Reco

Le 3 septembre approche et on sent une certaine fébrilité dans les membres présents: il est temps de bien reconnaître les derniers circuits de notre prochain rando.
 
Présents: Bruno, Lionel, François, Xavier, Daniel, Eric, Gaël.
 
Le président commence à recadrer ses troupes pour cet événement très important. Alors maintenant c’est du sérieux!
 
Départ route de Saint Dizier: un automobiliste nous harcèle dans la montée, c’est David qui se rend au trail de St Dizier. Et déjà la triche apparaît: Lionel remonte toute la route accroché à la portière.
 
La reco est rendue difficile par la présence de dizaines traileurs en sens inverse sur le parcours: ils ont en partie le même circuit que le notre mais inversé. Imaginez l’exploit que représente l’évitement de coureurs en roulant à 30 km/h dans les bois! Certains coureurs ont fini dans les fourrés mais bon un de plus, un de moins… On n’allait pas baisser notre moyenne.
 
Au détour d’un carrefour, on tombe sur une vieille connaissance qui a dû égarer son vélo dans son garage entre ses Ferrari et ses Rolls: Sébastien déguisé en Schtroumph!
 
En tout cas avec ce très beau parcours, ils vont se régaler nos participants.
 
40 km, 800m d+

Mon Président

Pendant les vacances, c’est bien connu on se laisse aller. Samedi 12 août, 22h30, le téléphone sonne quelque part dans un foyer Beaucourtois.
 
– « allo… »
– « Trésorier, c’est Ton Président. »
– « Mes honneurs Mon Président! »
– « Trésorier, l’heure est grave. »
– « Je vous écoute Mon Président. »
– « Depuis que je cherche un nouveau lieu pour la prochaine journée convivialité… » 
– « En Corse Mon Président? » 
– « Ne fait pas ton Lionel, Trésorier! » 
– « Mes excuses Mon Président. » 
– « Bref, je disais, depuis que je cherche un nouveau lieu pour la prochaine journée convivialité, en Corse, je trouve que c’est un peu mou du genou au club. Il faut que tu me reprennes tout ça en main Trésorier. » 
– « A vos ordres Mon Président. » 
 
Présents ce dimanche matin place Roger Salengro: Xavier, Claude R., Patrick, François, Gaël.
 
Et discrètement, Gaël prend la tête. A peine la rue de la maison Blanche entamée, Patrick se rend compte qu’il n’a pas la bonne paire de chaussures: les cales Shimano ne prennent pas sur les Time. Gaël commence à sentir le coup fumeux du gars qui va rentrer chez lui et hop, petit détour par son domicile où il dépanne Patrick d’une paire de cales. Ca va filer droit.
Ca repart vers la ferme des Charmottes, puis ils descendent après le cimetière des pins, pour remonter vers la ferme des Champs Houdin. Le ton est donné: ils vont grimper.
Ils redescendent vers la route de St Dizier, puis dans le virage remontent le petit single pour prendre la direction de Saint Dizier l’Evêque. Bien sûr Gaël a bien en tête les consignes du Président, et il ne prend que les rampes bien raides.
Ca continue à la sortie de Saint Dizier en prenant le sentier le plus raide vers les pas du diable. Derrière ça commence à râler autant que ça patine: mais qu’est-ce qui lui prend au trésorier?
Rien ne l’arrête: après les Pas du Diable, à droite vers Villars le Sec, par le raidillon. Après un petit passage au calme sur le macadam du Purgatoire, depuis la sortie de Croix ils les emmènent dans les bois direction Abbevillers. C’est là que Claude a une parole irréfléchie: il promet un apéro si Gaël monte le prochain raidillon traditionnellement boueux. Gaël finit la montée en chantant « apéro »…
Après un petit échange moqueur sur le pari perdu de Claude, ils repartent vers Abbevillers et redescendent sur Hérimoncourt… pour remonter par le chemin bien raide depuis le cimetière. Une folle course poursuite s’engage, Patrick étant bien décidé à stopper ce bougre de Gaël qui ne pense qu’à les emmener dans les raidards les plus durs. Gaël lui garde à l’esprit la promesse faite au Président de secouer les troupes. François maugrée…
 
L’appel de l’apéro est finalement plus fort et les compères se retrouvent chez Claude pour une pause bien méritée.
 
