19/05: 68

On leur promet la pluie, alors ils sont venus l’affronter: Francis, Bruno, Philippe B., Franck A., Xavier, Claude R., Lucine, Roméo, Gaël, Dada, Pat’.
Pourtant il n’y en a pas beaucoup, tout comme les degrés. Pas de mécanique ce matin c’est bizarre, seraient-ils devenus prévoyants?

Ils montent comme à la parade vers le Château Fernand, s’échauffent sur les marches puis s’embarquent sur le GR5 en longeant la route Dalles-Etupes. Ils prennent garde à ne pas se faire flasher, puis obliquent vers Dasles. Alors que la tête de course s’arrête pour attendre les derniers, Bruno prend l’échappée. Gaël ne s’en laisse pas compter et remonte le chemin blanc parallèle pour couper la rou(t)e de son prédécesseur, comme il le lui a appris.

Ils profitent des arrêts pour raconter les dernières sorties: celle notable du 5 mai dernier où les rares présents ont finis complètement gelés. Mais ça ce n’est rien. Car figurez-vous qu’Eric n’a jamais réussi à retirer son casque tellement le froid engourdissait ses doigts, qu’il s’est résolu à prendre sa douche avec!

Au croisement du single en provenance du vita de Dasles, ils font une nouvelle pause, quand un retardataire les rejoint: c’est Pat’ qui n’a pas beaucoup de temps pour rouler et qui leur refait le coup du « quelle surprise ». Après les embrassades, ils repartent, avec toutefois une inquiétude de Bruno: « tu vas où Gaël ». « Ben comme d’hab’: j’en sais rien »!
Ils traversent Dasles et prennent direction du cimetière de Vandoncourt. Les 2 présidents se tirent la bourre mais Bruno de retour de vacances est sacrément en forme. Toutefois Gaël qui s’est laissé distancé fait une belle remontée avant d’aborder la ligne droite finale mais l’ancien a de la réserve et reprend de la distance!

Dans Vandoncourt ils croisent un converti très élégant en la personne de Pascal, tout de noir vêtu qui fend la bise sur son pur sang de l’asphalte. Puis ils montent vers la colo, mais obliquent pour une fois à droite dans la montée. Après ce long single qui n’en finit pas de monter, ils s’arrêtent pour reformer le peloton et s’alimenter en chips et cahuètes. C’est Bruno qui leur compte ses vacances: ah la Corse! Et si les propos ne leur suffisaient pas, ils ont droit aux photos! Que c’est beau! Oh la belle montage! Oh la belle plage! Oh la belle Sylvie!???

Bon c’est pas tout mais même si Jef n’est pas là, ils ne sont pas là pour enfiler qu(o)i que ce soit, donc ils finissent par repartir, Bruno continuant à décrire à qui veut l’entendre (maintenant plus personne) l’étendu du spectacle qu’est l’île de beauté pour les yeux d’un Franc-Comtois d’origine Haute-Saonoise. Pat’ oblique discrètement sur un autre chemin.

A peine passé les racines, ils remontent sur le GR5 puis à droite dans Abbé. Gaël qui essaye de guider son groupe entend alors des cris d’alerte, qu’à peine a-t’il le temps de rentrer la tête et les épaules qu’une fusée sur roue en la personne de Bruno le dépasse et le dépose dans la montée herborée. A Abbé il fait froid, ils remettent donc une petite laine, et c’est aussi une belle occasion pour ses camarades de témoigner leur amitié à Claude sans lui en vouloir pour ses origines étrangères. Quel bel esprit d’équipe.

La sympathique, mais délicate car humide, descente vers Meslières leur fait découvrir aux pierres plates une grosse pierre inconnue arrivée là on ne sait comment, puis arrivé au goudron, Bruno décide de rouvrir le petit chemin en face et met toute sa hargne aidé de ses collègues à dégager une grosse branche. Ils avancent en veillant bien à ce que tout le monde suive, puis rejoignent la « Philippe Dole ». Après la « Philippe », Bruno et Francis s’échappent en amoureux alors que les autres empruntent la Doloise, toujours aussi raide sur la fin. Sur le chemin ils en profitent pour dégager quelques branches, mais pas celle au moment de rentrer dans le champ car là, c’est un arbre entier. Gaël promet de venir lui faire sa fête comme il l’a fait en bas des champs Houdins. Le président aurait-il des gênes du tueur à la tronçonneuse?

