21/05: Continuer sur la lancée

Pas question de laisser les mollets se flétrir, alors après une superbe reprise appréciée de tous, nouvel entrainement le jeudi de l’ascension!

Certains ayant décliné (l’invitation), 7 ont répondu présent: Bruno, Pat, Lionel et sa toque verte pour son grand retour, Aurélien toujours sous protection rapprochée, Cédric, Louis matinal bravo, Philippe B. très en retard, Gaël en retard mais moins que Philippe.

Il fait beau et déjà chaud, et ils s’élancent sans Philippe… qu’ils croisent juste à temps pour le récupérer. Un petit tour dans les bois, passage derrière le cimetière puis… retour à la ferme des Charmottes, traversée du lotissement, passage aux Blessonniers, tout le monde s’inquiète de cet étrange itinéraire qu’emprunte Gaël. Mais ils comprennent enfin lorsqu’ils découvrent le point de vue sur les Vosges qu’il voulait leur montrer. Bon ça ne les émeut pas longtemps, ils ne sont pas (encore) venus regarder des paysages et ont envie d’en découdre.

Passage devant le collège, traversée du parking de CEB, et enfin, enfin ils sont rassurés dès qu’ils posent leurs crampons sur la terre. Ouf! Fini la rigolade. Mais c’est pas fini, car Rue de la Gare à Dasles Gaël pique tout droit sorti du bois et les emmène visiter les arrières du village après avoir traversé un champs d’herbes hautes. Ca râle car ils veulent voir du pays. Après la montée du cimetière ils s’élancent sur la Pat’, mais arrivé au ruisseau, nouveau changement de direction, Gaël les emmène voir un beau single. Trop de méandres, ça ne va toujours pas, ils veulent quitter le secteur.

Alors Bruno les emmène sur Seloncourt, l’idée étant de basculer vers Bondeval. Seulement à la sortie de Seloncourt, Bruno fait du Gaël. Il voit un petit sentier qui s’écarte du chemin forestier et l’emprunte, sous les alertes de Philippe qu’il lui dit que c’est un cul de sac. Le groupe le laisse et poursuit jusqu’au premier embranchement, percevant de temps à autre un petit cri de Bruno qui cherche son chemin. Arrivé au bout du bout de ses possibilités (pour aujourd’hui), il remonte le coteau en plein sous bois pour les rejoindre, expliquant que c’était fantastique et que s’ouvre là-bas un potentiel infini de possibilités…

Enfin ils arrivent sur le secteur de Bondeval. Cédric les prévient, c’est retour 11h30 ou il retrouve sa valise sur le trottoir. Nouveau challenge pour le groupe: il faut sauver le sénateur Cédric. Pas le temps de trainer ils remontent le sentier, autorisant tout juste Aurélien à faire un petit saut sur une spéciale d’enduro et rejoignent Thulay. Les 2 L s’échappent sans que personne ne les voit et attendent les autres à Hérimoncourt après la descente menée à un rythme endiablée.

Ils rentrent par la ferme des Minimes sur la route abandonnée qui d’après Cédric a souffert du confinement tant elle est recouverte d’herbes. Lionel revigoré par sa descente se lance à l’attaque et ouvre une nouvelle voie (comprendre: il loupe le single et emmène quelques sbires avec lui dans un sous bois impraticable). Le retour est l’occasion de rencontrer des Passion. Un nid de Vandoncourtois d’abord. Puis une paire de routards Vézeloisiens trop Choux qui les raccompagnent.

Retour par Vandoncourt, mais pas sans quelques petites attaques. Ah si les jambes n’ont pas encore leur meilleur niveau, la tête y croit. Lionel et Louis avalent la côte du Val de Montbouton en tête. Au stop les rescapés ne résistent pas à l’invitation de Cédric à boire un coup.

42km, 777m d+

17/05: c’est la quille!

« Enfin » diront certains, « pas encore » diront d’autres, mais avec le dé-confinement et la reprise des rando dominicales, reviennent les comptes-rendus.

