A l’heure d’hiver et à l’heure

Vendredi il y avait l’AG. Et après avoir sondé tous les avis, c’est 9h qui s’est imposé comme nouvel horaire de départ. Samedi un mail de relance rappelait aux ouailles d’être à l’heure sous peine de sanction. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, ils étaient là et à l’heure. En avance même! Bon comme d’habitude il y a quelques non conformistes qui cherchent à se démarquer, mais le bureau a été clément pour cette première de l’heure d’hiver et ne sanctionnera personne. Surtout pas son président ni son trésorier. Avec tous les soucis qu’ils ont ces 2 là à dresser les autres…
 
Alors sont présents ce matin: Bruno et Franck (on aurait pu dire Marc et Sophie, Tintin et Haddock, ou encore Boule et Bill), Jef un peu barbouillé, certainement le reste d’une soirée bien arrosée, David à qui le réchauffement climatique sied bien avec ses mollets à l’air, Daniel qui se paye le luxe de renvoyer son Willier en usine tous les lundi pour le faire lustrer pour le dimanche suivant (surveillez leboncoin une affaire est à venir), Eric qui attend son électrique pour Noël, Michel qui change de VTT dès qu’il est sale (le lavage tu connais?), Philippe, Thierry le nouveau membre du bureau qui en tant qu’infirmer est chargé de prendre la t°, François un candidat de plus en plus sérieux qu’il va falloir surveiller, Joseph venu s’encanailler avec les vieux, et Gaël dont la montre a toujours 5 minutes de retard. 2 invités spéciaux aujourd’hui, Pascal de Giant Andelnans et Germain son mécano.
 
Jef prend les commandes et nous emmène au-dessus de Monbouton, certainement déjà la nostalgie de son village, puis aux-dessus du Grammont pour essayer la DH que les jeunes de l’école de VTT sont en train d’aménager pour la TRJV organisée à Beaucourt fin mai: slalom dans la sapinière, virages relevés, bosse, déjà un beau terrain de jeu. Bravo les jeunes vous avez bien « bossé ». Certains se demandent si on rentre déjà ce qui fait un peu court, et d’autres redoutent qu’on les emmène planter les crampons à Malfosse: que nenni, route de Saint Dizier, chemin de l’Etoile pour des mecs qui ne brillent pas, puis direction route de Croix.
 
A Abbevillers, on frôle l’accident. Gaël a pris la tête pour donner la direction, mais sur le GR5 il rattrape puis double la femme de Michel qui se promène à pied. On ne sait pas pourquoi, peut être un moment d’égarement, mais tel son président devant la moindre gazelle il pile pour la saluer. C’est alors qu’une horde de vttistes lancée à fond et le nez dans le guidon se fait surprendre par cette chicane mobile. Eric en tremble encore.
 
Heureusement tout cela est vite oublié et devant la provocation de Pascal de ne pas voir assez de passages techniques, Jef nous emmène sur le sentier de liaison qui redescend vers Hérimoncourt en empruntant le passage en dévers. Sensations garanties! Pascal ne se plaint plus.
 
On lâche les freins en redescendant vers Hérimoncourt, puis pause devant la salle des fêtes pour une collation et une séance photos. En traversant la ville, on entend le cris des femmes qui se retournent sur le passage de Michel « Oui Michel!!! ». Ensuite direction les cinq sapins, mais par un beau détour par le nord d’Hérimoncourt. Il faut reconnaître le talent quand il existe et au bout de ce sentier l’épingle fait poser à terre le pied de tout le monde sauf Bruno. Bravo! Mais ce n’est pas le seul juge de paix de la montée: car à peine plus loin se dressent (voix d’outre tombe) « LES MAAAARCHEEEES ». Ah elles nous en font baver ces marches. Tout le monde bute, glisse, dérape, manque de se rétamer. Tout le monde? Non car un homme brillant, un vrai dieu de la selle, un monstre de puissance et d’équilibre, doublé d’un sage écologiste, celui dont le terrain d’entrainement s’appelle la papét’, franchi une à une les difficultés et gravi avec art et aisance ce passage qui a vu tant de cadors se vautrer lamentablement. Dommage pour lui son passage n’est pas immortalisé par la caméra en raison d’une mauvaise manip (accès de jalousie?), mais quelques autres oui.
 