Retour classique, c’est à dire en se tirant la bourre sur le goudron puis dans les bois, où ils découvrent que Philippe a lui aussi des origines alsaciennes puisqu’il a discrètement tatoué son vélo du chiffre « 68 ».

37km, 850m D+, pas une goutte de pluie.


05/05: Cold case

En ce premier dimanche de mai ils ont rangé leurs tenues d’été pour celles d’hiver, car ils vont devoir affronter… la neige, tombée en masse la veille.
Les courageux (on va les appeler comme ça pour le moment): Daniel, François venu avec son collègue Aurélien, Eric et Gaël. A voir François et Aurélien, on se dit qu’ils ont déjà dû bien rouler. Et non leur état de saleté est uniquement dû à leur trajet depuis Dampierre-les-Bois!

Plus personne ne viendra, alors ils se lancent. Pour quelques mètres seulement car Daniel s’arrête aussitôt pour un problème de pédale vite résolu.

Sur les conseils de François et Aurélien ils essayent d’éviter les chemins trop étroits car les branches se sont couchées sous le poids de la neige lourde. Ils y sont malheureusement très vite confrontés, et le premier de cordée, à savoir le président, amasse la neige froide et fondue sur ses épaules.
Ils ont beau essayer rien n’y fait il y en a partout. Plus ils avancent, plus ils sont mouillés et plus il fait froid. Arrivés à Abbevillers, il faut bien se rendre à l’évidence, il faut rentrer. Lancés sur le GR5 Gaël fait une bonne démonstration d’esprit du club à Aurélien qui l’a doublé, en tournant aussitôt après à gauche vers le sentier qui descend vers Hérimoncourt. Bizutage!

Arrêt photo pour constater des vêtements trempés et des corps gelés, surtout l’éclaireur. Ils font le tour d’Abbévillers en tenant malgré tout à faire un peu de vtt sur la Dôloise, mais là aussi les branches sont en travers. De rage, ils abandonnent et rentrent penauds.

Les doigts ne fonctionnent plus très bien, ils rentrent même par la route à Croix, ras-le-bol. Il ne faut pas confondre courage et témérité.Pour une fois, ceux restés au lit avaient raison!

25km, 432m D+

28/04: quand la boussole perd le Nord

Après avoir trop profité du paradis, les Beaucourtois reçoivent les foudres divines cette semaine. Pluie, froid, vent, rien ne les épargne. Aussi il ne faut pas s’attendre à en voir des masses ce dimanche matin. Sauf que c’est mal les connaître: François, Lionel, Dada, Eric, Thomas G., Bruno, Pat’ et Gaël.
Au moment de partir, il n’y a pas de mécanique cette fois. Mais pour autant ils ne décollent pas puisque l’éclaireur a oublié sa boussole et autres affaires, et a dû faire 1/2 tour. Ils l’attendent donc sagement.

Enfin il arrive, ils peuvent donc prendre la poudre d’escampette. Direction les hauts de Beaucourt, puis le point de vue sur Montbouton derrière le Grammont. Le terrain est détrempé, ça colle un peu aux crampons mais ça reste très liquide. Avec les dernières semaines très sèches, ils avaient perdu l’habitude de si peu d’adhérence. L’habitude aidant, certains avouent qu’ils ont oublié leur agrafeuse et la rubalise pour… la reco du 1er mai! 

Pour changer ils font le tour de la grande pâture et redescendent en direction de l’étang cayenne, mais bien avant ils obliquent en direction du canyon oublié de « Jurassic Parc ». Las le vent a fait des dégâts et ils ont tôt fait de jouer à saute mou-tronc. Une fois passé les marches et posé pour le reporter de service, ils se dirigent vers le point de vue de Vandoncourt. Gaël et Lionel restent en arrière ce qui leur permet d’apercevoir un cabri traverser juste devant eux, un belle bête. Lionel a même le temps de lui demander qui est son père, et on apprend qu’il s’agit d’Eric. Quel scoop! Ils retrouvent le groupe à la table où justement Eric et François se consolent mutuellement en disant qu’avoir une petite c’est quand même mieux…

Allez hop hop hop vous devinez qui les remet en route, mais pas pour longtemps car encore le vent a frappé au début du chemin, ils doivent donc zigzaguer pour passer sans poser pied à terre, au risque de prendre une baffe. A peine le GR5 retrouvé, Gaël, qui a déjà influencé Bruno pour la première zone infranchissable sauf à pied, réitère et les emmène vers le monument au mort puis à droite après. Eric étant convaincu qu’ils reconnaissent pour le 1er mai, ils lui demandent de venir nettoyer les chemins à la tronçonneuse.

