30/09: Dégonflés

Le frimas automnal n’a pas refroidi les ardeurs de nos vaillants vttistes: Bruno, Jef L., Franck A., Eric, Pascal, Jef C., Cédric, Jean-Marie, Dada, David P., Philippe P., Gaël.
 
Et tout commence comme maintenant une mauvaise habitude: roues en l’air! C’est Eric cette fois qui se plaint d’avoir les plaquettes neuves qui touchent trop fort. On réclame à Bruno un tournevis pour écarter les plaquettes, puis du dégrippant, et voilà l’affaire est réglée. Sauf qu’une fois la roue en place, on lui trouve un air de mou. Après quelques coups de pompe, rien n’y fait, il faut se résigner à changer la chambre.
 
Après 20 bonnes minutes ils partent enfin… et s’arrêtent 150m plus loin chez Dada, pour ajuster la pression au compresseur. C’est que Eric est pointilleux…
 
C’est parti, et comme promis il y a peu, ça démarre tranquille pour que tout le monde ait le temps de monter en température, mais surtout la vraie raison: discuter avec ses copains de la semaine écoulée, s’émerveiller sur le temps ensoleillé et la nature magnifique.
 
Seulement voilà qu’à Croix un trou s’est formé: les 3 éclaireurs que sont Bruno, David et Gaël font demi-tour morts d’inquiétude pour découvrir que Franck a crevé. Direction la Suisse, Chevenez, où ils vont visiter les lamas, et où Jef L. pas en forme et Jean-marie prennent la tête du 2ème groupe constitué de … 2 vttistes. Bon dimanche!
 
Les autres se lancent à l’assaut de Roche d’Or par l’Est. Un moment de nostalgie les rattrapent lorsqu’ils entrent dans l’enclos des chevaux. Souviens-toi l’été 2016…
 
La grimpette de ce côté est rude car le terrain accidenté, mais tous en viennent à bout le sourire aux lèvres et le coeur battant. Devant ses oies, le pasteur Bruno décide de les emmener prier à la chapelle. Sur le chemin, le malin se cache pourtant car alors que le groupe roule à vive allure sur un chemin sans embuche, un caillou certainement pas posé là par Dieu transperce le pneu avant de Gaël qui se voit contraint de s’arrêter pour réparer, regardant par là même le caoutchouc se vider de son lait vital.
 
Alors que les paysages magnifiques leur régalent les yeux, les premiers murmures concernant l’heure de retour se font entendre. Bruno essaye bien de varier un peu la descente mais rien n’y fait, 2 brebis s’échappent. Certainement la peur de la louve.
 
Ils rentrent le plus directement, ce qui n’empêche pas Franck d’avoir un coup de mou après Abbevillers. Enfin surtout son pneu qui se dégonfle encore. Sur la route de Croix c’est l’adieu aux Vandoncourtois, puis ils foncent comme des flèches vers la route de Saint-Dizier, un « aie » parsemant chacun de leur passage sous une branche un peu basse qui les surprend à haute vitesse et cogne le casque.
 
52km, 1152 m D+ (mais certainement beaucoup moins).
  
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180930
 

26/08: Oh oui maîtresse!

Est-ce le frimas matinal qui a effrayé les vttistes? Ce matin il n’y a que 3 courageux: Bruno, Dada et Gaël. Mais un beau soleil.
 
Après un passage par le parc des Cèdres pour vérifier qu’il n’y a pas besoin d’un coup de main à l’installation du rigol’trail, les 3 compères se mettent en route.
 
Direction le point de vue de Montbouton où chauds comme la braise ils commencent à se déshabiller. Puis en route vers le GR5.
Au-dessus du pont Sarrazin Gaël contrarie Bruno en l’orientant vers la variante gauche alors que Bruno voulait redescendre aux minimes.
 
Direction le stand de tir. Arrivé en bas Dada trouve qu’il y a une comme une odeur de frein… son vélo sent le chaud. « T’as freiné, toi? » lui lancent les 2 autres. Puis direction Abbevillers en remontant le petit lit de cours d’eau à sec. Gaël et Bruno ne lâchent rien et montent… presque jusqu’au bout. A Abbé ils redescendent vers Meslières puis aboutissent à l’arche de Noé.
 
