20/11: ah la vache!

Pleuvra, pleuvra pas? Nos héros du jour choisissent la 2ème option. Et c’est en nombre qu’ils sont présents pour aller voir le terrain s’est un peu ramolli: Bruno, Pat, Fred, Mickaël, Christophe, Philippe, Laurent, Félix, Dorian et Gaël.

Pas de gonflage de pneus, pas de graissage, tout le monde a son matériel, tout le monde est à l’heure… reste la sempiternelle question: « on va où »?

Bruno demande à Gaël où il a prévu des les emmener. Gaël lève les yeux au ciel, il y voit un coin de ciel bleu vers l’est et lance: « Lebetain »! Les grandes décisions tiennent à peu de choses.

Direction Badevel et très vite ils comprennent qu’il va falloir être fin sur le pilotage: les feuilles rendent le sol très glissant. Pas question de poser des gros freinages ni de passer en trombe. Premier changement de direction vers Badevel: Gaël et Philippe plongent à gauche, mais les autres, étourdis, tirent tout droit. En les attendant, Philippe et Gaël passent le temps en discutant avec un chasseur.

Tout le monde se retrouve et après avoir traversé Badevel et rejoint Feche, ils grimpent le sentier qui amène à la route de Saint-Dizier. Laurent et Félix attaquent, Bruno refuse de voir se produire un tel sacrilège et accélère suivi de Dorian. Derrière Gaël procède à un blocage en bon et due forme des autres et arrive en criant: « z’avez vu, je les ai r’tenus »! Pat s’insurge.

Gaël les envoie de l’autre côté de la route, mais un tracteur a labouré le sentier, puis un arbre barre le chemin. Qu’à cela ne tienne, ils bifurquent à gauche et après avoir traversé une zone de coupe peu engageante, les voilà sur le bon chemin puis à Lebetain.

Au-dessus de Lebetain, Philippe est inspiré de prendre la gauche, car à droite un panneau chasse en cours les met au défi de poursuivre. Ils franchissent donc la frontière en toute discrétion et rejoignent le single qui descend à Boncourt, glissant lui aussi. Ça hésite sur la direction. Gaël voulait aller au sud, mais les voilà en direction du nord-est. Fred prend les choses en main et propose de rejoindre le Maira. Bruno et Gaël font la même remarque: « au moins on se fera pas engueuler si on se perd ».

Fred assure et les emmène dans des recoins inexplorés. Bruno commence à s’impatienter: il doit rentrer, il faut qu’il aille faire un devis. Il bifurque, tandis que les autres poursuivent vers Villars le Sec, qui porte assez mal son nom puisqu’un crachin s’y abat. A la sortie du village, une vache s’est fait la belle. Elle prend peur au passage des premiers et se met à courir et zigzaguer autour des VTTistes. Plus de peur que de mal! Surtout pour Dorian, qui, effrayé par le bovin prend la poudre d’escampette.

ils rentrent par les Pas du Diable, après lesquels Fred les emmène sur une variante vers Croix. Puis ils décident de rentrer par le single à la sortie de Croix. Christophe venu en gravel comment à tirer la langue mais s’est bien battu sur son « VTT vintage » . Emporté par un élan de folie, Gaël assure la fin du spectacle en partant dans un grand dérapage de la roue arrière, mais lorsque le Cannondale prend trop de gîte il finit, penaud, au sol.

La descente du single du « KOM à Dorian » est prudente, voir très prudente, Philippe et Gaël trouvant le temps long à l’arrivée. Raison: les autres avaient hésité à l’intersection. «  M’ouais, dites plutôt que ça glissait trop » s’esclaffent les 2 compères qui se la jouent « moi j’ai pas attaqué », « moi j’ai été prudent », blablabla…

Sur le parking le clocher de l’église entame les 12 coups de midi: mission remplie, place au nettoyage!

35km, 807m, couvert malgré un coin de ciel bleu, gras et glissant. Pas de panne.