40 km, 973m
 
circuit 13

On reconnaît

C’est les vacances scolaires et déjà les rangs sont clairsemés. Mais avec de nouvelles têtes! Bruno, Daniel, François, Claude, Xavier, Patrick, 3 nouveaux (Christophe, Mickaël, Gérard), et Gaël.
On aperçoit également Gilles F. qui attend Franck D. pour une séance d’entrainement particulière: Franck devant à 25 km/h dans les montées et Gilles derrière qui tire la langue, les yeux exorbités. A ce rythme il sera bientôt prêt. Reste à savoir pourquoi…
 
Ca commence comme très souvent le dimanche matin par une petite séance de « Spé à l’envers » pour, cochez au choix, ( )réglage, ( )regonflage, ( )peinture par Bruno.
Ce matin c’est du sérieux ils s’en vont reconnaître le grand parcours de la MTB Beaucourt du 03/09: le 48 km.
 
Direction la ferme des Champs Houdin, mais tout de suite Daniel s’excite et il allume dans le premier col à la sortie de Beaucourt.
 
Direction la table d’orientation de Vandoncourt. Là on a le droit à une petite histoire de Daniel, décidément très en verve (il n’y a pas de faute): « Alors c’est l’histoire d’une allemande en van Mitsubishi… ». Ils n’attendent pas la fin et repartent en saluant au passage 2 campeurs allemands en van Mitsubishi. Direction vers le Pont Sarrazin puis bifurcation tout de suite à droite, direction Abbevillers.
 
Après quelques détours pour éviter le monotone GR5, ils doublent un skieur qui a perdu ses planches. Il fait beau, le ciel est dégagé et lorsqu’on arrive à Abbevillers, rue du Vesenay, Bruno ne peut s’empêcher de montrer le paysage et la vue s’offrant à eux. « Regardez cette belle région ». Malheureusement Gaël vient ternir cette image bucolique en s’exclamant « la vache » devant le ruminant qui se repose tranquillement dans le pré à leurs pieds. D’où la célèbre phrase: « Quand le président montre l’horizon du doigt, le trésorier regarde la vache ». Quitte à rester dans les animaux de la ferme, ils font un petit crochet chez Thierry pour voir si ça nage, une poule. Ben ça ne nage pas…
 
Ils laissent donc les gallinacés à leurs ablutions et sortent du village en direction de Meslières pour la super descente. Elle est encore plus grisante avec un terrain aussi sec et en moins de 2 ils sont en bas. Il faudra tout de même revoir le mode de communication car le téléphone « arabe » passe mal dans le peloton. Quant Bruno crie à François « appuie », ce dernier ralentit…
 
A Glay ça remonte. Gaël part en tête tôt mais il est déposé au final par les mobylettes Xavier, Bruno, Pat et Christophe. Direction la papèt mais pour bifurquer sur la « Philippe Dole ». Depuis l’année dernière le chemin débardé a été nettoyé et malgré une tentative de Bruno pour les perdre ils arrivent le coeur battant dans la pâture. Après 300 m de chemins blancs ils décident de compter les présents et s’étonnent de ne pas voir François. Ce dernier, certainement distrait par quelques papillons ou jolies fleurs s’est trompé de direction. Heureusement un coup de fil plus tard Daniel, toujours lui, et Claude filent le rechercher et le ramènent en moins de 2.
 
C’est pas tout, mais il y a de la route à faire. Direction Croix, non sans une petite bourre dans la montée, qui voit Pat’ et Claude s’éclipser discrètement pour leur séance hebdomadaire de poney. Les autres continuent. Dont 3 inconscients: les nouveaux. Après Croix, les pas du diable où Gaël s’initie au drift en vtt, puis St Dizier via le single sympatoche mais difficile sur la fin. Pas pour Daniel qui continue à caracoler en tête, se joue des difficultés comme s’il s’agissait d’un ruban d’asphalte bien lisse: il faudrait le tester à l’arrivée…
 
Retour tranquille avec tout le monde par le goudron, avec une sympathique pause chez Daniel qui commençait à être à cours de carburant. Quelle santé!
 
