3 pour le prix d’une

Alors que nombreux sont ceux qui se reposaient encore de la Rudy Night qui s’était tenue le samedi 02 juin soir, 2 petits groupes se formaient pour la sortie dominicale: Gaël, en leader de son groupe matinal d’une personne partait à 07h20; Franck, en leader d’un groupe constitué d’Anthony, Xavier et Mathieu partait comme d’habitude à 8h30.
 
Sans s’être concertés, les 2 groupes se croisaient pourtant en cours de route: Gaël rentrant de Feches l’Eglise sur Fesches le Châtel par le petit single, le groupe de 4… en sens inverse (c’est le principe du croisement). Ce fut des retrouvailles émouvantes, et rares sont ceux qui ne versèrent pas une larme. Attention toutefois, Gaël les prévenait que le malin se cachait dans les bois, non pas sous la forme d’une énorme bête affamée, mais de minuscules suceuses tout aussi affamées: les tiques. Il en dénombrait pas moins de 7 sur lui au retour.
 
Gaël: 35km, 938m d+/-
cg03062018
 
Les 4 fantastiques: 43km, 957m d+/-
cx03062018
 
Dimanche 17/06, la compét’ est passée, c’est le retour à la normale, tout le monde a rendez-vous sur la place. Et comme à chaque dimanche, c’est les retrouvailles des gaulois: Bruno, Franck, Jef, Lionel, Philippe P., Anthony, Xavier, Claude R., Pat’, Gaël. Daniel est absent, il est resté chez lui se tourner le pouce.
 
Alors pour ne pas changer, lorsque le reporter arrive (qui a dit en retard?), il y a un vélo à l’envers. Et comme d’habitude c’est une production de chez l’Oncle Sam. Bon OK là c’est Lionel qui s’est amusé à rouler sur des punaises pour voir si ses pneus résistaient. Et bien non. De toute façon pas la peine de se presser car il y a un autre ‘ricain qu’on bricole : Claude a problème de plaquettes. C’est enfin, sans compter le dernier cowboy, la monture de Pat’, dont les articulations complètement à bout de souffle lui donnent le déhanchement d’un reptile.
 
Enfin tout le monde est là avec sa monture d’apparence en état, ça peut démarrer. Ce n’est pas Franck qui dira le contraire, lui qui a vu passer Bruno à toute allure devant sa fenêtre… sans l’emmener! Direction Fahy, via la montée du terrain de motocross, Grandfontaine via le sentier des bornes. Bruno crée d’ailleurs une variante en s’enfonçant droit dans les fourrés. Demi-tour? Jamais. A Grandfontaine sur le chemin en béton, ça démarre: Jeff, Bruno, Anthony et Pat font l’échappée, derrière ça met du temps à démarrer (Lionel), puis petit à petit ça part (Gaël, Franck, Xavier). Bruno s’arrête « pour ..pfouf  pfouf… s’assurer que… pfouf pfouf… personne ne se perd » et tout le monde se retrouve un peu plus loin, avant de voir Philippe, Claude et Xavier partir prématurément. Tout le monde lâche les freins dans la descente sur la route de Blamont à Damvant.
 
Après c’est une longue ascension où Anthony aurait bien failli se perdre sans l’oeil affuté de Bruno qui le remet dans le droit chemin. Bruno ne peut résister: alors qu’il s’engouffre sur un chemin peu inspirant, suivi de près par l’encore candide Anthony, les autres flairent le sale coup et lèvent le pied. Quand Jef est derrière, c’est pas signe de fatigue: c’est signe que Bruno va bientôt faire demi-tour. Ca monte, c’est labouré, ça commence à déraper… mais au final le groupe suit son leader.
 
C’est un chemin très escarpé, par endroit réservé aux cabris, et au final peu intéressant sur la fin car complètement ravagé par les récents orages: les mottes de terre se disputent le chemin aux grosses pierres. C’est une fois la difficulté passée que tout le monde lève les yeux aux ciel lorsque Lionel annonce « y’avait un chemin vachement plus sympa dans le virage là-haut ». Merci Lionel.
 
Les aventures ne s’arrêtent pas là. Car s’annonce alors une curiosité locale: la grotte de la Tante Arie. Bruno devient intarissable, il raconte la fois où petit (on n’a pas su dater donc), il amenait ses conquêtes dans la grotte pour leur montrer son petit outil. Depuis, un fou rire aigû interminable semble sortir de la grotte. On ne sait pas où s’arrête la vérité, où commence le folklore.
 