Après de longs conciliabules le bureau a organisé la reprise des entrainements version post-confinement: rendez-vous au parking du Champs de Mars.

Pour cette reprise, c’est un beau groupe de 10 tout pile qui s’est réuni à 8h30, l’heure des plus matinaux. Tout le monde est heureux de se revoir: Bruno et sa barbe, Franck A., Philippe B., Pat, Eric B., Aurélien, Jef, Victor, Cédric et Gaël.

Le groupe s’ébroue mais en douceur, et remonte aux Champs Houdins. Il faut attendre un peu aux intersections le temps que tout le monde retrouve ses marques mais surtout finisse de papoter. Le chemin qui mène aux ornières est méconnaissable, le beau petit single est devenu une piste de jungle.

Bruno les informe qu’il faut retrouver le groupe de 9h00 aux Pas du Diable à 10h00, et non l’inverse. Donc ils estiment avoir le temps de prolonger un peu: direction Abbévillers. Surprise ils tombent sur un revenant: Thierry D, qui chevauche (sans casque!) baguettes sous le bras, un étrange engin électrifié muni de roues de 2,9 pouces. Oui vous avez bien lu. Il leur explique qu’il est en pleine convalescence suite à une arrestation musclée par la maréchaussée dans un panier à salades (traduction du rédacteur de « je suis tombé sur le plancher des vaches »).

La conscience leur revient qu’ils ont un RDV alors ils obliquent vers Croix, après un petit crochet que tout le monde a apprécié. Sûrs d’être en retard certains veulent encore plus de macadam, mais finalement la raison l’emporte et ils empruntent le petit single enfin dégagé de ses arbres.

Ils arrivent essoufflés aux Pas du Malin pour constater qu’avec 10’ de retard l’autre groupe s’est envolé. Pause casse-croûte pour permettre aux plus fébriles (c’est à dire tout le monde) de se remettre lorsque tout à coup le groupe attendu arrive… très en retard. Ils se font gentiment taquiner sur leur retard, les premiers leur expliquant qu’ils étaient là à l’heure.

Sous la pression d’un Cédric inquiet des craquements sinistres de sa roue arrière ils repartent vers Lebetain pour finalement revenir vers la Suisse et longer la frontière jusque Villars, puis piquer vers St Dizier. Ca s’appelle une tenaille!

Après Saint-Dizier, Eric prévient qu’un arbre gêne dans la montée. Il se fait alors sérieusement réprimander pour ne pas être venu le tronçonner, mais miracle, l’étourdi avait dû oublier qu’il l’avait fait car à leur passage il n’en reste que des allumettes.

Ca sent la fin surtout que Bruno les a alléché avec l’idée d’un rafraîchissement, ils rejoignent le parking. Mais 4 acharnés (Eric, Victor, Philippe et Gaël) en veulent plus et se lancent dans la descente du GR5. Entre piétons, cycliste sans casque, arbres couchés et pierres tranchantes, Gaël s’arrête sur crevaison. Ils rejoignent très en retard le ravito.

38km, 763m, temps frais au départ, bon à l’arrivée, rafraîchissements appréciés. Merci Bruno!

Info générales

Actiualité COVID-19 (màj 06/07/2020)

Les entraînements reprennent normalement en application des règles sanitaires d’usage.

Ecole de VTT:

Entrainement hebdomadaire de 9h30 à 11h30 au stade de foot, rue de la carrière Contact: Jeff au 06.62.09.15.91.

Section féminine:

Entrainement hebdomadaire à 9h30 au stade de foot, rue de la carrière . Adhésion FFC offerte, participation sur la licence.

Adultes:

Entrainement hebdomadaire dimanche, au stade de foot, rue de la carrière:
– 8h30-12h30: sorties plus longues
– 9h30-11h30: sorties plus courtes

Adhésion:

30€/an, licence obligatoire pour école de VTT et féminines.

09/02 – Sortie Alsacienne

Superbe sortie organisée par Hélène Clauzel et Victor Lab sur les hauteurs de Husseren-les-Châteaux. Un moment convivial pour finir chez la famille Clauzel .