Aux cinq sapins, séparation du groupe, les uns redescendent vers Hérimoncourt pour rejoindre Abbevillers. Les autres prennent le passage technique sur la droite. Gaël prend la tête, mais arrivé sur le dessus du versant, il se trompe et prend une section plus dure et plus technique de la descente. Impossible de reculer une fois engagé. Couvert de feuilles le sol est peu adhérent mais heureusement elles masquent les racines, marches et autres pierres ce qui fait moins prendre conscience… de l’inconscience. Arrivé en bas Gaël est content d’être entier et remercie son vélo et Bruno qui le suivait a bien crû le ramasser à la petite cuillère. Derrière, les résultats sont variables selon l’adresse et tout le monde est entier. Pour éviter la redescente sur Vandoncourt, Bruno nous fait prendre à gauche (traduire à droite) et on redescend tout ce qu’on a monté (tiens les marches), ce qui fait penser à certains qu’ils auraient pu attendre là sagement.
 
La rando se termine pour Eric à Vandoncourt, puis le groupe se sépare en 2: un rentre sur Beaucourt, l’autre fait un petite boucle par Dasles et ses bois. L’occasion pour François de tester le Spé de Bruno et pour Bruno de se replonger avec nostalgie sur le Lapierre de ses débuts et ses commandes de vitesses inversées (monte/descend)!
 
35 km 860m d+
 
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C’est le printemps aujourd’hui… mais rien qu’aujourd’hui

Par Xavier

Dimanche matin bien frais à Beaucourt environ 0°. Bruno, Pat, Daniel, Michel, Thierry, Xavier, Eric, Philippe, Robert sont présents. La température fraiche a surpris les Coucous ( Thierry et Michel )… Ils nous disent qu’un air beaucoup plus chaud souffle sur Abbévillers.
Direction le plateau méditerranéen pour nous réchauffer, à Montbouton, on constate que les coucous ont raison, on a presque gagné 6° !!!! Bruno décide d’aller sur Grandefontaine puis une belle descente pour arriver vers Villars-lès-Blamont, on remonte direct, une longue montée sur un terrain parfois bien mou mais praticable.
Une petite pause, pour avoir l’explication du pourquoi on appelle Coucou les habitants d’ Abbévillers. Bruno se lance dans l’explication, il y a fort fort longtemps des hommes Abbévillers cherchant l’amour interdit en suisse, ne voulant pas se faire repérer par des époux Helvètes, faisaient le chant du coucou pour savoir si le nid conjugal était libre. Un poète ce Bruno…! Thierry, nous donne une autre version beaucoup moins romantique.
Le groupe repart  pour arriver au sommet et apercevoir une superbe vue sur les Vosges. On continue sur la crête, passe devant un bâtiment qui s’appelle « le poil de chien » et là nos poètes n’ont pas d’explication à nous donner. Nous allons jusqu’au point de vue de la roche Jella, c’est là que Michel nous quitte. Une crevaison de Thierry, il réussi à colmater le trou grâce au préventif. Après, direction le monument du Lomont. Suit une descente qui fera des dégats, une chute pour moi en restant bloqué dans une ornière et une crevaison de nouveau pour Thierry qui décide de mettre une chambre à air. On arrive à Pierrefontaine-lès-blamont puis Blamont, descend pour aller sur Glay. Et là, encore une crevaison pour Thierry, essai avec une bombe anti crevaison et cartouche pour repartir au plus vite, mais rien n’y fait. Il faut  changer de chambre. Il ne restera que Philippe et moi avec Thierry pour la réparation, les autres doivent rentrer.
Les 3 derniers repartent mais décident de rentrer par la route, à Meslières Philippe continue seul. Thierry et moi prenons la route pour monter vers Abbévillers toujours par la route, une longue montée.
Le retour à Beaucourt se fera par la route, un peu cramé.