Pédale et gaz jusque Glay, entre des herbes hautes cachant les pièges. A Glay, surprise ils tombent sur Victor déguisé en Team Sunweb qui reconnaît le Tour de France 2024. C’est parti pour la papet’, non sans le petit détour par la variante qu’on appellera du puits, du jour où Daniel croyant s’appuyer sur un sol dur s’enfonçait dans une cavité qui failli l’engloutir tout entier.
 
C’est à ce moment que Gaël n’a pas aimé. Ce moment où bizarrement on a l’impression que quelqu’un a fermé le robinet de l’énergie. S’en suit une difficile et interminable ascension, déjà pas facile quand on a la caisse. 1h plus tard il rejoint le groupe, agar, le regard vide, le teint blafard, effondré sur son vélo, qui le porte plus que lui ne le pilote. Heureusement Anthony vient à sa rescousse en lui donnant une barre. Le groupe reprend en se demandant à quelle heure il va rentrer avec ce boulet… Ils prennent leur temps de cueillir des cerises pendant que le naufragé poursuit sa route en slalomant.
 
A Abbevillers, ayant pitié de leur trésorier (et se rappelant surtout que c’est le seul à connaitre le code secret du compte en banque!), les Beaucourtois rentrent par le goudron pour le préserver, faisant au passage coucou à Victor qui vient de mettre un tour à son frère. Jeff traine Gaël dans son sillon et une fois basculé c’est à la vitesse de l’éclair que les 2 rattrapent les autres et tous roulent de concert jusqu’à Montbouton, où Jef et Anthony rentrent. Le dernier noyau rentre par la ferme Houdin.
 
47 km 1080 m D+/-
 
c17062018

Il est où le Lomont, il est oùùùùùùùù?????

Rien que des vainqueurs ce dimanche: Bruno, Lionel, Daniel, Eric, Pat, Gérard, Anthony et Gaël. Et un beau soleil.
 
Et une seule idée en tête, enfin surtout dans celle de Bruno: le Lomont. Mais très vite, dans les bois de Dasles, Pat se plaint qu’il en a une trop longue et qu’elle touche les rayons. Tout le monde regarde, compare avec la sienne. Certains vont même jusqu’à la toucher, mais rien n’y fait, elle lui joue des tours. Pat’ décide d’abandonner et de rentrer seul, la chape entre les rayons.
 
A peine le groupe est-il reparti que Bruno profite d’un arrêt pour gérer son secrétariat en écoutant ses messages: et il fait bien puisque l’un d’eux vient du Pat’ qui s’est ravisé et donne RDV chez lui où il se résigne, la mort dans l’âme, à poursuivre avec son VTT nucléaire.
 
Après avoir changé de monture, Pat’ retrouve le sourire électrique et le groupe repart à l’aventure. Direction Valentigney, puis Bondeval. Ils grimpent au Belvédère et se panent devant le paysage. On apprend ainsi que Eric n’est pas Franc-Comtois, mais Bourguignon, car né dans la commune du même nom.
 
Ils repartent en direction du circuit de moto-cross mais n’y font que peu de vieux os car les fous du guidon essorent la poignée dans l’angle. Ils s’attaquent au court mais intense morceau de bravoure que constitue le raidard qui remonte dans la forêt. Mais il est trop dur et tous finissent par caler.
 
Le Lomont tarde à se montrer alors que défilent les kilomètres, et bientôt ils arrivent à Thulay. Certains commencent à souffrir dans la descente vers Hérimoncourt. Pas de chance, il faut encore passer de l’autre côté pour rentrer! A Seloncourt, Bruno joue sa partition habituelle en envoyant Pat’ dans un cul de sac tandis que Daniel et Anthony s’égarent en remontant sur la ferme des minimes.
 
A Vandoncourt Pat’ prête très élégamment un bras salvateur pour Anthony au grand dam des autres qui tirent la langue dans les derniers kilomètres.
 
48km, 1065m D+/- selon les appareils
 
20052018

En direct de la cannebière

Par Bruno

 

Comme d’habitude 8h30 au Foyer

Seul Anthony était là à mon arrivée

Je le savais,  que c’était un dur …

Température 8 degrés

Nous voici partis pour une escale sur les Plateaux environnants

Anthony me dit :  »  je veux découvrir des paysages, le vtt me rend insatiable ! »

J’ exécute sa volonté : direction le Mont Terrible, St Dizier

Puis direction vers la tour de Milandre en passant vers les bisons

Et je n’en reviens pas encore…les bisons se sont mis à genoux devant nous !

Anthony me dit alors qu’il n’en a pas assez !

Alors, direction le Maira en Suisse, Bure, Roche d’Or, le Lomont, le Belvédère de Mandeure

Anthony me dit : je suis seulement chaud….

