06/03: Mormont 2 (succès)

Encore un dimanche froid, ~0°C, mais un beau ciel bleu et ensoleillé. Chouette, le sol va être dur.Aurélien patiente quand Dorian et Gaël arrivent. Gaël déjà là? Et oui! On n’est pas le 1er janvier, mais les bonnes résolutions n’ont pas besoin d’attendre. Pat’ arrive puis Xavier, et peu après Claude, dit la Licorne, et sa chienne.

Au lieu de descendre directement sur Badevel, ils accompagnent Claude direction les Champs Houdins via la route, puis ils descendent le sentier de la principauté de Montbéliard direction Malfosse, tandis que Claude remonte sur le plateau.

Après 300m ils sont stoppés par une coupe très étendue et font donc 1/2 tour. Du coup ils optent pour le même début que le dimanche précédent. La poisse frappe encore une fois à cet endroit, car Xavier crève. L’objectif de ne pas rentrer tard s’éloigne.

Une variante (on appelle ça aussi un détour) est trouvée: ils poursuivent, rejoignent la route de Saint-Dizier et tirent tout droit, ce qui les fait dévaler par un sentier inédit jusqu’après Malfosse où ils croisent Martial et un copain.

1ère bosse de la journée: remonter jusqu’à la route de Badevel. Aurélien se sent pousser des ailes, il dépose tout le monde, puis se rend compte qu’il a mal jaugé la durée du raidard… et cale. A côté de lui passent « tranquillement » Dorian et Gaël, en bon gestionnaires. Au-dessus c’est la fête à Aurélien: moqueries de la part des 2 compères, y’a pas de copains dans ce club.

Ils descendent à Lebetain et c’est la 2ème bosse qui les emmène en Suisse sur le petit single vers Boncourt, toujours en travaux après l’autoroute.

Une 3ème bosse pour en sortir, les voilà à la Tour de Milandre pour un peu de tourisme et d’histoire: séance photos, admiration du panorama, et surtout un petit exercice de steps. Dorian pas complètement remis de sa sortie vélo de la veille garde les vélos, comme si ils allaient disparaître en Suisse…

A Buix 4ème pétard, mais qui a fait ce parcours??? Dorian décide de jeter l’éponge et rentre. Il n’a pas vu la suite… Pat’ commence à compter: « encore combien de montées »? « 3 » lui répond Gaël. « Tu m’as déjà dit ça à celle d’avant ». Xavier gère…

Le moral des troupes serait-il sur le point de flancher? Heureusement les montées sont entrecoupées de chemins blancs plus reposants. A Courtemaiche bis repetita: bosse puis chemin blanc. Gaël ne répond plus aux questions de Pat’… Et voilà venir l’épilogue de la sortie: the wall. 800m de pente abrupte sur un terrain accidenté. Les corps s’avancent, les buste se penchent, et finalement tout le monde accueille la décision en haut: on va couper. C’est un grand oui de soulagement. En plus l’objectif est atteint, ils sont à Mormont!

Ils longent la base militaire par le single et font leur dernière pause: il est midi. Retour au plus rapide, descentes, chemins blancs et bétonnés. Ils optent même pour la descente route de Croix-route de Saint Dizier (dite du KOM à … oui on sait) quitte à salir leurs vélos. Dernière péripétie pour Pat’ qui va au sol sans blessure autre qu’à l’amour propre.

46km, 1090m d+/- depuis le stade.
-1 à 5°C, soleil, ciel bleu, bise bien présente.
Une crevaison.
Trace: https://drive.google.com/file/d/1AKfaTO5yT5tYLmteZPfMrbkZzN_bSOAE/view?usp=sharing

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27/02: Mormont 1 (échec)

Ils sont frais, ils sont souriants, ils sont … emmitouflés sous leurs couches, on dirait des fondeurs: Aurélien, déjà bien chaud qui tourne depuis 40 min. Lui c’est sûr il va apprécier le retour à l’heure d’été. Dorian, bien chaud aussi d’avoir roulé depuis Joncherey, Pat’ et Ernest bien au chaud en sortant de leur voiture, Gaël le plus proche donc il n’a pas eu le temps de se refroidir.

