Après une après-midi et une nuit bien arrosées, le temps gris mais sec est presque vu comme une bénédiction. Pas de pluie à l’horizon.
Aurélien est habillé comme pour un enduro, étanche de la tête aux pieds
Bruno est habillé comme pour un automne, il ne craint pas le froid
Franck est habillé comme pour un été pluvieux, il ne craint pas la pluie
Gaël est habillé comme pour un été frais, il espère qu’il ne va pas pleuvoir
Éric est habillé comme pour aller faire de la route. D’ailleurs il a un vélo route…
Eric leur donne RDV pour l’apéro et les laisse. Pas très motivés par ce qui les attend dans les bois, les 3 compères suivent Aurélien qui veut leur montrer le parcours pour la nocturne. Bon le problème c’est qu’il a adopté le langage de Bruno et Gaël pour expliquer où il veut aller: à gauche-chemin blanc-bornes-Abbevillers-bois-fusée-ornière (attention un intrus s’est glissé dans la liste). Mais sauf que là personne n’y comprend rien.
D’ailleurs le hasard s’acharne contre lui car au passage d’une sapinière bien défoncée, il embarque une grosse branche et bloque son dérailleur. Un silence s’abat sur le groupe et même les oiseaux se taisent… Franck vole au secours d’Aurélien, démonte son dérailleur, le remonte mais ça bloque toujours. Nouveau démontage à 3 cette fois: ils retirent la roue et même la patte de dérailleur. Après avoir démonté 2 douzaines de pièces, ils décident de laisser Aurélien se débrouiller pour tout remonter. Fait exceptionnel, il parvient à repartir.
Ce n’est pas la performance qui les hante mais plutôt l’adhérence. Ça glisse, ça schlitte, ça mouille. A Saint-Dizier un coup d’œil sur la montre leur fait dire que prendre la direction de Badevel pour répondre à l’invitation d’Eric serait une bonne idée.
Bruno rentre sur Beaucourt récupérer son camion tandis que les 3 autres se disent que descendre à Badevel sera un jeu d’enfant. C’était plutôt un jeu par élimination. La boue est omniprésente, avec de belles ornières et des troncs barrent en masse le sentier.
Gaël est le premier à faire un hors trajectoire. Puis Aurélien s’enfonce jusqu’au moyeu dans une ornière. Enfin Franck tente dans un mouvement désespéré de décaler mais finit irrémédiablement au sol comme …
Pas mécontents d’arriver à Badevel ils envahissent la terrasse d’Eric réclamant leur boisson de récupération.
Au retour Bruno fait la tournée et dépose tout le monde chez eux en commettant l’erreur d’enfermer Gaël à l’arrière avec tous les outils.
Fête des mères oblige, les absents font la queue chez le fleuriste ou ont enfilé leur tablier de cuisinier pour fêter dignement leur maman.
Ce n’est pas le cas de nos 5 protagonistes qui eux ont été prévoyants et sont libres de venir rouler. A moins qu’ils ne se soient discrètement éclipsé du domicile conjugal pour éviter les tâches ménagères.
Eric, Fred et Claude papotent quand Gaël arrive accompagné de … Bruno. Tout le monde s’étonne: mais où est son camion? Et où est Franck? Il paraît que ces 2 là on fait la bringue la nuit dernière alors Bruno a préféré les laisser dormir.
Départ plutôt calme, mais après quelques virages il manque Claude. Il arrive 2 minutes plus tard à côté de sa machine de collection. « J’ai un bruit ». Ça n’émeut pas plus que ça les autres car l’Epic a depuis longtemps dépassé la date de retraite. Le vélo est retourné, à la recherche du bruit de transmission suspect, mais rien n’est trouvé.
Il faut dire que Claude a décidé d’entretenir son vélo, nouveau boîtier, et de le moderniser en le passant en simple plateau du bled: il s’agit de rouler toujours sur le plus grand des 2 plateaux. Imaginant la ligne de chaîne dans cette configuration pour le moins tordue, les autres comprennent alors l’origine du bruit…
Ils repartent vers Abbevillers et alors que Gaël s’apprête à les emmener dans un petit single en raidillon pour parfaire leur position sur le vélo, Eric refuse: non c’est non! Ils rejoignent Hérimoncourt par la Bouloie et son parcours en plein cours d’eau qui les rafraîchit.