En tant que gladiateurs nous sommes passés devant le théâtre de Mandeure,  s’ensuit le golf de Prunevelle où nous avons été tentés de faire un 18 trous… et suivi du  Mont Bart

Retour par Courcelles les Montbéliard, Roche les Blamont, un petit rappel à Cédric à Thulay, puis les cinq sapins, Hérimoncourt. S’ensuit Abbevillers, Croix, Montbouton, le trou de Malfosse

Anthony me dit : la température est un peu froide, on va peut-être rentrer ! 

A ce moment- là, je me suis senti obligé de raccourcir comme j’ai l’habitude…

Arrivée à 11h46 et 26 secondes !

-Quelle sortie ! me dit Anthony. J’ espère que dimanche prochain il fera meilleur…que l’on fasse un peu + que 86 kms .

Je ne vous donne pas la moyenne, je vous laisse la calculer, je vous donne seulement le dénivelé : 2486m et demi

 

A dimanche prochain si vous êtes en forme les gars !!!

On se fait un green?

L’été est arrivé! Le soleil brille, le ciel est bleu. Les VTTistes sont ravis, ils rigolent, ils braillent, ils comparent leur bronzage hivernal maintenant que les mollets et les avant-bras sont à l’air libre.
 
Présents: Bruno, Franck, Lionel, Patrick, Eric, Pascal, Philippe P., Daniel, Maxime D. et Gaël. François P. arrive en retardataire dans une tenue exotique et sur une monture dont on doute de la capacité à arpenter nos sentiers habituels. François est plein triathlon. Il termine ses 40 km de tarmac, avant de s’en aller nager pour enfin finir par courir. C’est se compliquer sacrément la vie alors qu’on peut tout faire en une sortie avec Passion VTT!
 
Trouvant les dernières rando trop répétitives, Bruno a décidé d’emmener se ouailles se changer les idées. Rien de tel que d’aller faire un put sur le green de Prunevelle. Et pas question d’y aller en voiture. Alors en selle!
 
C’est parti et sur quel rythme! Heureusement qu’ils avaient convenu de démarrer doucement car il faut croire que Bruno et Lionel ont quelque chose sur le feu. C’est bien la peine de réserver toute une matinée pour pédaler, si c’est pour se presser et pas profiter du décor. M’enfin comme dirait M. Gaston, les autres suivent en ouvrant les paris sur la longueur de la mèche…
 
Départ par le sentier de Franck, puis traversée du vita pour aller longer la piste cyclable après avoir traversé la sapinière. D’habitude on fait une pause au début de la sapinière, ce qui est l’occasion de croiser Patrick sur son 500W, mais comme Patrick est déjà là avec muscu, ben pas la peine de l’attendre… alors pas de pause.
 
Direction Audincourt, Valentigney, Belchamp, pas le temps de souffler. Enfin si: une pause casse croute et ça repart, mais après avoir discuté frippes. La section filles ne sera pas dépaysée. Voujeaucourt, Berche, pause photo pendant que Pat’ répare une crevaison.
 
Enfin il est là. Le single. Celui qui longe le golf. Sinueux à souhait, malheureusement encombré de quelques arbres, mais toujours prompt à faire fumer les plaquettes. « – T’as freiné toi? » «  -Moi? Non… »
 
Mais déjà l’appel du ventre doit se faire sentir car ça repart, il faut rentrer. La vue des ruches fait perdre le nord à Lionel qui s’enfonce dans la forêt jusqu’à un cul de sac, espérant peut-être pouvoir en attraper une pour repeupler la sienne. Il paraît qu’elles ont fuit cet hiver à la vue du dard du bourdon.
 
Le retour se fait fissa par le théâtre romain, Bondeval et Seloncourt où le groupe se sépare.
 
56km, 1085 m D+.
 
22042018

La nature sort, les VTTistes aussi

Super temps ce matin pour acceuillir un effectif d’habitués: Bruno, Franck, Daniel, Mathieu, Eric, Philippe P., Philippe B, Thierry, Gaël.
 
Pour une fois ça ne commence pas par de la mécanique, ça change. Philippe fait la trace et les emmène à Hérimoncourt puis Thulay. En chemin ils croisent le trail de l’ASCAP une fois, deux fois, trois, … dix fois! Ils quittent le parcours à Roche les Blamont et Philippe B. décide de prendre la poudre d’escampette dans la descente de la fontaine. Fort heureusement à force de cris ils le rappellent. A force d’appel ils crient aussi d’ailleurs.
 