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On ne passe pas

La température de l’air a baissé ce dimanche 09 juillet à Beaucourt, mais pas celles des esprits. Encore tous guillerets de la magnifique surprise concoctée par Lionel le vendredi soir précédent, dont leurs intestins se souviennent encore, un petit groupe est prêt à partir: Bruno, Eric, Thierry, Dada (l’un), Dada (l’autre), François, Xavier, Pat’, Robert, Gaël.
 
Montbouton, Saint-Dizier, puis la Suisse direction Boncourt via le magnifique single qui coupe l’A16. Autour du Mont Renaud, Bruno les emmène vers un endroit inhabituel: Courcelles, Florimont. Malheureusement lors d’un changement de direction impromptu dont il a le secret il perd les 3/4 du groupe, sauf Thierry, Daniel et Gaël qui, déjà dans le dur, savoure la maxime «  les derniers seront les premiers ». Oui enfin, pas longtemps. Malgré tous ses efforts pour rebrousser chemin Bruno ne retrouve qu’une partie du groupe (Xavier, Robert) et extirpe Daniel,Thierry et Gaël d’un triste sort que leur réservait un tondeur fou au volant de son tracteur.
 
Ils contournent Delle par l’Est (château d’eau) et arrivent sur le chemin qui débouche au Bricomarché. Depuis les travaux pour la nouvelle voie ferrée, celui-ci est coupé en 2. Ils s’arrêtent, regardent à gauche, regardent à droite, traversent prudemment les rails puis reprennent leur route jusqu’à une barrière de chantier, quand une voiture de patrouille de sécurité arrive à toute allure. Ils se figent, comme le lapin dans les phares d’une voiture croyant viscéralement qu’ainsi le monstre de fer ne le verra pas s’il reste de marbre, et regardent en descendre le GARDIEN DE LA VOIX FERREE!!!!!! (voix d’outre tombe)
 
Pour tout gardien il s’agit plutôt d’une gardienne, qu’on confondrait presque avec un joueur de Rugby de Toulouse qui serait sponsorisé par UPS. Là ils sont mal. Ils sentent qu’ils vont prendre cher: 6 contrevenants, pris sur le fait sur un chantier interdit au public, qui plus est filmés dans leur méfait, ils n’en mènent pas large devant cette déesse qu’on croirait échappée de la mythologie amazone. Penauds, ils font amende honorable et promettent qu’ils ne reviendront plus avant la prochaine fois, en tentant malgré tout de savoir s’ils pourraient récupérer la vidéo pour mettre sur Facebook.
 
Après cette frayeur ils reprennent leur route en se disant que décidément Delle devient une forteresse contre le VTT de plus en plus imprenable. Manque de chance pour eux ils tirent un boulet qui n’a plus beaucoup d’énergie et qu’il faut en plus alimenter. On aurait mieux fait de l’enterrer à Thullay celui-là!
 
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A la soupe!

Ce vendredi 7 juillet avait lieu un rendez-vous particulier sur la place Roger Salengro. A l’heure où certains se bagarrent la télécommande, où d’autres promènent leurs fleurs ou arrosent leur chien, les riverains devaient se demander si les 13 membres du club réunis n’avaient pas perdu la tête pour s’être donné rendez-vous à 21h.
 
Après un journée très chaude la t° est agréable pour Lionel, Bruno, Pascal, Xavier, François, Thierry, Alex, Franck, Jeff, Alain, Michel, Quentin, Gaël.
 
C’est Lionel qui a organisé la sortie nocturne et tous sont impatients de rouler avec les moustiques, même s’ils redoutent de perdre la boussole. Il faut reconnaître que c’est bien agréable de rouler à la fraîche.
 