Gaël essaye de partager sa trace avec les autres Garmin mais ça ne marche pas alors ils décident de se mettre en route. Pour ne pas aller très loin puisqu’après 5m il signale un pneu avant presque à plat. Valve mal serrée, résultat il faut pomper sous les moqueries des autres. Imaginez…

Enfin c’est l’heure du 2ème départ, le vrai, direction route de Saint-Dizier pour un petit échauffement. Arrivé à la ferme des Champs Houdin Aurélien vérifie l’itinéraire: c’est bien tout droit dans le virage, alors gaz! Gaël se lance aussi, Ernest itou mais malheureusement va au tapis après 5m! Des douleurs un peu partout et un support GPS cassé, ça commence bien après 6 mois d’arrêt.

Le groupe l’encourage et ils repartent. Mais 200m plus loin c’est Dorian qui manque à l’appel: il a perdu son GPS. Finalement il rebrousse chemin et le retrouve miraculeusement. Bon on peut y aller là?

Le pétard de Saint-Dizier fait monter le palpitant, mais avec tous ces incidents Gaël s’inquiète du retard pris. Direction le Val par la route, car il y un petit passage sympa mais bien raide à monter.

Gaël et Dorian arrivent en premier, puis Aurélien, puis Pat’, puis… personne. Enfin Ernest arrive: il a perdu sa cale gauche! Heureusement elle s’est juste dévissée, pas égarée, le temps de revisser tout ça, c’est reparti.

Toujours dans un souci de rattraper le temps perdu, Gaël les emmène à l’opposé des Pas du Diable en traversant un champ. Ça râle, ça peste mais heureusement c’est propre.

Les chasseurs du coin salués, ils passent le pétard au bout du single des Pas du Diable direction la Suisse. Alors là il faut tout de même rétablir une vérité: si on peut excuser Ernest et son manque d’entrainement, Aurélien lui n’en a aucune de mettre le pied à terre. Recommence qu’ils lui disent!

Ah la Suisse! Le Maira les accueille puis les voilà à Buix. En face ça grimpe, et longtemps et fort. Gaël s’accroche aux 2 hommes de tête un moment mais à la vue d’une nouvelle bosse laisse Dorian et Aurélien s’expliquer jusqu’en haut. Pat’ n’est pas bien loin. Enfin Ernest gère cette longue reprise…

Courchavon est presque en vue mais la montre a parlé: il s’en faut retourner. Direction Courtemaiche, puis Villars le Sec. Sec, mais pas tant que Ernest, qui a donné tout ce qu’il avait. Il profite de l’arrêt imposé suite à la casse de l’attache rapide de Gaël pour souffler. Attention, la 3ème en 6 mois, c’est comme ça que naissent les surnoms. Demandez à Pat’…

Décision est prise d’abréger le calvaire d’Ernest: à la sortie du village, ils empruntent la route des Pas du Diable, puis rejoignent Croix moitié par les chemins, moitié par la route et enfin le single dit du « KOM dont rêve Dorian ». 

Descente prudente car ça glisse pas mal, et les 1600m sont l’unique occasion de bien maquiller les vélos pour faire dire à Benjamin qui les attend à l’arrivée: c’était boueux!

Bravo à Ernest pour sa reprise sur un circuit exigeant et applaudissements pour Benjamin qui a joué les éboueurs dans les bois de Beaucourt.

40km, 946m D+ depuis Beaucourt.
Froid au départ mais beau soleil tout du long: 0 à 10°C.
Sol sec sauf… autour de Beaucourt.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1xheANCFvpnQBZy1r7Xzj6u9NVsLIuw7d/view?usp=sharing

13/02: trop sec pour être honnête

Beau soleil ce dimanche matin pour Pat’, Dorian, Xavier, Philippe, Martial (bienvenue) et Gaël. Bon pour Philippe c’était moins une, car il arrive quand les autres partent. Maintenant on connaît la raison de son retard hebdomadaire… mais on ne vous la dira pas!