Bon, oui vous allez dire que c’est un peu chiant comme compte-rendu. C’est normal, c’est à partir de là que ça devient intéressant. Précisément rue sous les Vignes. Bruno les emmène voir le paysage. Et ils tombent sur la propriétaire de la maison. Toute émoustillée mais surtout gênée de ne pas être assez bien habillée, Bruno la rassure en lui disant qu’elle a le temps d’aller se changer. Après avoir un peu discuté, ils quittent la dame et repartent vers Glay, non sans avoir dû insister pour que Daniel remonte en selle.
 
Quelques tours de roues plus tard les voilà qui rejoignent le sentier des bornes. Alors qu’ils font une petite pause, voici qu’arrive la 2ème naïade de la journée (genre « Karla » Lagerfeld). Grande et élancée, elle marche à côté de son vélo électrique. Son subtil accent suisse allemand associé à une savante hésitation sur les mots, les mets en transe, l’un imaginant la maîtresse helvète le chevauchant, cravache à la main, l’autre des balades endiablées sur la bicyclette survoltée, le dernier se léchant les mains plongée dans le délicieux pot de confiture de… mûres préparée par la déesse. Et oui car la marcheuse est un festival d’anecdotes: vêtue de la tête aux pieds pour éviter les petites bêtes qui sucent, allergiques aux téléphones portables et autre GPS, elle ère dans les bois au gré de ses envies se raccrochant à de subtils détails comme une plume d’oiseau rencontrée et laissée là quelques jours plus tôt pour reconnaître son chemin, identifiant les différentes essences arbres, et n’ayant qu’une crainte c’est qu’on ne la retrouve pas dans les bois le jour où la belle au bois se sera définitivement endormie. Le petit poucet version suisse allemande achhh ya.
 
Mais pas le temps de rêver, il faut bien repartir, en remontant par la Chefferie du haut puis le terrain de motocross pour quelques sensations, et un dernier petit sprint qui les ramène au parc des Cèdres où ils se quittent pour se retrouver qq heures plus tard alignés au départ du Rigol’trail.
 
38km, 980m D+/-
 
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260818

19/08: La symphonie des horaires

Salut,
 
Ca sent toujours les vacances à Beaucourt, et les dimanches se suivent sans se ressembler au niveau des participants en fonction des départs/retours. Une chose est sûre, il y a toujours quelqu’un, comme ce beau matin ensoleillé: Pat, Dada, Maxime D., Franck V. Xavier, Claude R., Gaël. Et en invité surprise papy Bruno, qui est venu faire un coucou avant que ses petits enfants ne se lèvent et ne lui réclament une frénétique partie de dada à dos de papy!
 
Comme certains dimanches, ça commence mal. Non pas qu’on retrouve un vélo les pneus en l’air, mais voilà qu’ils ne sont pas encore partis que déjà certains fixent un horaire: Franck venu de Réchésy par les bois est pressé de rentrer, Pat’ doit être rentré avant d’être parti et Dada ne veut pas partir après être revenu (???). C’est donc un Gaël qui reste sans voix quand ils lui demandent « où on va? ». Comme d’hab’ à l’impro leur répond-il.
 
Direction le cimetière des pins puis la route de Saint Dizier. A peine sont-ils arrivés au stade qu’un balisage leur fait rappeler qu’un trail a lieu. Les fléchages sont multiples et souvent incompréhensibles, difficile de l’éviter, ils progressent comme ils peuvent mais heureusement il n’y a pas encore de trailers. En sortant du bois il obliquent vers Croix et c’est là que Franck décide de les quitter.
 
Daniel a monté ses nouveaux pneus achetés sur les conseils de Lionel, et c’est là qu’on voit où s’arrête l’amitié, puisque au premier gauche sur du gravier, Dada va au tas! « Je gère » qu’il disait…
 
Dada remis de ses émotions et surtout dans une position plus verticale, ils repartent et se lancent vers les Pas du Diable où… ils retombent sur le balisage du trail. Claude fait remarquer à Gaël, absent la semaine précédente, qu’ils refont la sortie précédente à l’envers… Afin de limiter la déception qu’il sent monter dans le groupe et sortir de ce fichu balisage, Gaël tente le tout pour le tout et oblique vers Villars le Sec avec pour idée d’aller tâter du crampon la terre helvète.
 
Maintenant il s’agit de gérer les horaires de retour. Un premier crochet par Montbouton permet à Pat’ de respecter son horaire. Le groupe redescend sur Vandoncourt puis remonte par le canyon Jurassic World pour rejoindre la table d’orientation et son fabuleux point de vue.
 
