Le froid s’installe

Ca y est on rentre de plain pied dans l’automne. L’hiver même. Ce matin, il fait froid malgré la couverture nuageuse. Pourtant ça n’a pas empêché un beau groupe de se former: Bruno, Jef, Eric, Pascal, Gilles F., François, Daniel, Philippe, Patrick, Xavier, Michel, Claude R. et Gaël.

Au moment de partir, Bruno a disparu. Il ressort quelques minutes plus tard, prétextant avoir réservé la salle pour l’AG le 18/11. Bizarrement il a également disparu au moment où jeune femme a pointé le bout de son nez de la salle pour voir qui étaient ces beaux mâles qui rôdaient devant la porte.
1er single, 1er désaccord. On a fait à peine 500m sur la rue de Dampierre, que certains disent que le single qui poursuit le chemin des traversots vers le bois de Dasles n’est pas praticable, d’autres que si… 1er demi tour. Mais finalement tout le monde suit. Jef encourage malicieusement les premiers à accélérer car en se retournant, on en voit encore quelques uns qui tentent de s’accrocher. Depuis la piste cyclable, le sentier qui rejoint Dampierre a été aménagé par des engins de terrassement qui sont venus y creuser une piscine. Par contre pour l’accès il faudra encore quelques coups de pelle.
Traversée de Dampierre par un chemin peu connu conseillé par Gaël, puis direction Fesches le Châtel. Dans la descente sur l’Inter, Bruno roule maladroitement sur une pierre et crève. On retrouve donc le Spé dans une position assez classique pour un Dimanche matin: les roues en l’air. Puis direction Feche l’Eglise, où le groupe sous la houlette de son président revisite les sentiers et les bois. Il rouvre des sentiers envahis par les ronces, voir en crée de nouveaux pour enfin retrouver le chemin normal. Le groupe subit en silence se lamentant intérieurement sur les dégâts causés par la maladie d’Alzheimer. On prévient Bruno au moins 5 fois que le passage pour faune au-dessus de la voie rapide est fermé. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas 2 barrières et un peu de terre qui vont arrêter les vttistes. Ca passe!
Après un petit bout de piste cyclable vers Delle et 2 autres demi-tour, on s’apprête à attaquer le single qui monte aux pas du diable, mais c’est sans compter une 2ème crevaison du Spé, qui réclamait sa deuxième séance de roues en l’air. Sur les conseils de Jef, voyant le préventif encore présent dans le pneu faire des bulles, Bruno regonfle la chambre à air en espérant que ça suffira. De son côté Pascal a un peu de mal avec un jeu de direction neuf mais récalcitrant. Imaginez une direction aussi lourde que celle d’un camion. Le groupe s’étire au-delà des pas du diable, puis se disloque pour rentrer par petits groupes sous la pluie. Le froid et la pluie ont raison de l’envie, et c’est par le plus court chemin que les vttistes se dépêchent de rentrer.
Mention spéciale à Gilles et François qui souffrent mais s’accrochent. Courage les gars, ça va venir. Décompte pour Patrick dont la quille approche: J-8.
37 km, 840 m d + ou -…
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En souvenir de Cédric

Ce matin il y a un petit frima mais un beau ciel bleu promet un beau soleil. Il y a encore des optimistes qui portent une tenue légère, et un pessimiste chaudement habillé, que les autres, jaloux, raillent. Pilotes: Bruno, Eric, Pascal, Daniel, Xavier, Patrick, Cédric, David, Franck et Gaël.
Le groupe en rejoint un autre qui s’est donné rendez-vous à Montbouton au pied du Grammont. Une sortie est organisée pour commémorer la disparition tragique de Cédric Mulcey le 13/12/2014 à Abbevillers. Le grand groupe d’une trentaine de vttistes se rend paisiblement sur le lieu de mémoire sans se soucier du trajet. Aussi les mesquineries de certains individus pour s’arroger un chemin de terre comme s’il s’agissait de l’Eldorado, semblent bien dérisoires aujourd’hui et sont très vites oubliées.