Mission du jour: accompagner Dorian pour être sûr qu’il prendra le chemin de chez belle-maman. Ça commence mal, Gaël part au sud au lieu de l’ouest. Après quelques kilomètres, il se rend compte de sa boulette et reprend le cap. Mais ils ont déjà fait 3km.

Pour rattraper le temps perdu, ils dévalent depuis le point de vue de Vandoncourt et rejoignent le cimetière du village pour aller le plus vite possible à Seloncourt. Là bas les (grands) enfants s’amusent sur la pump track sous l’œil (gauche) de leur guide, qui a l’œil (droit) sur la montre. On s’étonne qu’il zigzague après ça.

Dans les bois la joie est de courte durée, le petit single qui surplombe Mandeure est toujours obstrué, 1/2 tour. Ils se jettent à corps perdu sur le single depuis Bondeval, bifurquent avant Fremeuge, et attaquent le belvédère par l’est sous un beau soleil.

Mais le retard accumulé au départ par le groupe est trop important pour Dorian: ils les quittent pour belle-maman. Après cette difficile rupture, Philippe les emmène depuis le belvédère vers la descente enduro mais opte pour la version XC, au grand soulagement de ses camarades.

Les voilà au théâtre. Pour tout dire le terrain est plutôt sec depuis le départ, alors Philippe opte pour la traversée du champ au lieu de passer par la route. 100m plus loin les voilà tous crottés avec des pneus doublés de volume.

Ils rentrent par le magnifique single à Phiphi qui débouche à Valentigney, rejoignent la piste cyclable car Hervé les attend pour la remise des vêtements. Sur la piste, ils ramassent un papy routard dans le peloton et rentrent mais pas trop vite car la fatigue se fait sentir, c’est la reprise pour certains. Seul Pat’ semble frais comme un gardon: il avait embarqué sur son VTT nucléaire.

Depuis Beaucourt: 45km, 750m D+/-Beau temps, sol sec (sauf dans le champ…), 0 à 10°C.Pas d’incident technique.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1z4Lfl7mk-dtuSuRCFny0dYRRIk5cl3V5/view?usp=sharing

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06/02: proverbe breton, quand les mouettes ont pied, il est temps de faire demi-tour

Après une sortie bien boueuse et glissante la semaine précédente, pas question cette fois d’y retourner (aussi tôt). Direction la Suisse et ses chemins blancs bien propres. Et avec le vent, pourvu qu’il souffle dans leur dos, ils pourraient battre des records. Aurélien et François de Dampierre, Eric de Badevel, Gaël le local de l’étape bientôt rejoints par … Louis lève tard mais à l’heure (en tout cas plus qu’un Philippe quand il est là). Go!

Direction Croix pour franchir la frontière en toute discrétion. Mais à peine l’a-t-il franchi que Eric explose le fond de sa gourde: grosse fuite en vue et son préventif n’est pas très efficace, ça coule. Pas de problème, la gourde est retournée, et Eric tance les autres d’un « alors on y va? ».

Le circuit du jour est roulant, et ça roule vite. Quelques flaques et passages un peu mou histoire de rappeler la saison, pour le reste c’est de l’autoroute Suisse… sans vignette. Bientôt ils arrivent à un lieu bien connu, là où des empreintes de Dinosaure sont abritées, un certain Tripotanus d’après Bruno. Mais personne ne sait si c’est vrai.

Ils traversent la Transjurane et avant de rejoindre Courtedoux, entament leur remontée vers le nord… et vers le ciel, puisqu’à partir de maintenant les grimpettes se succèdent. La dernière les emmènent sur un chouette single qui longe un bel obstacle: le terrain d’entrainement militaire. C’est pas ça qui les arrête, ils traversent et font fi des interdictions.

Louis s’inquiète il doit rentrer pour midi, sinon papa va gronder. Après avoir traversé Bure (et roulé sur les pelouses) ils se lancent dans la grande descente qui les mène vers la France, et son village le plus éloigné de toutes les côtes de la métropole: Villars-le-Sec. On n’est pas près d’y voir un raz de marée, ni d’y pêcher des moules. Ou alors les autres Français auront les pieds mouillés depuis un moment.