Eric a vu le coup venir, et bim ça ne manque pas, Gaël les emmène à Thulay par les 5 sapins. Ensuite ils traversent un cours d’eau et rejoignent Bondeval. Enfin, ils essayent de rejoindre Bondeval, enjambant troncs couchés, et traversant des herbes d’1m de haut dans lesquelles ils perdent Bruno.
Mais Bruno n’est jamais perdu et ils le retrouvent à Bondeval. Où va-t-on demande-t-il? On prend le single à flanc répond Gaël. Il s’engouffre dans le single et disparaît comme happé dans les branches. Les autres hésitent et finalement contournent… pour regretter quand ils le voient arriver avec des feuilles et des branches accrochées un peu partout. Ils sont où les VTTisites?
11h il est temps de virer pour ne pas rentrer trop tard: Eric et Bruno s’éclipsent par la piste, Claude, Fred et Gaël décident de rouler encore un peu. Ils vont reconnaître le lieu de RDV de la nocturne à Vandoncourt aux Jardins du Pont Sarrasin. Fred les quitte et nos 2 compères remontent au Grammont et descendent le single le plus beau de la région.
Encore un WE de 3 jours et encore une date pas commode pour regrouper des randonneurs: Fred, Claire, Philippe, Dorian et Gaël se sont donné RDV… à des heures différentes.
Claire et Fred partent sur le 52, 1100m D+.
Philippe part sur le 42, 700m D+, mais perd une vis de cale en route…
Dorian et Gaël s’élancent sur le 65, 1300m D+… à des rythmes différents.
Balisage impeccable, quelques beaux paysages, mais parcours « gravel » qui s’explique peut-être par les pluies récentes, car les quelques passages intéressants étaient bien gras. Mais c’est ça aussi le VTT!
Le beau temps a incité les Beaucourtois à s’expatrier mais pas Pat’, Bruno, Franck ni Gaël qui leur propose d’aller reconnaître la boucle du 54km de la MTB 2024. Et déjà ça râle: « je veux rentrer à midi », « j’ai poney », « maman ».
Gaël propose un départ tranquille pour s’échauffer mais déjà Bruno fait la course pour être premier à la ferme des Champs Houdins. Au point de vue de Vandoncourt ils se désolent devant les packs de bière éventrés et les cadavres de bouteilles qui jonchent le sol et font ce qu’auraient dû faire les malotrus qui les ont laissés sur place en les déposant aux poubelles à… 100m. Dans quel monde vit-on…
Au Pont Sarrazin, ils obliquent tout à droite et dévalent jusqu’à la ferme des Minimes, et empruntent un single oublié mais fort sympathique qui les amène rue des Minimes. A refaire (et à nettoyer).
De l’autre côté de la route liant Hérimoncourt à Seloncourt, ils ont 2 options pour rejoindre les 5 sapins: la version longue ou la version courte. Ils optent pour la longue sous la pression de Gaël. Las une coupe les ralentit et les oblige à marcher sauf Bruno qui a fait le tour « qui mène à rien ».
Un peu de jardinage plus loin, les voilà à Thulay pour une pause méritée sous l’arrêt de bus. C’est là que démarre la reconnaissance de la boucle du 54km. Direction Roche-les-Blamont. Demi-tour après quelques centaines de mètres pour prendre le macadam, le chemin débardé est impraticable.
Ils passent devant la Fontaine et s’enfoncent dans un court bourbier puis un single sec. Arrivé dans la pâture, il manque Pat et Franck. Franck a brisé ses chaînes, mais n’est pas allé plus loin pour autant.
La boucle à partir de Glay dans ce sens n’est pas une réussite. Trop pentue, trop empierrée, trop de marche. A revoir.
Ils retournent à Roche, puis Thulay, descendent le single à toute berzingue, single qui fait 2 victimes: Bruno stoppé par les branches à la fin, avec la roue avant de Gaël sur les épaules, et Pat le cul au sol après une glissade!
Retour par la ferme des Minimes et Vandoncourt, puis le Val de Montbouton.
L’appel du pont a été plus fort et c’est seul que Gaël s’apprête à partir sur le 63 km… quand arrive Philippe sur un fuseau horaire dont lui seul a le secret.
En l’attendant, c’est Micka qui arrive à son tour et voici la fine équipe Passion VTT du jour.
Après les pluies de la veille, très vite la couleur est donnée: marron. Et après une dizaine de kilomètres c’est Micka qui en fait les frais, explosant son dérailleur. Fin de partie et retour à pied.
Philippe et Gaël enchaînent les bosses d’un parcours sympathique, un peu roulant, ce qui compense les parties spongieuses.