Après un moment de recueillement, le groupe se sépare à Abbevillers, les Beaucourtois reprenant leur rando hebdomadaire après un magnifique soleil de Cédric, une branche dans la roue avant. Il est monté haut l’animal.
Direction Roche les Blamont via le magnifique single qui descend d’Abbevillers, puis le groupe remonte vers … Thullay, sa bouffée d’oxygène hebdomadaire, en espérant chopper une jeune Renarde, sans succès.
Le retour vers Beaucourt se fait en parallèle de la piste cyclable, avec les mêmes ronces que la semaine dernière, puis dans une coupe de bois.
36 km 850 m d+
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Le retour du Roi François

C’est l’hiver avant l’heure dimanche matin. Les quelques courageux parmi ceux qui ne sont pas partis chercher le soleil du Roc sont: David, Patrick, Eric, Gaël et … François, de Dampierre, un revenant! C’est l’occasion de prendre des nouvelles de notre sympathique nouvel adhérent qui nous explique avoir eu des problèmes de mollet. L’histoire ne dit pas s’il s’agit de la rencontre avec un chien coriace… En tout cas on est bien content de le revoir, et on se dit qu’on va bien fêter son retour. Après avoir suffisamment frissonné, et puisque plus aucun brave ne viendra (Hé! les vttistes, vous êtes où?), en route!
Déjà Dimanche dernier Gaël avait déçu son petit groupe en promettant Thullay… mais en finissant en Suisse. Cette fois, il tiendra promesse. Tout d’abord il emmène son petit groupe vérifier si les chemins longeant la piste cyclable sont praticables. Après avoir franchi quelques passages un peu envahis de ronces, on reconnaît les moins bien équipés: Pat a les doigts en sang, David les tibias. Jaugeant ce groupe mal préparé, Gaël revoit les prétentions de franchissement à la baisse.
Arrivé à Audincourt, le groupe traverse le rond point et prend la direction inverse longeant la route de Dasles. Gaël veut voir si comme dimanche dernier les vttistes sont prêts à affronter les pentes les plus raides : Pat cale, Gaël cale, Eric cale, mais David impressionnant de maitrise, gravit impassiblement ce petit raidillon. Quelle classe!
A Vandoncourt, le groupe brave les panneaux interdits qui interdisent d’ailleurs la montée à la table d’orientation. Mais que cache cette interdiction? Le 5 braves, contournant le stade à bâbord, ne tardent pas à le découvrir. Une sympathique installation les y attend, avec fortes odeurs de tartiflette en cuisson, et surtout 2 superbes naïades, Martina et Véronica, qui se jettent sur eux pour les enlacer et se frotter voluptueusement sur leurs fuseaux moulants masquant à peine leur virilité florissante. Les 2 belles sont éplorées, contant avoir été abandonnées par leurs maris partis sous des cieux plus cléments. Devant tant de tristesse, les 5 hommes décident de les consoler.
Après ces échanges amicaux des autochtones, ils repartent ragaillardis, direction le GR5, en prenant la variante qu’affectionne tant Gaël. Pour une fois c’est sec, on profite d’une bonne motricité. Hérimoncourt est avalé, et les gaillards se remémorent bruyamment les 10 passages filmés de Bruno sur les 2 foutues marches que personne ne franchira cette fois.
Enfin vient Thullay et son célèbre cimetière, rendez-vous des veuves esseulées. Redescente plein pot vers Seloncourt pour boucler un tour de 40 km et 1000m d+ (étrange).
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Comme des moutons

 

Après un samedi météorologiquement voilé, Dimanche sort les troupes du lit vers 7h00 par une averse carabinée, heureusement de courte durée. Mais entre les vacanciers partis arsouiller en Espagne, et ceux qui se sont lancés sur la Transté, Gaël se retrouve seul au RDV. Il part et tombe sur David devant chez lui, qui attend Claude. A l’arrivée de ce dernier, les 3 compères se lancent.