Trace:https://drive.google.com/open?id=1-T51XnOL-1pCxnF59i8i8zCiPUEnE92Z&authuser=passionvtt.beaucourt%40gmail.com&usp=drive_fs

06/11: la malédiction d’Aurélien

Brrr… passer en 1 semaine du printemps à l’hiver, c’est rude. Nos vttiistes n’ont pas bien chaud ce matin là. Ça a même découragé Bruno. Ahhh… ce n’est plus ce que c’était. Mais fort heureusement un beau groupe de vainqueurs est là: Anthony, Aurélien, Franck, François, Pat, Philippe, Fred, Xavier et Gaël. Premier départ et faux départ. Gaël est à plat: il perd de la valve. Quelques coups de pompe plus tard sous les moqueries de ses camarades et enfin ils peuvent démarrer.

Direction le cimetière des Charmes. On ne voit pas trop quel charme il a, mais bon… Contournement de Montbouton, Pont Sarrazin, et petite variante à droite pour rejoindre la ferme des Minimes. Là: nouvelle variante, ils empruntent la route abandonnée en descente et les voilà à Hérimoncourt. Ils regardent la montée en marches dans la roche, mais se disent que non c’est pas la bonne direction. Quel courage…

Après avoir traversé la route, ils prennent à droite direction Seloncourt. Déjà bien difficile à sec, le sentier gras ne pardonne pas et tout le monde pose le pied à terre… sauf Bruno! Ah non c’est vrai qu’il n’a pas daigné venir ce matin trouvant la t° est trop fraîche pour sa peau fragile.

Sur le dessus, exercice de déblayage: Bruno débarrasse seul un arbre tombé en travers… ah non, c’est vrai encore, il n’est pas là. Donc 4 courageux libèrent le chemin, ce qui permet à Anthony de prendre la poudre d’escampette. Mais c’est sans compter la stratégie habituelle de Bruno qui… ah non c’est vrai, donc Gaël fait comme Bruno lui a appris: « quand quelqu’un est devant de toi, change de direction ». Et hop ni une ni deux, voilà notre Anthony passé de premier à dernier.

Philippe, le coeur sur la main décide d’aller le chercher… quand c’est alors qu’Anthony arrive. Xavier se dit qu’à ce jeu les plus cons vont gagner et préfère prétexter un repas à la maison blanche. Gaël ne se démonte par, car il sait que tout les chemins mènent à Thulay et ils les emmènent dans la pampa pour rejoindre le chemin blanc qui monte aux 5 sapins. Et alors que tout le monde s’inquiète de ne pas voir Philippe, celui-ci arrive cahincaha.

Le groupe est reformé, les mobylettes s’attaquent à la montée. Premier embranchement et premier regroupement: Gaël donne les instructions: à droite au prochain étage.

Ils sont tellement impatients d’y aller, que Philippe, Anthony et Aurélien prennent tous seuls la direction de … Thulay! Gaël est fier de voir que son enseignement a porté. Bravo les gars!
Comme ils sont allés à Roches la fois précédente, ils prennent en direction du cimetière et traversent la route de Bondeval. A eux les spéciales de l’enduro de Mandeure!

C’est à partir de là qu’Aurélien a commencé a déconner. Premier dans la petite sapinière découverte à l’occasion du traçage de la MTB2022, il veut faire le ménage et débarrasser les branches qui gênent. Sauf que son vélo et son pied gauche vont d’un coté et son pied droit et le reste de son corps de l’autre, ce qui le fait ressembler à un pantin fou. Fou, c’est le rire de ses acolytes.

Fremeuge est à eux et fait encore des ravages. Cette petite montée en dévers avec ses racines est le juge de paix de la sortie. Une fois regroupés, ils auraient pu aller bien plus vite mais Philippe vient de commencer une opération escargot pour réclamer on ne sait pas quoi.