A Vandoncourt Dada quitte le groupe plus constitué que de 3 membres, qui redescend sur Audincourt où Xavier plie son dérailleur et explose la gaine du cable sur une mauvaise branche. Ils rentrent tranquillement par la piste cyclable.
 
49km, 937m D+/-
 
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190818

05/08: L’unijambiste et le borgne

C’est calme plat pendant le mois d’août, mais ça roule toujours à Beaucourt! Ce matin là se sont réunis Jef pas très en forme, Philippe B. en mode récup, Franck V. que son accueille pour la 2ème fois, Corentin qui traine son papa, Claude R., Jean-Marie et Gaël.
 
Au départ Jef précise qu’il ne se sent pas bien depuis plusieurs jours et qu’il ne fera probablement pas toute la sortie. De son côté Philippe indique qu’il vient pour récupérer de sa course de la veille. Les autres sont donc sereins, ça ne devrait pas rouler trop fort…
 
Le départ se fait donc tranquillement par l’allée sous les vignes puis l’allé cavalière vers Montbouton. Direction Abbevillers où Thierry a donné RDV à Gaël pour l’accompagner. Sur le trajet, quelques doutes s’installent dans l’esprit de certains à voir le rythme du mourant et de celui en récupération. Ils ont le feu ou quoi?
 
Afin de montrer que tout va bien, Jef rajoute quelques détours pour mener à Abbevillers et lui et Corentin les gratifient d’un magnifique passage d’arbre centenaire couché. Chapeau bas. Arrivé chez Thierry, surprise pour l’occupant de voir un petit groupe devant sa porte, et surprise pour le groupe de voir Thierry les accueillir brosse à dents en bouche et bouteille de rosé à la main! Serait-ce pour masquer l’haleine du rosé qu’il s’agite ainsi sur ses quenottes? Le fait est que le petit groupe l’effraye et qu’il décide de ne pas les accompagner, prétextant une autre sortie avec un autre groupe d’une personne.
 
Tant pis, il n’aura pas le plaisir de voir ce que c’est qu’un Jef malade et un Philippe au repos. En fait… ça ne change rien. Les grosses cuisses appuient toujours aussi fort et les kilomètres s’enchainent avec un coeur à tout rompre. Ces 2 là vont convaincre les autres de passer à l’électrique.
 
Ils redescendent vers Hérimoncourt et attaquent la montée rue des Essarts jusqu’à la marche. Comme dans la vraie vie, le passage de la marche oppose les partisans de la droite à ceux de la gauche. A droite c’est plutôt Jef et Coco qui sont passés. A gauche c’est Gaël qui a franchi. S’en suit une interminable discussion « c’est mieux à droite », « c’est plus facile à gauche », et Jef décide de refaire la démonstration du passage à droite. Tel un Bruno qui enflammé par ses troupes avait lamentablement échoué plusieurs fois (Bruno: « mais qu’est-ce que je viens faire dans cette histoire, j’ai rien demandé, je n’étais même pas là!!! »), Jef butte par 2 fois et fini par jeter l’éponge laissant la polémique se poursuivre.
 
Ils repartent en direction de Thulay avec une pensée pour qui vous savez et se mettent à discuter alimentation demandant à Jef avec quoi il se dope. Jef répond qu’il ne mange que du poulet. Reste à savoir comment est nourri le-dit poulet. Certains disent qu’à Montbouton il n’y a plus de renards depuis qu’on voit courir des poulets débridés à 45 km/h.
 
Ils redescendent vers Meslières par la descente technique. Gaël manque de se retrouver avec Philippe sur le cintre mais pour finir tout se passe bien… au millimètre.
 
A Meslières ils optent pour Glay et remontent par la papèt’ sèche comme un renard à Montbouton et rentrent tranquillement par la route car la fatigue se fait sentir pour certains (qui ne sont pourtant ni malades ni en récupération).
 
Tous se retrouvent pour un apéro désaltérant bien mérité chez Gaël.
 