Après Montmouton 😉 , ils contournent Croix par le sud, font une pause près de moutons en pâture dans les sapins, descendent les Pas du Diable jusqu’à Boncourt, croisant un éleveur cherchant ses … 11 moutons, attendus pour le match de foot dominical opposant les bovidés de Boncourt à ceux de Buix. Ils lui promettent de le leur dire s’ils les croisent. Puis ils traversent Boncourt, saluant encore des moutons, et remontent le Mont Renaud. Là ils tombent sur 2… VTTistes en cours de réparation: Franck et Sébastien, un ami à lui, qui a crevé. Après avoir bien raillé, ils descendent le mont en passant sous les branches formant un arc de cercle, où une traitresse branche épineuse se cache et fouette Gaël et David.
Le retour se fait par Delle, sans traverser de rivière, mais sous une averse, puis Fesches sous le soleil. Vous noterez au passage que la traversée pour les animaux de la voie rapide de la Suisse est fermée pour travaux, les castors construisent une maison.
45km, 650m d+
Temps: soleil, grisaille et averses
Météo: 13 à 15°
Sol: sec à léger gras
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Tout fout le camp!

Rien ne va plus dans ce club!!!!
Et tout le monde s’en fout, Bruno délègue le leadership du parcours, Gaël le compte rendu, quand je vous dis que tout fout le camps.
Donc les courageux du jour:
A tout seigneur tout honneur, le chef, avec sa petite valve toujours aussi récalcitrante. Et comme d’habitude, un petit coup de pompe et voilà, Mme est contente. Sylvie, pas la valve, car elle est enfin tranquille, Bruno lui octroyant sa matinée de repos dominical. Gaël le scribe greviste, Claude l’alsacien altruiste, David qui se lance dans le gravel, Dada l’autre altruiste du groupe, Philippe le marin échoué, Mimi le doc en pleine consultation, Bob en grande forme, Xavier le petit chaperon rouge tout de rouge vêtu (évidement), votre scribe du jour, et 2 petits nouveaux qui ne savent pas encore à quelle sauce ils vont être dévorés. Gilles sur un magnifique cannondale, qui nous fait dire que les absents ont toujours tort même si la construction du jacuzzi familiale est une bonne excuse, et enfin Jeremy, sur un KTM flambant neuf et qui va vite regretter le plat pays qui est le sien, sa Picardie natale.
La question habituelle du dimanche, où va-t-on?
Thulay? Mais les fusils sont de sortie aujourd’hui, c’est l’ouverture de la chasse, alors attention aux gâchettes faciles, et puis Ced n’étant pas là, cela serait dommage de gâcher une si belle journée sur un parcours inédit en l’absence de notre élu préféré.
Robert, en grande forme, déclare vouloir aller à Roche d’Or parce que c’est joli et qu’il y fait beau, et pis parce qu’il y a longtemps qu’il n’y ait pas allé, lui. Il est d’humeur buccolique notre Bob aujourd’hui.
Ben Robert, fallait venir il y a 2 semaines, on y était. Mais bon, comme on veut bien lui faire plaisir, alors on va y aller à Roche d’Or. Et puis Dada, cela va le changer un peu, car il va pouvoir admirer ce qu’il ne peut voir depuis qu’il y monte toutes les semaines de nuit avec Mimi et Titi.
Le groupe se met en branle, laissant le vide grenier se poursuivre et nous attaquons le chemin par la voie classique, Montbouton, Croix, Fahy, la cabane de Chevenez et son magnifique parcours VITA interdit aux VTT. Dada propose un café, mais il a oublié sa machine.
Bref, une  petite pause salvatrice avant la montée. Gaël et Xavier recroisent des chevaux sur leur chemin mais RAS, tout le monde reste sage.
Donc on attaque la montée depuis Chevenez par les Vacheries. On croise bon nombre de VTT qui descendent car nous sommes à contre sens de la rando de Fahy, Philou est inquiet mais pas de soucis, la circulation s’est bien déroulée. Sans incident, car sous le contrôle officieux de la maréchaussée en ballade.