Certaines jambes commencent à souffrir et, comme dirait Eric, les oiseaux à être cuicui. Aussi ils évitent le bourbier en bas de Croix et contournent par la route. Au moins ils n’auront pas à pédaler dans la descente. Sauf que le vent en a décidé autrement et les voilà obligés à pédaler pour avancer.

A Croix Aurélien et Gaël se taquinent pour avoir la médaille, tandis que Louis lâche ses dernières forces. Retour tranquille par le macadam, jusqu’à l’entrée de la bien célèbre descente Route de Croix-Route de Saint-Dizier dont le KOM se refuse toujours à Dorian.

38km 620m d+ depuis Beaucourt.
Ciel nuageux, rafales de vent, 1 à 4°C.
Sol mou en sous-bois, s’asséchant.

30/01: Holiday on mud

Les gardiens des chemins sont là ce matin, fidèles au poste: Aurélien et Dorian avec des vélos déjà bien sales, Pat’ avec un vélo pas net, Gaël et Philippe avec un vélo tout propre car ils ont évité les bois pour venir. Ce n’était que reculer pour mieux y plonger, car avec le redoux et une petite bruine, les sols durs se sont, disons, ramollis.

Direction Montbouton par le cimetière des Charmes. Philippe a endossé son costume de Schtroumpf grognon et peste pendant tout le trajet: « j’aime pas Thulay ». Le sentier qui mène au château d’eau ne les rassure pas: ça glisse, c’est gras. Du coup, ils contournent le bois par la route et rejoignent le chemin blanc.

Ils poussent jusqu’au point de vue de Vandoncourt pour confirmer: ça glisse. Pour Aurélien s’ajoute en plus le fait de rouler dans le brouillard… Ils saluent en repartant Philippe P. venu marcher.

Pour limiter la casse, ils prennent le chemin blanc qui longe le monument commémoratif, mais ils n’ont pas le loisir de l’atteindre, il a été ravagé par les engins. Qu’à cela ne tienne, ils se rabattent sur le GR5, et bien entendu Philippe, Dorian et Aurélien ne résistent pas à un petite arsouille pour aller chercher les points du meilleur grimpeur. Sauf qu’aujourd’hui les pois du maillot sont marrons…

Abbevillers arrive, et avec lui un macadam bien apprécié. Mais pas pour longtemps, ils retournent dans les bois rue du Vannet. Ils laissent la descente vers Meslieres aux chasseurs et continuent sur le chemin.

Alors le chemin, ils n’ont pas aimé. Bien gras, peu adhérent, il fait des dégâts. En haut c’est la pause et ils admirent la vue sur… un paysage de nuages. Le chemin blanc suivant a aussi été joyeusement recouvert de boue par un tracteur alors, si même les chemins blancs ne le sont plus… direction la « Philippe », sentier découvert par l’ex-adhérent rencontré plus tôt à Vandoncourt.

En voyant Gaël s’orienter vers la « Doloise », Pat’ jette l’éponge. Les autres poursuivent en espérant bien cramponner du dur. Au bout, la petite route est bloquée par les branches: détour par la route de Fahy, contournement d’Abbevillers et … rattrapage du Pat’ dans la montée vers Croix!

Après ce 2ème au-revoir, ils obliquent vers la Suisse où Philippe et Dorian marquent la frontière en l’arrosant chaudement. C’est à nouveau la pause goûter.

Croix est traversé, direction le chemin blanc mais en bas les engins ont encore sévi et étendu la zone boueuse. Gaël rentre comme une balle et fait quelques figures dans les ornières, mais il ne convainc pas les juges.

Après le bourbier, Dorian manque à l’appel. Il finit par arriver assez dépité: la transmission lubrifiée à la boue, les pneus doublés de volume frottant sur le cadre qui stocke la boue, ça commence à déconner sur le Scott. Au pied de la montée de Saint-Dizier, il abdique et rentre.

Les rescapés décident aussi de rentrer, abandonnant l’idée de rejoindre Lebetain, ils se rabattent sur Saint-Dizier. La montée de la carrière fait mal. Aurélien la grimpe courageusement mais se vautre lamentablement une fois arrivé sur le dessus. Le chemin qui les ramène est vraiment glissant, aux bornes ils tournent et rejoignent la route de Beaucourt-Saint-Dizier.