« Un merci particulier aux parents d’Hélène pour l’apéro super sympa qui a clôturé cette belle matinée.« 

« Tout était parfait« 

« Vraiment super sympa cette sortie, il ne manquait rien : deux guides de luxe, du soleil, des passages techniques, de la bonne humeur et un superbe accueil de la famille Clauzel !! Un beau moment , MERCI« 

« Accueil Alsacien nickel, très beau terrain de jeu et guide au top« 

05/01 – Sortie adultes et jeunes

Le soleil les accueille sur la place Roger Salengro pour fêter la nouvelle année. 1ère sortie de l’année ! Ils attendaient ça depuis un moment : éliminer les graisses et autres vapeurs d’alcool emmagasinées ces 2 dernières semaines.

Alors quelles résolutions ont-ils prises? Pour Philippe B. et Gaël, pas celle d’être à l’heure. Pour Bruno, pas celle de nettoyer son vélo.
Pat’ a recollé sa manivelle, ça pédale beaucoup mieux ainsi. Nous avons 2 Eric pour le prix d’un, comme ça pas de remords s’il en manque un à l’arrivée.
Notre styliste Lionel étrenne une nouvelle tendance de vêtements très inspirée de la maréchaussée. Collection 2020 ?
Nos 2 jeunes loups Aurélien et Dorian perdent la goutte de lait au bout de leur nez, remplacés qu’ils sont par Lucas mets-tes-chaussettes-sous-ton-cuissard-la prochaine-fois et Louis le taquin.

En route.
Gaël décidé de défendre sa retraite et fait la grève du berger. C’est donc Bruno qui s’y colle.
Est-ce l’effet nouvelle année mais… aucune mécanique ce matin, le groupe est fin prêt pour partir à l’heure.
La t° au sol a remonté, la boue s’est ramollie, les premiers mètres dans les bois vont donner le ton: gras. Ils évitent ainsi le sentier du château d’eau de Montbouton et contournent par la salle du plateau.

C’est le moment de la blague à Nono. Vous ne connaissez pas ? Mais si demandez à… quasiment tous les anciens. Le petit coup sur les freins au moment du dépassement, le petit de coup de coude qui vous envoie au fossé, ou ce matin la porte qui se claque au nez de Louis! Au tas Louis. Avec un genoux écorché. Non mais c’est qui le Chef ? C’est Nono !

Il est tellement chaud le Nono, qu’au Belvédère d’Hérimoncourt il leur fait le coup du strip tease. Il n’en faut pas tant à Auré qui préfère partir loin plutôt que de voir ça. Si loin qu’on a beau lui hurler de tourner à gauche plusieurs fois, rien n’y fait il fonce tête rentrée dans les épaules vers Seloncourt.
C’est qu’il est pressé Auré. Il est content, premier en bas, il était au taquet dans tous les virages, frôlait les arbres, décollait du sol à chaque caillou. Prem’s en bas pour dégainer son tel et filmer l’arrivée des copains… qui n’arrivèrent pas. Quand il voit arriver Gaël venu le chercher par le goudron il comprend son erreur…

A Thulay, les chasseurs sont de sortie. Heureusement ça arrête Bruno qui les avait emmenés sur un chemin incertain. Pas grave direction Meslières, par la descente technique. Mais avant il faut passer les virolos. C’est pas son jour à Louis qui va au tas, suivi comme un morpion par Eric B. Après c’est un chemin de croix. Enfin plutôt de merde vue la couleur du sol et la profondeur des ornières.

Devant la descente qu’ils affectionnent, c’est la consternation. Le chemin est ravagé et plus jamais ils ne le reverront. Ecoeurés ils foncent vers Meslières et remontent sur Abbevillers. Louis s’inquiète: « c’est encore loin Grand Schtroumpf ? ». Non plus très loin lui répond-on patiemment à chaque changement de cap.

Lucas souffre, le retour est dur, mais nos 2 jeunes ont été brillants.
Bravo!