Séparation à la Vacherie dessous, les obligations dominicales se font plus particulièrement sentir pour certains. Enfin c’est l’explication donnée, et voilà 3 petits joueurs qui nous quittent, et on veut bien les croire mais on sent  bien la pression de ces dames (Mais Chut, faut pas le dire).
On repart, la Vacherie dessus se laisse apprivoiser et ENFIN le Graal: Roche d’or, pour Robert et Jeremy le petit nouveau, à qui il faut décerner une mention particulière, car il vient d’exploser son record de dénivelé et de km parcouru en une seule sortie. Félicitations!!!
S’en suit le plus beau single de la sortie et de la région, et je n’exagère pas, et ou Bruno nous fait une démonstration de tout son talent. Puis Grandfontaine, Fahy par les bornes et Abbé ou les Coucous réintègrent leurs nids et les autres poursuivent leur périple pour le retour. En espérant que personne n’ait été obligé, cette fois encore, de passer par les urgences pour la fin du parcours.
En tout, 47 km, et un tout petit 1000 m de dénivelé pos, et une bonne sieste cet AM pour Jeremy qui n’avait plus bcp de pression à Abbé.
Pas de photos ni de carte mais deux petit liens:
Comprenne qui peut, mais l’intéressé se reconnaitra.
Une spéciale dédicace à Jeremy, gendarme de profession. (c’était lui bison futé!)
A soigner donc, cela peut servir… Il a d’ailleurs relevé un grand nombre d’infraction tout au long du parcours…
Si quelqu’un a son  mail, cela serait sympa de faire suivre.
That’s all folks, et bizs à vos dames, là où elles aiment…
Signé:
Le scribe remplaçant aux mollets rasés, fantasme de Bruno…(Les mollets, pas le scribe, bande de vicelards!)
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Les pieds dans l’eau

Un beau groupe de vainqueurs se tient prêt aujourd’hui sur la place. Bruno a amené Franck pour décharger son camion, Pascal a amené Aurélien, Eric a amené son Cube pour Aurélien, Lionel a amené son casque vert pomme, Claude R. a amené l’ancienne tenue du club, Daniel a amené une nouvelle danse dite « des épaules » prochain hit de l’été, Xavier a amené son beauf’ JC, David a amené un problème mécanique, Michel a amené sa 405 break de collection et Gaël a amené ses calembours pourris.
Aujourd’hui ils ont un objectif: être à l’heure de l’apéro chez Claude R. Il s’agit donc de ne pas trop s’éloigner. Encore une fois c’est le chef qui prend la direction et emmène ses ouailles du côté de St Dizier. Entre St Dizer et Villars le Sec JC se fait surprendre à par une motte de terre qui lui bloque la roue avant et fait un vol plané sur une pierre plate. L’épaule le fait souffrir et heureusement M—– (il a demandé à ce qu’on taise son nom) se livre à une consultation en déplacement gratuite. Diagnostic: « faut amputer ». JC demande un délai de réflexion. Pendant ce temps Aurélien change sa chambre à ai et Lionel redonne un coup de pompe à sa roue avant un peu molle.
C’est le moment d’enfin repartir. Gaël donne un coup de main à Franck qui a décidé de se mettre au trail. Une fois en selle, il lui prend également son vélo. Belle solidarité dans l’équipe: Gaël devant avec les 2 vélos, Franck derrière poursuivant son entrainement. A peine quelques centaines de mètres plus loin, Lionel s’arrête, pneu avant définitivement à plat. Il en retire un pieu. Eric, ras le bol de ces toquards, continue sa route. La fin de la montée est dure, les cailloux roulent sous les roues, et seuls 2 pilotes montrent une maitrise sans faille pour atteindre le sommet: Gérard et André (ils ont aussi voulu garder l’anonymat, donc nous avons changé leur prénom). Félicitations, vous êtes les stars du club!
