Alors que la météo continue à jouer au yo-yo, la difficulté c’est de savoir comment s’habiller:
Fred et Claude en court
Gaël en mi-long (ou mi-court c’est selon)
Eric et Pat’ en long
Cela ne change rien aux coquetteries des Cannondale boys: François et Gaël assortissent leurs équipements avec leur vélo!
Pas plus de participants, gaz direction Roche d’Or. Pas encore parti, Eric annonce une batterie de GPS faible, et quelques centaines de mètres plus loin il annonce une batterie de dérailleur faible. Les bornes de recharge rapide pour ces équipements n’étant pas encore disponibles à Beaucourt, il va falloir que ça tienne.
De son côté Bruno envoie un message pour dire qu’il sera en retard. Malheureusement Gaël ne s’en apercevra que beaucoup plus tard.
A Montbouton, la chaleur humaine fait son effet et déjà certains enlèvent des couches. Après une première incursion en territoire de chasse, ils décident de ne pas reproduire et contournent par la route la suivante.
Dans la montée au terrain de motocross Eric se place judicieusement en tête pour ne pas être bloqué dans le pierrier, mais il cale dans le raidard suivant. Gaël décale. Pat’ se joue de tous les obstacles et arrive comme une fleur en haut et sur le vélo, tandis que Fred et François doivent poser le pied. Bravo!
A la Chaifferie du haut, première pause au cimetière ancestral, qu’Eric découvre pour la première fois. Petit tour du propriétaire, bien entretenu, recueillement, la sortie sera cultuelle.
Allez zou, direction la sentier des bornes. Gaël a retrouvé une veille trace et souhaite voir son état. Du coup il y a quelques hésitations et aussi quelques troncs à enjamber.
Eric stresse depuis le départ et décide de rentrer de peur de ne plus avoir de lumière à son vélo. Pour les 4 autres, objectif Roche d’Or.
A Damvant ils se recueillent devant la grotte Notre dame de Lourdes, enfin une des grottes tellement il y en a. Pour poursuivre il faut entrer dans une pâture. Gaël se saisit de la poignée, pousse un juron et lâche la poignée qui finit dans une flaque. Elle était électrifiée et un fil pendouillait, la bonne blague. Sauf que maintenant il faut récupérer ce fil électrifié dans l’eau! Il adopte une technique pneu orthodoxe en sortant la poignée de la flaque avec sa roue avant. Il regarde avec méfiance la poignée mouillée et se demande s’il va prendre une 2ème châtaigne, puis avec un courage exemplaire la ramasse et la remet en place.
Après avoir traversé une pâture sans intérêt les voilà enfin surplombant la falaise. Une pause s’impose au point de vue sur les ruines du château histoire de répondre à Bruno par une photo: on est là. A la grotte de Réclère ils poursuivent vers un single un peu encombré d’arbres et empierré. Et alors que Pat’ s’inquiète de l’heure, les voilà à Roche d’Or.
Sans se poser ils jettent un œil au panorama de la plaine et des Vosges et redescendent tout ce qu’ils ont monté. Le retour se fait plus rapidement que l’aller en alternant habilement parties roulantes et singles.
Le jour tarde de plus en plus à se lever, pourtant d’après les « gens du bas », c’est bien à Beaucourt qu’il fait le plus chaud à l’heure du rendez-vous.
Pat’ est de retour, plus en forme que jamais; Dorian a amené Michel; Bruno a amené Franck; Aurélien, François, Philippe, Claude et Gaël complètent la troupe.
Le retour du Pat’
Claude revient en force
Michel surveille Dorian
François soigne les détails
Franck de bonne humeur
Aurélien admire le spectacle
Aldo est parmi eux
Le jeu des 7 erreurs
Pour réchauffer les corps, ils commencent par un petit raidard sur le côté du Grammont et arrivent à Montbouton. Ils avaient dit démarrage tranquille, mais Bruno donne le mauvais exemple et entraîne dans son sillon Aurélien et Dorian. Derrière ils appliquent la consigne, faut pas déconner.
Aurélien et Gaël prennent la direction de la salle du plateau pour faire le tour du champ. Mais quand ils se retournent, personne! Sont-ils passés de l’autre côté? Après un coup de fil, les retardataires arrivent.
A la table d’orientation de Vandoncourt, passé l’extase du point de vue, ils descendent au bas des fonds, où ça sent la friture. Puis ils rejoignent la route de Vandoncourt.