Plus loin les ennuis commencent pour Dada dont la roue arrière est prise de tournis. A Abbevillers, Bruno les emmène sur la Doloise, mais comme à peu près 1 fois par an, il se trompe au même embranchement, et les 2 fourbes de Lionel et Gaël de la team Cannondale Passion VTT en profitent pour lui passer devant et lui mettre une mine. Y’a pas de copains dans ce club. Pour les punir Bruno leur impose de descendre la papét’, ce que tout le monde fait prudemment.

Ils contournent Dannemarie par l’Est jusqu’aux marches qui montent sur le sentier des bornes. Forts comme des boeufs pour une fois ils rendent la pareille à leurs fidèles destrier qu’ils montent sur leurs épaules le temps de passer cette difficulté. Ils s’enfoncent sur le sentier jusqu’à ce que l’heure du retour se rappelle à eux. Il est temps de rentrer. La mort dans l’âme ils font 1/2 tour, prennent un chemin qui n’en n’est pas, traverse un sous-bois qui n’a jamais vu de vttiste, puis atterrissent miraculeusement dans un champ qui les ramène sur le sentier.

Ils redescendent ce qu’ils ont monté et à peine entament-ils la montée suivante que Pat’ cale. Sa patte de dérailleur s’est tordue lors d’une accélération gravitationnelle verticale (autrement dit, une chute), et plus rien ne marche. Ils demandent donc à Pat’ s’il a une patte, et nombreux sont ceux à se dire qu’ils n’en ont pas. Pat’, il ne lui en faut pas plus. Il attrape le dérailleur, redresse la papatte et repars. Efficace. De son côté Daniel se lance dans le tricot et commence un joli maillage à base de rayons: ce sera un serpentin.

Ils passent la Chefferie du haut, et optent pour le single du moto cross. Gaël pour changer prend à droite mais est bloqué par les arbres au sol. Les autres prennent à gauche et sont ralentis par les branches couchées. Gaël essaye de faire son retard malgré le manque de fair play d’Eric qui met son vélo en travers du pierrier pour essayer de lui barrer le chemin.

Le retour est frais. Non que la t° ait partiulièrement chuté, mais un récent orage sur Beaucourt et ses environs a détrempé le sol. Après quelques centaines de mètres à rouler dans l’eau, certains se plaignent d’avoir froid. Tant pis il faut rentrer. Après avoir souhaité un bon retour à Eric, ils optent pour la descente vers la route de Saint-Dizier. La première partie se passe bien mais l’accès à la seconde est barrée par un arbre couché. Décidément, le sort s’acharne!

41km 984 m D+

24/03: Orangina

Il faut en profiter car ça ne durera pas. Mais tant que ça dure, quel plaisir: il fait beau. Un poil frais au départ, ce qui s’avère être un casse-tête au moment de s’habiller: certains frileux optent pour le fuseau long, d’autres téméraires pour le cuissard court, et un indécis choisit le corsaire. C’est pareil pour les hauts, ça oscille entre la thermique hiver, le bonnet, les gants longs, et le haut été.

La place est vide… de voitures en raison du carnaval à venir. Mais pleine de vttistes: Thierry D., Maxime D, Jef L., Lionel M., Thomas G. (nouveau), Philippe B., Xavier, Jean-Marie, David T., Franck V., Claude R., Franck A., Bruno, Francis et Gaël. Ouf! Un seul grand, les autres sont restés au lit malgré des promesses la veille 😉

Il y a un nouveau, il faut l’évaluer discrètement: direction le château. Dans le parc des Cèdres, un groupe de femmes pratiquent le yoga et Bruno s’insère au milieu, proposant d’être le soleil les réchauffant. Rires aux éclats. Rassure toi Bruno, femme qui rit, à moitié…

Ils descendent au-dessus de l’usine CEB et vont faire quelques tours dans les bosses du vita de Dasles. Ensuite direction Audincourt, via les racines. C’est pas sympa pour Jef qui doit faire attention à son épaule. Ni pour les pilotes en semi-rigides qui ont le séant sensible.

Ils croisent une marche populaire et décident de s’éloigner en rejoignant la piste cyclable direction Valentigney. Ils grimpent dans le bois et font une pause à la barrière: photos et portraits!