Au final, 48 Km et +1000m de dénivelé

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C’est toujours 08h30!

Edit du 26/11/16: et bien plus maintenant, on repasse à 9h le 27/11/16.
A son arrivée ce matin Daniel se demande si le froid n’a pas fait fuir les pratiquants. Pour passer le temps il s’entraine tel un bon élève à gravir la rampe des oisillons sans faillir. Quel élève appliqué! Il est toutefois interrompu dans son exercice par Gaël qui le ramène sur la place.
Alors on vous le dit: pour l’instant l’horaire reste inchangé, c’est à dire 8h30. Non, parce que si le président et Franck se permettent d’arriver juste à l’heure voir après, que dire des autres retardataires qui, hésitant entre 08h30 et 09h00, ont décidé de choisir au milieu! Arrivent alors dans le désordre le plus total Philippe, Claude, Robert, François, Cédric et Olivier. Un peu de rigueur messieurs.
Dès le départ ça chamaille, Cédric et Olivier veulent absolument aller à Giromagny pour le repas des anciens, afin d’honorer l’invitation qu’ils ont reçu, et ainsi passer une excellente journée et qui sait peut être choper?
A peine parti, après une petite séance de regonflage du Spé (hum hum), et après avoir évité une zone de chasse, le groupe s’arrête en haut du premier single. C’est Michel cette fois qui défie tous les pronostics en arrivant à 9h00 place de la mairie. Après quelques tests de couverture mobile dans les bois, ils décident de lui donner RDV à Croix par messagerie interposée sans aucune envie de l’y attendre. D’ailleurs ils réussiront à l’éviter. Bien joué!
Croix, Fahy, Courtedoux, le début spongieux est vite remplacé par un terrain fort roulant pour la saison. Après Villars le Sec le groupe se sépare. Les pressés rentrent par Croix, les autres poussent jusuqu’à Lebetain. Pour abréger la souffrance des plus fatigués, ils rejoignent Saint Dizier par la route. Mais c’est sans compter sur Gaël qui ne se satisfait pas de goudron. Il veut mettre les pneus dans la boue et convainc tout le monde Dieu sait comment de redescendre sur Malfosse. Bande de maso!
C’est pourtant une fort bonne idée puisque c’est l’occasion de rire des figures de Robert dans les flaques et qui sort du single recouvert de boue sur la moitié du corps. Sur le bas ils évitent soigneusement Malfosse et remontent sur le cimetière en espérant bien ne pas devoir remonter le cadavre essoufflé d’un des leurs pour l’y enterrer. Mais non, tout le monde arrive, bravo!
42km, 813m d+.
Température  3°, sol spongieux à léger humide.
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A la Toussaint, sors ton vélo tout terrain

 