Les présents du précédent dimanche se plaignent, ils sont déjà passés par là dimanche dernier. Le niveau d’exigence s’élève, il leur faut du changement, tout en évitant Thulay. Mais comme beaucoup ont calé dans la montée à Hérimoncourt la semaine précédente, le Président les y emmène à nouveau. Et le résultat est meilleur.
Gaël entretient le mystère à Seloncourt, Bruno s’inquiète, mais après un petit entraînement sur la pump track, les voilà sur un terrain plus familier. Bruno essaye de passer Gaël dans une petite montée, mais celui-ci se rappelle les leçons de son aîné et caresse délicatement son frein avant, plantant aussitôt le fougueux Mezirois sur place, sous les applaudissements de Dorian. Applaudir dans un raidard, c’est fort.
Après avoir croisé une promeneuse et son chien qui sent délicatement la framboise, à moins que ce ne soit l’inverse, c’est l’heure de la pause au soleil. Bruno vend du miel à Michel, mais celui-ci en vieux briscard n’est pas dupe.
Pop pop pop sur un terrain d’abord hyper roulant puis empierré, ils arrivent enfin à Roche-lès-Blamont. Bruno est contrarié. Depuis le début, Gaël ne fait rien que le contredire. Et encore une fois, alors qu’il veut aller à droite, Gaël a prévu d’aller à gauche.
Il en prend plein son grade dans le single qui mène à la fontaine car 3 arbres bouchent le passage, et préfère filer vers le vallon. Encore un petit pétard, mais la vue sur le dessus est si belle…
Après un petit patouillage à peine perceptible mais qui impose un demi-tour et déclenche les moqueries, ils sont sur la trace et peuvent se lâcher jusqu’à la clairière où ils opèrent un regroupement avant de redescendre sur Glay.
Gaël est content, il a atteint son objectif, et maintenant il peut laisser Bruno choisir la direction. Ce sera la papet. Derrière ça traine un peu, le parcours a laissé des traces.
Et il en laissera encore! Car alors qu’ils ont traversé le ruisseau et s’apprêtent à entamer la montée, Bruno tente de passer à droite par les marches. Mais à peine pose-t-il la roue qu’il cale, n’arrive pas à décaler et tombe lourdement en s’entaillant le tibia. Il se vengera dans la montée alors que la plupart des autres calent ou décalent sur les marches.
Il y a bien encore une explication musclée à la sortie d’Abbevillers, mais bien qu’Aurélien et Dorian se soient mis en embuscade, ils ne parviennent pas à supplanter Bruno, décidément très en forme. Les autres assistent de près ou de loin à cette bagarre pour arriver le premier en haut.
Au pylône électrique Bruno se voit encore bloqué par le reste de la troupe qui préfère les bois au chemin blanc, c’est pas sa journée; Claude les quitte alors que Franck se met tout à coup à accélérer dans le dernier tronçon, risquant même le tête à queue!
Voyant les furieux débouler à toute allure vers la route Beaucourt-St Dizier, le cœur d’un petit chevreuil s’arrête net et il s’effondre sur place. Paix à son âme.
L’été est enfin (déjà?) parti, les températures en ce dimanche matin sont plus fraîches: même pas 10. Côté randonneurs, c’est pareil, même pas 10: Aurélien, François, Micka, Christophe, Dorian, Claude, Xavier, Gaël.
Absents, Stéphane a pris froid tandis qu’Eric flotte dans un état second. Bruno n’a pas donné signe de vie, Franck attend devant le camion de Bruno à Méziré et Pat’ doit encore être en vacances, dure la vie de retraité. Philippe avait dit oui, mais n’est pas là.
Aurélien a prévenu: ras-le-bol de reconnaître le 42 de la MTB. Ça tombe bien, l’édition 2023 est derrière eux. Dorian fait son grand retour aux entraînements beaucourtois. Claude montre à tout le monde son nouveau disque avant, assorti de plaquettes neuves. Il est reparti pour 10 ans. Gaël annonce alors: Thulay!
Première étape, saluer les chasseurs de Beaucourt: ils sont en nombre au pied du Grammont, c’est leur première vraie journée de chasse de l’année.