Direction Thulay. Sur le chemin certains cherchent une culotte qui était accrochée à un arbre, un vieux souvenir certainement. Dans un raidard, Bruno encourage tout le monde en promettant une baffe à celui qui cale. Personne ne cale.

Enfin ils rejoignent le lieu de souvenir. Là où 2 ans avant quasiment jour pour jour, Gaël perdait le contrôle de son vtt à un endroit improbable, dans des conditions obscures et finissait lourdement sur l’épaule devant un parterre médusé de vttistes (et non l’inverse)… Allez une petite prière et on y va.

Direction Roches les Blamont, pour changer une variante bien pierreuse et pentue encore bien pensée pour l’épaule de Jef. Ses copains ont décidé de le soigner aujourd’hui.

Ils rejoignent Glay et finissent dans un ruisseau avant d’affronter la terrible papét’. Terrain de jeu attitré de Thierry, certains l’adorent, d’autres la redoutent, il y a ceux qui la passent, et ceux qui trébuchent. Et il y a ceux trébuchent et la repassent. Et ceux qui la passent… et la repassent.

Allez il est temps de rentrer. A Abbevillers Thomas et Jean-Marie optent pour la route, et Lionel aussi qui a encore ses 50 km à faire pour tenir sa moyenne quotidienne. A Montbouton c’est Jef qui les quitte, marre des bosses.

Il reste 1 km mais il ne faut pas croire que ça va finir pépère. Aux Champs Houdin Bruno s’enfile dans le single (il n’y a guère plus là que… bref), Franck et Gaël font la nique au puissant Francis en s’engouffrant in extremis derrière Bruno. Ils déboulent comme des balles et finissent debout sur les freins devant… l’arbre que Bruno n’a pas cassé la semaine précédente! Voilà quand on ne fait pas son boulot en temps et en heure.

38km, 852m D+, sauf pour Lionel qui, à l’heure qu’il est, roule toujours. Quelle santé!

17/03: Promesses de campagne

Décidément le mois de mars est tout aussi beau que le mois de février. Et qui dit soleil, dit vététistes! Sur la place Roger Salengro, les sportifs du dimanche sont au rendez-vous: David T., Victor, Claude L., Jef L., Philippe B., Franck A., Pat’, Claude R., Gaël, Lionel M., Bruno et Xavier.

Une fois les amabilités passées, voici la première difficulté: on va où? Jef propose d’aller découvrir les nouveautés du parcours de la Coupe Bourgogne Franche Comté du 09/06 prochain. Ça laisse aux guides le temps réfléchir…

Usine Japy, fière traversée du quartier des hauts de Beaucourt, ascension vers le château d’eau à l’entrée de Montbouton font office d’échauffement. Première nouveauté du parcours, ils contournent le château par babord (hé ho, on n’est pas sur un rafiot) et empruntent pendant quelques dizaines de mètres un nouveau single entre les pins. Puis ils rejoignent le point de vue de Montbouton pour une séance photo. Bruno propose de prendre la photo, tandis que Gaël et Lionel en profitent pour faires les imbéciles avec son vélo.

Rendez-vous est donné au sommet du Grammont pour aller tester la descente nouvellement créée. Mais alors que tous empruntent à gauche le chemin blanc, Xavier et Gaël en grande discussion continuent tout droit, optent pour le petit single sinueux sur la droite, puis s’interrogent de ne plus trouver personne à la sortie. Un coup de fil plus tard, les étourdis font demi-tour et rejoignent les autres, prétextant qu’avant il y avait un chemin de ce côté-là qui menait au sommet. Ben voyons.

Dans la descente il y a les habiles, les j’y-vais-quand-même, les j’y-vais-à-reculons et les j’y-vais-pas. Pour ne pas faire d’histoire on ne citera personne. Ils repassent la cabane et Jef les emmène cette fois en direction de la ville, pour l’autre nouveauté technique du parcours: les bosses!

Globalement tout le monde passe, souvent du premier coup rarement en s’y reprenant, mais tous finissent les roues dans le ruisseau, les fesses trempées! C’est pas beau à voir.

Enfin la rando peut commencer. Allez hop ils remontent la route de Saint Dizier jusqu’au chemin qui conduit à la ferme Houdin. Devant un arbre qui barre le passage Bruno ne peut s’empêcher de vouloir le casser en deux, mais ne parvient pas à faire mieux qu’une catapulte géante. Chaud devant! L’écureuil qui se cachait dessus doit être en orbite à l’heure qu’il est: « Alpha Tango Charlie, envoyez moi des noisettes ».