Aurélien, lui, ça le perturbe. Habitué des sprints endiablés à la poursuite du Bruno (qui n’est pas là), il donne des coups de pédales qui lèvent les pierres et manquent de l’envoyer au sol devant un Franck hilare. Alors que les premiers prennent la direction de Bondeval, Bruno, ah non mince, pardon Gaël, change de direction en se disant qu’ils n’ont toujours pas compris la leçon. Vers Seloncourt, Aurélien multiplie les figures devant Franck qui pleure de rire.

A Seloncourt ils remontent par la route de Dasles mais bifurquent à gauche dans la montée. Il est encore trop tôt pour rentrer. Direction le Vita d’Audincourt. Après que François les ait quitté, Pat’ prend les commandes mais c’est Aurélien qui fait encore une fois le spectacle en se vautrant au sol dans la montée. Quel sens du comique!

Env. 38km 900m depuis Beaucourt.

Trace: https://drive.google.com/open?id=1-PtNUTYiVSfLQi50wTmHuZ9vIsRjz_Bf&authuser=passionvtt.beaucourt%40gmail.com&usp=drive_fs

30/10: le printemps est revenu avant les hirondelles

C’est le printemps, c’est sûr! Il fait beau, il fait chaud, les tenues sont aussi légères que les esprits. Sauf pour ceux qui considèrent qu’on est fin octobre et qu’il faut s’habiller de saison.Aurélien trépigne, Dorian patiente, Eric est au chaud, Pat’ détache son vélo, Philippe est à l’heure, Gaël arrive, Bruno est en claquettes, Franck admire son nouveau vélo vert.

Salut amical aux chasseurs et la poignée de main entre présidents des 2 assoc’ sonne le départ de cette rando dominicale. A la question « où on va? », Gaël ne répond pas. Ou plutôt il répond qu’il ne le dira pas pour ne pas décourager. Ambiance…

Au mont Novel, ils croisent David P. qui promène son chien, et tout le monde admire la bête. David est fier comme un pape jusqu’à ce qu’il comprenne que c’est du chien qu’ils parlent. Gaël se dépêche de lancer « je tiens le chien! ». Après un petit détour en direction de Croix, ils rejoignent le GR5.

Pat prévient: gare à la boue. Mais sa sollicitude est rabrouée: « Comment tu le sais? Tu roules la semaine? ». Chaque parole doit être pesée…

Ils descendent à fond vers Hérimoncourt, et Gaël est heureux de faire découvrir à Aurélien le sentier qui mène à l’église. Pat arrive en se plaignant de sa transmission encombrée d’une branche bien coincée entre les dents. Le temps de la pause, il essaye de la retirer. Après les moqueries et voyant le temps passer, Gaël et Franck se décident enfin à lui donner un coup de main.

Dans la montée aux 5 sapins on voit la différence entre les plus entrainés et les autres: ça se compte en centaines de mètres. Chacun son rythme pour arriver à Thulay. Aurélien les quitte à cet endroit, il doit aller goûter le vin pour la messe.

Après Thulay, Eric prend la tête dans un single connu, puis un autre moins connu, et après les paroles rassurantes de Bruno qui leur dit que ça amène à la ferme (« nous, à la ferme… »), c’est l’impasse: demi-tour obligatoire.

Les voilà à Roches. C’est là que ça a commencé à improviser. Gaël avait bien prévu d’emprunter le sentier qui mène à la fontaine, mais Bruno a déjà enjambé la barrière de la pâture, le vélo à bout de bras. Alors pour ne pas contrarier son ainé, Gaël ne dit rien et ouvre en grand la barrière pour les autres. C’est Dorian qui a la lourde tâche de la refermer, mais malgré toutes ses qualités, il peine et reçoit les moqueries de ses camarades. Philippe quant à lui décide de ne pas les suivre et continue dans le village pour aller préparer le tronc pour la quête.