Après 3 « bosses » (dont le Salbert et la Planche), à 35km, l’essentiel du dénivelé est fait, presque 1100m. Le retour par Giromagny est ludique mais il faut faire attention à ses appuis.
La fin est moins exigeante et même simplifiée par rapport à la trace à partir de l’Etang des Forges avec un max de pistes cyclables.
Ciel gris menaçant, fine pluie avant le départ, prévisions pessimistes, promesse d’un sol spongieux… il n’en faut pas plus pour décourager les moins acharnés. Mais il en faudrait plus pour décourager le noyau dur: Bruno, Xavier et Gaël tiennent la baraque.
Un beau travail pour nos 3 bûcherons
Au programme: reconnaître le tracé du parcours de 40km de la MTB 2024!
La première boucle passe par le château et descend le sentier des Traversots. Ils évitent toutefois le champ, ils pensent qu’ils auront assez de boue aujourd’hui, pas la peine d’y goûter trop vite. Très vite Gaël indique qu’il faut reconnaître un nouveau chemin pour garantir la bonne distance. Bruno n’y comprend rien, faut dire que Gaël s’exprime comme d’habitude: « ouais alors t’as vu le chemin à gauche à la barrière où on a été tout droit? Ben on n’y va pas, mais on doit y retourner, mais plus loin ». Xavier reste circonspect. Finalement, en tournant dans le bois, ils obtiennent un truc correspondant à peu près à ce que Gaël voulait. Première boucle et premier ravito à Vandoncourt à 14,5km.
La deuxième boucle les emmène à Abbevillers, en constatant déjà que les bûcherons se sont bien acharnés, signe que les chemins et les VTTistes vont souffrir. Heureusement le single qui descend aux pierres gauloises est préservé et c’est un avec un plaisir non dissimulé qu’ils lâchent les freins. Gaz!
Basculant de l’autre côté de la route à Meslières, ils empruntent le petit single qui longe le chemin blanc, mais dont le début est assez technique: ça grimpe, il faut trouver l’adhérence et l’équilibre, le palpitant explose. Puis ils cherchent une solution pour aller vers Thulay. Là aussi il faut le décodeur pour comprendre Gaël: « donc le 40 redescend à droite pour remonter en haut mais le 54 arrive par en face ». Les 2 autres le regardent avec des yeux écarquillés…
Bruno propose une autre possibilité en montant vers Roche mais c’est un véritable carnage qu’on fait les engins de débardage et, même en descente, il est difficile de se frayer un passage tant les chemins sont retournés. Ils finissent à pied en se disant qu’il faudra trouver un autre passage pour la MTB. Arrivé au-dessus de Thulay par un sentier qui normalement devrait se descendre Gaël leur annonce: « voilà c’est par la droite que je veux les faire arriver ».
Enfin Thulay les accueille à bras ouvert. Ils sont soulagés de ne pas avoir emmené tout le groupe dans cet enfer car ils en auraient pris pour leur grade. Débarrassés des passages délicats, ils peuvent se lâcher dans la descente vers Seloncourt, dévalée comme il se doit à une allure déraisonnable, dont l’adhérence délicate marquera le fond de certains cuissards.
Au loin les nuages…
… mais ici le soleil
12h il est temps de rentrer, d’autant que le dérailleur de Xavier a pris un coup dans l’aile.
40km, 870m D+, beau temps toute la séance
Qui aurait parié sur une telle météo toute la matinée
Les beaux jours appellent les belles sorties. Et les adhérents de PASSION VTT ne s’y sont pas trompés en participant massivement à la Voujeaucourtoise.
4 parcours étaient proposés, majoritairement secs même si quelques zones étaient restées très… humides. Après une loooooongue attente pour s’inscrire, ils ont enfin pu se lancer sur les beaux singles et se ressourcer aux bons ravitos.
Impossible de faire le décompte de tous les participants, désolé pour les oublis, mais notons tout de même: Claire, Candice, Perrine, Sabrina, Laurence, Stéphane, Pat’, Aurélien, Claude, Philippe, Louis G., Xavier, Louis M., Fred, Félix, Laurent, Gaël…
De retour du WE dans le JURA, nous pouvons dire une chose: « MERCI ERIC » 😄😉
Hébergement au top, restauration super, soleil présent… le samedi 😄
23 participants se sont retrouvés sur place vendredi déjà sous un beau soleil.
Après la distribution des chambres, RDV fut donné pour le traditionnel apéro dans la Grange Paccaud.