Matinée couverte pour ce 2ème jour de l’avant dernier pont de l’année, mais prometteuse au regard des derniers jours. On ne sait toujours pas comment s’habiller, entre les 6° du matin et la bise qui fait ressentir 2 à 3° de moins, et le soleil qu’on sent impatient de briller. Alors chaud ou pas chaud?
Les forces en présence: Bruno, Eric, Patrick qui fête la quille, Xavier, Olivier, Louis P., Philippe, Thierry D., Gaël.
Le groupe décide de prendre de la hauteur pour essayer de percer le plafond. Mais à peine est-il arrivé au pied du Grammont, à Montbouton, que déjà Louis renonce, trop froid aux doigts. Olivier, qui l’accompagnait, se retrouve donc embarqué bien malgré lui dans un groupe de furieux… Ca va chauffer! Heureusement il a mis toutes les chances de son côté en arrêtant la cigarette 1 mois plus tôt.
Direction Hérimoncourt, via le GR5 et sa petite variante tant appréciée par Gaël, que Thierry lui fait le plaisir d’emprunter. Au bout du GR, après avoir croisé l’homme le plus sympathique d’Abbevillers, direction Hérimoncourt par la variante descendant au stand de tir. Bruno ouvre, Gaël suit, Thierry aussi et puis … plus rien. Les minutes passent et on apprend qu’Eric s’est encore dégonflé, mais de la chambre à air cette fois. Le groupe retardataire a droit à une petite vidéo souvenir.
A Hérimoncourt, direction les 5 sapins. Mais au bout de la montée, le groupe se sépare. Il y a d’un côté les militants de la gauche emmenés par Philippe, et les militants de la droite emmenés par Bruno. A gauche la primaire élit Eric, tandis qu’à droite c’est Bruno. Au final tout le monde se retrouve au même moment dans le grand pré avant les 5 sapins. Tout le monde ou presque, car 2 pilotes manquent à l’appel. Alors que les premiers arrivés dressent la table pour l’apéro, Bruno repart à leur recherche: ils avaient déjà filé à Thullay, et on les comprend vu la réputation sulfureuse du village.
A Roches lès Blamont, Thierry quitte le groupe. C’est vraisemblablement un très mauvais choix car il manque 2 évènements notables:
– tout d’abord une tentative grossière d’élimination du trésorier par Patrick. Feignant de déraper de la roue arrière dans une ornière, Patrick se couche devant Gaël obligeant celui-ci à finir le cul dans les ronces et les pieds dans la flaque. C’est la 2ème tentative qui vise Gaël après la chute simulée de Cédric il y a 2 semaines.
– une prestation de navigation de haut vol de notre Président. Jugez par vous même:
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Avec pour couronner le tout une petite escapade en sous-bois à la recherche d’un chemin qu’il ne trouva jamais… et qui a tellement fait rire un chasseur planqué dans les fourrés qu’il en rit encore.
Le groupe repart sur Blamont puis Glay. C’est là qu’Olivier et Patrick décident de prendre le goudron quand les autres se lancent dans l’ascension de la Papét’. S’il y a bien un jour où il fallait la grimper, c’est bien aujourd’hui. Température pas trop chaude, sol sec, peu de feuilles. Dommage tout le monde bute, mais certains ont eu la révélation de la trajectoire et de l’allure, ils espèrent monter la prochaine fois.
A Abbevillers, tout le monde se retrouve, comme quoi la Papét’ c’est vachement plus rapide. Patrick attend Olivier, qui a disparu, Philippe et Eric reprennent le GR5 pour Vandoncourt, Bruno le groudron, Xavier et Gaël les bois vers Beaucourt, s’offrant au passage le single vers la route de Saint Dizier, très roulant.
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Le froid s’installe

Ca y est on rentre de plain pied dans l’automne. L’hiver même. Ce matin, il fait froid malgré la couverture nuageuse. Pourtant ça n’a pas empêché un beau groupe de se former: Bruno, Jef, Eric, Pascal, Gilles F., François, Daniel, Philippe, Patrick, Xavier, Michel, Claude R. et Gaël.