Direction Croix, puis Fahy. Bruno a une idée en tête: le sentier des bornes.  Grandfontaine en vue, c’est la pause. Certains commencent déjà à négocier pour ne pas rentrer trop tard. Bruno en pleine campagne lance « Je promets à ceux qui me suivront d’être rentrés à midi »! Gaël enchérit « Je promets à ceux qui me suivront d’être sortis de la douche à midi »! Et ils repartent tous comme un seul homme. Enfin presque, car Jef, déjà courageux de rouler avec une épaule en convalescence, a fait demi-tour un peu plus tôt pour finir son repassage. Toujours un chrono dans le ventre, et un vélo dans la tête…

Ils entrent et sortent tout de suite du village et tirent vers le sentier des bornes, puis la chefferie. Les jeunes Lab décident de rentrer et disent au revoir. Les autres coupent derrière la piste de moto. Lionel choisit la variante droite, les autres la gauche et tous arrivent ensemble en bas. Mais Lionel, jambes de feu, ne s’en laisse pas conter, il accélère, avale Bruno et arrive fièrement en première position.

Route de Croix, Gaël les taquinent en lançant une attaque, Lionel qui n’attendait que ça s’engouffre et Bruno suit laissant le jeune président derrière. Arrivés en haut dans cet ordre, Lionel les quitte, il a encore un petit tour à faire…

A l’entrée du chemin qui rejoint la route de St Dizier la harde se lâche mais s’arrête après 300m, des arbres barrent le chemin. Un peu de marche, un petit détour et ils rejoignent l’itinéraire. Ça râle un peu dans la descente, bouchonné par un doubien puis par un alsacien, alsacien qui arrivera malgré tout avant tout le monde sur la place!

36km, 743m D+

Sauf pour Lionel: 85km. Quel sportif!

10/03: par grand vent les abeilles ne volent pas

Ce matin c’est grise mine chez les adultes. Un fort vent s’est levé et une pluie battante détrempe tout même ce qui est à l’abris. Sur le groupe whatsapp « Ca roule », c’est le calme plat… Thierry D. est le premier à jeter l’éponge. Suivi de Cédric puis de Bruno, qui veut voir si son abeille fait un peu de miel. Les autres sont soit toujours au lit soit à l’affût d’une accalmie. Les miracles, ça existe.

A 9h00 la pluie s’arrête. Je me décide à partir et je lance un appel qui restera sans réponse. Tant pis! 9h15, je pars. Il y aura au moins un « Beaucourt » dans les bois.

Les premières centaines de mètres me font douter car le temps de me préparer une petite pluie retombe. M’en fiche, je suis dehors alors roule! Je profite de partir depuis la maison pour descendre à Dampierre par les tennis. Puis j’oblique sur la piste cyclable et enfin je plonge dans les bois. J’aurais aussi pu dire dans les flaques, tant les ornières sont généreusement remplies. On ne se plaint pas, de l’eau, il en faut!

Direction Audincourt, la pluie a cessé. Les chemins sont certes détrempés mais la boue est liquide alors ça va. Seul mon fessier plus protégé par mon légendaire garde boue incompatible avec la tige de selle téléscopique me manque. Bonne nouvelle il y a des gens qui nettoient les chemins. Le gros arbre en travers a été tronçonné. Certes c’était un beau terrain de jeu pour les jeunes cabris de l’école mais pour les vieux un peu raide comme moi, c’est un obstacle de moins à enjamber.

Toujours pas une goutte de pluie, mais le vent secoue les arbres: une petite branche s’écrase à 2m de moi. Je ne traine pas, je continue à m’enfoncer dans les bois, passe le vita d’Audincourt puis rejoins la piste cyclable de Dasles, où là aussi l’arbre qui barrait le chemin a été tronçonné. Chouette, on va pouvoir à nouveau bourrer. Je rebrousse un peu chemin sur la piste et descends à travers le bois jusqu’à la route.