39km, 928m D+ tout de même…

24/03: Orangina

Il faut en profiter car ça ne durera pas. Mais tant que ça dure, quel plaisir: il fait beau. Un poil frais au départ, ce qui s’avère être un casse-tête au moment de s’habiller: certains frileux optent pour le fuseau long, d’autres téméraires pour le cuissard court, et un indécis choisit le corsaire. C’est pareil pour les hauts, ça oscille entre la thermique hiver, le bonnet, les gants longs, et le haut été.

La place est vide… de voitures en raison du carnaval à venir. Mais pleine de vttistes: Thierry D., Maxime D, Jef L., Lionel M., Thomas G. (nouveau), Philippe B., Xavier, Jean-Marie, David T., Franck V., Claude R., Franck A., Bruno, Francis et Gaël. Ouf! Un seul grand, les autres sont restés au lit malgré des promesses la veille 😉

Il y a un nouveau, il faut l’évaluer discrètement: direction le château. Dans le parc des Cèdres, un groupe de femmes pratiquent le yoga et Bruno s’insère au milieu, proposant d’être le soleil les réchauffant. Rires aux éclats. Rassure toi Bruno, femme qui rit, à moitié…

Ils descendent au-dessus de l’usine CEB et vont faire quelques tours dans les bosses du vita de Dasles. Ensuite direction Audincourt, via les racines. C’est pas sympa pour Jef qui doit faire attention à son épaule. Ni pour les pilotes en semi-rigides qui ont le séant sensible.

Ils croisent une marche populaire et décident de s’éloigner en rejoignant la piste cyclable direction Valentigney. Ils grimpent dans le bois et font une pause à la barrière: photos et portraits!

Direction Thulay. Sur le chemin certains cherchent une culotte qui était accrochée à un arbre, un vieux souvenir certainement. Dans un raidard, Bruno encourage tout le monde en promettant une baffe à celui qui cale. Personne ne cale.

Enfin ils rejoignent le lieu de souvenir. Là où 2 ans avant quasiment jour pour jour, Gaël perdait le contrôle de son vtt à un endroit improbable, dans des conditions obscures et finissait lourdement sur l’épaule devant un parterre médusé de vttistes (et non l’inverse)… Allez une petite prière et on y va.

Direction Roches les Blamont, pour changer une variante bien pierreuse et pentue encore bien pensée pour l’épaule de Jef. Ses copains ont décidé de le soigner aujourd’hui.

Ils rejoignent Glay et finissent dans un ruisseau avant d’affronter la terrible papét’. Terrain de jeu attitré de Thierry, certains l’adorent, d’autres la redoutent, il y a ceux qui la passent, et ceux qui trébuchent. Et il y a ceux trébuchent et la repassent. Et ceux qui la passent… et la repassent.

Allez il est temps de rentrer. A Abbevillers Thomas et Jean-Marie optent pour la route, et Lionel aussi qui a encore ses 50 km à faire pour tenir sa moyenne quotidienne. A Montbouton c’est Jef qui les quitte, marre des bosses.

Il reste 1 km mais il ne faut pas croire que ça va finir pépère. Aux Champs Houdin Bruno s’enfile dans le single (il n’y a guère plus là que… bref), Franck et Gaël font la nique au puissant Francis en s’engouffrant in extremis derrière Bruno. Ils déboulent comme des balles et finissent debout sur les freins devant… l’arbre que Bruno n’a pas cassé la semaine précédente! Voilà quand on ne fait pas son boulot en temps et en heure.

38km, 852m D+, sauf pour Lionel qui, à l’heure qu’il est, roule toujours. Quelle santé!

17/03: Promesses de campagne

Décidément le mois de mars est tout aussi beau que le mois de février. Et qui dit soleil, dit vététistes! Sur la place Roger Salengro, les sportifs du dimanche sont au rendez-vous: David T., Victor, Claude L., Jef L., Philippe B., Franck A., Pat’, Claude R., Gaël, Lionel M., Bruno et Xavier.