Au moment de partir, Bruno a disparu. Il ressort quelques minutes plus tard, prétextant avoir réservé la salle pour l’AG le 18/11. Bizarrement il a également disparu au moment où jeune femme a pointé le bout de son nez de la salle pour voir qui étaient ces beaux mâles qui rôdaient devant la porte.
1er single, 1er désaccord. On a fait à peine 500m sur la rue de Dampierre, que certains disent que le single qui poursuit le chemin des traversots vers le bois de Dasles n’est pas praticable, d’autres que si… 1er demi tour. Mais finalement tout le monde suit. Jef encourage malicieusement les premiers à accélérer car en se retournant, on en voit encore quelques uns qui tentent de s’accrocher. Depuis la piste cyclable, le sentier qui rejoint Dampierre a été aménagé par des engins de terrassement qui sont venus y creuser une piscine. Par contre pour l’accès il faudra encore quelques coups de pelle.
Traversée de Dampierre par un chemin peu connu conseillé par Gaël, puis direction Fesches le Châtel. Dans la descente sur l’Inter, Bruno roule maladroitement sur une pierre et crève. On retrouve donc le Spé dans une position assez classique pour un Dimanche matin: les roues en l’air. Puis direction Feche l’Eglise, où le groupe sous la houlette de son président revisite les sentiers et les bois. Il rouvre des sentiers envahis par les ronces, voir en crée de nouveaux pour enfin retrouver le chemin normal. Le groupe subit en silence se lamentant intérieurement sur les dégâts causés par la maladie d’Alzheimer. On prévient Bruno au moins 5 fois que le passage pour faune au-dessus de la voie rapide est fermé. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas 2 barrières et un peu de terre qui vont arrêter les vttistes. Ca passe!
Après un petit bout de piste cyclable vers Delle et 2 autres demi-tour, on s’apprête à attaquer le single qui monte aux pas du diable, mais c’est sans compter une 2ème crevaison du Spé, qui réclamait sa deuxième séance de roues en l’air. Sur les conseils de Jef, voyant le préventif encore présent dans le pneu faire des bulles, Bruno regonfle la chambre à air en espérant que ça suffira. De son côté Pascal a un peu de mal avec un jeu de direction neuf mais récalcitrant. Imaginez une direction aussi lourde que celle d’un camion. Le groupe s’étire au-delà des pas du diable, puis se disloque pour rentrer par petits groupes sous la pluie. Le froid et la pluie ont raison de l’envie, et c’est par le plus court chemin que les vttistes se dépêchent de rentrer.
Mention spéciale à Gilles et François qui souffrent mais s’accrochent. Courage les gars, ça va venir. Décompte pour Patrick dont la quille approche: J-8.
37 km, 840 m d + ou -…
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En souvenir de Cédric

Ce matin il y a un petit frima mais un beau ciel bleu promet un beau soleil. Il y a encore des optimistes qui portent une tenue légère, et un pessimiste chaudement habillé, que les autres, jaloux, raillent. Pilotes: Bruno, Eric, Pascal, Daniel, Xavier, Patrick, Cédric, David, Franck et Gaël.
Le groupe en rejoint un autre qui s’est donné rendez-vous à Montbouton au pied du Grammont. Une sortie est organisée pour commémorer la disparition tragique de Cédric Mulcey le 13/12/2014 à Abbevillers. Le grand groupe d’une trentaine de vttistes se rend paisiblement sur le lieu de mémoire sans se soucier du trajet. Aussi les mesquineries de certains individus pour s’arroger un chemin de terre comme s’il s’agissait de l’Eldorado, semblent bien dérisoires aujourd’hui et sont très vites oubliées.
Après un moment de recueillement, le groupe se sépare à Abbevillers, les Beaucourtois reprenant leur rando hebdomadaire après un magnifique soleil de Cédric, une branche dans la roue avant. Il est monté haut l’animal.
Direction Roche les Blamont via le magnifique single qui descend d’Abbevillers, puis le groupe remonte vers … Thullay, sa bouffée d’oxygène hebdomadaire, en espérant chopper une jeune Renarde, sans succès.
Le retour vers Beaucourt se fait en parallèle de la piste cyclable, avec les mêmes ronces que la semaine dernière, puis dans une coupe de bois.
36 km 850 m d+
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Le retour du Roi François

