnyUj/view?usp=drive_link

17/09: la MTB pour les bénévoles

Ce dimanche la météo était clémente et la MTB pour les adhérents a pu se tenir.

17 VTTistes étaient réunis en 2 groupes distincts pour le départ:
– 8h30 pour le 43km
– 9h pour le 30 km

Quelques gouttes très éparses ont bien cherché à intimider les randonneurs, mais devant leur détermination, les nuages ont passé leur chemin.

Le premier groupe, constitué de Bruno, François, Aurélien, Stéphane, Martial, Franck, Laurent, Noah, Philippe, Claude, Eric, Perrine et Gaël, se lance dans la descente vers Badevel. Mais déjà des écarts se creusent et ça ne manque pas, au premier carrefour, Laurent tire tout droit! Mais heureusement tout le monde se retrouve à Badevel.

Gaël et Perrine quittent le groupe et remontent au point de départ pour rejoindre le 2ème groupe: Xavier, Candice, Jocelyne, David et Régis L.

Circuits magnifiques et soleil font de ces 2 rando un super moment de convivialité. Le timing est bien exécuté puisque les 2 groupes arrivent ensemble vers 12h. Royal.

A l’arrivée les randonneurs ont tout prévu: boissons fraîches, parts de quiche et de pizza, chips et bretzels sous un beau soleil. Effet du soleil ou de la fatigue? On a vu Claude se jeter sur une bouteille … d’eau gazeuse!

De quoi donner envie de se retrouver les prochains WE: le samedi à 09h30 pour la rando loisir, le dimanche 8h30 pour la rando sportive.

Photos: https://photos.app.goo.gl/oYAD2HMubvpsaqPE7

Les 4 circuits de la MTB: https://drive.google.com/drive/folders/14s9VSz3TG5q73r5EukBthIJcZ_l0tLYo?usp=sharing

03/09: rentrée de l’école… de VTT!

C’est la reprise après la pause estivale, l’école de VTT reprend ses entrainements le samedi à 09h30 rue de la Carrière, parking du stade de football.

Les inscriptions sont ouvertes:

Le groupe Loisir était aussi présent pour une belle balade et accueillir les nouveaux adhérents:

Les inscriptions 2024 sont ouvertes: https://passionvtt.fr/lecole-de-vtt/ecole-de-vtt-de-beaucourt/inscription/

27/08: Journée convivialité à la cabane forestière de Chevenez

C’est sous une météo grisâtre et humide que se tient la journée convivialité été. Après les fortes chaleurs, c’est du froid: 16°C!

Au programme:
– une rando VTT depuis Beaucourt, puis depuis Chevenez organisée par Aurélien
– une marche depuis la cabane vers les traces du dinosaure Tripo-Tanus organisée par Xavier

Pendant ce temps à la cabane Régis et Gaël préparent les braises sous un feu d’enfer.

Magie de la coïncidence ou timing parfait, les 2 groupes arrivent quasiment en même temps pour l’apéro.

Tout est prêt, la bière est fraîche et les braises sont chaudes. C’est mieux que l’inverse.

Après s’être raconté leur été, les brochettes, merguez et saucisses blanches sont grillées à la perfection pour accompagner les salades, bien arrosées de vin rouge dans la cabane, réchauffée par un bon feu.

Le repas se poursuit par d’excellents fromages et des desserts maison. Un régal!

On laisse le mot de la fin à Louis:

13/08: la sortie casse-couilles

Alors que le temps s’améliore après 3 semaines vraiment pas terribles, les rangs se sont clairsemés en raison des vacances: Pat’, Aurélien, Stéphane et Gaël.

Alliant l’utile à l’agréable, ils décident de faire le parcours 43 de la MTB car il y a une section qu’ils n’ont pas encore reconnue: la cabane des douaniers.

Gaël avait dit « sortie tranquille ». Pat de retour de vacances, n’est pas de cet avis. Certes ils roulent raisonnablement, mais très vite il y a 1 raidillon…bien raide. Et déjà à Badevel 2 victimes posent le pied: Pat’ et Stéphane. Et désormais la punition de celui qui pose le pied à terre, c’est de nettoyer les chemins. Allez au boulot les 2!

Ils filent vers Lebetain contrôlant que tout va bien, puis direction le Val de Saint Dizier qu’ils contournent via la variante du single. Celui-ci est raide en montée, mais là ils apprécient de le descendre.

Puis c’est l’extase devant la vue sur les Vosges… complètement bouchée! Mais où sont les Vosges? Disparues dans un amas de moutons nuageux. De rage ils repartent vers le futur ravito de Vandoncourt. Première boucle validée!