A Audincourt je suis le sentier ludique parallèle au début du chemin forestier et qu’on n’emprunte pas assez souvent, et je gravis jusqu’à la route Dasles-Seloncourt, où je m’octroie une pause bien méritée Ici le vent est fort et j’immortalise la scène lorsque qu’une voiture s’arrête à proximité de moi: c’est Dada! Il avait choisi l’option « au lit » et s’en va chercher sa baguette. En vélo c’est plus écolo 😉

Direction le cimetière, puis la table d’orientation de Vandoncourt. Dans la montée un grain s’abat. Ca tombe bien, la boue avait commencé à sécher, elle partira mieux mouillée 🙂 Puis c’est le retour un peu classique. Je contourne le Grammont et avant le château d’eau de Montbouton, je rejoins le circuit de la coupe de Bourgogne Franche Comté qui aura lieu à Beaucourt le 09/06. Un beau morceau de bravoure attend les compétiteurs à la fin.

Je rentre tôt rincé par les projections d’eau mais heureux car… boueux.
25km 513m D+.

03/03: le lièvre et la tortue

C’est un beau groupe qui a répondu présent ce matin à Beaucourt: Bruno, Lionel M., un autre Lionel, Jeff C., Jeff L., Claude L, Thierry D., Hélène, Victor, Alain, Francis B, Pat’, Philippe B., Gaël.

On peut remercier la douceur du climat ces dernières semaines qui a contraint les fondeurs à revenir tâter de la boue. Les retrouvailles sont donc joyeuses. Surtout pour Lionel M. et Gaël qui découvrent qu’ils ont dorénavant un point commun: ils roulent en Scalpel Cannondale. Ils vont pouvoir s’allier pour pourrir Bruno!

Bravo au courage de Jeff L., venu en électrique pour ne pas trop compromettre la convalescence de son épaule.

Maintenant que Gaël est arrivé (sous-entendu en retard), il est temps de partir. Mais que serait un départ sans un petit coup de gonflage de … Bruno? Un départ avec un petit quelque chose en moins. Et surtout une bonne occasion de rigoler.

Au passage devant chez Dada ils se demandent où peut-il bien être? Direction la route de Saint Dizier. Bruno ne peut s’empêcher et met une mine à tout le monde, oubliant la promesse qu’ils avaient faite à savoir partir doucement. Heureusement Gaël veille et tient le groupe à une allure plus raisonnable. A c’est qu’il est heureux de retrouver son vélo, le Bruno!
Ferme des champs Houdin puis direction Croix. Gaël et Bruno sont restés derrière, ils papotent avec le groupe. Lionel prend donc le rôle de l’éclaireur. Ils rencontrent Olivier F. qui court après on ne sait quoi et après lui avoir fait la bise, il s’aperçoivent trop tard que Lionel et ses acolytes éclaireurs ont pris la direction d’un bourbier infâme. Seulement 100m mais quel gisement d’or brun!

Enfin ils en sortent et rejoignent Croix, puis direction les Pas du diable. Avant ça ils reprennent des forces au lieu dit de la Soupe à l’oignon, amoureusement préparée par Lionel M. et qu’ils avaient dégustée une belle nuit d’été. Les pas du diable ne sont qu’une formalité, mais c’est un peu plus loin que ça cafouille: les premiers ont foncé vers la Suisse, les second se demandent si les premiers n’ont pas bifurqué. Après quelques hésitations, ils finissent par joindre le premier groupe et descendent ce magnifique single.

A Boncourt ils escaladent le Mont Renaud jusqu’à la cabane. C’est l’heure de la décision: ceux attendus par les belles mamans doivent rentrer. Jeff L. emmène donc Jeff C., Lionel et Pat’. Les autres suivent un Bruno déchainé qui enjambent toutes les clôtures qui sont sur son chemin (oui c’est un peu romancé, alors la vérité est arrangée). Ils font le tour du Mont Renaud par le sud et remontent vers le Nord. Dans la descente du château, Francis très en forme déboule comme une balle, mais aller vite ne veut pas dire aller loin et il loupe son virage en bas, heureusement il y a une échappatoire.

A Delle le chemin derrière le château d’eau est enfin dégagé, mais la voix ferrée bloquant désormais le passage vers le Bricomarché, ils empruntent la passerelle. Dans la montée vers la caserne Thierry file discrètement, alors qu’ils prennent la piste cyclable. Ils traversent Thiancourt avec un fort vent de face. A Fesches c’est à nouveau les au-revoir. Bruno propose un pot que seuls les vieux briscards pas venus là pour que pédaler acceptent: Alain, Lionel et Gaël. Les autres rentrent sobrement.

Devant chez Bruno il faut voir Lionel et Gaël se faire des amabilités. On se prête son vélo, on se félicite mutuellement, on s’adoube, on s’en..courage. Vraiment ils font la paire ces deux-là. Une belle paire de vainqueurs.