Après un petit tour à la lumière du coucher de soleil, la nuit arrive, les phares s’allument. Bruno s’inquiète de voir sa lumière hésiter, il touche sa lampe, allume, éteint, jure, râle, s’énerve, et finalement se retourne pour constater que Gaël est plié de rire depuis qu’il a mis son phare en mode clignotant.
 
Thierry a soudainement un rappel: il n’a pas couché ses travailleuses qui le nourrissent à la sueur de leur chair. Après des détours improbables par des chemins imaginaires, ils s’arrêtent à Abbevillers pour mettre les petites pondeuses de Thierry au lit. Certains esprits malveillants en regardant la piscine se demandent si une poule nage…
 
A Croix la testostérone fait parler d’elle et la montée est l’occasion d’une petite bourre sympathique avant de redescendre par le chemin blanc. Après une petite pause Lionel s’échappe tandis que les autres attendent le nouveau venu, Quentin. Xavier lui demande s’il a l’habitude de rouler: « oui 15 km ». Xavier le rassure: « Ca va on a fait 17, on est à la moitié… ». S’il avait fait jour on l’aurait vu se décomposer.
 
Finalement ils repartent sous la pression de Jeff pour rejoindre Lionel. Arrivé à la défunte cabane, ils ont à peine le temps d’apercevoir une lumière auprès d’une camionnette et d’entendre le bruit d’un générateur: c’est Lionel. Et là sous les yeux ébahis des noctambules, Lionel leur confectionne une table à base de tréteaux et d’une planche, qu’il garnit de boissons, verres, assiettes, couverts et d’une table de cuisson sur laquelle il pose une cocotte dégageant le délicieux parfum de la soupe à l’oignon.
 
Il est 23h et c’est un régal en pleine campagne: croûtons, fromage, rien ne manque. Bien sûr très vite les esprits s’échauffent autour des significations de l’oignon et ils dissertent sur les noms des villes éclairées qu’on aperçoit: Bure, Buix, Delle, Montbéliard… c’est un festival, mais c’est Alain qui a le meilleur sens de l’orientation. Les minutes passent sous le regard bienveillant de notre cuistot d’un soir mais il est déjà l’heure de repartir. Ils abandonnent Lionel à ses fourneaux et rebroussent chemin vers Beaucourt.
 
Les premiers phares commencent à donner des signes de faiblesse. Jeff puis Alex tombent en panne. On trouve Alex bien silencieux mais c’est normal, il s’est dépanné avec un modèle de lampe frontale…buccal. Heureusement que ce n’était pas un feu arrière. Où l’aurait-il mis?
 
A Croix Gaël s’arrête: il se plaint que son tube de selle glisse trop, tandis que Thierry admire sa belle paire de miches. Bruno les observe circonspect… Après avoir dit au-revoir à Thierry et Michel, c’est le retour sur Montbouton. Un bisou à Jef et les 6 derniers descendent en mode boulet de canon le single depuis le Grammont jusqu’aux hauts de Beaucourt.
 
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C’est la reprise

 

C’est le guidon sur la main que 7 pilotes ont répondu à l’appel matinal de Pascal pour ouvrir le trail de Vandoncourt: Bruno, Franck, Daniel, Philippe, Thierry, François et Gaël sont présents à la Colo de Vandoncourt à 07h30. Gaël fait son grand retour après 11 semaines d’absence. Bon, on dira: Gaël fait son retour. Pour cela il a judicieusement choisi une sortie tranquille où il pourra reprendre doucement ses marques, sans difficulté majeure.
 
Au programme: l’ouverture et la vérification du balisage du parcours de 32km, avec au bas mot 1100m de D+. Ca Gaël, ne le savait pas…
 
Ce sera donc une succession de bosses:
 
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Direction le Pont Sarrazin puis Hérimoncourt, et au premier virage Bruno sort sa pelle et sa pioche portatives qu’il emmène toujours avec lui et commence à relever le virage. Nous lui expliquons rapidement qu’il s’agit de coureurs à pied et non de vttistes. Qu’à cela ne tienne il nous indique qu’il a de quoi faire du béton au cas où… On le rassure en lui disant qu’on l’appellera si besoin.
 