L’échauffement les mène tranquillement au point de vue de Vandoncourt, où il n’y a rien à voir à l’horizon à part de gros nuages. Direction la ferme des Minimes, mais les chasseurs chassent. Ils passent dans leur dos, et un chevreuil en profite pour se faufiler. Malin la bête!
A Hérimoncourt premier exercice d’équilibre dans la montée étroite: certains essayent, calent et bloquent les autres; certains n’essayent même pas; Aurélien quant à lui monte, passe même l’épingle et s’envole… mais il prend le mauvais embranchement plus loin, bloqué par une branche. Du coup tous ses petits camarades le repassent.
Aux 5 sapins, ils comptent et confirment: ils sont bien 5. Gaël tâte le terrain: se rappellent-ils qu’il y a une descente un peu raide là-bas au bout du chemin? Ils s’esclaffent, se moquent des participants au Roc d’Azur qui bloquent dans la descente du Fournel et les voilà tout revigorés prêts à dévaler la pente.
C’est parti, Gaël s’engage prudemment, son épiderme se rappelant le dernier contact avec le sol, Aurélien le suit comme son ombre, prêt à doubler à la moindre occasion et … c’est tout. Les autres prennent l’échappatoire. Canailles! Pourtant Claude a un disque et des plaquettes tous neufs.
Thulay enfin. C’est la délivrance pour Gaël qui se languissait d’y revenir. C’est non sans une certaine émotion qu’il quitte la sympathique bourgade, où on le rappelle Cédric s’y verrait bien le principal élu. Crois en tes rêves Cédric!
Une cordelette barre le single après la route de Bondeval. Gaël prévient Aurélien qui déjà déguerpi qu’il faut chercher un autre chemin à gauche. Gaël s’enfonce dans une travée et mètre après mètre le doute s’installe dans le groupe: est-il sûr qu’il y a un chemin? Il y a 20 ans peut-être! On voit qui l’a formé… Mais il tient bon et les ramène sur le sinueux single, à défaut de droit chemin.
Car il ne dérogerait pour rien au monde à descendre les 4 spéciales enduro. Dans la 4ème justement Aurélien craque sous la pression et fait un tout droit après la première descente. Dorian en profite pour lui faire l’intérieur. En bas Gaël compte les survivants: Dorian, Aurélien, et … Claude. Mais où sont les autres? Un appel de Xavier le rassure, ils ont coupé la 4ème par le chemin blanc.
En route pour Mathay! Devant ça trace et le peloton se scinde: Gaël, Dorian, Aurélien et Christophe. Nouvel appel de l’arrière-garde qui a entamé la montée, mais pas l’avant-garde. Gaël gronde: Bruno a toujours dit celui derrière regarde si ça suit. Christophe retourne les rechercher et le groupe se reforme.
Du coup cette fois Xavier prend la tête et logiquement prend la direction de la chapelle. Stop! Gaël veut monter cette fois. Xavier enrage: c’est quoi ce bazar? On monte ou on monte pas?
Dans la montée Claude annonce que c’est la fin. Pas des plaquettes mais des cuisses. Ils bifurquent tout de suite vers la descente et se payent même le luxe de finir par la fin de la spéciale enduro. L’arrivée est moins luxueuse car ils traversent un champ de mines des gens du voyage.
Au théâtre Claude rentre par la route, tandis que nos aventuriers se lancent vers Belchamp sous un ciel enfin dégagé. Mais pas par le chemin le plus direct, par ailleurs sans intérêt. Par un petit single fort sympathique qui les amène derrière le château d’eau.
Ils piquent ensuite vers Valentigney car le single est un des plus beaux du coin.
Sur la piste cyclable, ils optent pour les bois sauf Xavier qui jette l’éponge. Les Dampierrois rentrent à Dampierre, les Beaucourtois rentrent à Beaucourt. Micka est content de voir arriver la cité, il a laissé des forces dans la bataille.
Comment allier l’utile à l’agréable? En allant faire un des 3 parcours VTT, des 2 parcours route ou la marche de la RandoSclérose à Danjoutin le 08/10.
17 adhérents sont venus participer. Bravo et merci!
Côté randonneurs du dimanche, ils ont fait l’omnibus et pris le circuit au milieu. Aurélien, Stéphane et Gaël sont partis de Beaucourt, non sans admirer la compétition de pétanque qui faisait rage.
Ils ramassent Eric à Badevel, puis Martial à Feche l’Eglise. Petite inquiétude: le parcours 56 VTT croise le trail de Grandvillars… Ça risque d’être chaud.