C’est l’hiver avant l’heure dimanche matin. Les quelques courageux parmi ceux qui ne sont pas partis chercher le soleil du Roc sont: David, Patrick, Eric, Gaël et … François, de Dampierre, un revenant! C’est l’occasion de prendre des nouvelles de notre sympathique nouvel adhérent qui nous explique avoir eu des problèmes de mollet. L’histoire ne dit pas s’il s’agit de la rencontre avec un chien coriace… En tout cas on est bien content de le revoir, et on se dit qu’on va bien fêter son retour. Après avoir suffisamment frissonné, et puisque plus aucun brave ne viendra (Hé! les vttistes, vous êtes où?), en route!
Déjà Dimanche dernier Gaël avait déçu son petit groupe en promettant Thullay… mais en finissant en Suisse. Cette fois, il tiendra promesse. Tout d’abord il emmène son petit groupe vérifier si les chemins longeant la piste cyclable sont praticables. Après avoir franchi quelques passages un peu envahis de ronces, on reconnaît les moins bien équipés: Pat a les doigts en sang, David les tibias. Jaugeant ce groupe mal préparé, Gaël revoit les prétentions de franchissement à la baisse.
Arrivé à Audincourt, le groupe traverse le rond point et prend la direction inverse longeant la route de Dasles. Gaël veut voir si comme dimanche dernier les vttistes sont prêts à affronter les pentes les plus raides : Pat cale, Gaël cale, Eric cale, mais David impressionnant de maitrise, gravit impassiblement ce petit raidillon. Quelle classe!
A Vandoncourt, le groupe brave les panneaux interdits qui interdisent d’ailleurs la montée à la table d’orientation. Mais que cache cette interdiction? Le 5 braves, contournant le stade à bâbord, ne tardent pas à le découvrir. Une sympathique installation les y attend, avec fortes odeurs de tartiflette en cuisson, et surtout 2 superbes naïades, Martina et Véronica, qui se jettent sur eux pour les enlacer et se frotter voluptueusement sur leurs fuseaux moulants masquant à peine leur virilité florissante. Les 2 belles sont éplorées, contant avoir été abandonnées par leurs maris partis sous des cieux plus cléments. Devant tant de tristesse, les 5 hommes décident de les consoler.
Après ces échanges amicaux des autochtones, ils repartent ragaillardis, direction le GR5, en prenant la variante qu’affectionne tant Gaël. Pour une fois c’est sec, on profite d’une bonne motricité. Hérimoncourt est avalé, et les gaillards se remémorent bruyamment les 10 passages filmés de Bruno sur les 2 foutues marches que personne ne franchira cette fois.
Enfin vient Thullay et son célèbre cimetière, rendez-vous des veuves esseulées. Redescente plein pot vers Seloncourt pour boucler un tour de 40 km et 1000m d+ (étrange).
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Comme des moutons

 

Après un samedi météorologiquement voilé, Dimanche sort les troupes du lit vers 7h00 par une averse carabinée, heureusement de courte durée. Mais entre les vacanciers partis arsouiller en Espagne, et ceux qui se sont lancés sur la Transté, Gaël se retrouve seul au RDV. Il part et tombe sur David devant chez lui, qui attend Claude. A l’arrivée de ce dernier, les 3 compères se lancent.
Après Montmouton 😉 , ils contournent Croix par le sud, font une pause près de moutons en pâture dans les sapins, descendent les Pas du Diable jusqu’à Boncourt, croisant un éleveur cherchant ses … 11 moutons, attendus pour le match de foot dominical opposant les bovidés de Boncourt à ceux de Buix. Ils lui promettent de le leur dire s’ils les croisent. Puis ils traversent Boncourt, saluant encore des moutons, et remontent le Mont Renaud. Là ils tombent sur 2… VTTistes en cours de réparation: Franck et Sébastien, un ami à lui, qui a crevé. Après avoir bien raillé, ils descendent le mont en passant sous les branches formant un arc de cercle, où une traitresse branche épineuse se cache et fouette Gaël et David.
Le retour se fait par Delle, sans traverser de rivière, mais sous une averse, puis Fesches sous le soleil. Vous noterez au passage que la traversée pour les animaux de la voie rapide de la Suisse est fermée pour travaux, les castors construisent une maison.
45km, 650m d+
Temps: soleil, grisaille et averses
Météo: 13 à 15°
Sol: sec à léger gras
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Tout fout le camp!