Philippe crève, ce qui est l’occasion pour notre cher président de se lancer dans l’histoire de p’tite bite et p’tit cul. Il est vite imité par Thierry et tout le monde souffle quand Philippe a enfin remplacé sa chambre à air tubeless percée par une nouvelle. C’est beau la technologie.
 
Le groupe redescend sur le sentier vers Hérimoncourt par le passage technique, et Gaël hésite à descendre encore 1000m de plus mais finalement s’arrête à moins une.
 
Arrivés à Hérimoncourt, les suivants tardent… et les premiers s’inquiètent sur le nouveau projet fou lancé par Bruno. Pour passer le temps, Philippe nous explique que son petit fessier sensible mériterait une selle prenant soin de son intimité. Manquerait plus que Bruno arrive nous expliquant avoir trouvé une boîte de condoms et les avoir tous essayé. Ce qui se produit…
 
A Hérimoncourt, on remonte au-dessus de la ville par le sentier habituel. Les marches sont l’occasion de se mesurer et on voit un nouvel homme à battre: à Thierry et Bruno, s’ajoute François qui passe brillamment là où TOUS les autres échouent. Quelle maestria!
 
Arrivé aux cinq sapins, Bruno n’a plus de rubalises, Pascal a vidé sa bombe et le parcours jusque là ressemble à un gigantesque gâteau de plastique recouvert de peinture blanche…
 
C’est le moment d’arriver à Thullay, siège de souvenirs douloureux pour un membre du groupe absent pendant plusieurs mois, mais personne, surtout Thierry n’aurait à l’idée de lui rappeler.
 
Il faut saisir toutes les opportunités pour progresser. Et passé Thullay, c’est ce que font Franck, François et Gaël en suivant le maître Philippe passant tous la marche avec une rare maîtrise. En bas tous sont heureux de cet exploit et se félicitent joyeusement à coups de tapes dans le dos et d’embrassades. C’est ce qui s’appelle passer un cap.
 
De Glay ils remontent vers Abbevillers, passant par la pierre percée, puis une originale variante plutôt accidentée: pierres et arbrisseaux proches ralentissent la progression mais sont l’occasion de découvrir un nouveau chemin.
 
Du fait des rubalises à rattraper, le groupe s’est depuis longtemps disloqué et se retrouve au gré des arrêts. La boucle les emmène à l’est en direction de Croix puis au nord en direction de Montbouton, où ils redescendent vers l’étang Cayenne. Bruno est soulagé de voir se profiler Vandoncourt… mais un dernier changement de direction stoppe son enthousiasme: une dernière difficulté s’approche: le Goulet. Un canyon naturel qui faut gravir à pied et qui a raison des dernières forces de Gaël, qui réclame un arrêt après sa traversée. Pas le temps de discuter car déjà le premier traiteur arrive. Ils rentrent par l’autre versant du pont Sarrazin et finissent tous ensemble depuis la table d’orientation de Vandoncourt la descente sur la Colo pour une bière bien méritée. 
 
33 km, 1168 m D+
 
circuit

Les gros du mollets

Nous prêtons la plume à Thierry pour nous rapporter cette événement tant attendu.

 

On m’a réclamé un compte rendu de la NGM, alors je vais vous le livrer.
Tout d’abord, c’était l’édition à ne pas manquer, car c’était la 10ème et qu’il n’y en aura qu’une !

Comme les conditions sont exécrables une année sur 2, (pas comme au 1er mai !) et que l’année passée, malgré qu’il n’y ait pas eu de pluie pendant la course (si, si) c’était l’édition à ne pas manquer. Et elle fut exceptionnelle. Météo, température idéales, single fabuleux et compétiteurs affutés.