Une fois les amabilités passées, voici la première difficulté: on va où? Jef propose d’aller découvrir les nouveautés du parcours de la Coupe Bourgogne Franche Comté du 09/06 prochain. Ça laisse aux guides le temps réfléchir…

Usine Japy, fière traversée du quartier des hauts de Beaucourt, ascension vers le château d’eau à l’entrée de Montbouton font office d’échauffement. Première nouveauté du parcours, ils contournent le château par babord (hé ho, on n’est pas sur un rafiot) et empruntent pendant quelques dizaines de mètres un nouveau single entre les pins. Puis ils rejoignent le point de vue de Montbouton pour une séance photo. Bruno propose de prendre la photo, tandis que Gaël et Lionel en profitent pour faires les imbéciles avec son vélo.

Rendez-vous est donné au sommet du Grammont pour aller tester la descente nouvellement créée. Mais alors que tous empruntent à gauche le chemin blanc, Xavier et Gaël en grande discussion continuent tout droit, optent pour le petit single sinueux sur la droite, puis s’interrogent de ne plus trouver personne à la sortie. Un coup de fil plus tard, les étourdis font demi-tour et rejoignent les autres, prétextant qu’avant il y avait un chemin de ce côté-là qui menait au sommet. Ben voyons.

Dans la descente il y a les habiles, les j’y-vais-quand-même, les j’y-vais-à-reculons et les j’y-vais-pas. Pour ne pas faire d’histoire on ne citera personne. Ils repassent la cabane et Jef les emmène cette fois en direction de la ville, pour l’autre nouveauté technique du parcours: les bosses!

Globalement tout le monde passe, souvent du premier coup rarement en s’y reprenant, mais tous finissent les roues dans le ruisseau, les fesses trempées! C’est pas beau à voir.

Enfin la rando peut commencer. Allez hop ils remontent la route de Saint Dizier jusqu’au chemin qui conduit à la ferme Houdin. Devant un arbre qui barre le passage Bruno ne peut s’empêcher de vouloir le casser en deux, mais ne parvient pas à faire mieux qu’une catapulte géante. Chaud devant! L’écureuil qui se cachait dessus doit être en orbite à l’heure qu’il est: « Alpha Tango Charlie, envoyez moi des noisettes ».

Direction Croix, puis Fahy. Bruno a une idée en tête: le sentier des bornes.  Grandfontaine en vue, c’est la pause. Certains commencent déjà à négocier pour ne pas rentrer trop tard. Bruno en pleine campagne lance « Je promets à ceux qui me suivront d’être rentrés à midi »! Gaël enchérit « Je promets à ceux qui me suivront d’être sortis de la douche à midi »! Et ils repartent tous comme un seul homme. Enfin presque, car Jef, déjà courageux de rouler avec une épaule en convalescence, a fait demi-tour un peu plus tôt pour finir son repassage. Toujours un chrono dans le ventre, et un vélo dans la tête…

Ils entrent et sortent tout de suite du village et tirent vers le sentier des bornes, puis la chefferie. Les jeunes Lab décident de rentrer et disent au revoir. Les autres coupent derrière la piste de moto. Lionel choisit la variante droite, les autres la gauche et tous arrivent ensemble en bas. Mais Lionel, jambes de feu, ne s’en laisse pas conter, il accélère, avale Bruno et arrive fièrement en première position.

Route de Croix, Gaël les taquinent en lançant une attaque, Lionel qui n’attendait que ça s’engouffre et Bruno suit laissant le jeune président derrière. Arrivés en haut dans cet ordre, Lionel les quitte, il a encore un petit tour à faire…

A l’entrée du chemin qui rejoint la route de St Dizier la harde se lâche mais s’arrête après 300m, des arbres barrent le chemin. Un peu de marche, un petit détour et ils rejoignent l’itinéraire. Ça râle un peu dans la descente, bouchonné par un doubien puis par un alsacien, alsacien qui arrivera malgré tout avant tout le monde sur la place!

36km, 743m D+

Sauf pour Lionel: 85km. Quel sportif!