Dans leur décompte d’arbres, c’est la papet qui tient la palme. La descente comme le ruisseau sont encombrés. Après un peu de gymnastique, les voilà sur le route de la cabane du douanier et c’est une pause bien méritée au soleil lorsqu’ils y arrivent. Stéphane dans sa lancée serait prêt à continuer, mais l’appel de l’estomac est plus fort.

Eric a bien bossé sur le sentier vers la Chaifferie, ça passe bien partout. Seul le très gros tronc reste, mais c’est aussi une belle occasion de travailler son équilibre. On le garde!

Il font un peu de nettoyage en remontant depuis le terrain de cross, mais là aussi il y a eu du bon boulot. Le retour vers Vandoncourt valide cette 2ème boucle.

Il est l’heure de retourner vers Beaucourt: Gaël a pris sa potion et part comme un dératé. Au Grammont il rentre dans des souvenirs de singles envahis d’herbes, slalomant entre les souches qu’il connait par coeur. Ce n’est pas le cas d’Aurélien qui finit sur le cadre, atterrissant sur une partie bien sensible.

45km, 1000m. Mais tranquille 😉

23/07: sortie club 1000 étangs à Mélisey

Il n’y a pas grand monde à la base nautique de La Praille à Mélisey quand les Beaucourtois arrivent. Tant mieux ils seront garés tout près.

Eric et sa famille patientent quand arrivent: la team Léon (Micka et Christophe), la famille Bera (Perrine, Laurent et Félix), la camionnette du club (Sylvie et Bruno, Véronique et Xavier, Claude, Gaël, et … Oé le toutou de la famille Martin).

Ce sont donc 9 VTTistes et 4 marcheurs plus un canidé qui vont arpenter le secteur des 1000 étangs sous un ciel bleu légèrement ennuagé. Temps parfait.

Côté marcheurs, il y aura de l’orientation. La parcours promis balisé l’est aléatoirement et il faut recourir au GPS pour essayer de s’en sortir à certains embranchements. Mais au final la petite troupe trouve son chemin et progresse comme prévu au milieu des étangs, arrivant bien avant les VTTistes.

Ceux-là s’embarquent pour une sortie de 45km / 900m concoctée par Xavier, qui est venu en repérage quelques jours plus tôt.

Le début du parcours n’est pas bien compliqué, ce qui endort la vigilance de certains sur quelques passages raides: certains posent le pied, Eric pose les fesses.

Il s’est mis en tête de vérifier s’il y a bien 1000 étangs mais finalement se perdra dans ses comptes pour en sortir tantôt 36, tantôt 38.

Le profil est plutôt montant et chaque côte est l’occasion pour Bruno de faire une remontada et de sprinter avec Laurent et Félix. Les autres gèrent car ce n’est que le début.

Claude est fier de son dérailleur tout neuf, son vélo a repris de la valeur. Et, fait rare, il ne sera victime d’aucune avarie.

Les kilomètres passent et la confiance s’installe. Micka relâche son attention dans une descente et la sanction est immédiate: il pince le pneu arrière. Une vaine tentative de rebouchage du trou fait apparaître une 2ème fuite sur la tringle: chambre à air obligatoire! Pour éviter une nouvelle déconvenue, Gaël le gonfle à 4 bars!

Le paysage est plein de surprises. Après une petite montée assez raide, ils découvrent un étang inattendu à cet endroit. C’en est tellement renversant que Bruno en tombe sur le côté à l’arrêt.

Les voilà bientôt au point le plus haut, et presque au nord de la boucle. Cette fois, ils sont bien sur le plateau. Ils entament une première descente mais faux espoir ils en remontent autant aussitôt. Puis enfin la dernière partie, bien que vallonnée, est descendante. De plus le terrain devient plus sinueux, les singles font leur apparition et quelques passages empierrés requièrent de l’attention. La moindre inattention, comme cette ronce qui dépasse, et c’est la chute immédiate, comme Christophe en fait la démonstration, sans gravité, devant tout le monde.

La fin approche, Perrine s’est accrochée tout du long démontrant un bon coup de pédale, et rappelant à Laurent que c’est les soldes en ce moment, et qu’un nouveau VTT ne ferait pas de mal.

Ils sortent enfin du bois et rejoignent la route, d’abord en groupe, puis Eric prend de la distance, rattrapé par Gaël. Mais les 2 ne se sont pas rendus compte que derrière le peloton s’est lancé à leur poursuite et les fusées allument leur mèche. Ça part dans tous les sens mais aux Champs-Mélisey, c’est Laurent qui s’impose!