Puis, le buffet avalé, il y eut déjà 2 activités sportives: descente (de bières et gentiane) et tournoi de baby foot.
Samedi matin les premiers attendaient l’ouverture du restaurant, comme les retraités celle du supermarché.
Au programme, sous une bise un peu froide mais avec un beau soleil: – marche pour les uns – VTT pour les autres
Après la photo de groupe, et que tous les vélos soient tombés au moins une fois, départ pour le parcours VTT de 32km: Jef, Jocelyne, Bruno, Régis, Robert, Eric, Stéphane, Philippe, Fred, Claude, Jean-Michel, Dorian, Gaël.
Après 500m Eric casse un rayon et crève. Déjà prêt à abandonner le VTT, il est soutenu par Régis, Philippe et Gaël et après la pose d’une chambre à air et le réglage de son dérailleur avec son téléphone sous les yeux ébahis de Bruno, il est de nouveau en selle!
Perturbé il rate un changement de direction et le groupe se sépare, l’avant garde Dorian-Bruno sur la bonne trace, les autres sur la mauvaise. Après quelques kilomètres d’errance et avoir convaincu Dorian et Bruno de faire demi tour, ils finissent par se retrouver, et reprennent la bonne trace.
C’est le début des ennuis pour Régis, l’expert en pneu, qui a crevé. Il tente de remplir son pneu de mousse à raser mais peu de temps après il faut abdiquer et poser une chambre à air.
Philippe entame la danse de la pluie pendant ce temps-là.
La matinée est déjà bien avancée, et s’ils ne veulent pas rater le repas, il faut rentrer. Ils coupent une partie du parcours prévu par le macadam. Les mobylettes Bruno, Dorian et Eric prennent leur envol… et ratent la bifurcation. Les autres suivent la trace et rejouent la fable de La Fontaine en arrivant avant les 3 lièvres. A l’arrivée, Gaël clame haut et fort qu’il a niqué Bruno.
30km, 600m D+
Tout le monde se retrouve autour du buffet pour reprendre des forces en vue de l’après-midi.
Les marcheurs reprennent leur activité, tandis que les VTTistes se scindent: les optimistes et les réalistes.
Les réalistes (Stéphane, Jef, Jocelyne, Régis, Jean-Michel) optent pour un parcours de 24km afin de rentrer tôt pour profiter de la piscine et du sauna. Ils évitent soigneusement les marres de boue mais subissent un important vent de face en rentrant qui fait de la descente un faux plat montant!
24km, 320m D+.
Les optimistes (Claire, Bruno, Fred, Dorian, Claude, Eric, Philippe, Robert, Gaël) se sont fixés comme objectif d’aller voir le tremplin de Chaux-Neuve. La première grimpette fait 2 types de victimes: ceux qui ont posé le pied à terre, et celui qui a posé le vélo à terre… pour aller voir un point de vue. Au retour, dans la bonne tradition du club, le destrier de Bruno a disparu…
La neige fait rapidement son apparition au sol jusqu’à former une épaisse couche vierge de 10 cm qu’ils déflorent pendant 2km, Dorian en traceur. Après cet effort, les pieds sont froids et le moral de certains déjà bien atteint. Un groupe fait sécession: Bruno, Claire, Fred, Dorian et Robert cherchent à contourner le sévère raidard. Mais face à la volonté de Philippe à suivre le parcours initial, seul Robert s’enfoncera dans la forêt pour une aventure solo pleine de dangers…
Les coups de cul se succèdent jusqu’au tremplin. Pas fatigués, la plupart d’entre eux entreprennent l’ascension des marches et il faut toute la force des présents pour retenir Dorian de descendre la piste sur les fesses. Il se voyait déjà en champion olympique de saut en longueur sur le cul!
Claire et Fred décident de quitter l’aventure, probablement dans un moment de lucidité, que n’ont pas tous les autres. Se fiant à leur GPS, ils estiment qu’il ne reste plus de 250m de D+ pour terminer les 15 derniers kilomètres. Fastoche.
Des traces de sangliers
Erreur. Les grimpettes se succèdent et le dénivelé s’empile. Gaël donne des signes de faiblesse, puis vient Claude, qui dans un ultime effort brise ses chaînes tel un oiseau emprunt de liberté et … s’arrête net sur place, car sans chaîne, un vélo ça avance moins bien. Gaël se fait la malle et part retrouver Eric et Philippe, tandis que Bruno aide Claude à réparer sous l’objectif malicieux de Dorian qui farniente au soleil.