C’est parti pour une invasion en bonne et due forme de la Suisse voisine, via Bure puis Buix. Au retour vers Delle le groupe est déchainé, hurlant des yeah, you hou, yah. Ca tartine dans les racines et tous les coups sont permis. Bruno envoi Daniel valdinguer dans un buisson d’orties et les rares promeneurs se terrent de peur.
Au Bricomarché, pour changer des habitudes, le groupe prend la direction de Thiancourt. Mais face à lui se dresse un obstacle de taille: l’Allaine. Un premier bras est traversé à gué, ce qui est déjà l’occasion de mouiller les pieds de certains. Le second est autrement plus large et profond. Qu’importe, Lionel se lance et traverse à pied, suivi par une horde paillarde et rigolarde. Puis il s’attaque à un buisson d’orties avec sur une épaule son vtt, et dans l’autre main un bâton fauchant la plante détestée. Devant tant de risques, Eric, un petit peu sensible des pieds qu’il trouve forts beaux au demeurant, préfère faire demi-tour. Gaël, un peu moins rustre que ses acolytes, prend soin de retirer ses chaussures, traverser vélo hors de l’eau dans une main, chaussures dans l’autre, puis une fois sur l’autre rive, allume un feu, fait sécher ses pieds et ses chaussettes, et repart pieds bien au sec rejoindre ses camarades très très très impatients de le retrouver.
Au retour, un petit moment de recueillement devant un arbre pluri centenaire, un coteau à plus de 20% que Bruno essaye par 2 fois de monter sans succès, devant les regards incrédules qui se disent: « s’il y arrive, faudra qu’on s’y lance ».
A Fesches dans la descente derrière l’usine Cristel, Gaël un peu optimiste sur les distances de freinage fait un tout droit dans les bas côtés, tandis que Daniel, fidèle à ses origines ibériques et fatalement pieuses, se met à pleurer du sang. Il est ressuscité!
Le groupe rejoint Beaucourt par la piste cyclable, fatale aux cuisses de toque verte sur casque blanche, pour un sympathique apéro préparé par Sylvie et ses 3 filles. Bravo et merci à toutes les 4, à dimanche prochain 😉 .
40km, 700m D+
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C’était bon à Etobon?

En ce dimanche 28 août, 6 valeureux pilotes ont décidé d’aller essorer les sentiers d’Etobon pour la bien connue Ronde des bois.
Pilotes: Bruno, Daniel, Xavier, Pascal, Philippe Pu, Gaël.
Avec ce magnifique temps, ils craignent plus l’insolation que la boue, même si Etobon reste un endroit réputé pour ses bains de boue. Matinaux, ils quittent Beaucourt la rage aux lèvres et le coeur vaillant à 8h. Direction la haute-patate!
C’est le parcours de 48km plutôt roulant mais pas dénué d’intérêt qu’ils retiennent, sauf Philippe qui s’embarque pour le 62. C’est une succession de petits coups de culs et de petites descentes, des sortes de toboggans. Les paysages changent un peu des habitudes et sont très beaux sous le soleil estival.
Le premier relais est assez long, 19km avant le premier ravito, qui plus est à un allure que vous imaginez… 15km/h de moyenne. Les Beaucourtois sont heureux de s’arrêter pour se rafraîchir et disent adieu à Philippe au moment de repartir.
Ils repartent tranquille puis accélèrent la cadence pour se retrouver, après une sacré longue descente parcourue à tombeau dans un nuage de fumée, déjà au 2ème ravito. Pas le temps de trainer, Gaël n’a pas fini son verre que déjà le groupe est reparti.
Les sentiers sont agréables, on peut tenir un bon rythme, même si on sent que Pascal commence à s’impatienter d’envoyer les watts. Ce qu’il ne se prive pas de faire sur un long sentier forestier, tirant tout le groupe, et épuisant les derniers.
Arrive le 3ème ravito, on se rapproche d’Etobon. On ne tient plus Bruno qui veut partir, et on s’arrache à vitesse grand V pour parcourir environ 200m avant de s‘arrêter à nouveau pour une crevaison à l’avant de Pascal. Le temps de la réparation, la t° corporelle redescend et Bruno commence à lorgner le bas côté en pensant à une sieste.