La sortie de la pâture se fait en 2 étapes. La première pour constater que le sentier est bloqué par un arbre et qu’il faut faire 1/2 tour: ouvrir et refermer la barrière. Ce qui permet à l’érudit Dorian de faire une leçon de chose sur une espèce de champignon et ses conséquences gastriques. La 2ème 20m plus loin est la bonne. Bruno et Gaël cherchent ce chemin pentu qui descend sur la droite et … ils en trouvent un autre. Franck, bien heureux d’avoir enfin une tige de selle téléscopique, l’actionne mais le câble lâche! C’est pas mal engagé, les feuilles masquent le sol, et comme d’habitude il y a les bons (ils vont au bout), les moyens (ils s’arrêtent au milieu) et les moins bons (ils n’essaient même pas). On vous laisse deviner qui claironne en bas qu’il a tout descendu sur le vélo, alors que d’autres font grise mine en disant que c’est vachement trop engagé, ragnagna, ragnagna…

Gaël rappelle à Bruno où il veut aller et Bruno… part à l’opposé. Heureusement il revient à la raison (surtout: il fait 1/2 tour devant les chasseurs), mais réussit à trouver une variante. Gaël est content, il est là où il voulait être. Après une première tentative infructueuse, ils trouvent ce sentier qui était le but de la sortie et n’en font qu’une bouchée. Surtout Franck qui passe en tête le pont de Glay.

Direction la papeterie et sa montée longue et raide. 2 gros arbres les empêchent de tenter la montée parfaite, sans poser pied à terre. En haut ils prennent à droite la « Philippe P » mais Bruno prévient « pas la Dôloise, je dois rentrer ». Sur la route entre Abbevillers et Croix un peloton s’est formé mais très vite les vieux démons refont surface et il explose sous les coups de pédale de Bruno, Dorian et Pat. Eric a vu trop gros pignon et lâche se faisant même rattraper et dépasser par Gaël pour la médaille en chocolat.

Une rando sans la descente dite « du KOM à Dorian » ne serait pas une bonne rando, alors c’est la ruée, que seul un arbre freine. En bas, comme il n’est pas tard, Gaël propose de finir par le Grammont, mais tout le monde veut rentrer, et il ira seul s’éclater sur le sentier et faire la rencontre de … Claude!

Environ 42km et 1000 de D+ depuis Beaucourt.
Temps beau et chaud, sol sec à 95%.
1 incident (casse de câble de TDS).

Trace:https://drive.google.com/file/d/1AbqMXXmWR93pQZZRw8Gr_8FuAD-ueq-U/view?usp=share_link

16/10: tout ce qui brille…

Encore un aventure pour nos compères ce dimanche matin, qui se posent encore et toujours la même question. Où aller. Et on les comprend quand on sait qu’ils reviendront exactement au même endroit quelques heures plus tard.

Au départ: Bruno, Eric, Stéphane, François, Xavier, Gaël.

Gaël évoque bien Roche d’Or mais personne ne semble emballé. Alors… en route et on verra bien. Devant les panneaux « chasse en cours » ils restent sur la route de Saint-Dizier, puis remontent le KOM à Dorian en contre-sens. Sur la première marche Bruno épate la galerie et passe tout en équilibre alors que derrière ça pose déjà le pied.Les marches suivantes, c’est Eric qui montre l’exemple alors que les autres butent. Arrivé en haut la question de la direction est vite tranchée: à l’opposée du chasseur. Ça les amène à en direction du terrain de Moto Cross. Là encore dans la montée presqu’impossible, Bruno laisse tout le monde sur place et comme Attila passe là où les autres trépassent.

Direction la Chaifferie où une tentative d’alternative est avortée, puis ils abandonnent le sentier des bornes avant les racines pour s’enfoncer en Suisse jusqu’à Réclère.

Là ils n’y coupent plus, elle est devant, offerte à eux: Roche d’Or. C’est parti pour l’ascension et pas le côté le plus facile.

Alors que Gaël veut aller jusqu’à la chapelle Lachat, les autres veulent couper, inspirés par le doyen. L’épingle au bout des marches en rebute plus d’un mais pas notre Bruno toujours en forme.

