Dans l’autre sens

Ce matin sous le frimas Franc-Comtois il n’y a pas foule: Bruno et son lapin (Franck), Jef, Philippe P., Pat, Daniel, Xavier et Gaël.
 
Direction la Suisse par Saint-Dizier. Les premiers sentiers sont compromis par la présence d’un autre club en orange, alors ils évitent la confrontation. Ils passent les pas du Diable puis au bout prennent à droite direction la Suisse. Bruno prend les avis pour la suite: à droite ou à gauche. La droite l’emporte, aussi, une fois arrivé à l’intersection il prend à gauche.
 
Après Le Maira, illumination subite de Bruno qui annonce devant une trace improbable qu’il s’agit d’un chemin qu’il empruntait auparavant. Surement quand il accompagnait son grand-père bûcheronner car le chemin s’avère vite être impraticable. A la recherche du chemin qui n’a jamais existé il assure alors qu’il ne reconnait pas car il le faisait dans l’autre sens. Le groupe parvient enfin à s’extraire et à retrouver un sentier connu.
 
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Un banc bienvenu est l’occasion d’une pause pour les plus vieux: après la pause photo Gaël en profite pour subtiliser le vélo de Franck. L’un à du mal à toucher le guidon avec les mains, l’autre à ne pas le toucher avec les genoux.
 
Ils parcourent une ancienne rando Suisse, à l’envers (ou pas), et rejoignent le Mont Renaud. Depuis Delle ils remontent à Fesches le Chatel, trouvant Jef un peu mou du genoux. Du coup dans le radar suivant Jef les envoie tous au tapis. Ca sent la fatigue pour les vendeurs de farine, ils rentrent par la piste cyclable, sauf Daniel et Gaël qui attaquent le radar de l’Inter puis le suivant histoire de bien se finir.
 
Météo correcte, sol hyper sec malgré les précipitations de la veille (Gaël a pris la décision d’arrêter le VTT faute de boue), mais vent important (Gaël a pris la décision se mettre au cerf volant).
 
43 km, entre 800 et 1000m D+.
 
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Eté indien ou printemps chinois?

Aujourd’hui les mines sont réjouies. Le beau temps est annoncé et même si les premières heures sont fraîches, ils savent qu’ils vont se régaler.
 
Sur place sont présents: Bruno, Thierry, Lionel, Daniel, Gérard, Claude R., Alain, Eric, Philippe (nouveau), Gaël.
 
C’est Thierry qui emmène le groupe, parti envahir la Suisse! Sur la place Salengro, Daniel, très consciencieux rappelle à Gaël de bien vérifier le serrage de son guidon, car il a été tourné pour rentrer sur la remorque au retour du Roc. Mais à peine arrivé au chateau d’eau de Montbouton, tandis que la roue Daniel va à gauche sont guidon tourne à droite! Il s’en faut de peu qu’il aille au tapis (Wilier 1 – Daniel 0) mais heureusement Daniel est un équilibriste et il récupère de manière peu orthodoxe l’équilibre.
 
Il faut les voir batifoler, ragaillardis qu’ils sont par le soleil. Certains ont un peu sous-estimés la température clémente, tel Bruno en thermique-corsaire. La première pause est l’occasion de jouer un peu avec la nature: les écorces volent et le vélo de Bruno disparaît.
 
Bruno et Claude sont pressés et ils quittent le groupe, prétextant chacun un impératif, mais nul n’est dupe sur ce qui anime ces 2 là que la nature a émoustillé.
 
Débarrassés de leur fardeau les autres poursuivent sur leur lancée direction Roche d’Or. Ils passent en mode furtif à Chevenez sur une petite partie trialisante, empruntent les escaliers puis passent près du manège, ou de jeunes femmes font paître de prodigieux étalons. Et voilà que l’imagination « galopante » de certains se met au trot, s’imaginant à la place des équidés broutant eux-mêmes le gazon.
 
Finies les plaisanteries, direction le sommet. Un groupe de tête constitué de Thierry, Lionel et Philippe s’échappe, Daniel et Gaël les poursuivent. Enfin bientôt dit on «  Daniel les poursuit » car il sème le trésorier. Enfin arrivent Eric et Gérard, puis Alain qui a profité d’être seul pour évacuer son trop plein de produits dopants. Au point de pause Thierry propose la variante gauche, plus vttistes, mais Eric ne veut pas. Le groupe décide de ne pas abandonner Eric à son triste sort, les ours en rut étant légion dans le coin.
 