10/03: par grand vent les abeilles ne volent pas

Ce matin c’est grise mine chez les adultes. Un fort vent s’est levé et une pluie battante détrempe tout même ce qui est à l’abris. Sur le groupe whatsapp « Ca roule », c’est le calme plat… Thierry D. est le premier à jeter l’éponge. Suivi de Cédric puis de Bruno, qui veut voir si son abeille fait un peu de miel. Les autres sont soit toujours au lit soit à l’affût d’une accalmie. Les miracles, ça existe.

A 9h00 la pluie s’arrête. Je me décide à partir et je lance un appel qui restera sans réponse. Tant pis! 9h15, je pars. Il y aura au moins un « Beaucourt » dans les bois.

Les premières centaines de mètres me font douter car le temps de me préparer une petite pluie retombe. M’en fiche, je suis dehors alors roule! Je profite de partir depuis la maison pour descendre à Dampierre par les tennis. Puis j’oblique sur la piste cyclable et enfin je plonge dans les bois. J’aurais aussi pu dire dans les flaques, tant les ornières sont généreusement remplies. On ne se plaint pas, de l’eau, il en faut!

Direction Audincourt, la pluie a cessé. Les chemins sont certes détrempés mais la boue est liquide alors ça va. Seul mon fessier plus protégé par mon légendaire garde boue incompatible avec la tige de selle téléscopique me manque. Bonne nouvelle il y a des gens qui nettoient les chemins. Le gros arbre en travers a été tronçonné. Certes c’était un beau terrain de jeu pour les jeunes cabris de l’école mais pour les vieux un peu raide comme moi, c’est un obstacle de moins à enjamber.

Toujours pas une goutte de pluie, mais le vent secoue les arbres: une petite branche s’écrase à 2m de moi. Je ne traine pas, je continue à m’enfoncer dans les bois, passe le vita d’Audincourt puis rejoins la piste cyclable de Dasles, où là aussi l’arbre qui barrait le chemin a été tronçonné. Chouette, on va pouvoir à nouveau bourrer. Je rebrousse un peu chemin sur la piste et descends à travers le bois jusqu’à la route.

A Audincourt je suis le sentier ludique parallèle au début du chemin forestier et qu’on n’emprunte pas assez souvent, et je gravis jusqu’à la route Dasles-Seloncourt, où je m’octroie une pause bien méritée Ici le vent est fort et j’immortalise la scène lorsque qu’une voiture s’arrête à proximité de moi: c’est Dada! Il avait choisi l’option « au lit » et s’en va chercher sa baguette. En vélo c’est plus écolo 😉

Direction le cimetière, puis la table d’orientation de Vandoncourt. Dans la montée un grain s’abat. Ca tombe bien, la boue avait commencé à sécher, elle partira mieux mouillée 🙂 Puis c’est le retour un peu classique. Je contourne le Grammont et avant le château d’eau de Montbouton, je rejoins le circuit de la coupe de Bourgogne Franche Comté qui aura lieu à Beaucourt le 09/06. Un beau morceau de bravoure attend les compétiteurs à la fin.

Je rentre tôt rincé par les projections d’eau mais heureux car… boueux.
25km 513m D+.

03/03: le lièvre et la tortue

C’est un beau groupe qui a répondu présent ce matin à Beaucourt: Bruno, Lionel M., un autre Lionel, Jeff C., Jeff L., Claude L, Thierry D., Hélène, Victor, Alain, Francis B, Pat’, Philippe B., Gaël.

On peut remercier la douceur du climat ces dernières semaines qui a contraint les fondeurs à revenir tâter de la boue. Les retrouvailles sont donc joyeuses. Surtout pour Lionel M. et Gaël qui découvrent qu’ils ont dorénavant un point commun: ils roulent en Scalpel Cannondale. Ils vont pouvoir s’allier pour pourrir Bruno!

Bravo au courage de Jeff L., venu en électrique pour ne pas trop compromettre la convalescence de son épaule.

Maintenant que Gaël est arrivé (sous-entendu en retard), il est temps de partir. Mais que serait un départ sans un petit coup de gonflage de … Bruno? Un départ avec un petit quelque chose en moins. Et surtout une bonne occasion de rigoler.