A Méziré, ils retrouvent Franck, Bruno et Claude. Ça fait +3. Mais comme ils ont perdu Stéphane et Eric partis aux champignons, ça fait -2. Finalement, quel est l’âge du capitaine ?
Ils patientent le temps que les 2 retardataires les rejoignent et poursuivent le parcours jusqu’à Morvillars. Les longues portions de chemins blancs sont heureusement entrecoupées de quelques singles sympathiques. Mais ils restent sur leur faim. Du coup, le rythme s’élève avec ces portions roulantes.
Après Charmois ils font une rapide escale au ravito. Gaël et Eric sont un peu à la traîne et n’ont pas le temps de signaler aux 6 autres qu’ils se sont trompés, et sont partis dans le mauvais sens.
Ils patientent jusqu’à ce que leurs cris et appels téléphoniques parviennent aux oreilles de leurs acolytes et que la raison les poussent à faire 1/2 tour. Ceux-ci sont accueillis chaudement par Eric qui mime avec fidélité le meuglement de la bête à cornes…
Ils déroulent rapidement jusqu’à Danjoutin, où ils régularisent leur inscription. Retour.
Sortis des bois de Danjoutin, les voilà sur un chemin blanc lorsque tout à coup ça s’excite, ça remue, et voilà qu’Eric se retrouve en glissade au sol. Que s’est-il passé? Certains disent qu’il a pris le train Aurélien en marche et n’a pas réussi à monter à bord, d’autres qu’ils l’ont vu la main dans le maillot d’Aurélien. Heureusement pas de gros bobo.
Ils traversent à nouveau la plaine via Meroux pour revenir au ravito. Cette fois ils prennent la boucle du 8 dans la bonne direction, re traversent le canal, suivent de longues lignes droites qui explosent le peloton jusqu’à Grandvillars.
Une fois la voie rapide passée, ils décident de couper car Eric a sorti le mot magique: bière maison. Franck doit être un peu sourd d’oreille car il décide de rentrer.
La fin de la rando voit les dernières forces de Martial s’envoler, il arrêtera à Feches. Loin devant, Eric et Aurélien sont sûrs de se battre pour la victoire. Cependant, à Badevel c’est Bruno, Stéphane, Claude et Gaël qui s’installent les premiers en terrasse.
Où sont passés nos 2 compères? Sans avertir leurs camarades, ils ont opté pour l’option single, et s’étonnent de ne pas voir arriver les autres. Eric s’inquiète, appelle Gaël, celui lui répond qu’il est en charmante compagnie avec épouse et qu’il peut bien aller faire tous les singles de la région. Ils boiront à sa santé!
Voulu depuis longtemps par notre Président, le séjour à Digne-les-Bains prévu en mai a connu un premier report en raison d’une météo exécrable. Bien leur en a pris: cette fin du mois de septembre est exceptionnelle et les températures sont estivales. Premier bon point.
Second bon point, le logement a fait le plein. 8 randonneurs sont inscrits, de quoi remplir également un camion: Bruno, Aurélien, Fréd, Claude, Mickaël, Laurent, Franck et Gaël. Une belle équipe. Ca promet.
L’organisation est militaire: RDV la veille pour le chargement de la remorque. Tout le monde livre son vélo sauf… Claude qui doit encore le préparer (qui a dit bricoler?).
Jour 1
C’est donc par le chargement du dernier VTT (et quel VTT!) que commence la première journée, avant d’aller récupérer les Mézirois et le Montbéliardais, puis le Dampierrois.
La troupe au complet, chargé à bloc, l’attelage se lance à l’assaut de l’A36 pour 600km, avec un Claude affaibli par quelque virus.
Un beau groupe d’aventuriers
Après quelques heures, il est temps de faire une première pause sur une aire fort agréable en bord de nationale.
Les boissons sont des boissons de sportifs…
A l’arrivée, c’est la découverte du village de 450 âmes: Marcoux, Alpes de Haute Provence, à 6km de Digne-les-Bains, idéalement placé dans le domaine des Terres Noires.
les terres noires ne sont pas loin
la vue depuis la porte d’entrée
le clocher qui sonne toutes les heures…
Marcoux, ses maisons, sa vue, son foutu clocher
Les vélos déchargés et les chambres distribuées, c’est déjà l’heure d’aller découvrir le terrain. Tout le monde en tenue pour s’élancer sur le circuit n°17, un œil sur la montre tout de même car les journées sont courtes. Après une approche agréable via un chemin blanc-gris, c’est l’heure d’attaquer les choses sérieuses: premier single, avec une entrée en matière qui calme tout le monde. Si c’est comme ça tout du long, il va falloir être fin sur les commandes.