Les voilà bientôt près du sommet, et Thierry propose la variante du radar. Un court mais large chemin à forte pente parsemé de pierres et de cratères laissés par les pieds de vache. Ils l’empruntent généralement dans l’autre sens. Thierry comme à son habitude passe sans faillir, seul Gaël tente de le suivre sur sa monture mais perd 1 point lors d’une mise de pied à terre. Lionel, Philippe et Daniel lâchent devant la difficulté, tandis que les autres contournent par la chapelle Lachat et la route goudronnée.
 
C’est parti pour la descente: la vue est superbe, franchement mieux qu’un Roc d’Azur 😉 , et c’est l’occasion d’immortaliser les vaillants vttistes. Thierry les emmène sur un sentier bien sympathique qu’ils n’ont pas emprunté depuis longtemps: rochers, racines, épingle serrée et ils finissent par les marches dites du « roulé boulé », célèbres pour la figure d’un dénommé D. Pas de cascade cette fois, certains passent d’autres pas.
 
A Grandfontaine deuxième départ d’Eric, Alain, Gérard alors que Thierry a dans l’idée d’emmener les rescapés faire un peu dans le papier. Ils redescendent jusqu’à la source de la Doue pour s’offrir corps et bike à la déesse des lieux. Bien que les conditions soient réunies pour dominer la revêche montée, les début sont déjà difficiles: les premiers mètres montrent une faible adhérence et il est dur de conserver son allure. Arrivent alors le juge de paix: la série de marches. Thierry fidèle à son habitude et bénéficiant de la connaissance de son terrain d’entrainement passe, Philippe apprend à ses dépends qu’on ne rigole pas avec la papeterie et qu’elle ne se laisse pas dompter aussi facilement. Gaël s’offre (enfin) son dépucelage en franchissant correctement l’étroit passage, Lionel et Daniel sombrent dans les ornières empierrées…
 
Ils empruntent ensuite la « Philippe Dole », approchent Abbevillers pour y laisser Thierry, et rentrent par le GR5, puis par les Champs Houdin sans Lionel qui a disparu.
 
50 km, 1000m D+
 
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Tours et détours autour de Beaucourt

En cette matinée embrouillardée, il faut croire que certains se sont perdus en chemin, car seuls Franck, Cédric, Louis P, Maxime D. et Gaël sont fidèles au rendez-vous. Après les 10 mn réglementaires de retard, c’est le départ.
 
Nous tairons la raison inavouable des absences de certains, probablement partis faire des infidélités sur la Transterritoire ou l’extrême Loue.
 
Louis veut leur montrer un endroit que les plus jeunes apprécient: table, virages relevés, sauts. Seule la localisation est imprécise: derrière une usine. Après quelques discussions, ils optent pour Fesches le Châtel, où l’usine Cristel semble répondre aux descriptions du jeune louveteau.
 
Direction Dampierre: le terrain est encore bien sec, la pluie de la veille est digérée. Puis Fesches via le GR5. Il ne fait pas bien chaud, les multiples couches de vêtements sont appréciées. Entre Dampierre et Fesches ils tombent sur des collègues déguisés en supporter hollandais, mais plutôt gabarit saucisson/bière/pâté. Après les habituelles formules de politesse, le petit groupe s’éloigne prudemment des tireurs d’élite.
 
Après quelques petits détours derrière le stade Feschois, puis la découverte de chemins inconnus, ils finissent par retrouver le chemin et atterrissent à l’Intermarché, direction Méziré. Fidèle à son habitude Gaël les fait monter pour redescendre, pour encore remonter. Enfin, derrière l’usine Cristel, ils trouvent leur bonheur. Pendant que les vieux bavardent, les jeunes s’envolent. Trop peut être pour Louis qui signale un bruit bizarre au freinage: une plaquette s’est fait la malle. Tout le monde cherche à 4 pattes le précieux morceau de métal mais sans succès. Heureusement, Franck est un vieux loup à qui on ne la fait pas: il sort de sont sac à dos un vieille plaquette de marque « Okazou » et une agrafe. Louis est sauvé, ils reprennent leur chemin après une leçon de réglage d’étrier.
 
A Feches (l’Eglise) le soleil fait son apparition: direction le lotissement pour emprunter le single qui grimpe route de Saint-Dizier. A peine arrivé en bas Louis, encore lui, marmonne. Ses vitesses font de la salade de pignons. Cette fois c’est Gaël qui vole à son secours et lui règle le dérailleur pour éviter qu’il ne se défile face à la longue montée.
 