40km, 1000m D+/-
 
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050818

Le retour de « Je gère »

Par Thierry

 

Cela sent les vacances en ce 08 juillet, peu de pilotes ce matin sur la place, le chef, Dada (Je gère!), Mimi, L’alsacien, Philou le transfuge, Catwoman qui avait retrouvé un maillot du club et Mathieu en civil, venant nous faire ses adieux pour cause de mutation dans une région où les transports en commun sont nombreux mais souvent à l’arrêt. il pourra donc continuer à utiliser son Spé vert pomme, salut Mathieu et revient quand tu veux, et comme le dit notre mètre à tous: Sois fort.
Des absences remarquées, certains  se détendent au bord du lac d’Annecy en ayant pris le soin d’emporter avec eux leurs bicyclettes, servant ainsi de prétexte, pour des escapades en dehors du nid familial….
Les préparatifs habituels, la petite valve du chef toujours récalcitrante, des spads retournés en attendant le départ depuis les conseils du mécano Yo qui prétend que c’est mieux graissé quand c’est retourné. Le chef et Mimi trouvent intéressant et pensent pouvoir mettre immédiatement en application au retour, ce précieux conseil dans d’autres circonstances. Nous attendons un bilan d’ailleurs après avoir (tenté?) de les suivre avec madame, pour autant qu’elles acceptent de se laisser gentiment retournées…
Bref, d’humeur grivoise et badine, le groupe s’élance (pas trop vite quand même les jambes sont lourdes pour certains). Une invitation à déguster de la Fischer lorsque la troupe passe par Abbé est déclinée, il est bcp trop tôt, sauf pour l’alsacien qui déplore ne pas avoir entendu la proposition, sinon…
Les pierres gauloises sont avalées par un sentier que Catwoman explore régulièrement, mais qui fait dire à certains que même en descente, c’est casse-couille… d’ailleurs une première chute de « je gère » survient à ce moment là. 
Direction Mandeure, via Roche les Blamont où de magnifiques cerisiers bordent la route et obligent la joyeuse équipe à un arrêt sustentatoire qui fait dire à notre chef, combien la nature est belle est généreuse…
Le magnifique single du motocross de Mandeure est parcouru à des vitesses inimaginables (?) laissant les plus fins pilotes devant, les autres tentant de suivre ce rythme effréné. A ce jeu, la double racine est fatale à « je gère » pour la deuxième fois. Sa chute est signalée au pilote qui le précède par un petit couinement « ouyououille?! » et pas par le magistral « putain merde, ça fait chier » attendu. L’arrêt est tout de même obligatoire pour porter secours à l’infortuné pilote. Plus de peur que de mal, les côtelettes n’ont rien, l’orgueil en a pris un coup mais la situation reste un tantinet comique, « je gère, je gère… »
La chaleur aidant, les gourdes se vident et la recherche d’un point d’eau s’avèrent nécessaire. Catwoman voyant un cimetière et pensant que les lois napoléoniennes toujours en application, pénètre dans ce sanctuaire afin d’y étancher sa soif. En effet, Napoléon (Ce n’est pas le pilote qui nous a rejoint en cours de sortie et pour ceux qui ne le connaissent pas, ils peuvent faire une rapide recherche sur wikipedia) avait demandé par décret, à ce que chaque cimetière de village soit équipé par un point d’eau, dans le but de permettre à ses troupes, lorsqu’elles se déplaçaient, de trouver facilement du ravitaillement.
Bref, il faut actionner une pompe, vidanger la tuyauterie, et le risque de transit rapide majeur, fait renoncer Catwoman. Il fera un signalement à la mairie de Bondeval pour le non respect du code civil de ce bon Napo.
Fatigués, les coucous décident de bifurquer tandis que le reste de la troupe suit le chef. A noter toutefois que « je gère » profitant d’un moment d’égarement dans la nature de certains, a pris la poudre d’escampette depuis un moment, prétextant un rdv chez la Simone à midi, et que chez la Simone, l’heure c’est l’heure et on n’arrive pas en retard. Souhaitons qu’il a pu honorer et respecter les consignes pourtant données avant le départ, par Madame…
Les coucous grimpent la dernière côte et ne sont pas fâchés de retrouver leur nid au bout de 51 km et 1125m de D+.

https://www.strava.com/activities/1689258943

On se met au trail

Ce 24/06 matin, sortie particulière: ils ouvrent le grand circuit du trail de Vandoncourt. RDV est donné à 8h à la colo, départ à 8h15.