Las, c’est aussi le moment où Claude s’aperçoit que son frein arrière un peu lâche est en fait complètement mort! L’EPIC a encore frappé. Claude fait demi-tour.
Fort heureusement après une dizaine de mètres, la suite est plus raisonnable. Un magnifique single, certes peu large, hyper sinueux, et à flanc de colline, impose un pilotage tout en finesse. Le pied!
Enfin les voilà, leurs premières terres noires. Incroyable curiosité géologique, le sol singe des vagues figées dans leur mouvement. Surfer sur les vagues devient alors un jeu enivrant, mais attention, il faut rester vigilant, car les pièges sont nombreux.
L’euphorie gagne Aurélien qui s’élance dans un goulet Digne 😉 des tranchées de la première guerre. Mais après quelques virages il s’aperçoit que ça coince au niveau des pédales: mauvaise direction!
Ils arrivent dans un petit hameau, mais le soleil a déjà disparu. Laurent les emmènerait bien sur la suite du circuit, mais les autres le consolent: il faut rentrer par la route, ils n’ont pas les frontales.
Pour une première, c’est une réussite. Note: 7/8 😉
20km, 577m D+.
La soirée se poursuit autour d’un verre d’eau plate et de quelques tranches de pain. Euh non, en fait c’est bière, vin rouge, cake salé, merguez-saucissses et salade pâtes-tomates. Sans oublier 2 petits chèvres de la région et une bonne tarte aux prunes! Au lit.
Jour 2
La nuit a fait ses victimes. Claude ayant alterné toux et ronflements, Bruno a fini dans le canapé. Gaël a juré toute la nuit contre cette foutue cloche qui sonne une fois toutes les 1/2h, et 2 fois l’heure: Soit 24 coups à minuit!!!
6h30-7h: la maison s’éveille doucement, les guerriers se lèvent. L’odeur du café remplace les odeurs corporelles les plus intimes, et c’est parti pour un bon gros petit déjeuner. Les plus gourmands se voient servir une assiette d’œufs brouillés du chef Bruno (enfin préparés par Bruno).
Afin de ne pas laisser Claude en difficulté, un groupe l’accompagne à Digne chez le premier vélociste qui ouvre pour une tentative de réparation du frein récalcitrant. Les autres les rejoignent ensuite. Lorsqu’ils arrivent le mécano essaye une 2ème intraveineuse de liquide de frein mais il doit se rendre à l’évidence, le frein est mort. Décision de le remplacer.
Mais à peine la décision est prise qu’une deuxième mauvaise nouvelle arrive: le disque a dépassé sa côté d’usure depuis longtemps (1.15mm au lieu d’1,6 mini). C’est donc avec un frein AR 100% neuf que Claude repart. Sachant que le frein AV a le même âge, on vous laisse imaginer…
Merci aux cycles Halgand pour leur prise en charge rapide et le dépannage de l’Epic de Claude
Soulagé par cette opération de dernière minute, Gaël insiste pour que Claude rôde ses plaquettes sur le parking, ce à quoi il s’applique consciencieusement. Enfin le sourire est revenu sur son visage. Si Claude est heureux, alors…
Direction le circuit n°7, 30km/1000m annoncé. Forcément ça monte et comme c’est en plein soleil, ça chauffe déjà.
Ils descendent le col et traversent un oued, puis arrivent dans le charmant village de Champtercier où ils profitent de l’ombre d’un arbre pour reprendre des forces.
Le parcours les mènent ensuite à Thoard où les tentations sont grandes: des terrasses les appellent et Claude se verrait bien s’y reposer devant une bonne bière. Mais il y a encore quelques grimpettes, et il faut garder des jambes.
La montée suivante est fort longue, et en plein soleil. Les efforts se font sentir, sauf pour les mobylettes: Laurent, Aurélien, Bruno et Fred.