A Saint-Dizier Franck leur fait (re)découvrir un single oublié. Sur la route de Beaucourt, au détour d’un virage les Perrin disparaissent. Cette fois c’est la butée basse du dérailleur arrière de Louis qui est mal réglée. 3ème séance de mécanique. Quand ce n’est pas celui de Bruno, c’est un autre Spé qu’il faut bricoler pendant les randonnées! Les dimanches se suivent…
 
Retour en contournant le Grammont, puis ils finissent tôt au soleil chez Cédric à discuter botanique et assurance, et refaisant le monde autour d’une bière ou d’un coca.
 
Au final petite sortie de remise en jambes en vue du Roc: 27km, probablement 500m d+
 
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Chutes pré-automnales

Ce matin sous un ciel gris mais pas chargé, se retrouvent: Lionel, Jef, Claude L., Daniel, Eric, Pascal, Patrick, Xavier, Philippe, David, Corentin, un nouveau (Mathieu), Gaël.
 
Hop hop hop Gaël arrive le dernier et après avoir dit bonjour déclare qu’il est temps de partir. Seulement il faut attendre David et Corentin. Alors qu’on se le dise seuls le président et le trésorier sont autorisés à arriver en retard. En espérant que ça ne se reproduise plus.
 
Direction la Suisse: Jef veut les emmener sur le vita de Chevenez. Sur la route, Gaël réclame petit détour à Abbévillers pour rendre un objet à Michel, mais il a en tête de faire réaliser par le médecin un examen prostatique des plus anciens, inquiet des fréquentes pauses pipi. Malheureusement ce dernier doit partir passer la journée avec sa maîtresse Nancéienne et n’a pas le temps d’enfiler son gant chirurgical.
 
Ils repartent tout discutant vers le terrain de motocross. Dans le pierrier c’est comme d’habitude de tout et de rien. Entre les maladroits (j’ai glissé chef), les exceptionnels (je vole, je vole), les geignards (c’est ma pédale) c’est assez désordonné. Après un petit bout de sentier des bornes, ils obliquent sur la cabane forestière de Fahy. Sous l’égide de Jef, ils arpentent la campagne romande au gré des chemins blancs: un coup à gauche, un coup à droite et finissent malgré tout par rejoindre la ferme au cochon de plastique entre 2 coups de pompes de Lionel qui perd de la valve.
 
Enfin la cabane forestière de Chevenez. Petit exercice d’habileté dans le single empierré. Puis ils montent direction Roche d’Or… mais sans aller à Roche d’Or. Oui c’est possible. A la ferme de feu grand-père Lachat, il prennent à droite et redescendent sur Rocourt (première partie géniale, deuxième chiante) et pointent ensuite sur Grandfontaine. Le jeune Trimaille est impressionnant : entre roue AR sur les kilomètres et endurance, il donne du fil à retordre à son père… et à bien d’autres adultes.
 
Voilà arrivé à ce stade il n’y a plus trop de difficultés, et on se demande bien ce qu’il pourrait arriver sur ces routes Suisses. Après Grandfontaine Philippe quitte le groupe, prétextant l’envie de rentrer par la route, mais plus vraisemblablement pour visiter une petite Suisse de sa connaissance.
 
Première frayeur, alors que le peloton roule sagement mais pas lentement, on voit Xavier sortir brutalement vers la gauche, manquer de tomber sur le macadam pour finir dans le champ, heureusement sans conséquence. Une belle frayeur alors qu’il voulait profiter de la vitesse de Claude pour s’accrocher à sa selle et que leurs guidons se sont touchés. Ouf.
 
Ils repassent par Abbevillers et là un événement insignifiant va prendre toute sa mesure. Nous l’appellerons l’effet papillon. Afin de varier les plaisirs, Gaël les emmènent en direction de l’église. Mais seuls 3 vttistes le suivent, alors par esprit de groupe, ils abandonnent cette solution et rejoignent le groupe. Puis sur le GR5, ils prennent à droite le petit single. Gaël est en-tête quand tout à coup se produit l’impensable: chute!
 
Nous avons interrogé les premiers témoins arrivés rapidement sur le lieu de l’accident:
– « J’ai vu un arbre faire un croche-pied avec sa racine. »
– « J’ai vu des écureuils qui ont tendu un câble entre 2 arbres. »
– « J’ai vu la roue arrière voler et taper dans l’arbre en faisant un double salto. »
Devant ces témoignages peu fiables, nous avons interrogé l’intéressé:
– « J’ai rien vu. »
 
Bref un mystère profond entoure cette chute qui se veut sans gravité mais un peu douloureuse quand même:
– « Aie. » nous confiait l’intéressé sur un ton grave
 
Que se serait-il passé si le groupe avec suivi avec discipline Gaël dans Abbevillers? Est-ce que l’un d’entre eux savait ce qu’il l’attendait au pied de cet arbre? Etait-ce prémédité? S’agit-il d’une tentative de mettre fin à ses jours? Le mystère reste entier.
 