Retour par un magnifique single dans les genêts. La fin de l’histoire comme souvent en France, se passe autour d’une bière en racontant les exploits passés et en se demandant juste par acquis de conscience où est passé Philippe.
44km 1088m d+
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La chevauchée fantastique

Salut,

Les sorties ne se sont peut-être pas arrêtées cet été, mais les comptes-rendus oui, et ils reprennent avec le retour de votre humble serviteur pédaleur.
Au départ ce matin, que des habitués et un nouveau très frileux: Bruno, Franck, Pascal, Thierry D., Claude R., Michel, Xavier, Cyril le frileux et Gaël. Francis B. est présent mais ne nous accompagne pas, préférant sa petite sortie rien qu’à lui.
Ca commence comme à peu près toutes les sorties avec une petite séance de mécanique du Spé de Bruno, plus précisément de sa valve AR. Ce qui donne lieu a de copieux jeux de mots sur qui veut pomper le chef. On passe le temps comme on peut en attendant Michel.
Top départ pour cette rando qu’on pourrait qualifier de « la rentrée » direction La Suisse (le Col de Montvoie) sous la conduite de Thierry. Cyril rigole rapidement beaucoup moins quand il voit le rythme imposé pour rejoindre les pentes suisses. Devant ça cavale, à croire qu’on a un RDV.
Thierry mène le groupe, il prend un premier sentier mais ce n’est pas le bon et le groupe est forcé de faire demi-tour, enfin plus loin il trouve le bon, mais trop heureux se déconcentre et chute lamentablement devant tout le monde sur des écorces d’arbres. Ca rigole dans les rangs. Mais le pire reste à venir…
Ce chemin est aussi un grand moment de pilotage. Est-ce dû à sa vue qui baisse? Ou est-ce de l’inconscience sénile? Toujours est-il qu’alors que nous arrivons sur des marches en bois hautes et glissantes comme du verglas, Bruno se lance et dévale tout sans hésiter. Les rares qui se lancent derrière lui se retrouve vite au tapis. Sages, presque tous descendent à pied. Mauviettes.
A Bressaucourt, les choses sérieuses commencent: ça grimpe. Raide. Et voilà que le moteur du Spé se remet en route, pris en chasse par Xavier, puis Thierry et Pascal. Le peloton laisse partir les échappés car au final tout le monde arrive au même endroit. Passé les premières accélérations, ça se calme un peu et l’échappée reste dans la ligne de mire des poursuivants (Franck, Gaël, Claude). Derrière Cyril cuit sous sa tenue hivernale…
Pause photo au col de Montvoie puis visite du radar météo de Montancy. Cyril a explosé en vol.
Après avoir tant monté les montures sont impatientes de descendre. Après avoir ravitaillé Cyril, on attaque la descente. C’est une vraie chevauchée sauvage puisque en rentrant dans un pré, une douzaine de chevaux prennent peur et se mettent à cavaler en groupe. Xavier passe, Gaël passe juste devant le troupeaux venant sur sa gauche, puis le troupeaux le prend en chasse et c’est un Gaël recroquevillé sur son VTT qui se fait dépasser à droite et à gauche par les chevaux au galop. Séquence émotion.
A la sortie de Chevenez le groupe se scinde en 2: ceux qui sont en retard sur leur permission se dépêchent de rentrer et les autres ramènent Cyril. Le groupe de tête traverse Croix puis prend le chemin descendant vers la route de Saint-Dizier. Après le premier pierrier, Claude R. glisse sur une racine et chute lourdement en s’ouvrant la cuisse sur le levier de frein. Un peu choqué il repart fébrilement et passe son après-midi aux urgences pour se faire poser une boutonnière. Aux dernières nouvelles il va bien.
49km, 850m d+
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Sus au belvédère!