Un champ de lavande, spécialité de la région
Enfin la montée se termine. Il y a débat sur l’heure de la pause médiane, mais le lieu manque de charme alors ils entament la descente et après un single extra trouvent un lieu adapté: ombre pour la sieste et point de vue pour le pique-nique.
Bien reposé, le ventre bien rempli, ils poursuivent la descente fabuleuse et rejoignent Courbons offrant un panorama magnifique sur la région de Digne.
Ils rentrent sur Digne pour la fin de la première partie de journée et se laissent convaincre par Nadia de boire une boisson de récupération, mais déclinent le couscous.
Cette pause bien méritée est l’occasion de décider de la suite. Comme personne n’a envie de rentrer à Marcoux par la route et qu’il reste encore du temps, ils décident de partir sur la trace n°21 et aller jouer sur les célèbres toboggans!
Ils sortent de Digne par les Thermes et s’élancent dans une ascension de 7km. De lacets en lacets le peloton s’étire puis éclate. Laurent fidèle à son habitude va chercher tous les points puis fait 1/2 tour pour venir encourager les galériens du fond de peloton.
La montée en plein soleil sur le macadam laisse des traces, mais enfin ils vont pouvoir attaquer les choses sérieuses.
Après un chemin blanc, les voici au cœur du massif: les toboggans.
LES Terres Noires
Afin de revenir à une heure raisonnable sur Marcoux, ils délaissent la boucle des Chasseurs qu’ils reviendront faire le lendemain et passent au circuit 17.
Il reste encore une longue montée toute en épingles au cœur du massif, pour enfin basculer du côté de Marcoux. Mais le groupe se scinde involontairement: 6 VTTistes s’égarent alors que Claude et Gaël restent sur la bonne voie.
Le final est somptueux, parfois très engagé, mais ce qui compte c’est le résultat et Claude et Gaël franchissent la ligne d’arrivée avec plus de 30 min d’avance sur les mobylettes, l’histoire du lièvre et de la tortue.
On vous a niqués!
La soirée se passe autour de l’éternelle tournée de bière et en dégustant un excellent plat de lasagnes. Enfin pour Aurélien c’était des lasagnes, pour les autres ça ressemblait quand même plus à un hachis parmentier.
63 km, 1810m d+. Sortie jugée un peu dure en D+, Gaël et Laurent promettent de faire moins le lendemain et visent entre 1000 et 1400, mais avec une petite surprise: les crètes.
Le GPS n’a été mis en route qu’à Digne il manque donc 10km sur l’image
Jour 3
Deuxième nuit. Bruno avait fuit la chambre de Claude pour rejoindre Franck et Aurélien dans la chambre des enfants, mais ceux-ci ont déménagé son matelas manu militari dans le salon. Ce qui ne l’a pas empêché de bien dormir. Le clocher lui, a continué de sonner toutes les 1/2h…
Encore un bon petit déjeuner qui remplit les estomacs avant de prendre la direction de Digne pour le circuit n°8, puis rejoindre le secteur Marcoux pour emprunter le 16. Ca commence mal, il se font doubler par une mamie en vélo de ville! Vexés ils choisissent les sentiers.
Pour ne pas changer, il faut monter. Via un chemin blanc, mais très vite ils bifurquent vers un magnifique single à flanc de montagne. Sinueux à souhait, il les emmène à un point d’eau, car déjà il fait chaud.
Court répit pour les mollets, il faut encore monter. Ils décident d’immortaliser cet instant au milieu des buis.
Bruno insiste pour un selfie très réussi.
Surprise en entamant la descente, un petit village émerge à côté d’une excroissance incongrue. En effet, à côté du village d’Entrages, se tient un terril. Enfin, c’est comme ça que Laurent et Gaël, les 2 nordistes, voient cette protubérance.
Devant
Derrière
Le village est visité pour le plaisir des yeux, quitte à interrompre une lectrice qui comptait bien sur son moment de tranquillité.
Entrages, même pas un troquet. Etrange?
Il faut encore pédaler un moment avant que le groupe ne décide de faire sa pause médiane. Enfin presque tout le groupe puisque Bruno a continué. Inquiet de ne voir personne le suivre il rebrousse chemin pour les retrouver casse-croûte à la main.
Malgré la pause, Claude alerte: les voyants sont au rouge, il ne fera pas 1800 comme la veille. Laurent rassure, il pourra les attendre aux Chasseurs pendant qu’ils iront faire les crètes.