Et voilà tout finit par un pot pourrait-on dire, mais c’est que les véhicules de Bruno et Lionel sont restés à Beaucourt. Alain décline poliment la proposition de les accompagner. Lionel est revigoré par sa bière. Plus rien ne l’arrête. En face de l’Inter il fait son … Gaël et invite ses 2 compères à monter le raidard, mais ils refusent. Sur la piste c’est un déchainement de violence comme on en a jamais vu, une version revisitée du lièvre et de la tortue. Lionel et Gaël décidément très en osmose, se lancent dans un relais fou et perdent Bruno qui n’a pas pris la roue. A Beaucourt, c’est la séparation tant redoutée, les 2 nouveaux amis se quittent la larme à l’oeil.
Alors que Gaël commence à laver son vélo, il reçoit un appel de Bruno: « Vous êtes où »? Gaël: « ben chez moi j’ai pris ma douche et je passe à table. Et toi t’es finalement arrivé (rire étouffé) » ? Bruno: « Oui, mais Lionel n’est pas là. Ah je le vois qui arrive » ! On ne sait pas ce qu’aura fait Lionel pendant ce temps, mais La Fontaine avait raison!

42km 833m D+ pour ceux passés chez Bruno.

10/02: temps divers, soldes d’été

Ça radoucit! Même si la pluie est annoncée ce dimanche matin et avec de fortes bourrasques, ils se sont donnés RDV à Beaucourt. Qui ça ils? Et bien les Gaulois pardis! David T, Cédric, Pat’, Philippe B., Gaël pour les croulants; Corentin, Maxime D., Louis et Virgile pour les jeunes espoirs.
Ils s’attendent à la boue. Ils s’attendent à la pluie. Ils s’attendent à en baver. Et ils sont là. Un peu maso, non?

C’est parti! Ils rejoignent le quartier des hauts de Beaucourt, et plongent au coeur de la forêt direction le point de vue sur Montouton en contournant le Grammont. Le terrain est étonnamment peu humide, voir carrément sec par endroit. On se demande où sont passées les congères de dimanche dernier? Et il fait plutôt doux en plus.

Gaël les fait zigzaguer au gré de ses lubies. Lors d’une pause sous de très hauts arbres secoués par le vent, David les met en garde contre les chutes de branches. Ils s’esclaffent, se moquent, rient, lorsqu’une branche morte s’écrase à 3m d’eux. C’est dans un silence de mort et à la vitesse de l’éclair Beaucourtois un dimanche matin à 9h20 qu’ils se remettent en route vers Croix.

En sortant des bois, il faut bien se rendre à l’évidence, Pat’ n’avance pas. Mais alors pas du tout. Lui qui d’habitude leur met des claques à chaque grimpette, traîne péniblement à l’arrière. Renseignement pris auprès de l’intéressé, il a été souffrant récemment et n’a pas encore récupéré. Sage, il décide de faire demi-tour. Voilà ce qui arrive quand on fait 800h de sport par semaine! Il suffit de prendre exemple sur Cédric et voir que ça ne sert à rien… temps qu’on a de la batterie.

Ils sont à peine partis que déjà ça discute retour. L’un doit aller ranger les hosties après la messe, l’autre vidanger la piscine municipale de Badevel… Et Gaël doit se débrouiller avec tout ça pour les faire rouler. Nan mais allo quoi????

Bon, pas de temps à perdre, ils contournent Abbevillers par le Nord, rejoignent le GR5, et descendent vers Hérimoncourt. Dans la descente les jeunes débarrassent courageusement 2 arbres couchés (bravo!) tandis que David doit souffrir d’un problème technique puisque tout le monde le double dans la descente. A moins que le problème ne soit ailleurs.
Lucides, ils comprennent vite que s’ils ont descendu… c’est pour remonter. Allez hop ça repart. Ils font la pause au ravito de trail 2018 de Vandoncourt et repartent à gauche pour boucler la boucle. Quand on vous dit que Gaël ne sait pas où il va!

C’est au moment de redescendre vers le vieux cimetière d’Hérimoncourt que Cédric fait valoir son droit au randexit. David essaye aussi mais Corentin lui fait un magnifique exercice de manipulation patriarcale: « ah bon je vais rentrer tout seul alors »? David en père poule ne peut résister et reste avec le groupe.