Il n’est pas tard, mais Bruno veut déjà rentrer: Rocourt, puis Fahy. A Croix ils pensent qu’ils se sont séparés, mais finalement les retardataires arrivent. Ils se jettent corps et âmes dans le single qu’ils ont monté le matin même. Surtout Stéphane qui se jette au sol au sens propre en passant une branche. Il régale ses camarades qui le suivaient et emporte la médaille de la plus belle cascade ainsi que le surnom « OTB ».

En bas Bruno rentre par la route de St Dizier tandis que les autres montent au Grammont. Mais devant le dernier effort, François jette l’éponge, contourne le Mont Terrible et rentre sur Dampierre. Le tronçon de la coupe BFC est comme d’habitude génial, malgré quelques arbres au sol sur le dessus.

40km 940m D+/-

Trace: https://drive.google.com/open?id=1tunqDg_7pQImE1MkD2FHremgY0uaJ0PP&authuser=passionvtt.beaucourt%40gmail.com&usp=drive_fs

02/10: roulez pas sur les champignons

Le ciel est menaçant, pourtant ils ont envie de rouler: Eric, Dorian, François, Fred, Bruno, Franck et Gaël sont venus en espérant éviter la pluie.

Direction chez Dorian. Les premiers mètres donnent le ton: ça glisse, ça mouille, c’est gras. Et une pensée aux membres partis faire l’Extrême/Loue. Encore une édition fidèle à sa réputation… boueuse.

Malfosse, Feche, Bruno espère aller faire une petite leçon d’histoire dans les tranchées, mais c’est finalement vers Delle qu’ils se dirigent pour la première averse. Là François, pas en forme, se dit qu’il serait mieux dans son lit et décide de s’en retourner.

A Delle, Dorian prend les commandes. Première pause casse-croûte à Mont Renaud, puis ils s’enfoncent en Suisse.

Enfin ils retrouvent des singles, mais bon ça ne semble pas impressionner Eric. Les km défilent et le bon sens paysan fait surface: les discussions sur les champignons vont bon train entre Dorian et Bruno. Derrière les autres leur ferait bien avaler une amanite phalloïde pour les faire taire, mais ils sont déjà bien en peine de les reconnaître.

Les nuages les rattrapent et déversent sur eux toutes leurs réserves. Ca rince. Une petite pause est improvisée dans une cabane forestière, mais un groupe y a déjà élu domicile, et c’est avec un pincement au cœur qu’ils abandonnent les rôtis braisés au feu de bois, les bières et la chaleur d’un feu bien chaud.

Est-ce cet épisode qui a engourdi les méninges de Dorian? Serait-il à la masse après avoir pris l’eau? Toujours est-il qu’il commence à divaguer et faire moult détours et boucles pour échouer dans un cul de sac.

Après avoir escaladé un côteau, les voilà dans le camp militaire. Les douilles au sol ne les rassurent pas. Pour en sortir, 2 techniques s’opposent: l’expérience et la technologie.
La technologie (Dorian) sort son GPS, se connecte aux satellites et tire tout droit vers Bure. L’expérience (Bruno) fait tout le tour du camp et rejoint… Bure. Dans les 2 cas, il y a un facteur commun: les moutons, qui suivent en bêlant.

Chacun des 2 groupes rejoint Villars le Sec, sous le regard de la volante Suisse. Les techno optent pour les singles vers Lebetain, tandis les expérimentés choisissent le  macadam vers Croix où ils abandonnent Fred pour rentrer au plus vite.

Environ 55km, 1100m d+ depuis Beaucourt selon les individus.

Averses, vent, sol gras, 12 à 14°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/17LCTBlejBMEwQcVRZ88e42qlaxZnQP4p/view?usp=sharing

25/09: ils sont chauds

C’est sous un ciel gris mais finalement sans pluie que le petit groupe s’est réuni: Eric, déjà bien chaud (chut), Aurélien, bien chaud lui aussi (re-chut), Fred forcément chaud vu qu’il vient de Saint Diz’, Dorian chaud les ballons depuis Jonchery, Bruno chaud patate bien qu’il soit venu avec Franck en camion, Marc, pas chaud et enfin Gaël à peine chaud.