Ils arrivent en ordre dispersé: Claude R., Xavier, Gaël, puis Corentin que David a déposé avant de repartir. S’en suivent Daniel, Cédric et Louis P. Cédric a 2 grandes nouvelles: il a investi dans les watts pour avoir plus d’oppportunités de venir rouler, et on le félicite pour ça, et il a perdu sa selle! Ca commence donc par une séance de jeu de l’aiguille dans une botte de foin: trouver les pièces qui manquent.

Pendant ce temps on ne tient plus Daniel qui veut absolument partir, alors c’est un groupe de 6 qui part faire l’ouverture: Daniel, Claude R, Corentin, Louis P, Xavier et Gaël.

Pendant ce temps à la colo, Bruno et Franck n’ont pas eu le temps d’arriver que Cédric les réquisitionne pour une recherche de ses pièces. Franck a l’oeil et trouve une pièce, maIheureusement il en manque encore une. Ils partent donc plus tard tandis que Cédric rentre dépité en gardant à l’esprit de ne surtout pas s’asseoir… Il paraît que c’est comme les impôts, c’est le premier tiers qui fait mal!

Devant ça roule, le circuit étant bien balisé, il n’est pas nécessaire de remettre très souvent des rubalises, mais ça n’empêche pas Gaël et Xavier de se tromper à une intersection, aussitôt rappelés par Daniel qui en bon berger remet ses brebis sur le droit chemin.

Après Thulay, alors qu’ils basculent en direction de la Chapotte, Gaël reçoit un appel de Bruno l’empêchant de suivre les autres. Nous vous livrons ici l’enregistrement obtenu par source confidentielle:

B: « Salut »

G: « Salut »

B: « Vous êtes où? »

G: « On a passé Thullay on bascule sur Glay ».

B: « J’arrive à Thullay. J’ai mis une mine à Franck, je ne le vois plus. J’ai la patate!!! »

G: « OK tu vas certainement nous rattraper. »

B: « A tout de suite. »

Gaël raccroche et range son téléphone. Au moment même où il enfile son sac à dos, un bruit mécanique attire son attention. « Déjà Bruno? » pense-t-il. C’est alors qu’il voit arriver… Franck! Un grand moment, qui se poursuit par l’appel de Franck par Bruno pour savoir où il est: « avec Gaël ». Encore un moment qui restera dans les anales.

Dans sa soif de remontée, Bruno s’est trompé à un embranchement et a fait plusieurs km sur le mauvais parcours, avant de se rendre compte de son erreur. L’histoire du lièvre et de la tortue à la sauce Passion VTT.

 

Les moqueries passées, les 3 compères reprennent le chemin, quand dans la descente Gaël entend un fort bruit métallique après un freinage. Alors déjà avant de développer cette nouvelle histoire, il faut remettre les choses à leur place. Plus tard Bruno demandera à Gaël s’il freinait dans la descente. Il est évident que personne dans ce club ne freine dans les descentes. Et Gaël de répondre, « oui tu me ralentissais ». Donc avec un fort bruit de disque qui frotte, une pause s’impose pour inspecter le Giant qui, une fois n’est pas coutume, se retrouve les pneus en l’air. Résultat: la roue freine instantanément, un piston est sorti un peu trop, les plaquettes sont à bout de souffle, une particulièrement limite (on vous refera pas le couplet sur l’entretien du vélo avant les sorties…).

Heureusement, un bon vttiste part toujours en prévoyant le pire et Gaël sort de sa musette une plaquette de rechange! Le temps de remonter et régler et c’est parti pour la fine équipe, maintenant constituée de 4 membres puisque Xavier s’inquiétant de ne pas voir Gaël arriver l’attendait prêt à composer le 15.

Devant ça arsouille, les jeunes de la Coupe de France continuent à envoyer du bois, Daniel et Claude poursuivent vaillament leur mission d’ouvreurs. Les 4 poursuivants en profitent pour faire des pauses photo, notamment au-dessus de Vandoncourt, avant de basculer en direction de l’étang Cayenne.
 

Bruno continue à être survolté, il ne peut s’empêcher d’attaquer dans toutes les côtes, épuisant ses 3 camarades, qui devent une telle débauche d’énergie ont l’impression de ne pas voir de jambes ce jour.

Enfin ils arrient à la table d’orientation, où Claude, Daniel et Cédric les attendent et arrvient en groupe pour la fin de ce tour d’ouverture. A l’arrivé les attendent Jean-Marie et David T qui s’est ravisé et est finalement venu en tenu sur son très très très fidèle destrier. Tout celà se termine devant une bonne bière.
 