Donc je ne reviendrai pas sur le tirage au sort des équipages car l’organisateur n’étant pas présent, il ne peut par conséquent pas se défendre. A ce petit jeu, Dada et son ami Serge formait le premier duo, Lionel et Claude le second, Régis et Jeremy (du sang neuf) le 3ème, Maxime et Alex le 4ème et votre serviteur avec un Franck très en forme, le 5ème et dernier. La pression est énorme pour ces duos. Qui va ressortir vainqueur de cette compétition fratricide ? Hormis pour Maxime et Alex qui ne jouent pas dans la même catégorie que les anciens. Ils sont pourtant chambreurs ces petits jeunes, ils annoncent avoir fait le tour de reconnaissance, en 18 minutes et « fingers in the nose » avec ça. En vieux briscards à qui on ne l’a fait pas, nous émettons des doutes. La course le démontrera, car le meilleur tour en course sera de 17’50’’ ! Tous des grandes gueules dans ce club ! Il est fort probable, qu’à l’insu de leurs pleins grés, qu’ils aient un peu coupé quelques parts, comme d’autres ont pris l’habitude de le faire ! Mais quand l’exemple vient de tout en haut (jeu de mot), il est normal que les subalternes en fassent de même. A noter d’ailleurs l’absence remarquée du dit « très haut » (encore jeu de mot !), pour cause de ripaille. Peut-être était-il en méforme et qu’il ne voulait pas le montrer… D’autres, quant à eux, préféraient se promener en bus flambant neuf, dans la campagne ardéchoise. On attend aussi un compte rendu.

Bref, les présentations des valeureux chasseurs de chrono étant faites, c’est la mise en grille par ordre de plaque : Casque vert (N°38), Jérémy (N°39), Franck (N°40) Dada (N°41), et Maxime (N°107) se sont portés volontaires pour le départ. Maxime tente discrètement de prendre la place de Dada sur la ligne mais la vigilance des organisateurs ne peut être prise en défaut. La rigueur alsacienne ne tolère pas un N° 107 à côté du 40… Non mais jeune freluquet, il faut reculer. Dommage pour le scratch ! De toute façon l’enjeu est ailleurs, qui va niquer Bruno ? Mince, c’est vrai qu’il est absent, il va falloir se reconcentrer sur un autre objectif. Sus au casque vert ! Le départ approche et certains essaient de modifier subrepticement les vitesses de leurs adversaires directs pour les faire démarrer sur la plaque. Dada en oubliant de desserrer son frein à main, problème de piston.

L’heure H approche, la pression augmente, la bise souffle en rafale. Certains dans leur tête, mettent au point les tactiques de courses : S’abriter derrière leurs adversaires dans le faux plat montant avant la dernière descente et les taper furtivement au freinage dans le gauche à 90° avant les arbres fruitiers ! Pas de cadeaux, on n’est pas là pour rigoler.

19h : C’est enfin la délivrance. C’est une débauche d’énergie et de testostérone (pardon pour les concurrentes féminines) qui viennent d’être libérées. Maxime tente, en rusé renard, dans le nuage de poussière, de rattraper une soixantaine places en courant, mais Dada est déjà loin.

Fin de la première boucle et premier relai. Les premiers qui jouent la gagne, arrivent en moins de 18 minutes, la course va donc être rapide. Du club, assis sur son bec de selle dans la ligne droite précédent l’arrivée, arrive Maxime, puis Jérémy (le sang neuf) au grand désespoir de Régis. Ensuite,

vient Franck devant un Dada qui lui suce la roue comme une travailleuse du sexe à la reprise de son service, si j’ose cette expression un peu triviale. Impression de déjà-vu toutefois lors d’une édition précédente où Dada (le même) collait déjà (tel un morpion affamé cette fois) aux c… aux basques pardon, du président à vie. Casque vert n’est pas encore arrivé, qu’Alex, Régis et votre serviteur sont déjà dans leur premier relai. Les temps au tour pour les membres du club, (Je ne parle pas des jeunes…) sont loin des premiers mais sont rapides tout de même. A la fin du premier relai, Maxime et Alex sont devant, suivis par Franck et Thierry qui ont réussi à dépasser Jérémy et Régis dans le premier relai, puis Claude et casque vert et enfin Dada (qui a toujours des problèmes de frein à main) et Serge. Dans la zone de relai cela rigole de moins en moins, Régis est en train de se rendre compte qu’il va falloir aligner 5 tours, au lieu des 4 qu’il avait prévus. Ce qui le fait, un bref instant, regretter amèrement les ripailles de la veille. Soyons fort dirait le président absent ce jour je le rappelle, pour cause de méforme, pardon, pour cause de mariage. Il aurait dit aqua-poney que nous ne l’aurions pas davantage cru !