Mais la star du jour c’est Franck, ou plutôt son nouveau jouet. Un beau Spark tout vert ONF à peine sorti du carton. Tout le monde se moque de la couleur, mais en vrai s’extasie intérieurement et l’imagine comme sa future monture.

Fini de rêver: c’est le départ. Sur la route de Saint Dizier, première constatation: il va falloir attendre Marc. Pas de problème, le groupe se relaye à ses côtés.

Du coup c’est pas plus mal, ça permet de démarrer tranquillement: direction Croix puis Abbevillers. Quelques panneaux oubliés de la MTB sont retrouvés par Franck, et c’est l’occasion de faire connaissance avec David de Seloncourt. Le groupe a un nouveau membre.

A Abbevillers le petit single un peu raid est encombré de ronces et, au lieu de promettre une baffe à celui qui pose pied, la sanction aujourd’hui c’est l’apéro!

Ils ne résistent pas à la descente du Vannet via les pierres Gauloises: Bruno et Aurélien se tirent la bourre, suivis un peu (beaucoup) plus loin d’un trio composé dans cet ordre de Gaël-Eric-Franck, puis viennent Dorian qui se fait chambrer sur son allure et enfin David, Fred et Marc. Les premiers l’avouent: ça glissait, c’était… chaud!

Ils traversent Meslières, enjambent le Gland, et montent vers Roches les Blamont en évitant les chasseurs qui défendent Thulay, inaccessible. Là ils croisent un groupe de Beaucourtois constitué de David J., Olivier et Thomas. Heureuses retrouvailles, même s’ils auraient préféré qu’ils les rejoignent.

Direction les spéciales enduro-light de Mandeure. C’est toujours un plaisir, et la sortie de la première est toujours aussi impressionnante: il y a des hésitations dans le peloton, ça pose le pied devant la marche… Puis ils rejoignent Fremeuge, pour un concours d’équilibre et d’adhérence, où il n’y avait pas beaucoup de candidats potentiels pour le podium. Par contre sur le podium de la mauvaise foi ça se bousculait: « trop gonflé », ‘trop humide », « trop de terre »,…

Bondeval nous voilà! Marc commence à faiblir. Il est aussitôt mis sous perfusion pour lui permettre de tenir jusqu’au raidillon après le ruisseau.

Pause! C’est le moment de zoomer sur ce passage bien particulier. Pas long mais bien raide. Tout le monde, sauf Marc encore innocent, se voit en vainqueur de ce passage. Beaucoup d’appelés mais peu d’élus.

Premier à s’élancer, Gaël monte le plus haut. Dorian échoue à peine derrière. Fred fait taire les  commentaires, mais non. Après c’est la débandade. Mais loin de se décourager, voilà Bruno qui se lance dans un nettoyage en règle du passage pour s’assurer la victoire. Malheureusement il ira moins loin que la première tentative, et surtout déclenchera les rires de ses camarades. Celui qui les arrête (les rires), c’est Eric. Il a le bon rythme, la bonne position, bien aidé par son plateau de 30 (on le soupçonne d’avoir retiré 2-3 dents), le voilà qu’il dépasse le point le plus haut atteint ce jour, s’apprête à tourner à gauche pour éviter la dernière partie encore plus raide et, et, et cale. Mais tout le monde se prosterne devant le nouveau champion même si la victoire est encore à une marche et quelques mètres.

Les horaires sont les horaires, plus la fatigue de Marc, ils redescendent sur Seloncourt et remontent vers Dasles. Dans la montée Dorian impose un rythme à la limite du trop vite, et contient un Aurélien qui se voyait déjà en champion de la bosse: ce sera pour une autre fois!
Retour par la piste cyclable en ordre dispersé.

Environ 39km 830m d+

Pas de panne.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1r35-Ew6ZwyoSF9R8PcO28AtwpzEM0KNf/view?usp=sharing

18/09: le marathon des ballons

Petit déplacement à Lepuix pour le Marathon des Ballons. Une épreuve organisée tous les 2 ans mais qui a été annulée pour cause de COVID ces dernières années.