33km, 1100m D+/-
 
 

3 pour le prix d’une

Alors que nombreux sont ceux qui se reposaient encore de la Rudy Night qui s’était tenue le samedi 02 juin soir, 2 petits groupes se formaient pour la sortie dominicale: Gaël, en leader de son groupe matinal d’une personne partait à 07h20; Franck, en leader d’un groupe constitué d’Anthony, Xavier et Mathieu partait comme d’habitude à 8h30.
 
Sans s’être concertés, les 2 groupes se croisaient pourtant en cours de route: Gaël rentrant de Feches l’Eglise sur Fesches le Châtel par le petit single, le groupe de 4… en sens inverse (c’est le principe du croisement). Ce fut des retrouvailles émouvantes, et rares sont ceux qui ne versèrent pas une larme. Attention toutefois, Gaël les prévenait que le malin se cachait dans les bois, non pas sous la forme d’une énorme bête affamée, mais de minuscules suceuses tout aussi affamées: les tiques. Il en dénombrait pas moins de 7 sur lui au retour.
 
Gaël: 35km, 938m d+/-
cg03062018
 
Les 4 fantastiques: 43km, 957m d+/-
cx03062018
 
Dimanche 17/06, la compét’ est passée, c’est le retour à la normale, tout le monde a rendez-vous sur la place. Et comme à chaque dimanche, c’est les retrouvailles des gaulois: Bruno, Franck, Jef, Lionel, Philippe P., Anthony, Xavier, Claude R., Pat’, Gaël. Daniel est absent, il est resté chez lui se tourner le pouce.
 
Alors pour ne pas changer, lorsque le reporter arrive (qui a dit en retard?), il y a un vélo à l’envers. Et comme d’habitude c’est une production de chez l’Oncle Sam. Bon OK là c’est Lionel qui s’est amusé à rouler sur des punaises pour voir si ses pneus résistaient. Et bien non. De toute façon pas la peine de se presser car il y a un autre ‘ricain qu’on bricole : Claude a problème de plaquettes. C’est enfin, sans compter le dernier cowboy, la monture de Pat’, dont les articulations complètement à bout de souffle lui donnent le déhanchement d’un reptile.
 
Enfin tout le monde est là avec sa monture d’apparence en état, ça peut démarrer. Ce n’est pas Franck qui dira le contraire, lui qui a vu passer Bruno à toute allure devant sa fenêtre… sans l’emmener! Direction Fahy, via la montée du terrain de motocross, Grandfontaine via le sentier des bornes. Bruno crée d’ailleurs une variante en s’enfonçant droit dans les fourrés. Demi-tour? Jamais. A Grandfontaine sur le chemin en béton, ça démarre: Jeff, Bruno, Anthony et Pat font l’échappée, derrière ça met du temps à démarrer (Lionel), puis petit à petit ça part (Gaël, Franck, Xavier). Bruno s’arrête « pour ..pfouf  pfouf… s’assurer que… pfouf pfouf… personne ne se perd » et tout le monde se retrouve un peu plus loin, avant de voir Philippe, Claude et Xavier partir prématurément. Tout le monde lâche les freins dans la descente sur la route de Blamont à Damvant.
 
Après c’est une longue ascension où Anthony aurait bien failli se perdre sans l’oeil affuté de Bruno qui le remet dans le droit chemin. Bruno ne peut résister: alors qu’il s’engouffre sur un chemin peu inspirant, suivi de près par l’encore candide Anthony, les autres flairent le sale coup et lèvent le pied. Quand Jef est derrière, c’est pas signe de fatigue: c’est signe que Bruno va bientôt faire demi-tour. Ca monte, c’est labouré, ça commence à déraper… mais au final le groupe suit son leader.
 
C’est un chemin très escarpé, par endroit réservé aux cabris, et au final peu intéressant sur la fin car complètement ravagé par les récents orages: les mottes de terre se disputent le chemin aux grosses pierres. C’est une fois la difficulté passée que tout le monde lève les yeux aux ciel lorsque Lionel annonce « y’avait un chemin vachement plus sympa dans le virage là-haut ». Merci Lionel.
 
Les aventures ne s’arrêtent pas là. Car s’annonce alors une curiosité locale: la grotte de la Tante Arie. Bruno devient intarissable, il raconte la fois où petit (on n’a pas su dater donc), il amenait ses conquêtes dans la grotte pour leur montrer son petit outil. Depuis, un fou rire aigû interminable semble sortir de la grotte. On ne sait pas où s’arrête la vérité, où commence le folklore.
 