Après un changement de plaquettes AV express pour Claude (remplacement de plaquettes très usées par des plaquettes usées sur un disque épais comme du papier à cigarette…), les voilà qui arrivent aux Chasseurs. Claude est abandonné sur place pour une sieste réparatrice, tandis que les autres s’élancent à l’assaut des crètes.
A partir de là, c’est le trou noir. On ne sait pas ce qu’il s’est passé. Claude, seul témoin de loin de la scène a vu des points colorés se déplacer sur les crètes, mais les participants à cette boucle reviennent le visage fermé, blanc et trempés de sueurs. Pas un mot ne sortira, chacun étant muet comme une tombe, emportant le lourd secret jusqu’à la leur.
Mais les peines sont vite oubliées. Claude est requinqué, ils se jettent dans le single des Chasseurs, exceptionnel de flow et se retrouvent vite à nouveau sur les terres noires. Laurent guide. Pour éviter la grande boucle et espérer tenir la promesse faite à Claude de ne pas dépasser 1400m, ils empruntent un sentier barré d’une croix.
Ce sentier assez engagé les emmène au fond d’un canyon, où les fossiles reposent. De peur de les rejoindre, ils s’empressent de s’extraire de cette mini Vallée de la Mort où la chaleur est écrasante.
La remontée est dure, mais au moins ils ont fait une belle coupe, réduisant ainsi le parcours. Arrivés en haut, les mémoires se mélangent. Bruno part à gauche, puis non c’était à droite, puis revient à gauche, et enfin repart à droite. Claude en tombe du vélo.
Les corps et les réserves en eau s’épuisent. Aurélien s’esclaffe: il est à sec, il n’a plus qu’un bidon et demi. Fred lui est à sec. Il est temps de rentrer. Plus personne n’ose communiquer le D+ à Claude qui a allègrement franchi le seuil psychologique. Il faut avancer pour retrouver espoir.
Celui-ci arrive avec la pancarte du circuit 16. Encore un effort de grimpette et les voilà à l’entrée d’un single. Bruno menace: c’est descendre maintenant, ou continuer à monter jusqu’à la route. Tout le monde se ravise et les voilà partis dans la dernière descente très empierrées qui les mènera à Marcoux.
La fin c’est comme d’habitude. Un petit groupe de 4 VTTistes (Laurent, Bruno, Aurélien, Fred) se positionne à 1 km de l’arrivée. Puis c’est une course effreinée jusqu’au pied de l’escalier qui mène à la maison. Les 4 autres eux arrivent tranquillement.
55km, 1740m D+: ils ont écouté Bruno et fait moins que la veille 😮.
On prend les mêmes et on recommence: bières, biscuits salés, saucissons avant d’attaquer la cuisine. Laurent et Gaël partent faire les courses. Salade de tomate féta, coleslaw, gratin de pates, accompagnent brochettes de bœuf et agneau, les côtes de porc (dans l’échine SVP), histoire que les vins blancs ne se sentent pas seuls.
Fred et Claude assurent au BBQ.
Les rois de la grillade
Bruno lui transforme un rien en plats gastro, avec le raisin du jardin.
Jour 4
Claude a dit, 3 jours de sandwiches, ça commence à bien faire. Alors ils remballent tout et prennent la route, s’arrêtant à Grenoble pour une pause bien méritée dans un restau. Aurélien puis Fred prennent le volant les emmenant à bon port.
Le making off
Ce qu’on ne pouvait pas vous montrer et qu’on ne vous montrera pas.
Les crètes, ce qu’il s’est vraiment passé.
Suivez la trace
Selfie à défaut d’autre chose
Maman…
– Je suis en haut. – T’as pas oublié ton vélo?
D’où l’intérêt d’avoir un vélo léger
J’me suis fait dessus
Je l’ai fait en manual
Le premier qui a osé
Lui n’a pas osé
C’est où la sortie?
L’art de la sieste
Différentes techniques pour obscurcir la réalité
L’art du camouflage:
Pas besoin d’antivol, il suffit de se fondre dans le décor
Programmé de longue date, c’est aujourd’hui que se tient le tour des forts de Besançon, organisé par Franck avec l’aide de son ami local de l’étape Cyril.
7 randonneurs se sont précipités pour ne pas en râter un morceau: Bruno, Xavier, Franck, Aurélien, Eric, Stéphane et Gaël. Eric claironne et montre à tous son achat de la journée: un éclair au chocolat, qu’il conserve jalousement.