RDV fixé à 8h45 sur place par Gaël. Mais il tarde à arriver. Francis s’impatiente, Aurélien, Christophe, François et Mickaël font le pied de grue. Toujours pas de président.

Tant pis Francis part, François aussi mais avec le couple officiel de l’officieux VCD, et après un dernier appel enjoignant Gaël à se hâter, Aurélien décide de partir avec Leon et Leon. Mais pas de chance, panne de la commande de dérailleur électronique AXS de Michael. La pile est morte. Le temps de démonter la pile de la commande de tige de selle pour la substituer, voilà Gaël qui arrive. Ah l’électronique!

C’est à 4 qu’ils prennent un départ… frisquet sous seulement 6°. Dès les premiers virages, le balisage annonce qu’il ne sera pas à la hauteur. Rubalises mal placées, trop fines, panneaux trop petits, pas de fléchage, … les handicaps se cumulent et arrive le prévisible après seulement 4 km: l’erreur. Ou plutôt le balisage tellement mal fait que voilà nos 4 compères partis dans une longue montée de 1.5 km… pour rien. Ils rebroussent, retrouvent la trace et évoluent sur terrain tellement plat qu’ils sont convaincus (et dégoûtés) d’être sur le parcours familial, eux qui se voyaient en experts.

Le premier ravito arrive et surprise, ils apprennent qu’ils sont sur le bon parcours. Ouf! Donc si les 15 premiers km ont été si plats, la suite s’annonce grimpante.

Ils ne le savent pas mais pour François c’est pas mieux. Avec ses 2 acolytes du jour, ils s’emmêlent les crampons, mélangent l’expert et l’intermédiaire, et finissent pas ensemble, sur le familial et à contre sens!

Seul Francis semble épargné… ou en tout cas plus vigilant.

Les km rasants défilent pour nos 4 compères et les organisateurs manquent toutes les occasions d’en faire une rando plaisir. Chemins blancs, montées goudronnées sans fin, d’autres empierrées et trop raides. Toutes les cases de ce qu’il ne faut pas faire sont cochées.

Au 2nd ravito à la planche des Belles Filles, les discussions des participants vont bon train: « c’était mieux à Beaucourt, rien à voir, balisage super, ravito excellents, organisation impeccable ». Notre président n’en rate pas une miette, d’autant que les tenanciers du ravito lui listent tout ce qu’ils n’ont plus: soupe? A plus. Saucisses? A plus non plus. Ouf, il reste du thé chaud.

Sur ce versant les conditions météo ne sont pas les mêmes, les t° baissent encore et Aurélien appuie dans la montée suivante, alors que Christophe accompagne Micka qui a un coup de mou. Gaël navigue entre les 2.

Les voilà au Démineur, au Ballon d’Alsace. 3ème et dernier ravito où ils retrouvent Francis et Pomme, sa charmante moitié. Les 4 camarades se regroupent, apprécient la soupe (il en reste!) et se disent qu’avec 1560m de d+, ça ne doit plus trop monter.

Dans le dernier raidard, Aurélien pose le pied, se disant que Gaël, qui s’économise depuis le début, en fera autant. Las! Le président connaît bien ces fins de rando où il n’est plus question de gérer et le passe sous un torrent de sobriquets plus couards les uns que les autres.

La fin offre le plus beau, un beau sentier à flanc de forêt, des descentes rapides ou pentues entre pierres et racines. Aurélien est aux anges. A l’arrivée, le soleil les accueille ainsi qu’un rafraîchissement et des en-cas offerts.

La fin était belle mais est endeuillée par un incident majeur. Puisqu’on apprendra qu’un participant de 74 ans aura succombé à un arrêt cardiaque malgré les premiers soins pratiqués par Francis avant l’arrivée des pompiers.

59km, 1700m D+/-.
Temps: nuage, soleil, 5 à 17°
Parcours sur l’image ci-dessous dans le sens horaire.