Rien ne va plus dans ce club!!!!
Et tout le monde s’en fout, Bruno délègue le leadership du parcours, Gaël le compte rendu, quand je vous dis que tout fout le camps.
Donc les courageux du jour:
A tout seigneur tout honneur, le chef, avec sa petite valve toujours aussi récalcitrante. Et comme d’habitude, un petit coup de pompe et voilà, Mme est contente. Sylvie, pas la valve, car elle est enfin tranquille, Bruno lui octroyant sa matinée de repos dominical. Gaël le scribe greviste, Claude l’alsacien altruiste, David qui se lance dans le gravel, Dada l’autre altruiste du groupe, Philippe le marin échoué, Mimi le doc en pleine consultation, Bob en grande forme, Xavier le petit chaperon rouge tout de rouge vêtu (évidement), votre scribe du jour, et 2 petits nouveaux qui ne savent pas encore à quelle sauce ils vont être dévorés. Gilles sur un magnifique cannondale, qui nous fait dire que les absents ont toujours tort même si la construction du jacuzzi familiale est une bonne excuse, et enfin Jeremy, sur un KTM flambant neuf et qui va vite regretter le plat pays qui est le sien, sa Picardie natale.
La question habituelle du dimanche, où va-t-on?
Thulay? Mais les fusils sont de sortie aujourd’hui, c’est l’ouverture de la chasse, alors attention aux gâchettes faciles, et puis Ced n’étant pas là, cela serait dommage de gâcher une si belle journée sur un parcours inédit en l’absence de notre élu préféré.
Robert, en grande forme, déclare vouloir aller à Roche d’Or parce que c’est joli et qu’il y fait beau, et pis parce qu’il y a longtemps qu’il n’y ait pas allé, lui. Il est d’humeur buccolique notre Bob aujourd’hui.
Ben Robert, fallait venir il y a 2 semaines, on y était. Mais bon, comme on veut bien lui faire plaisir, alors on va y aller à Roche d’Or. Et puis Dada, cela va le changer un peu, car il va pouvoir admirer ce qu’il ne peut voir depuis qu’il y monte toutes les semaines de nuit avec Mimi et Titi.
Le groupe se met en branle, laissant le vide grenier se poursuivre et nous attaquons le chemin par la voie classique, Montbouton, Croix, Fahy, la cabane de Chevenez et son magnifique parcours VITA interdit aux VTT. Dada propose un café, mais il a oublié sa machine.
Bref, une  petite pause salvatrice avant la montée. Gaël et Xavier recroisent des chevaux sur leur chemin mais RAS, tout le monde reste sage.
Donc on attaque la montée depuis Chevenez par les Vacheries. On croise bon nombre de VTT qui descendent car nous sommes à contre sens de la rando de Fahy, Philou est inquiet mais pas de soucis, la circulation s’est bien déroulée. Sans incident, car sous le contrôle officieux de la maréchaussée en ballade.
Séparation à la Vacherie dessous, les obligations dominicales se font plus particulièrement sentir pour certains. Enfin c’est l’explication donnée, et voilà 3 petits joueurs qui nous quittent, et on veut bien les croire mais on sent  bien la pression de ces dames (Mais Chut, faut pas le dire).
On repart, la Vacherie dessus se laisse apprivoiser et ENFIN le Graal: Roche d’or, pour Robert et Jeremy le petit nouveau, à qui il faut décerner une mention particulière, car il vient d’exploser son record de dénivelé et de km parcouru en une seule sortie. Félicitations!!!
S’en suit le plus beau single de la sortie et de la région, et je n’exagère pas, et ou Bruno nous fait une démonstration de tout son talent. Puis Grandfontaine, Fahy par les bornes et Abbé ou les Coucous réintègrent leurs nids et les autres poursuivent leur périple pour le retour. En espérant que personne n’ait été obligé, cette fois encore, de passer par les urgences pour la fin du parcours.
En tout, 47 km, et un tout petit 1000 m de dénivelé pos, et une bonne sieste cet AM pour Jeremy qui n’avait plus bcp de pression à Abbé.
Pas de photos ni de carte mais deux petit liens:
Comprenne qui peut, mais l’intéressé se reconnaitra.
Une spéciale dédicace à Jeremy, gendarme de profession. (c’était lui bison futé!)
A soigner donc, cela peut servir… Il a d’ailleurs relevé un grand nombre d’infraction tout au long du parcours…
Si quelqu’un a son  mail, cela serait sympa de faire suivre.
That’s all folks, et bizs à vos dames, là où elles aiment…
Signé:
Le scribe remplaçant aux mollets rasés, fantasme de Bruno…(Les mollets, pas le scribe, bande de vicelards!)
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Les pieds dans l’eau