A Glay c’est papét’ obligatoire. Malgré les excellentes conditions seuls Thierry et Eric passent du premier coup. Retour par la Philippe Dole, puis après avoir dit au revoir aux Vandoncourtois, descente d’enfer jusqu’à la route de St Dizier, et redescente d’enfer par le sentier des bornes presque jusque Malfosse. Remontée sur le cimetière des Pins où les organismes fatiguent et les réserves en eau de certains sont épuisées, ce qui est l’excuse pour une bonne bière chez Dada.
 
40km, 1115 m D+ selon Strava autant dire bien moins en réalité.
 
15042018

A pâques, c’est au choix boue ou chocolats

Dimanche 1er avril la météo avait organisé un beau poisson d’avril: froid et pluie. Résultat seuls 3 pilotes étaient présents: Mathieu, Daniel et un nouveau. On les laissera conter leur sortie mais on apprendra plus tard que Daniel a perdu une manivelle, puis Mathieu a perdu Daniel.
 
Du coup dans la matinée la riposte s’organise:
– une sortie le Lundi matin,
– une sortie le Lundi après-midi
– pas de sortie la nuit
 
C’est la première que nous allons vous rapporter ici. Présents ce matin: Xavier, très confiant, en bas court, Daniel représenté par son sac à dos, Eric et Gaël.
 
Dès les premières minutes Daniel s’affaire: sa manivelle gauche bas de l’aile, impossible de la serrer. Le Wilier est mis sur le dos. En montrant à Gaël sur son vélo où se situe le problème de Daniel, Xavier lui montre qu’il a du jeu dans la manivelle gauche également. Allez hop, le Giant sur le dos également pour remettre tout ça d’équerre. Après quelques tours de clés, tout revient dans l’ordre et nos 4 compères s’en vont en guerre.
 
Direction le cimetière des pins, puis ils empruntent le circuit de la TRJV et de la Coupe de Bourgogne Franche Comté à l’envers jusqu’au stade, jouant à saute troncs. En contournant le Gramont ça discute BTP, puis direction Croix.
 
Les chemins blancs n’ont de blanc que le nom et sont plutôt gadouilleux alors que dans les bois, à part quelques passages délicats, c’est carrément sec.
 
Ils passent entre Croix et Abbevillers, empruntent la Philippe Doloise et réussissent tous à passer la papét’ sans poser pied à terre! En bas, une petite pause s’organise au moulin de la source de la Doue. Gaël immortalise les pilotes, puis Daniel lui propose de l’immortaliser à son tour, mais on ne retrouvera jamais la photo…
 
Ils remontent sur le plateau pour retrouver le sentier des bornes. Les premières centaines de mètres sont défigurés par les débardages, triste pour ce single.
 
Ils rentrent par la chefferie mais un incident les contraint à s’arrêter: une axe de la pédale de Gaël se fait la malle. On assiste alors à un débourrage au jet d’eau par un moyen qu’on n’ose décrire ici car il pourrait choquer les ames sensibles, puis Daniel remet l’axe en place et c’est reparti.
 
Petit tour par le single du moto cross, vraiment labouré par les motos, et remontée sur Abbevillers, puis GR5 et retour par la salle du plateau de Montbouton.
 
Le soleil est enfin là, ceux qui roulent l’après-midi profiteront d’un beau terrain qui va en s’asséchant, à condition de rester dans les bois.
 
34km 843m d+
 
c80402 d180402

C’est carnaval

Aujourd’hui c’est carnaval à Beaucourt, et c’est confirmé car ce matin tout le monde est venu déguisé. Bon, en terme d’orginalité il faudra revoir: il y avait tout de même beaucoup de costumes de VTTistes. Du coup les places de stationnement sont réservées, et les quelques originaux qui viennent faire du vélo en voiture doivent aller se stationner plus loin.
 
Le printemps a donné rendez-vous au soleil, et déjà à 9h (nouvelle, soit 10h ancienne… ok ok) on sent monter la t°. Le groupe s’impatiente alors car Frank, Bruno, Patrick et Lionel tardent à arriver. Normal, 2 d’entre eux, qui avaient préféré batifoler sur les pistes enneigées tout l’hiver, n’ont pas préparé leur monture! Et vas-y que je regonfle les pneus à 2 mn du départ.
 
Voilà tout le monde est prêt, le défilé peut commencer. Cette l’année la mairie n’a pas fait beaucoup d’efforts pour le carnaval, car à part quelques panneaux interdisant le stationnement, les organisateurs sont bien discrets. Pas de micro, pas de sonorisation, pas de chars, pas de fanfare, même pas une banderole. La dèche quoi.
 