Au passage devant chez Dada ils se demandent où peut-il bien être? Direction la route de Saint Dizier. Bruno ne peut s’empêcher et met une mine à tout le monde, oubliant la promesse qu’ils avaient faite à savoir partir doucement. Heureusement Gaël veille et tient le groupe à une allure plus raisonnable. A c’est qu’il est heureux de retrouver son vélo, le Bruno!
Ferme des champs Houdin puis direction Croix. Gaël et Bruno sont restés derrière, ils papotent avec le groupe. Lionel prend donc le rôle de l’éclaireur. Ils rencontrent Olivier F. qui court après on ne sait quoi et après lui avoir fait la bise, il s’aperçoivent trop tard que Lionel et ses acolytes éclaireurs ont pris la direction d’un bourbier infâme. Seulement 100m mais quel gisement d’or brun!

Enfin ils en sortent et rejoignent Croix, puis direction les Pas du diable. Avant ça ils reprennent des forces au lieu dit de la Soupe à l’oignon, amoureusement préparée par Lionel M. et qu’ils avaient dégustée une belle nuit d’été. Les pas du diable ne sont qu’une formalité, mais c’est un peu plus loin que ça cafouille: les premiers ont foncé vers la Suisse, les second se demandent si les premiers n’ont pas bifurqué. Après quelques hésitations, ils finissent par joindre le premier groupe et descendent ce magnifique single.

A Boncourt ils escaladent le Mont Renaud jusqu’à la cabane. C’est l’heure de la décision: ceux attendus par les belles mamans doivent rentrer. Jeff L. emmène donc Jeff C., Lionel et Pat’. Les autres suivent un Bruno déchainé qui enjambent toutes les clôtures qui sont sur son chemin (oui c’est un peu romancé, alors la vérité est arrangée). Ils font le tour du Mont Renaud par le sud et remontent vers le Nord. Dans la descente du château, Francis très en forme déboule comme une balle, mais aller vite ne veut pas dire aller loin et il loupe son virage en bas, heureusement il y a une échappatoire.

A Delle le chemin derrière le château d’eau est enfin dégagé, mais la voix ferrée bloquant désormais le passage vers le Bricomarché, ils empruntent la passerelle. Dans la montée vers la caserne Thierry file discrètement, alors qu’ils prennent la piste cyclable. Ils traversent Thiancourt avec un fort vent de face. A Fesches c’est à nouveau les au-revoir. Bruno propose un pot que seuls les vieux briscards pas venus là pour que pédaler acceptent: Alain, Lionel et Gaël. Les autres rentrent sobrement.

Devant chez Bruno il faut voir Lionel et Gaël se faire des amabilités. On se prête son vélo, on se félicite mutuellement, on s’adoube, on s’en..courage. Vraiment ils font la paire ces deux-là. Une belle paire de vainqueurs.

Et voilà tout finit par un pot pourrait-on dire, mais c’est que les véhicules de Bruno et Lionel sont restés à Beaucourt. Alain décline poliment la proposition de les accompagner. Lionel est revigoré par sa bière. Plus rien ne l’arrête. En face de l’Inter il fait son … Gaël et invite ses 2 compères à monter le raidard, mais ils refusent. Sur la piste c’est un déchainement de violence comme on en a jamais vu, une version revisitée du lièvre et de la tortue. Lionel et Gaël décidément très en osmose, se lancent dans un relais fou et perdent Bruno qui n’a pas pris la roue. A Beaucourt, c’est la séparation tant redoutée, les 2 nouveaux amis se quittent la larme à l’oeil.
Alors que Gaël commence à laver son vélo, il reçoit un appel de Bruno: « Vous êtes où »? Gaël: « ben chez moi j’ai pris ma douche et je passe à table. Et toi t’es finalement arrivé (rire étouffé) » ? Bruno: « Oui, mais Lionel n’est pas là. Ah je le vois qui arrive » ! On ne sait pas ce qu’aura fait Lionel pendant ce temps, mais La Fontaine avait raison!

42km 833m D+ pour ceux passés chez Bruno.