Départ de Beaucourt en camion du club pour un RDV à 09h00 sur place. Sur la route les bancs de brouillard inquiètent.
La troupe en route pour une nouvelle aventure
Sur place la température est fraîche mais avec déjà un beau soleil, une belle journée s’annonce.
Après la visite expresse du très intéressant quartier de Planoise encore somnolant, ils entament par un petit sentier de derrière les fagots, qu’on pourrait même nommer de derrière le Grand Frais.
Le petit groupe progresse à flanc de colline pour rejoindre le Rocher Valmy, mémorial des hommes tombés pour la France. D’ailleurs, sur le chemin ils traversent un campement militaire qu’ils prennent soin de ne pas réveiller.
Le Rocher VALMY
Puis ils rejoignent l’aire de décollage des parapentes pour un 2ème point de vue sur la cité Franc-Comtoise.
Leurs pérégrinations les mènent ensuite à la Chapelle des Buis, où ils rencontrent un véritable embouteillage: c’est la sortie de l’office, on se presse pour l’apéro! La chapelle étant vide, ils en profitent pour en faire la visite.
Entre 2 singles extra, ils traversent des quartiers chics où règne le calme et la volupté.
Les voilà au Belvédère de Montfaucon, un autre splendide point de vue.
Mais ils ne se laissent pas déconcentrer, car leur objectif, c’est l’assaut du Fort Brégille. Le fort, ils n’en ont pas grand chose à faire, ce qui les intéressent, c’est la pause apéro-repas!
Pour cela, ils leur faut traverser le Doubs. La descente se fait via une magnifique piste enduro sinueuse, avec sauts, troncs, marches… tellement extra que Bruno décide de se lancer à l’assaut d’une marche formée par un arbre… mais sans vitesse. En résulte un roulé-boulé involontaire mais qui fait bien rire les autres.
Le fort Bregille est enfin là et avec lui son ordinaire, apportée par 2 jolies civiles. Encore une fois le point de vue sur la Citadelle est exceptionnel. Eric continue de fanfaronner avec son éclair mais il doit changer de stratégie et commencer par l’engloutir tellement il attire la convoitise. Son surnom est trouvé: Buzz!
Après avoir bien arrosé la grimpette et englouti saucisson, pâté en croûte, chips et autres salades et sandwiches, il est temps de reprendre la route pour le final. Cette fois ils se muent en street VTTistes et se lancent à corps perdu dans les marches du funiculaire de Beauregard.
Cette dernière descente atypique qui vaut à Aurélien de venir s’écraser une partie sensible sur le cadre termine sur une dernière curiosité de Besançon: le canal souterrain de 391m datant de 1882.
Voilà une belle journée qui se termine, après 45km et 1151m de D+.
Ce dimanche la météo était clémente et la MTB pour les adhérents a pu se tenir.
17 VTTistes étaient réunis en 2 groupes distincts pour le départ: – 8h30 pour le 43km – 9h pour le 30 km
Quelques gouttes très éparses ont bien cherché à intimider les randonneurs, mais devant leur détermination, les nuages ont passé leur chemin.
Le premier groupe, constitué de Bruno, François, Aurélien, Stéphane, Martial, Franck, Laurent, Noah, Philippe, Claude, Eric, Perrine et Gaël, se lance dans la descente vers Badevel. Mais déjà des écarts se creusent et ça ne manque pas, au premier carrefour, Laurent tire tout droit! Mais heureusement tout le monde se retrouve à Badevel.
Le groupe de 8h30
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Gaël et Perrine quittent le groupe et remontent au point de départ pour rejoindre le 2ème groupe: Xavier, Candice, Jocelyne, David et Régis L.
Circuits magnifiques et soleil font de ces 2 rando un super moment de convivialité. Le timing est bien exécuté puisque les 2 groupes arrivent ensemble vers 12h. Royal.
A l’arrivée les randonneurs ont tout prévu: boissons fraîches, parts de quiche et de pizza, chips et bretzels sous un beau soleil. Effet du soleil ou de la fatigue? On a vu Claude se jeter sur une bouteille … d’eau gazeuse!
De quoi donner envie de se retrouver les prochains WE: le samedi à 09h30 pour la rando loisir, le dimanche 8h30 pour la rando sportive.