C’est non sans un certain plaisir que nous nous retrouvons ce matin, sous un soleil d’été, mais sans chaleur écrasante. Un groupe constitué de quelques habitués mais avec une guest star en la présence de Stéphane Joliat. Pour les autres: Jef, Victor, Bruno, Daniel, Patrick, Philippe, Pascal, Cédric, Louis P. et Gaël.
On se dit qu’on ne peut pas laisser passer l’occasion d’accueillir Stéphane, alors direction le belvédère de Mandeure. Pour éviter de prendre tout de suite le goudron et pour s’échauffer en s’amusant, on prend la direction d’Etupes par les bois. Et le festival va commencer: Gaël chute en dérapant sur une racine et remercie son casque. Ce sera le premier d’une série poursuivie par Daniel (on devrait dire multipliée dans son cas), Cédric… et tous ceux qui n’oseront l’avouer.
Les conditions au sol sont sèches à 90%, il reste ça et là un bourbier ou des flaques, histoire d’avoir quelque chose à nettoyer en rentrant.
La visite commence par le théâtre Romain de Mathay, où chacun fait étal de sa culture: « je crois qu’il date de 1800 », «  c’est une carrière de pierres », « Céline Dion y a chanté »… Pas le temps de discuter la montée nous attend.
On attaque par le Nord, pas le plus désagréable car plutôt roulant. Au belvédère la vue est toujours splendide pour qui aime le vert et c’est le moment d’une pose photo. Puis il faut bien redescendre. Les singes prennent le pont du même nom à 2 roues, puis se lancent sur le chemin qui sera le plus boueux de la matinée.
A hauteur de Bourguignon un circuit de motocross est installé, ce qui donne lieu à quelques échanges: « je ferais bien de la moto », « comment, tu veux prendre une photo »? Pas le temps s’apitoyer, on grimpe le raidillon puis on rejoint Ecurcey, Roches les Blamont et enfin le lieux de retraite de Cédric, la ville dont on tait le nom.
Après T… on se regroupe aux 5 sapins puis pleins gaz jusqu’à Hérimoncourt. Avant d’arriver, on opère un regroupement, Bruno, s’assurant que les derniers ont suivi: « Mais comment veux-tu qu’on sache s’ils sont derrière à la vitesse à laquelle on a descendu? »
Le retour se fait par Vandoncourt où l’on croise Martine. Pas le temps de trainer nous sommes attendus chez les Lab pour un sympathique apéro. Merci à Evelyne et Claude pour les préparatifs.
45km, 700 ou 800 m d+.
Mention bien à Louis pour nous avoir accompagné toute la matinée sans faillir. On peut en dire autant de Cédric qui n’a que le Vélib pour s’entrainer la semaine. Ce qui me permet de rebondir: pour ceux qui ne sont pas venus depuis longtemps, il n’est jamais trop tard!
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Dur dur le départ

Serait-ce la période estivale et son lot de grands départs? Surprise ce matin car peu de pilotes sont au RDV: Bruno et son inséparable voisin Franck, Pépette et son inséparable Zézette, Xavier, Patrick, et le binôme de la NGM 2016, les 2 Ailes, Lionel et Gaël.
Et pour ce 29ème dimanche de l’année, presqu’à mi-saison, nous avons interviewé des personnalités marquantes de la vie politique.