La suite, c’est apéro et pique-nique où chacun relate ses exploits de la journée.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1VKfUncW54_JSsFJuVuQ4fK4MO0xRa83p/view?usp=drive_link

16/07: reconnaître c’est bien, à l’envers c’est mieux

Petit groupe ce matin: Eric, Pat’, Stéphane, Bruno, et Gaël. Claude est là aussi, mais avec une bien étrange monture plus destinée à la route. Il leur explique qu’il a essayé sans succès de fabriquer un dérailleur « Frankestein » avec plusieurs dérailleurs, mais ça n’a pas marché (voir compte-rendu du 9/7).

Il a droit à une nouvelle moquerie de ses compagnons, qui comme son vélociste, le pressent d’acheter un nouveau vélo. La période est propice!

Ce matin c’est reconnaissance du 32km de la MTB préparé par Franck, puis de la première boucle du 42.

Malgré la trace GPS, Gaël bafouille un peu près de la zone des Popins mais ils retrouvent le parcours. C’est un peu gras et il y a quelques dérobades qui appellent à la prudence.

La première partie est agréable à part un passage encombré de branches, mais ça se gâte en approchant Audincourt. Le single est envahi de branches et pire d’épineux. Aie, ouille!

C’en est trop pour Bruno qui exige qu’on sorte de cet endroit et refuse d’en faire plus. Ils coupent pour retrouver la trace mais la suite n’est pas mieux. Zone à revoir!

Au point de vue de Vandoncourt, Stéphane invite à l’apéro chez lui. Mais comme il est un peu tôt, et que faire la première boucle du 42 depuis Beaucourt va prendre du temps, Gaël a une idée brillante: « on a qu’à la faire à l’envers ».

Des mots à l’acte c’est tout de suite moins facile mais après une petite erreur les voilà au Val de Saint Dizier. Dans la montée, Stéphane se croit au tour de France: il a le pourcentage et les cris des supporters! Mais il craque, et Bruno et Pat’ vont chercher les points, tandis qu’Eric continue à l’encourager.

Lebetain ne lui fait pas du bien, et vient s’ajouter Eric à son tour qui passe en mode éco. Ils décident de rejoindre Dampierre, Pat et Bruno remontant à Beaucourt pour prendre leurs véhicules, les Gaël et Stéphane suivant Eric qui les guide.

Tout ce petit monde se retrouve chez Catherine, où l’on boit de bonnes bières et l’on mange de bons saucissons!

45km, 970m D+

Trace: https://drive.google.com/file/d/1uzwTK6s0In8MCnPwpi-jntneD8QAUwBy/view?usp=drive_link

09/07: l’EPIC vtt de Claude

Reconnaître! Il faut reconnaître la boucle du 56 de la MTB qu’a dit Gaël. Et après le jardinage de la première tentative, celle-ci doit corriger le tir.

Aurélien, Xavier, Dorian, Claude, François, Eric, Pat’ et Gaël: voilà une équipe comme on en n’avait pas vue depuis longtemps. Manque Philippe B., toujours en convalescence et quelques habitués (Christophe, Micka) ou moins (Alexis, Martial) qu’ils attendent avec impatience.

Pour ne pas que la monotonie s’installe, Gaël les y emmène par un sentier qui n’est pas au programme de la MTB 2023: Abbevillers, le Bannet et les pierres Gauloises.

Mais à Abbévillers, appel de Bruno: il a raté le départ mais veut les rejoindre depuis le point de vue de Vandoncourt. Gaël lui propose de se rejoindre à Glay, avec un pif qui mériterait de jouer au Loto.

Est-ce que c’est ça qui n’a pas plus à Claude, toujours est-il qu’alors que les VTTistes s’élancent dans le jouissif single dans l’ordre du niveau d’inconscience le plus élevé (Aurélien, Gaël, Eric, …), lui décide de faire une pause au milieu.

Alors que les autres s’impatientent et regardent arriver les moins fous, Dorian leur apprend la terrible nouvelle: patte de dérailleur cassée pour Claude. Claude finit par arriver et ouf la patte n’a rien! C’est le dérailleur qui est coupé en 2! Sans compter qu’un rayon a traversé la jante et qu’il a crevé.

Se remémorant une longue suite de casses avec le Spé, ses compères se moquent de lui, mais bon prince, Gaël appelle Bruno déjà sur le vélo au lieu de RDV. Celui-ci rapplique fissa en bon Saint Bernard, accueillant Claude d’un « connard » affectueux.