Un changement de chambre à air plus tard et ça repart comme avec un Mars, les douleurs en plus. Mais cette fois c’est Xavier qui trébuche sur une ornière et se couche à terre. Décidément, on sent monter l’électricité, alors tout le monde se calme et ils rentrent tranquillement par la ferme des Champs Houdin.
 
46 km 760m D+ environ.
 
Temps couvert puis ensoleillé avec passages nuageux.
 
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Reco

Le 3 septembre approche et on sent une certaine fébrilité dans les membres présents: il est temps de bien reconnaître les derniers circuits de notre prochain rando.
 
Présents: Bruno, Lionel, François, Xavier, Daniel, Eric, Gaël.
 
Le président commence à recadrer ses troupes pour cet événement très important. Alors maintenant c’est du sérieux!
 
Départ route de Saint Dizier: un automobiliste nous harcèle dans la montée, c’est David qui se rend au trail de St Dizier. Et déjà la triche apparaît: Lionel remonte toute la route accroché à la portière.
 
La reco est rendue difficile par la présence de dizaines traileurs en sens inverse sur le parcours: ils ont en partie le même circuit que le notre mais inversé. Imaginez l’exploit que représente l’évitement de coureurs en roulant à 30 km/h dans les bois! Certains coureurs ont fini dans les fourrés mais bon un de plus, un de moins… On n’allait pas baisser notre moyenne.
 
Au détour d’un carrefour, on tombe sur une vieille connaissance qui a dû égarer son vélo dans son garage entre ses Ferrari et ses Rolls: Sébastien déguisé en Schtroumph!
 
En tout cas avec ce très beau parcours, ils vont se régaler nos participants.
 
40 km, 800m d+

Mon Président

Pendant les vacances, c’est bien connu on se laisse aller. Samedi 12 août, 22h30, le téléphone sonne quelque part dans un foyer Beaucourtois.
 
– « allo… »
– « Trésorier, c’est Ton Président. »
– « Mes honneurs Mon Président! »
– « Trésorier, l’heure est grave. »
– « Je vous écoute Mon Président. »
– « Depuis que je cherche un nouveau lieu pour la prochaine journée convivialité… » 
– « En Corse Mon Président? » 
– « Ne fait pas ton Lionel, Trésorier! » 
– « Mes excuses Mon Président. » 
– « Bref, je disais, depuis que je cherche un nouveau lieu pour la prochaine journée convivialité, en Corse, je trouve que c’est un peu mou du genou au club. Il faut que tu me reprennes tout ça en main Trésorier. » 
– « A vos ordres Mon Président. » 
 
Présents ce dimanche matin place Roger Salengro: Xavier, Claude R., Patrick, François, Gaël.
 
Et discrètement, Gaël prend la tête. A peine la rue de la maison Blanche entamée, Patrick se rend compte qu’il n’a pas la bonne paire de chaussures: les cales Shimano ne prennent pas sur les Time. Gaël commence à sentir le coup fumeux du gars qui va rentrer chez lui et hop, petit détour par son domicile où il dépanne Patrick d’une paire de cales. Ca va filer droit.
Ca repart vers la ferme des Charmottes, puis ils descendent après le cimetière des pins, pour remonter vers la ferme des Champs Houdin. Le ton est donné: ils vont grimper.
Ils redescendent vers la route de St Dizier, puis dans le virage remontent le petit single pour prendre la direction de Saint Dizier l’Evêque. Bien sûr Gaël a bien en tête les consignes du Président, et il ne prend que les rampes bien raides.
Ca continue à la sortie de Saint Dizier en prenant le sentier le plus raide vers les pas du diable. Derrière ça commence à râler autant que ça patine: mais qu’est-ce qui lui prend au trésorier?
Rien ne l’arrête: après les Pas du Diable, à droite vers Villars le Sec, par le raidillon. Après un petit passage au calme sur le macadam du Purgatoire, depuis la sortie de Croix ils les emmènent dans les bois direction Abbevillers. C’est là que Claude a une parole irréfléchie: il promet un apéro si Gaël monte le prochain raidillon traditionnellement boueux. Gaël finit la montée en chantant « apéro »…
Après un petit échange moqueur sur le pari perdu de Claude, ils repartent vers Abbevillers et redescendent sur Hérimoncourt… pour remonter par le chemin bien raide depuis le cimetière. Une folle course poursuite s’engage, Patrick étant bien décidé à stopper ce bougre de Gaël qui ne pense qu’à les emmener dans les raidards les plus durs. Gaël lui garde à l’esprit la promesse faite au Président de secouer les troupes. François maugrée…
 
L’appel de l’apéro est finalement plus fort et les compères se retrouvent chez Claude pour une pause bien méritée.
 