C’en est assez, ils rentrent.

30km 560m d+ depuis Beaucourt.
Gras, gras et gras.
2° à 5°, petite bruine occasionnelle.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1nMkEdr7B0g820-qeXHXi-xBDjgJvD1ZV/view?usp=sharing

16/01: le stratagème d’Aurélien

C’est un froid de canard qui accueille nos randonneurs ce dimanche matin. Alors qu’un beau groupe d’adhérents se sont donnés RDV sur les pistes de skating près de Morteau, Aurélien, Dorian, Mickaël, Christophe, Pat’, François et Gaël eux sont emmitouflés sur leurs VTT. Pas de contrainte horaire, c’est même le contraire, puisque ça arrangerait Aurélien de ne pas rentrer trop tôt, cause belle-maman!

Gaël tarde à arriver, et comme il ne répond pas à l’appel, ils se décident à partir… lorsque le retardataire arrive. Bon 09h05, c’est plus tôt que Philippe. Mais Philippe est au skating, lui!

La bonne année est souhaitée, les banalités sur la météo aussi: direction le plateau pour retrouver quelques degrés.

La perception du froid, c’est relatif. Arrivés à la ferme des Champs Houdin, la pause pour le regroupement est l’occasion de croiser un coureur plus tout jeune… en short, mais tout de même bonnet. Quelle santé!

Pourtant le froid, ça se goutte : Aurélien et Gaël commencent déjà à sucer des glaçons de leurs poches à eau. Et c’est la minute scientifique, par Dorian. Alors qui gèle le plus vite? L’eau chaude ou l’eau froide? Envoyez vos réponses à #Dorian_c_est_pas_sorcier ou 3615 SCIENTIF pour les plus… vieux (faut appeler un chat, un chat).

Ils évitent Abbevillers et optent pour la belle descente vers le stand de tir. Bizarre, pourtant toujours premier à s’élancer, Aurélien souhaite rester derrière… Essayerait-il de jouer la montre?

A Hérimoncourt la température baisse encore pour passer sous les -5°, selon les GPS. En effet on constate des écarts jusqu’à 2° entre les VTTistes. Il y en a qui sont plus chauds que d’autres!

Pour se réchauffer, ils montent aux 5 sapins par le chemin blanc qui est en plein soleil. Et au-dessus c’est la pause casse-croûte sous un beau soleil bienvenu. Mickaël peste sur la longueur de cette montée: c’est dur le vtt… Pat’ gère, il en garde pour niquer Gaël. François se croît arrivé, il arrête son GPS. Pas de chance il y a encore la moitié du parcours à faire.

Discrètement, virage après virage, Gaël les a emmenés à… Thulay. On ne se refait pas. Après avoir nettoyé les chemins des branches mortes, ils basculent vers Meslières où une avarie touche le séant de Gaël: la selle s’affaisse toute seule. On lui avait pourtant dit de ne pas toucher à la commande de selle téléscopique quand il gèle… Quelques minutes de bricolage dans le lotissement et plusieurs propositions d’uriner sur le Cannondale pour le réchauffer n’y font rien. François décide de partir en éclaireur, connaissant les avions. Gaël décide de repartir tant bien que mal… et la selle tient en place. Grrr…

Ils retrouvent François à l’arche de Noë et tout ce petit monde grimpe la Picardie. Après le Rombois, ils rencontrent Christine R. et Gaël fait son Bruno. Les autres le rappellent à l’ordre, et en punition, il les fait rentrer par la « Philippe », sauf François qui sentant le coup fourré poursuit sur le macadam.

Après Abbevillers la température est passée au-dessus de 0° et sous l’effet du soleil la boue fait son apparition, les vélos immaculés se chargent d’or brun. Aurélien refuse toujours de passer devant dans la descente Route de Croix-Route de St Dizier dite « du KOM qui manque à Dorian ». Mais il faudra pour ça que Dorian passe Mickaël, Xavier, Thierry, Philippe, Gaël, Eric et enfin l’inaccessible Aurélien. Allez jeune scarabée!