Les choses ne sont pas si mal faites, Claude repart en camionnette et Bruno en vélo. Dorian les quitte, il a poney.

Enfin les voilà à Glay et la reco de la boucle commence. Les premières adaptations sont validées avec même la découverte d’un single. Puis la fin est moins réussie et nécessitera une troisième tentative que Bruno décide de prendre en charge.

A Villars les Blamont ils rencontrent une dame qui leur demande s’ils peuvent poser pour une photo et faire office de modèles. Ils sont tout émoustillé et commencent à se déshabiller… mais la propriétaire de la maison les arrête: c’est pour publier sur Air B&B!

Dommage, mais au moins l’étourdi qu’est Aurélien, qui a perdu une de ses gourdes dans le Grammont peut refaire le plein d’eau.

Après avoir validé l’implantation du ravito avec une vue imprenable, ils déroulent l’ exceptionnel single jusqu’à la Chaifferie, où Gaël passe en mode 0 barres sur sa batterie interne. La fin va être longue.

Ce n’est pas le cas de François, qui après avoir adopté un rythme tranquille, finit par des accélérations terribles. Quel finisseur!

Claude, qui est déjà rentré, propose l’apéro par SMS, et Aurélien, François, Bruno et Gaël s’y rendent. A peine arrivé Gaël rentre son vélo dans le camion de Bruno, trop cramé qu’il est pour remonter sur Beaucourt, et c’est encore Bruno qui joue le Saint Bernard.

44km 970m d+

Trace: https://drive.google.com/file/d/1vAWYvXP-4-jJS0aCyaMAcjJU-PI1wp-x/view?usp=drive_link

02/07: rando du BOS

Encore une belle brochette de VTTistes sont présents à la traditionnelle rando du BOS ce dimanche 2/7, malgré une légère pluie qui s’estompera vite.

Et aux 11 ayant répondu présents au RDV de 8h30 pour les grands parcours (Pat’, Micka, Alain, Stéphane, Eric, Claude, Bruno, Christophe, Philippe M., Aurélien, Gaël), s’ajoutent 4 VTTistes partis sur les petits parcours (Martial avec sa fille, Xavier avec Louis), plus des marcheurs.

Valeureux, mais pas téméraires

Heureusement que nos VTTistes ont été prudents et ont téléchargé la trace car le balisage est … aléatoire, voire joueur! D’autres participants moins connaisseurs se seront laissés piégés et auront jardiné, alors que certains étaient même à contresens!

A l’approche du premier ravito, Bruno fait une démonstration de passage d’une montée empierrée, mais dérape de l’arrière, glisse finit au tas, non sans incriminer Gaël et Christophe qui n’avaient rien à faire devant lui! Mais les plus forts ce sont Pat’ et Claude, qui bien qu’étant derrière avant la montée, sont premiers au ravito! Dès qu’il s’agit de manger…

Est-ce la pluie, le balisage ou les 2, mais Pat’, Claude et Alain optent pour le 42, avec des excuses diverses (piscine, messe, anniversaire, …). Les autres poursuivent sur le 54.

Nos valeureux héros s’en sortent bien, sauf Bruno qui dans une tentative de montée impossible dérape encore de l’arrière et s’écrase lourdement au sol… sous les regards et les rires de ses compagnons. Ça l’énerve, le Bruno.

Après une sage rando où le soleil fait son apparition, les vieux démons finissent par réapparaître. Bruno et Aurélien se tirent la bourre avant le ravito de Glay, et toute la puissance du jeune Dampierrois ne suffira pas à venir à bout du rusé Bruno qui finit par prendre le large.

Pas de chance pour Philippe qui crève avant le ravito. Le groupe a explosé, et alors que Gaël, Micka et Christophe s’apprêtent à repartir, Eric le samaritain arrive avec Philippe. Ils ont à peine le temps d’avaler une bouchée que les 3 autres sont sur le vélo.

La montée des pierres gauloises est compliquée car encore humide, et longue. Certains commencent à souffrir, le groupe s’étend. Eric prend le large. Certainement des origines marines.

Ils se regroupent au dernier ravito et rentrent en groupe pour un apéro offert, bien mérité. Au moins la boisson leur permet de supporter sereinement le festival des grandes gueules et leurs exploits!

54km 1170 m d+.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1Ql2q3lohOcuCrlHiECgSt5Z6jQy3lXIk/view?usp=drive_link