Passée la première bosse, les singles sont SVSS ! Sympas, Vraiment Single et Sinueux. Les dépassements possibles, mais faut jouer du coude et du braquet. L’adhérence au top permet des prises d’angle et des freinages tardifs, sauf pour Dada qui a toujours des problèmes de frein à main.

Les relais s’enchainent (de vélo) très rapidement, pas le temps de flâner sur la zone de relai, de discuter avec les concurrentes, que le relai suivant arrive. A noter qu’au ravitaillement, derrière la table, une charmante dame arbore fièrement les couleurs du club. Mais qui a bien pu donner sa thermique pour qu’elle en prenne pas froid ? Bruno serait-il arrivé ? Avec la fatigue, les temps au tour augmentent plus ou moins selon l’état de fraicheur et il faut se résoudre (déjà) à allumer les guirlandes pour certains, les éclairages pour d’autres. La question de Régis est toujours 4 ou 5 tours ?

Au final, l’équipage des vainqueurs accompliront 12 tours, Maxime et Alex se classeront 17ème au scratch avec 10 tours, Franck et Thierry 23ème avec 10 tours, Claude et casque vert 36ème (seulement !) avec 9 tours, Régis et Jérémy 38ème avec 9 tours, Dada et Serge 48ème avec 9 tours sur 105 équipages au total, Bruno n’étant pas classé pour cause de méforme, pardon de mariage ! Il faudra d’ailleurs penser à envoyer un mot d’excuses avec une raison valable la prochaine fois.

Voilà, la 10ème édition se termine autour de vrais et succulentes tartes flambées, sagement réservées par Dada, ainsi que de boisson de récupération amplement méritées, les jeunes étant déjà partis pour se coucher, tant pis pour eux ! Franck et Thierry, un peu narquois, savourent leur triomphe, pardon, leurs bières, face à leurs adversaires du jour, dépités par tant de talent… ah Modestie quand tu nous tiens !

Dada, c’est toi qui avait la seule véritable excuse pour ne pas avoir pu monter La Papet` du lendemain. C’est dur de monter avec des problèmes de frein à main…

Thierry

Les Ardéchois

Première sortie du véhicule avec un équipe de 4 furieux à l’Ardéchoise. Philippe nous en dit un mot:

 

Effectivement, un grand merci pour le véhicule. Il est vraiment très agréable à conduire et il va très bien, trop peut-être…..si vous recevez des photos souvenir du trajet, vous saurez à qui les faire suivre!

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Pour en revenir à la course, nous avons tous fait « La Volcanique », elle était annoncée pour 176 km et 3210m D+, mais sur nos compteur nous avions « seulement » 3100 m D+ environ,…mais on a pas posé de réclamation, il y en avait bien assez.

 

Une organisation au top, la fête dans tous les villages traversés, une super ambiance, des bénévoles extraordinaires, des paysages magnifiques, une grande majorité des routes fermées à la circulation, en bref, une vraie réussite, à faire absolument pour ceux qui font de la route.

 

Nous avons reçu notre classement individuel:

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Je ne sais pas à quoi correspond la catégorie « G », mais à mon avis, cela correspond à « Gaillard » ????

 

Définition:

« Homme robuste, vigoureux, guilleret, fringant, vif, alerte, dispos, valide, vaillant, puissant ».

Vous en pensez quoi? 🙂

Prochaine sortie route, l’étape du tour, environ 180 km, 3600 m D+ avec le col de Vars et l’Izoard!!!!

Après sa prestation en Ardèche, Robert ne peut plus reculer…..

 

Philippe

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