Un beau groupe de vainqueurs se tient prêt aujourd’hui sur la place. Bruno a amené Franck pour décharger son camion, Pascal a amené Aurélien, Eric a amené son Cube pour Aurélien, Lionel a amené son casque vert pomme, Claude R. a amené l’ancienne tenue du club, Daniel a amené une nouvelle danse dite « des épaules » prochain hit de l’été, Xavier a amené son beauf’ JC, David a amené un problème mécanique, Michel a amené sa 405 break de collection et Gaël a amené ses calembours pourris.
Aujourd’hui ils ont un objectif: être à l’heure de l’apéro chez Claude R. Il s’agit donc de ne pas trop s’éloigner. Encore une fois c’est le chef qui prend la direction et emmène ses ouailles du côté de St Dizier. Entre St Dizer et Villars le Sec JC se fait surprendre à par une motte de terre qui lui bloque la roue avant et fait un vol plané sur une pierre plate. L’épaule le fait souffrir et heureusement M—– (il a demandé à ce qu’on taise son nom) se livre à une consultation en déplacement gratuite. Diagnostic: « faut amputer ». JC demande un délai de réflexion. Pendant ce temps Aurélien change sa chambre à ai et Lionel redonne un coup de pompe à sa roue avant un peu molle.
C’est le moment d’enfin repartir. Gaël donne un coup de main à Franck qui a décidé de se mettre au trail. Une fois en selle, il lui prend également son vélo. Belle solidarité dans l’équipe: Gaël devant avec les 2 vélos, Franck derrière poursuivant son entrainement. A peine quelques centaines de mètres plus loin, Lionel s’arrête, pneu avant définitivement à plat. Il en retire un pieu. Eric, ras le bol de ces toquards, continue sa route. La fin de la montée est dure, les cailloux roulent sous les roues, et seuls 2 pilotes montrent une maitrise sans faille pour atteindre le sommet: Gérard et André (ils ont aussi voulu garder l’anonymat, donc nous avons changé leur prénom). Félicitations, vous êtes les stars du club!
C’est parti pour une invasion en bonne et due forme de la Suisse voisine, via Bure puis Buix. Au retour vers Delle le groupe est déchainé, hurlant des yeah, you hou, yah. Ca tartine dans les racines et tous les coups sont permis. Bruno envoi Daniel valdinguer dans un buisson d’orties et les rares promeneurs se terrent de peur.
Au Bricomarché, pour changer des habitudes, le groupe prend la direction de Thiancourt. Mais face à lui se dresse un obstacle de taille: l’Allaine. Un premier bras est traversé à gué, ce qui est déjà l’occasion de mouiller les pieds de certains. Le second est autrement plus large et profond. Qu’importe, Lionel se lance et traverse à pied, suivi par une horde paillarde et rigolarde. Puis il s’attaque à un buisson d’orties avec sur une épaule son vtt, et dans l’autre main un bâton fauchant la plante détestée. Devant tant de risques, Eric, un petit peu sensible des pieds qu’il trouve forts beaux au demeurant, préfère faire demi-tour. Gaël, un peu moins rustre que ses acolytes, prend soin de retirer ses chaussures, traverser vélo hors de l’eau dans une main, chaussures dans l’autre, puis une fois sur l’autre rive, allume un feu, fait sécher ses pieds et ses chaussettes, et repart pieds bien au sec rejoindre ses camarades très très très impatients de le retrouver.
Au retour, un petit moment de recueillement devant un arbre pluri centenaire, un coteau à plus de 20% que Bruno essaye par 2 fois de monter sans succès, devant les regards incrédules qui se disent: « s’il y arrive, faudra qu’on s’y lance ».
A Fesches dans la descente derrière l’usine Cristel, Gaël un peu optimiste sur les distances de freinage fait un tout droit dans les bas côtés, tandis que Daniel, fidèle à ses origines ibériques et fatalement pieuses, se met à pleurer du sang. Il est ressuscité!
Le groupe rejoint Beaucourt par la piste cyclable, fatale aux cuisses de toque verte sur casque blanche, pour un sympathique apéro préparé par Sylvie et ses 3 filles. Bravo et merci à toutes les 4, à dimanche prochain 😉 .
40km, 700m D+
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