Ce n’est pas ça qui va démoraliser les troupes, car leur nombre suffit amplement pour parader dans les rues de Beaucourt: le retour de Bruno et de son inséparable compère Franck déguisé en voiture Jacky Tuning, Lionel déguisé en jockey casaque orange et toque verte, Alain plutôt Black Panther, Patrick qui avait oublié de brancher le FULL-E+ la veille et a donc dû se résoudre à venir en musculaire, Xavier en rouge pompier, très en accord avec son nouveau VTT, Eric déguisé en lui-même, Pascal qui a fait un don du sang la veille pour avoir le tain le plus blanc possible et entrer ainsi dans la catégorie zombies, François déguisé en diesel, Daniel déguisé en vieillard grinçant grâce à une habile modification du Wilier, Thierry déguisé en Catwoman, Robert quand à lui enfilera plus tard un surprenant costume, Gaël enfin avait déguisé son vélo en tas de boue, qui a beaucoup impressionné par son réalisme, jusqu’à la chaîne dont la peinture imitait à s’y méprendre l’oxydation d’un métal non huilé.
 
Hop hop hop c’est parti le cortège s’ébroue et les manifestants défilent. Comme Beaucourt ne semble pas bien réveillé, personne n’est là pour les applaudir, ils décident de prendre la direction de Montbouton. Afin de se donner un maximum de visibilité, ils traversent le village, sans apercevoir personne, et se disent que les spectateurs doivent les attendre à la salle du plateau. Hélas encore hélas, personne. Bref conciliabule et direction Vandoncourt où très certainement il y a une animation à la table d’orientation.
 
Mais déjà il fait chaud, leurs déguisements d’hiver étant peu adaptés, il optent pour un déshabillage partiel en espérant ne pas trop dénaturer leur tenue.
 
Enfin la table d’orientation s’offre à eux mais… toujours personne pour les acclamer. Pas démotivés pour autant, ils optent pour une autre direction afin de trouver ce foutu défilé du carnaval: Hérimoncourt, via la ferme des minimes. Ce qui vaut à Eric la judicieuse remarque: « la prochaine fois que vous passez là dites le moi je vous rejoindrai à 10h ». Sur le chemin ils font une heureuse rencontre: David J. et Thomas, en route aussi certainement pour le défilé, vu qu’ils sont déguisés. Cette rencontre rassure tout le monde sur la nouvelle destination.
 
Dans la petite descente technique après la ferme des minimes, c’est un peu le bazar, certains prennent traditionnellement à droite, d’autres emportés par leur élan coupent par la gauche. Déception encore une fois, personne pour les accueillir. C’est alors que quelqu’un dont nous tairons le nom a une idée: « Ils sont certainement à Thulay ». Mais pourquoi n’y avaient-ils pas pensé plus tôt? On connaît tous l’affection viscérale qui lie notre ancien maire, toujours sénateur et néanmoins copain de sortie et la fameuse commune du Doubs où, on le rappelle officient les Vieilles Renardes, ceci expliquant peut-être celà!
 
En chemin Alain connaît quelques déboires avec sa transmission et casse sa chaîne. Alors que tout le monde s’est envolé, Gaël lui prête main forte, mais à peine a-t-il fait 1 mètre que la chaîne se brise à nouveau. Heureusement Alain, en homme prévoyant, sors son atout: une 2ème attache rapide! Pouvez-me dire qui emporte 2 attaches rapides en rando? Non? Et bien maintenant vous le pourrez.
 
Les 2 esseulés retrouvent Bruno inquiet pour ses sbires puis rejoignent le groupe après le traditionnel passage de la marche. Enfin on devrait plutôt dire le traditionnel non passage de la marche, car mis à part Catwoman et son agilité légendaire, déjà démontrée à la ferme des minimes, personne ne passe. Il y a toutefois une réclamation portée par Gaël qui en pleine ascension s’est vu gêné par Bruno qui redescendait.
 
Enfin ils arrivent aux 5 sapins, et font une pause après tant d’efforts. Ils prennent le petit single qui donne sur la descente raide, occasion que saisit Robert pour enfiler son costume intégral de l’homme + vtt invisibles. Très réussi. C’est aussi là que David J. et Thomas décident d’essayer une autre direction, pas convaincus par l’efficacité du groupe.
 