40 km, 973m
 
circuit 13

On reconnaît

C’est les vacances scolaires et déjà les rangs sont clairsemés. Mais avec de nouvelles têtes! Bruno, Daniel, François, Claude, Xavier, Patrick, 3 nouveaux (Christophe, Mickaël, Gérard), et Gaël.
On aperçoit également Gilles F. qui attend Franck D. pour une séance d’entrainement particulière: Franck devant à 25 km/h dans les montées et Gilles derrière qui tire la langue, les yeux exorbités. A ce rythme il sera bientôt prêt. Reste à savoir pourquoi…
 
Ca commence comme très souvent le dimanche matin par une petite séance de « Spé à l’envers » pour, cochez au choix, ( )réglage, ( )regonflage, ( )peinture par Bruno.
Ce matin c’est du sérieux ils s’en vont reconnaître le grand parcours de la MTB Beaucourt du 03/09: le 48 km.
 
Direction la ferme des Champs Houdin, mais tout de suite Daniel s’excite et il allume dans le premier col à la sortie de Beaucourt.
 
Direction la table d’orientation de Vandoncourt. Là on a le droit à une petite histoire de Daniel, décidément très en verve (il n’y a pas de faute): « Alors c’est l’histoire d’une allemande en van Mitsubishi… ». Ils n’attendent pas la fin et repartent en saluant au passage 2 campeurs allemands en van Mitsubishi. Direction vers le Pont Sarrazin puis bifurcation tout de suite à droite, direction Abbevillers.
 
Après quelques détours pour éviter le monotone GR5, ils doublent un skieur qui a perdu ses planches. Il fait beau, le ciel est dégagé et lorsqu’on arrive à Abbevillers, rue du Vesenay, Bruno ne peut s’empêcher de montrer le paysage et la vue s’offrant à eux. « Regardez cette belle région ». Malheureusement Gaël vient ternir cette image bucolique en s’exclamant « la vache » devant le ruminant qui se repose tranquillement dans le pré à leurs pieds. D’où la célèbre phrase: « Quand le président montre l’horizon du doigt, le trésorier regarde la vache ». Quitte à rester dans les animaux de la ferme, ils font un petit crochet chez Thierry pour voir si ça nage, une poule. Ben ça ne nage pas…
 
Ils laissent donc les gallinacés à leurs ablutions et sortent du village en direction de Meslières pour la super descente. Elle est encore plus grisante avec un terrain aussi sec et en moins de 2 ils sont en bas. Il faudra tout de même revoir le mode de communication car le téléphone « arabe » passe mal dans le peloton. Quant Bruno crie à François « appuie », ce dernier ralentit…
 
A Glay ça remonte. Gaël part en tête tôt mais il est déposé au final par les mobylettes Xavier, Bruno, Pat et Christophe. Direction la papèt mais pour bifurquer sur la « Philippe Dole ». Depuis l’année dernière le chemin débardé a été nettoyé et malgré une tentative de Bruno pour les perdre ils arrivent le coeur battant dans la pâture. Après 300 m de chemins blancs ils décident de compter les présents et s’étonnent de ne pas voir François. Ce dernier, certainement distrait par quelques papillons ou jolies fleurs s’est trompé de direction. Heureusement un coup de fil plus tard Daniel, toujours lui, et Claude filent le rechercher et le ramènent en moins de 2.
 
C’est pas tout, mais il y a de la route à faire. Direction Croix, non sans une petite bourre dans la montée, qui voit Pat’ et Claude s’éclipser discrètement pour leur séance hebdomadaire de poney. Les autres continuent. Dont 3 inconscients: les nouveaux. Après Croix, les pas du diable où Gaël s’initie au drift en vtt, puis St Dizier via le single sympatoche mais difficile sur la fin. Pas pour Daniel qui continue à caracoler en tête, se joue des difficultés comme s’il s’agissait d’un ruban d’asphalte bien lisse: il faudrait le tester à l’arrivée…
 
Retour tranquille avec tout le monde par le goudron, avec une sympathique pause chez Daniel qui commençait à être à cours de carburant. Quelle santé!
 
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