Tout le monde est heureux d’être sorti ce matin malgré le froid pas très engageant et tout le monde est heureux de rentrer. Enfin tout le monde, sauf Aurélien, qui pour retarder l’échéance de déjeuner avec belle-maman a roulé sur la seule épine du sentier, en ayant bien pris soin de ne surtout pas remettre de préventif dans son pneu. Quel malin celui-là!

De Beaucourt: 38km, 820m D+/-Une TDS capricieuse et une crevaison lente.-5° à +3°, soleil, ciel bleu, sol dur.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1tEyIcFiM0G0Dv_xk6O4yxQGmhBW2FSe4/view?usp=sharing

02/01: bonne année, bonne santé

Pour la première de l’année les premiers à se souhaiter une bonne et heureuse sont: Pat’, Nordine (bienvenue), Philippe, Aurélien, Claude, Powers, et Gaël. Bizarre, personne n’a embrassé le chien qui du coup a fait la tête.

Pour Claude l’année commence mal puisqu’il a oublié sa barre de traction pour Powers: il rentre chez lui en voiture et les autres lui emboîtent le pas. Ca caille dans la descente de Dasles.

Après quelques kilomètres ensemble, ils se séparent à l’entrée d’Audincourt, Claude et Powers remontent sur Vandoncourt, les autres direction Belchamp.

Après un long détour par la piste cyclable les voilà arrivés. Enfin presque puisque Philippe manque à l’appel. Il arrive quelques minutes plus tard croyant avoir égaré sur multi-outil qui s’était en fait caché dans les bourrelets de son ventre.

C’est fini le macadam, place à la boue. L’adhérence est parfois précaire en montée, mais à part un patinage par ci par là, ça monte. Et surtout cette fois Philippe ne tombe plus, maintenant que… les pédales sont chacune à leur place!

Les voilà à Mathay, puis à Mandeure, où Nordine voit le toit de sa maison. Aller sur Beaucourt en voiture pour revenir à Mandeure à vélo, on a vu plus efficace!

Comment remonter? Il y a bien les descentes enduro mais ça ne les tente pas trop de pousser le vélo. Alors ils optent sagement pour la montée classique, qui s’avère déjà bien rude. A la chaleur de l’effort vient s’ajouter celle d’un vent chaud digne du Sahara: 12° à cet endroit!

Très discrètement Gaël les a mis sur le chemin de Thulay, mais c’est pour la bonne cause. Car aux 5 sapins, direction la descente. Enfin, après un peu de jardinage en sous bois, car le chemin est bouché par une coupe.

La descente est comme toujours un régal, mais l’humidité des dernières pluies appelle quand même à une certaine retenue les plus fougueux habitués des KOM à cet endroit.
Ils remontent par la ferme des Minimes et heureusement que ça se termine car l’effort se fait sentir, sauf pour Philippe qui est prêt à monter au point de vue, et pour Pat’ qui s’amuse encore à déposer Gaël en haut du Val de Montbouton.

41km, 765m, 0 à 12°, sol sec à gras.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1wMppITQ-9JgkHuziIL-sObYamSPC8gUe/view?usp=sharing

19/12: décale toi Phiphi!

Salut,

Les acharnés sont présents et tiennent la baraque pendant que les glisseurs glissent. Aurélien, Pat’, Mickaël, Christophe, François, Gaël tiennent le comptoir (à moins que ça ne soit l’inverse) quand arrive enfin Philippe. Il a enfourché sa monture d’hiver, ce qui aura son lot d’incidences.

Le temps n’est pas scandaleux, un peu couvert, et la t° est bien fraîche. Ils partent sur la route de Saint Dizier accompagné d’un rossignol: le vélo de Gaël chante à chaque coup de pédale. Est-ce la cassette neuve? Est-ce le disque? Pas évident à voir. Une chose est sûre, ça va les gonfler.

La progression se passe bien, le sol est dur, et le premier arrêt est l’occasion pour Philippe de le tester: la pédale gauche ne décale pas, tapis pour Phiphi. Soutenu par les rires de ses camarades il essaye un réglage de la pédale.