Pédale et gaz jusque Glay, entre des herbes hautes cachant les pièges. A Glay, surprise ils tombent sur Victor déguisé en Team Sunweb qui reconnaît le Tour de France 2024. C’est parti pour la papet’, non sans le petit détour par la variante qu’on appellera du puits, du jour où Daniel croyant s’appuyer sur un sol dur s’enfonçait dans une cavité qui failli l’engloutir tout entier.
 
C’est à ce moment que Gaël n’a pas aimé. Ce moment où bizarrement on a l’impression que quelqu’un a fermé le robinet de l’énergie. S’en suit une difficile et interminable ascension, déjà pas facile quand on a la caisse. 1h plus tard il rejoint le groupe, agar, le regard vide, le teint blafard, effondré sur son vélo, qui le porte plus que lui ne le pilote. Heureusement Anthony vient à sa rescousse en lui donnant une barre. Le groupe reprend en se demandant à quelle heure il va rentrer avec ce boulet… Ils prennent leur temps de cueillir des cerises pendant que le naufragé poursuit sa route en slalomant.
 
A Abbevillers, ayant pitié de leur trésorier (et se rappelant surtout que c’est le seul à connaitre le code secret du compte en banque!), les Beaucourtois rentrent par le goudron pour le préserver, faisant au passage coucou à Victor qui vient de mettre un tour à son frère. Jeff traine Gaël dans son sillon et une fois basculé c’est à la vitesse de l’éclair que les 2 rattrapent les autres et tous roulent de concert jusqu’à Montbouton, où Jef et Anthony rentrent. Le dernier noyau rentre par la ferme Houdin.
 
47 km 1080 m D+/-
 
c17062018

Il est où le Lomont, il est oùùùùùùùù?????

Rien que des vainqueurs ce dimanche: Bruno, Lionel, Daniel, Eric, Pat, Gérard, Anthony et Gaël. Et un beau soleil.
 
Et une seule idée en tête, enfin surtout dans celle de Bruno: le Lomont. Mais très vite, dans les bois de Dasles, Pat se plaint qu’il en a une trop longue et qu’elle touche les rayons. Tout le monde regarde, compare avec la sienne. Certains vont même jusqu’à la toucher, mais rien n’y fait, elle lui joue des tours. Pat’ décide d’abandonner et de rentrer seul, la chape entre les rayons.
 
A peine le groupe est-il reparti que Bruno profite d’un arrêt pour gérer son secrétariat en écoutant ses messages: et il fait bien puisque l’un d’eux vient du Pat’ qui s’est ravisé et donne RDV chez lui où il se résigne, la mort dans l’âme, à poursuivre avec son VTT nucléaire.
 
Après avoir changé de monture, Pat’ retrouve le sourire électrique et le groupe repart à l’aventure. Direction Valentigney, puis Bondeval. Ils grimpent au Belvédère et se panent devant le paysage. On apprend ainsi que Eric n’est pas Franc-Comtois, mais Bourguignon, car né dans la commune du même nom.
 
Ils repartent en direction du circuit de moto-cross mais n’y font que peu de vieux os car les fous du guidon essorent la poignée dans l’angle. Ils s’attaquent au court mais intense morceau de bravoure que constitue le raidard qui remonte dans la forêt. Mais il est trop dur et tous finissent par caler.
 
Le Lomont tarde à se montrer alors que défilent les kilomètres, et bientôt ils arrivent à Thulay. Certains commencent à souffrir dans la descente vers Hérimoncourt. Pas de chance, il faut encore passer de l’autre côté pour rentrer! A Seloncourt, Bruno joue sa partition habituelle en envoyant Pat’ dans un cul de sac tandis que Daniel et Anthony s’égarent en remontant sur la ferme des minimes.
 
A Vandoncourt Pat’ prête très élégamment un bras salvateur pour Anthony au grand dam des autres qui tirent la langue dans les derniers kilomètres.
 