Honneur au président de la République, François Hollande:
«  J’en entends qui disent que c’est dur. J’en entends qui disent que c’est long (calmez-vous mesdames). J’en entends même qui disent que ça va vite. Je l’ai entendu çà. Mais dites vous bien que plus on pédale moins fort, moins on avance plus vite. Je vous le promets. »
Ensuite, c’est un habitué de la petite reine en la personne de Nicolas Sarkozy qui a tenu a encouragé les Beaucourtois:
« Non mais, qu’est ce que c’est que ces Français qui ne veulent pas pédaler? Y croient quoi les Français? Que je vais pédaler à leur place? Alors maintenant fini de rigoler, montez sur vos VTT et pédalez ou je vous passe au Kärcher! » 
Un autre éminent représentant politique, connu pour sa poigne de fer quasi militaire, Alain Juppé, est venu encourager les troupes:
«  Ecoutez bien bande de bleues bites, on ne va pas y aller par 4 chemins. Un VTTiste, c’est comme un trouffion, ça obéit aux ordres. Le drapeau, c’est à 8h30 le dimanche matin. Alors on sort du lit, on se secoue la beuch’ et on monte sur son VTT. » 
 
La maire de Paris, Anne Hidalgo a aussi son avis sur la question:
«  Il faut chasser les voitures de la ville. Touuuuuutes! Les diesel, les essence, celles à gaz, celles à pédales, les nucléaires, touuuutes. Et tout le monde à vélo. Des vélos à roues, des vélos à pédales, des vélos avec ou sans selle. Bravo Passion VTT, vous faites honneur à la capitale. Je vous réserve la remontée des Champs Elysées avant l’arrivée du Tour de France derrière le petit hargneux avec le casque rouge. Dites vous voulez pas le calmer? »
Dimanche prochain, venez nombreux!!!
Le groupe a du mal à se mettre en route ce matin: il tarde à quitter la place, il fait un pause chez Cédric et Olivier (non ils n’habitent toujours pas ensemble), et enfin se met à pédaler. Un bruit suspect de moteur électrique émane du vélo de Bruno… Direction Montbouton et la salle du plateau, puis descente vers l’étang Cayenne de Vandoncourt histoire de voir un peu de boue.
En sortant du chemin du côteau au désert, soudain, c’est… l’habitude. Bruno arrête son vélo et le retourne. Il se lance dans une séance de recherche de l’origine du bruit qu’il finit par identifier dans la roulette basse du dérailleur GX complètement grippée. Bien entendu c’est un grand moment de solidarité comme d’habitude: en plus des encouragements, certains lui proposent de la retirer, d’autres d’utiliser un lubrifiant original à base d’urée, enfin, compte tenu de la proximité avec Vandoncourt, le groupe convainc Bruno de repasser chez Pascal lui mettre un petit coup. De lubrifiant. Au vélo.
Enfin c’est reparti, et on ne peut pas dire que ce début de rando aura marqué les organismes avec son rythme haché.
Direction Hérimoncourt via la ferme des minimes (ne dit-on pas plutôt poussins?), retraversée de la route Vandoncourt-Hérimoncourt, et voilà ce qui se passe lorsqu’on laisse l’éclaireur seul en tête… cul de sac. Ce n’est pas ça qui arrête Bruno qui ouvre un nouveau chemin dans le côteau et le groupe retrouve le sentier qui redescend sur Hérimoncourt. Festival dans la descente, notamment au changement de direction où Gaël arrive comme une balle en frôlant de quelques centimètres un gros arbre au sol. « T’as pas vu l’arbre? » «  Quel arbre?… »
Remontée vers Seloncourt via le sentier qui longe Hérimoncourt, puis bifurcation vers les 5 sapins. Au passage du principal point dur (les marches), tout le monde (TOUT le monde) cale. De mauvaises excuses en explications bidons, Bruno repart sous les encouragements du groupe pour ne pas rester sur un échec. 2, 3, 4, 5 essais infructueux plus tard sous le clap des encouragements et c’est avec une magnifique chute que Bruno récompense son public. Devant si peu de réussite, Pascal, Lionel et Gaël se disent qu’ils ne peuvent pas faire pire. Pascal passe magistralement, Lionel et Gaël calent après la première difficulté. Vidéos à venir sur la page Facebook.
Direction Thullay. C’est au tour de Lionel de se montrer fébrile. Ou plutôt son dérailleur. En cause la chape, dégradée, qui fait sortir la chaine de son logement. Ou alors est-ce une stratégie pour se rapprocher du président en ayant un problème commun avec lui?…
Entre Thullay et Glay petit secteur d’enduro sans soucis, la maîtrise habitant nos compères. Puis depuis Glay retour par le goudron pour répondre à l’invitation de Cédric à l’apéro.
36km, 800 à 1000m D+ selon les GPS.
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