A Thulay l’espoir est grand, mais pas tant que la déception. Pas de carnaval. Et le doute commence à s’installer chez certains, qui prétextent tantôt un poulet à cuire, tantôt un enfant à s’occuper afin de s’éclipser discrètement. Bruno promet un retour rapide, alors c’est plein d’espoirs qu’ils roulent vers Meslières, en empruntant le sympathique mais toujours impressionnant passage technique, et surtout une variante que Bruno avait à coeur d’emprunter depuis longtemps. Alors qu’ils tentent de leur mieux de rouler sur ce chemin ardu, ils aperçoivent casaque orange toque verte filer discrètement comme l’éclair sur le chemin parallèle.
 
A Meslières, ils ont un espoir lorsqu’ils croisent une maman et sa poussette, mais de courte durée: elle ne leur jette même pas un oeil et toujours pas l’ombre d’un spectateur. La remontée vers Abbevillers est une succession de sentiments différents: tristesse à la constatation que le chemin a subi les affres des débardeurs (pas les vêtements), effort intense pour remonter jusque Abbevillers. Personne. Certains n’y croit plus et rentrent, tandis que Daniel resserre sa potence qui lui faisait un guidon chopper.
 
Au sortir d’Abbé ils ne sont plus que 7, et empruntent le GR5. Après le vieux chêne, Gaël qui a pris la tête et oblique à droite mais seuls Eric, Daniel et Xavier le suivent. Les autres restent fidèles à leur chef et continuent tout droit. Chacun rentre chez lui se changer, déçu de ce carnaval raté auquel ils s’étaient pourtant préparés. Personne n’aura remarqué sur la place Salengro les panneaux indiquant que le carnaval commençait à 14h30…
 
34km, 850m d+
 
250318

La Campagne de Beaucourt

 

Par François P.

 

Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois l’aigle baissait la tête.
Sombres jours ! l’empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. 

 

Vous me direz, mais quel est le rapport entre Victor Hugo, la retraite de Russie et la dernière sortie vtt? Eh bien, aucun, à part le fait qu’il neigeait ce dimanche place Salengro.

Grognards présents pour la campagne du 18 mars : les grenadiers vandoncourtois (toujours prêts à poser des mines )  Eric et Pascal, la garde impériale représentée par Franck venu sans notre empereur resté au chaud dans son château, le chef de bataillon : Jeff, la vieille garde en la personne de Pat, les tirailleurs (mais on ne dira pas où) : Robert et Gaël, un voltigeur : Dada, la cavalerie légère (enfin pas si légère que ça finalement) : François, et un fier hussard sur son magnifique destrier rutilant : Xavier.

A noter que Pat réalise son coming out en apportant son Giant électrique pour la première fois devant la mairie de Beaucourt, et que Xavier chevauche un magnifique Rocky Mountain de couleur Ferrari fraîchement sorti de son carton.

Dans les frimas de ce matin enneigé, c’est notre chef de bataillon Jeff qui prends l’initiative et nous emmène sur le Gramont pour nous faire prendre la piste de descente jusqu’à Beaucourt. Puis c’est sur la piste tracée dernièrement descendant au creux de Malfosse qu’il nous dirige. Le terrain couvert de neige cache bien les cailloux et racines ce qui permis à la troupe de réaliser de belles glissades.

Arrivé au creux de Malfosse, est-ce les -4C sur place ? un gratin oublié au four ? ou sa femme esseulée et languissante ? Toujours est-il que Jeff est le premier à battre en retraite et laisse son bataillon filé vers Fêche l’Eglise. 

Après avoir pris le sentier des bornes direction de Fesches le Châtel, nous partons à droite vers Grandvillars. Nous empruntons des chemins enneigés qui ne sont pas gelés par endroit, afin que nous puissions profiter des plaisirs des chemins boueux. Une première pause arrive afin de se sustenter et de se soulager. Au moment de partir, nombreux sont ceux qui n’arrivent plus à enclencher leurs pédales. La boue accumulée sur les pédales et les cales a gelé et empêche tout clipsage. Le groupe recherche alors un liquide chaud pour dégeler tout ça, malheureusement toutes les vessies ont été vidées pendant la pause. 

Nous partons ensuite en direction de Morvillars pour finalement tourner à gauche vers Fesches le Châtel.  Eric en profite pour crever, la réparation dans la boue et le gel ne fut pas des plus aisées. Gaël quitte le groupe qui repartira 10 minutes plus tard pour un retour par la piste cyclable depuis Fesches le Châtel.

 Au final, une petite sortie de 25km, et 520 d+

180318

L’homme qui valait 500 Watts

Les promesses des météorologues ont été tenues, un beau et chaud (contrepèterie belge) soleil réchauffe les matinaux déjà à l’heure: Alain, Eric, Xavier, bientôt rejoints par un Gaël « sur les oeufs », puis un François P. qui jure « ça roule pas dans les bois »!
 