La descente est l’occasion de voir que les jeunes sont de véritables cabris lorsqu’il est question de troncs couchés, Virgile en tête. Puis c’est la remontée vers les 5 sapins. Après un petit coup à la Bruno de « à droite » alors qu’il va tout droit, Gaël les fait monter le chemin blanc. Arrivés aux 5 sapins, pas le temps de bavarder, on a un horaire à tenir, donc ils prennent à droite la descente raide et attaquent le contournement de Thulay. Cédric n’étant plus là, inutile d’y traîner ses guêtres pour lui faire plaisir.
Voyant qu’ils s’éloignent un peu, Gaël opte pour une variante qui s’avère intéressante pendant… 100m. Ils se retrouvent dans un champ, passe un premier passage à vache, puis un second sur lequel Gaël plante le flanc son pneu arrière dans un barbelé! Heureusement à 3 avec David et Philippe ils mettent le vélo dans une position couchée et le font onduler doucement entre leurs mains habiles jusqu’à ce que le liquide blanchâtre finisse de s’écouler. Alors que les adultes s’occupent, Maxime essaye de faire monter un arbre à son vélo, mais Philippe lui explique qu’il a peu de chance y arriver. Ils reviennent finalement sur le chemin initial et le prennent à rebrousse poils pour obliquer ensuite sur Seloncourt, dans un habile exercice de changement de direction dont vous savez qui a maintenant le secret.

Au vita de Seloncourt, David se plaint d’un tube de selle qui descend: plusieurs propositions lui sont faites, notamment une radicale consistant à retirer la dite selle. David promet d’y réfléchir sérieusement.
Au centre de Seloncourt, Virgile coupe direction chez lui, et à la sortie du village, c’est David et Corentin qui rentrent par le macadam à leur tour. Arrivés sur la route Dasles-Seloncourt Philippe fait ses adieux, et Max et Gaël rentrent sur Beaucourt. Dans le Val de Montbouton ils croisent Martine et Philippe P., comme quoi il y a toujours un « PASSION » dans les alentours.

36km, 870 m D+/- sans pluie, terrain quasiment sec, fallait être là, na!

03/02: il neige

La neige est tombée et tombe encore ce dimanche 3 février. Un léger manteau blanc recouvre le sol, qui bravera ces conditions?


C’est Corentin le premier qui rejoint la place Salengro et finit par s’inquiéter de ne voir personne arriver. Chaufferettes aux pieds il attend patiemment quand enfin arrive Gaël, puis Philippe B., puis Lucine et Roméo. Ce sera tout pour ce matin, car David abandonne son fils pour une vague excuse de partie de tennis dans la neige avec un ballon.


Histoire de ne pas prendre le risque de s’embourber très (trop) vite, ils montent au parc des cèdres puis rejoignent le vita sans passer par la Franckoise. Le chemin qui longe la piste cyclable est difficilement praticable. Une fois arrivés sur le vita, ils se disent qui finalement ce chemin est bien plus facile et qu’il ferait bien l’affaire pour la sortie du jour… à condition d’en faire 20 tours.


Que nenni, c’est la direction d’Etupes qu’ils prennent. Arrivés au tronc couché ils font une petite pause regroupement. Corentin fait une magnifique démonstration de passage de tronc, devant un Philippe ébahi. Roméo essaye mais avec moins de réussite.


Ils rejoignent le vita d’Audincourt et coupent direction la piste cyclable. En montant vers le cimetière de Vandoncourt, il y a bien quelques dérapages de ci de là, et arrivés à la route de Seloncourt, c’est un paysage d’hiver: le plafond est bas, la neige épaisse. Corentin est comme un fou, il tourne dans la neige et dérape à tout va, tandis que Roméo se bat avec une fourche complètement rigide.


Les courageux rejoignent Vandoncourt et grimpent à la table d’orientation. La couche de neige est de plus en plus épaisse, mais tous grimpent. En haut inutile d’espérer faire une photo, on n’y voit pas à 50m.


Le retour se fait en direction de Montbouton, et par endroit la progression est difficile: des congères se sont formées, et atteignent les 30 cm! Corentin se fait la malle, puis Lucine et Roméo. Philippe et Gaël laissés à leur propre sort contournent le Grammont, où Philippe croise une connaissance. Une fois arrivés au château d’eau à l’entrée de Montbouton, ils testent le nouveau single courageusement ouvert par Philippe P. et qui servira à la Coupe de Bourgogne Franche Comté du 9 juin prochain.

24km, 450m d+/-