Vient Abbevillers et la scission du groupe: Philippe ne veut pas passer par le petit single bien raide et contourne par le macadam, mais ils arrivent en même temps rue du Vannet. Direction les pierres de la gaule.

Le terrain est plutôt sec, ça adhère bien dans les virages. Mais au passage d’un tronc, Phiphi hésite: au centre un petit tremplin en pierres est là pour aider à passer, mais il prend à droite, cale sur le tronc, n’arrive pas à décaler… et tombe sous les yeux des autres.

A Meslières, le rossignol s’est envolé, ils prennent la MTB 2020 à l’envers, et seuls Philippe et Gaël passent la première marche. Derrière, Aurélien imite Philippe et se roule par terre. Philippe lui attend la seconde marche un peu plus haut pour… ne pas réussir à décaler et aller au tapis. Encore une fois sous les yeux de Gaël, hilare.

Tout le monde se regroupe auprès du petit ruisseau sous un beau ciel bleu, c’est la pause casse-croûte avant d’attaquer la montée vers Roches. Là-haut, proposition est faite de rentrer par Freumeuge.

En chemin, ils croisent un chasseur et s’arrêtent pour lui parler. Du haut de ses 85 ans, il regarde d’ailleurs d’un bon œil Philippe se jeter à ses pieds pour se prosterner. Question de cales…

Aux statues en bois, ils optent pour la variante haute, moins intéressante mais pas connue de tous. Puis Gaël les emmènent dans un barbelé histoire de corser un peu plus l’aventure.

Il n’est pas tard, ils remontent à Bondeval et rejoignent le petit ruisseau. Aurélien dans son élan râte le chemin. Heureusement Gaël veille au grain. Au passage du cours d’eau Mickaël a un doute quand il voit ses chaussures disparaître sous l’eau mais heureusement le pont n’est pas recouvert et les pieds restent au sec.

Ils rejoignent Seloncourt, mais hors de question de rentrer aussi facilement. A la fin du chemin blanc, à droite toute dans le raidard. Ils traversent la pampa et les voilà à Hérimoncourt.

Pour le retour 2 choix: par le bois, par la route abandonnée. Philippe choisit le bois et ils retournent sur Vandoncourt où François, Philippe et Aurélien rentrent. Puis après le Val qui voit Pat’ sortir victorieux de la montée, Mickaël et Christophe bifurquent laissant les 2 derniers rentrer.

~37km, 850m D+. -3 à +2°, beau temps, conditions au sol très majoritairement sèches.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1I5Xpi3ufKyrJnyxeXOGWNgEkxGO5orDG/view?usp=sharing

12/12: Noël à Montbéliard

La célèbre, l’irremplaçable, l’inoubliable, la dantesque rando du Marché de Noël a eu lieu ce dimanche et le froid n’avait pas repoussé Aurélien, Thomas, Xavier B., Guillaume, Philippe, Stéphane, Pat et Gaël.

Présents au RDV à 9h, ils s’élancent vers la première difficulté du jour: la montée au bois Bourgeois. Elle ne suffira pas pour réchauffer les extrémités alors ils s’enfoncent dans les bois. Le sol est dur, avantage de la t° basse.

Par ce froid s’activent les vessies et les pauses pipi se multiplient. Jusqu’à Laire tout va bien puis Pat’ leur fait une Pat’, à savoir le dévissage de la manivelle gauche. Il cesse aussitôt de pédaler, et empoigne avec fermeté la récalcitrante. Il n’échappe pas à un coup de dent qui l’entaille mais à force de lutter il finit par avoir le dernier mot.

La parcours est sympathique mais la moyenne trop basse, il faut se rendre à l’évidence: il va falloir sortir des bois s’ils veulent être à 12h au marché. Philippe les guide vers la piste cyclable et ils rentrent toutes pensées dirigées vers les mets réchauffés du marché.

Sur place ils retrouvent un groupe de fondeurs en les personnes de Bruno, Lionel, Eric et Régis qui n’ont pas résisté à la tentation de l’or blanc.

Vins chauds et bretzels tout autant les récompensent de leurs efforts.

33km, 548m D+, t° moyenne 0°C, bonnes conditions.