Les fondeurs fondent, les coureurs courent, les officiels officient, bref ils arrêtent les comptes aux doigts d’une main et posent la question fatidique suivie d’un regard lourd de sens vers le trésorier: on va où?
 
Dans la neige, ça c’est sûr! Car quelque soit l’endroit où porte le regard, c’est blanc. Blanc immaculé! Et avec un tel soleil et ciel bleu, ils ont le sourire.
 
Ils prennent la direction du vita de Dasles en passant par le sentier ouvert par Franck il y a quelques années, qu’on appellera désormais la Franckette. Gaël a perdu ses repères car 2 fois il rate des embranchements.
 
Le crissement de la neige durcie par le gel donne une sensation bizarre, mais en roulant prudemment, ils progressent bien. La promesse de démarrer tranquillement est tenue.
 
Après le Vita ils traversent la route Etupes-Dasles et empruntent la sapinière. Au bout de celle-ci, c’est la traditionnelle pause pour échanger sur les sensations et raconter quelques anecdotes. C’est alors que dans un halo lumineux céleste, tel un envoyé des dieux, arrive un vttiiste inattendu: Pat’. En raison du verglas, il a raté le départ, et donc s’est dit qu’il rejoindrait le groupe. Il faut souligner le talent de Pat’ qui sans connaître leur itinéraire et  sans partir du même point de départ réussi à les retrouver!
 
Tous s’extasient cependant sur autre chose: le canondale est resté sagement au garage, et c’est sur un Giant FULL-E+ que ride Pat’. Le vélo brille, normal il n’a que 20km au compteur, et ce n’est pas aujourd’hui qu’il va se salir. Devant la largeur impressionnante des pneus du Taiwanais, les « musculaires » sautent sur l’occasion et envoient Pat’ faire la trace dans la neige, histoire de souffler un peu.
 
C’est parti pour une séance de sport d’hiver. Bien sûr il ne faut pas chercher à suivre Pat’ dans les montées, mais son rôle de chasse-neige est un vrai salut pour les autres. Et ils apprécient en montant au cimetière de Vandoncourt de ne pas avoir à trop lutter contre la couche de neige.
 
A Seloncourt, Alain fait demi-tour, il a piscine ou poney, l’excuse ayant convaincu peu de monde. Les autres poursuivent et attaquent direction les 5 sapins. Attaque, c’est un grand mot. Il y en a un qui fait la trace, et les autres suivent. Mettre un pneu en dehors et c’est le ralentissement assuré. Mais quel spectacle que ce paysage pur.
 
Une petite pause au soleil est l’occasion de discuter du vélo électrique et Pat’ prête généreusement son destroyer pour se faire un idée. Tous s’y essayent sauf Eric qui redoute de ne pas lui rendre.
 
Le redémarrage est délicat. La pente est forte avec au choix au centre une épaisse couche de neige gelée et de part et d’autre 2 traces de roues complètement lisses et gelées. Pat’ trace au centre, les autre suivent sauf Gaël qui s’essayent avec succès sur les traces gelées. Amusant.
 
Aux cinq sapins, nouveau conciliabule. Plus trop le choix, direction Thulay. Après le cimetière la progression est difficile, puis ils optent à droite. A l’entrée du champs Gaël s’arrête et ils se recueillent sur le lieu de ce dramatique accident que tous ont en tête. François suggère une reconstitution, mais personne ne voulant jouer le rôle de Gaël (surtout pas lui), l’idée est abandonnée.
 
Cette partie est un pur plaisir: cédant à l’appel de la vitesse mais toujours à la recherche de l’équilibre, ils lèvent tantôt le pied gauche, tantôt le pied droit et corrigent régulièrement des embardées. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et tôt ou tard il faut bien remonter. Là ça se corse: essayer de conserver la trajectoire, sans glisser, tout en gardant une bonne motricité. Le cardio s’affole!
 
La petite boucle les ramène sur leur précédente trace, ils décident de prendre une variante pour redescendre sur Seloncourt, mais atterrissent à Hérimoncourt (« on aurait dû prendre à gauche »). Pas grave, car Xavier leur fait découvrir une sympathique variante qui les remonte à la ferme équestre des minimes: elle sera baptisée la Morandaise, du nom de son découvreur. La pensée du jour est pour Eric: « on en découvre tout le temps ».
 
Le retour se fait toujours assez difficilement dans la neige mais sous un soleil radieux. A Vandoncourt Eric, Pat’ et François quittent le peloton. Pat’ gagne 2 surnoms: « 500 watts » et aussi « chasse-neige ».
 