48km, 1065m D+/- selon les appareils
 
20052018

En direct de la cannebière

Par Bruno

 

Comme d’habitude 8h30 au Foyer

Seul Anthony était là à mon arrivée

Je le savais,  que c’était un dur …

Température 8 degrés

Nous voici partis pour une escale sur les Plateaux environnants

Anthony me dit :  »  je veux découvrir des paysages, le vtt me rend insatiable ! »

J’ exécute sa volonté : direction le Mont Terrible, St Dizier

Puis direction vers la tour de Milandre en passant vers les bisons

Et je n’en reviens pas encore…les bisons se sont mis à genoux devant nous !

Anthony me dit alors qu’il n’en a pas assez !

Alors, direction le Maira en Suisse, Bure, Roche d’Or, le Lomont, le Belvédère de Mandeure

Anthony me dit : je suis seulement chaud….

En tant que gladiateurs nous sommes passés devant le théâtre de Mandeure,  s’ensuit le golf de Prunevelle où nous avons été tentés de faire un 18 trous… et suivi du  Mont Bart

Retour par Courcelles les Montbéliard, Roche les Blamont, un petit rappel à Cédric à Thulay, puis les cinq sapins, Hérimoncourt. S’ensuit Abbevillers, Croix, Montbouton, le trou de Malfosse

Anthony me dit : la température est un peu froide, on va peut-être rentrer ! 

A ce moment- là, je me suis senti obligé de raccourcir comme j’ai l’habitude…

Arrivée à 11h46 et 26 secondes !

-Quelle sortie ! me dit Anthony. J’ espère que dimanche prochain il fera meilleur…que l’on fasse un peu + que 86 kms .

Je ne vous donne pas la moyenne, je vous laisse la calculer, je vous donne seulement le dénivelé : 2486m et demi

 

A dimanche prochain si vous êtes en forme les gars !!!

On se fait un green?

L’été est arrivé! Le soleil brille, le ciel est bleu. Les VTTistes sont ravis, ils rigolent, ils braillent, ils comparent leur bronzage hivernal maintenant que les mollets et les avant-bras sont à l’air libre.
 
Présents: Bruno, Franck, Lionel, Patrick, Eric, Pascal, Philippe P., Daniel, Maxime D. et Gaël. François P. arrive en retardataire dans une tenue exotique et sur une monture dont on doute de la capacité à arpenter nos sentiers habituels. François est plein triathlon. Il termine ses 40 km de tarmac, avant de s’en aller nager pour enfin finir par courir. C’est se compliquer sacrément la vie alors qu’on peut tout faire en une sortie avec Passion VTT!
 
Trouvant les dernières rando trop répétitives, Bruno a décidé d’emmener se ouailles se changer les idées. Rien de tel que d’aller faire un put sur le green de Prunevelle. Et pas question d’y aller en voiture. Alors en selle!
 
C’est parti et sur quel rythme! Heureusement qu’ils avaient convenu de démarrer doucement car il faut croire que Bruno et Lionel ont quelque chose sur le feu. C’est bien la peine de réserver toute une matinée pour pédaler, si c’est pour se presser et pas profiter du décor. M’enfin comme dirait M. Gaston, les autres suivent en ouvrant les paris sur la longueur de la mèche…
 
Départ par le sentier de Franck, puis traversée du vita pour aller longer la piste cyclable après avoir traversé la sapinière. D’habitude on fait une pause au début de la sapinière, ce qui est l’occasion de croiser Patrick sur son 500W, mais comme Patrick est déjà là avec muscu, ben pas la peine de l’attendre… alors pas de pause.
 
Direction Audincourt, Valentigney, Belchamp, pas le temps de souffler. Enfin si: une pause casse croute et ça repart, mais après avoir discuté frippes. La section filles ne sera pas dépaysée. Voujeaucourt, Berche, pause photo pendant que Pat’ répare une crevaison.
 
Enfin il est là. Le single. Celui qui longe le golf. Sinueux à souhait, malheureusement encombré de quelques arbres, mais toujours prompt à faire fumer les plaquettes. « – T’as freiné toi? » «  -Moi? Non… »
 
Mais déjà l’appel du ventre doit se faire sentir car ça repart, il faut rentrer. La vue des ruches fait perdre le nord à Lionel qui s’enfonce dans la forêt jusqu’à un cul de sac, espérant peut-être pouvoir en attraper une pour repeupler la sienne. Il paraît qu’elles ont fuit cet hiver à la vue du dard du bourdon.
 
Le retour se fait fissa par le théâtre romain, Bondeval et Seloncourt où le groupe se sépare.
 
56km, 1085 m D+.
 
22042018