Claude n’aura pas failli à sa légende, à savoir une sortie, une casse.
Robert arrive juste après les autres, mais avec 2 kilomètres de plus au compteur!
50km, 1170m D+, loin des 44/800 prévus…
Après la douche des vélos et des bonshommes, RDV à la grange Paccaud pour l’apéro puis une belle table dressée les attends pour un excellent repas terroir.
La nuit répare les corps mais la météo du dimanche n’est plus que pluie et froid. On a toujours les mêmes groupes: les optimistes et les réalistes. Les optimistes chargent les vélos dans la remorque, tandis que Jean-Michel et Fred se lancent à la recherche d’un sentier sec qu’ils ne trouveront jamais.
Le groupe des marcheurs s’agrandit, et après la visite d’une fruitière à comté, ils vont visiter la source de l’Ain sous une pluie continue qui achèvera de les tremper jusqu’à l’os.
C’est l’été à Beaucourt, mais encore le printemps à Audincourt tellement la différence de t° est notable pour Pat’. Il envisage d’ailleurs de déménager pour 2 raisons: être plus près du lieu de RDV, et réchauffer ses vieux os!
Dorian est de retour, plus en forme que jamais. Eric aussi, il fuit la boue désormais. Gaël les rejoint, puis la team Léon, Christophe et Micka. Soudain, un message arrive de Franck: « attendez-nous ».
Pas encore là, Bruno en prend sur son grade, les présents lui refont la réputation de retardataire. Mais que nenni, c’est Franck qui était à la bourre, n’étant plus sûr si ça démarrait à 8h30 ou 9h. Alors on le redit: désormais le dimanche, c’est 8h30. Finies les grasses mat’.
La camionnette grise arrive enfin avec les 2 compères et ils peuvent partir. Bruno propose de partir à droite mais Gaël emmène à gauche, les fait grimper le talus du stade et … repart à droite. Il est contrariant celui-là.
Faisant fi de la loi de 1955, ils dérangent un chevreuil qui fuit en longeant le terrain de foot et font une première rencontre en la famille Martin qui s’entraîne pour Koh-Lanta 2025: Xavier guide et Véro porte les 30 kg de bagages. Bonne rando!
Première descente, vers Malfosse par le chemin blanc. Bruno essaye sournoisement de mettre la pression sur Gaël: il sifflote, dit que ça ne va pas assez vite, se plaint de devoir freiner… Résultat: après 500m il manque… tous les autres. Ça laisse le temps à Bruno pour nettoyer le chemin, comme il a de l’énergie à revendre.
Ils repartent doucement le temps que le regroupement s’opère, mais là encore ça râle que ça ne va pas assez vite. Jamais contents. Le long sentier vers Saint Dizier fait exploser le peloton, Bruno décidant d’accélérer, Dorian se lançant à sa poursuite sous les encouragements d’Eric: « vas-y, nique le »!
A Saint Dizier, Gaël décide de tester leur niveau de forme et les emmène dans le raidar du Val. Mais là encore ça chahute: « bouge-toi », « t’avance pas », « on se promène? », bref il y a 2-3 énervés.
Après l’effort, la vue sublime sur les Vosges
Pas frustré pour 2 sous, Gaël se dit que la prochaine difficulté les mettra KO: les Pas du Diable. Eric se lance en premier et passe haut la main, suivi par Gaël qui réussi aussi, suivent Franck et Bruno. Les autres, terrifiés, passent par l’échappatoire. Bien sûr c’est le festival des égos devant les copains ébahis: « c’est plus que c’était », « avant c’était plus dur », « j’ai tout passé sur la plaque », … Devant tant de mauvaise foi, Eric réclame de repartir.
Ca déroule rapidement jusqu’à la montée vers Croix où les mobylettes se font péter le 50 cm3: Bruno, Dorian, Pat et Eric. Le long de la frontière, ils ont la bave aux lèvres et poussent le pauvre Gaël dans les montées, lui faisant porter la responsabilité de leur manque d’adresse les faisant poser pied à terre. Z’aviez qu’à doubler leur répond-il!
A Abbévillers, Bruno renseigne un jeune couple de VTTistes cherchant son chemin. Avec les explications données, on pense qu’ils cherchent encore à l’heure qu’il est. Pour le groupe, c’est changement de programme. Bruno invite tout le monde chez lui pour arroser son âge canonique. Un premier groupe part directement à Méziré, tandis que les autres repassent par Beaucourt. Et tout finit autour d’une bière.