33km et 653m d+ mais sur un terrain difficile.
 
180403

Patinage artistique

Frimas hivernal, neige, stage, famille en visite, excuse à 2 balles, fainéantise … les éléments sont réunis pour une faible participation. Heureusement qu’il y a les piliers, les tauliers, ceux qui tiennent la barre quand le vent se lève: Daniel, Eric, Patrick et Gaël.
 
1ère question: avec ou sans boue? Ne se faisant pas beaucoup d’illusion sur le niveau d’adhérence, ils empruntent la rue des vignes. Le moral est au plus bas. Ca parle retraite, années d’ici la quille et heureusement qu’une petite flatterie de Gaël qui leur dit espérer avoir leur forme à leur âge vient revigorer nos 3 lascars qui, pour un peu, faisaient demi-tour pour rentrer à la Maison Blanche.
 
En s’éloignant de Beaucourt le sol blanchit, ce qui n’est pas désagréable. La boue est dure en surface. Gaël les emmène au Pont Sarrazin, le contourne en direction de Vandoncourt, et enfin reprend direction le sud via un itinéraire bis totalement improvisé qu’aucun de ses acolytes ne relève. Pas même quand, au milieu d’une petite clairière, Gaël se raccroche à des traces de pas dans la neige pour essayer de sortir de ce qui semble être un cul de sac. Personne ne s’aperçoit du subterfuge et ils retrouvent un chemin habituel vers Abbevillers, ville bien connue pour ses coucous.
 
Ils descendent sur Meslières, ce qui va être le point de départ de ce nous appellerons le festival « Dada ». Pour ceux qui nous suivent depuis longtemps, Dada est surnommé El Professor. Mais aussi « Jaeger », non pas pour sa propension à s’affoler comme l’aiguille du dit compteur à l’approche d’un matériau radioactif, mais pour sa célèbre Maxime « Jé gère ». Aujourd’hui la maxime était restée bien au chaud.
 
1ère alerte, après que 4 motards les aient dépassés, ils quittent Meslières et empruntent le petit single sur la droite. Un poil technique car en courbe et légèrement en dévers, il piège Dada qui glisse dans une synchro absolument parfaite des 2 roues et se vautre lourdement sur le sol. Mais c’est sans connaître l’extrême agilité de l’homme aux origines espagnoles, qui remonte à la vitesse de l’éclair sur son fidèle destroyer et repart l’air de rien.
 
Ils terminent la boucle et remontent sur Abbévillers, empruntant le même single qu’à l’aller mais sans Pat’ qui rentre par la route. Alors que le sentier est connu puisque parcouru dans l’autre sens à l’aller, Dada va une nouvelle fois au tas en prétextant essayer une nouvelle technique: pédaler mais laisser son vélo choisir la trajectoire. Technique non retenue.
 
A la sortie d’Abbevillers Gaël se prend pour David Vincent, cherchant un chemin qu’il… finit par trouver. Certains verront dans cette trace ce que leur imagination veut bien leur montrer.
 
David Vincent
 
 
Sur la route Montbouton-Abvevillers, Eric rentre et les 2 finalistes s’en vont faire leurs ablutions de pneus dans la boue. Après une trentaine de mètres, Gaël entend un juron. Il s’arrête, se retourne et voit Daniel en train de se faire un bain de pied dans l’eau glacée. Il secoue la tête devant tant d’inconscience et décide d’abréger avant de devoir ramener Dada sur ses épaules.
 
Il est temps de rentrer: le terrain est un mixte de neige et de boue particulièrement glissant. C’est un vrai exercice d’équilibriste. Enfin ils voient la fin, plus qu’une ornière à passer, Gaël ralentit, cherche la bonne trajectoire, passe en souplesse. Derrière Dada choisit une trajectoire et son vélo en choisit une autre. Résultat, encore une glissade. Sentant la lourde responsabilité qui pèse sur ses épaules, Gaël adapte la fin: il opte pour la variante moins rapide pour redescendre sur la route de Saint-Dizier, et tend l’oreille à chaque bruit suspect de son partenaire.
 
Enfin, ils rejoignent l’asphalte. Au stade de foot, ils se séparent, Daniel plongent vers le centre, Gaël s’élève vers le champs de mars. L’inquiétude d’avoir laissé seul Daniel parcourir les derniers 300 m le rongera toute la journée: aura-t’il glissé dans son garage, aura-t’il chuté dans l’escalier, aura-t’il dérapé dans sa douche?
 
37km, 800m d+, sol café au lait (mélange de neige et de boue), t° +/- 0°C.
 
20180211