27/11: le roi garde sa couronne

Brouillard, froid, c’est pas un temps à mettre un VTTiste dehors. Pourtant c’est la foule des grands jours aujourd’hui. Aurélien, Xavier, Pat’, Franck, la Team Léon, la Team St Diz’, Philippe et Gaël. Manque Dorian qui s’est arrêté prendre un café chez Eric, prétextant une crevaison. Il en repart avec la boisson chaude et une chambre à air à l’œil.

Dorian prévient par un message quand il quitte Eric indiquant qu’il monte par la Maison Blanche. Tout le monde s’interroge car la Maison blanche c’est à 500m et normalement il vient de Badevel, à l’opposé. Mais il faut savoir que Dorian ne nomme pas les rues par leur nom, mais par celui de leur segment Strava! Ah ça, si c’est pas un athlète.

Le voilà enfin. Direction la route de St Dizier. Claire et Fred se demandent pourquoi on les fait venir depuis Saint Dizier si c’est pour y retourner. Mais c’est pour la bonne cause car à peine après 800m la brume laisse la place à un soleil hésitant puis à un beau ciel bleu. Le premier single les entraîne en plein terrain de chasse. Ils passent au milieu des fusils à lunettes et détournent l’itinéraire par le macadam.

Enfin dans les bois, ils peuvent apprécier le terrain spongieux à souhait et s’adonner aux joies de la glisse bien avant les fondeurs et les skieurs.

Ils contournent le motocross d’Abbevillers par le macadam pour s’éviter de trop galérer par le single et rejoignent la Chaifferie du Haut. Quelques arbres les obligent à poser pied à terre et le dernier fait même vaciller Fred qui manque de culbuter dans les ronces. Quand vient la première vraie montée: marche en racines, puis pierrier, le tout sur sol glissant. Gaël se lance… à pied. Il se fait aussitôt conspuer, on demande sa démission et même quelqu’un crie « à l’échafaud ». Franck passe la marche mais dérape à peine plus loin sur les pierres. Aurélien met tout le monde d’accord: la marche, les cailloux, il arrive en haut en hurlant « c’est qui le patron? », suivi d’un Fred tout en discrétion et efficacité. Derrière, c’est une longue procession de marcheurs…

La première pause casse-croûte est l’occasion pour Philippe de raconter ses souvenirs de téléthons endiablés et autre chevauchées sauvages en tandem. Ah quel conteur! Plus loin, c’est encore lui qui montre une qualité de traileur: alors que tous choisissent la facilité et traversent tant bien que mal un enchevêtrement d’arbres sur le chemin « facile », Philippe lui se lance dans la terrible et longue ascension des marches, vélo sur le dos. Il bat le record du monde et arrive bien avant les autres au-dessus du coteau.

Le sentier les conduit à une clôture qu’ils enjambent avant de saluer devant son monument le caporal qui y laissa la vie en 1944. Gaël s’enfonce dans la pâture et passe un barbelé. Les autres hésitent à le rejoindre mais bon, maintenant qu’ils sont là… A peine l’ont-ils rejoint qu’il se sauve à nouveau. Derrière c’est l’interrogation, sait-il où il va? Ils rencontrent 3 chevaux qui essayent discrètement des les suivre lorsqu’ils ouvrent la barrière pour sortir, mais la vigilance règne et les équidés restent enfermés.

Enfin la sentence tombe: « j’ai repris une ancienne trace de Bruno ». Après le rire, c’est la stupeur puis l’inquiétude. Surtout pour Aurélien qui a RDV à 12h à Valentigney pour une permanente et 3 mèches. Du moins c’est qu’ont compris les autres…

L’inquiétude se transforme en peur quand Gaël s’arrête une première fois pour consulter la carte, puis une deuxième fois, cherchant un chemin que les autres pensent sorti de son imagination. Le dit chemin non trouvé, un autre fera l’affaire car comme qui dit « tous les chemins mènent à Thulay ». Mais de Thulay il n’est point question aujourd’hui, c’est plutôt Lourdes, enfin un lieu appelé Grotte Notre Dame de Lourdes. Petite pause pieuse et il est temps de remettre Aurélien sur le bon chemin. Surtout que déjà son téléphone sonne et le coiffeur lui demande s’il sera à l’heure. Enfin, c’est que certains ont compris…

Ils redescendent sur Grandfontaine et remontent par le sentier des bornes à la frontière. Sagement ils rentrent par le chemin inverse de l’aller, personne ne cherchant à lancer d’attaque sur le macadam. A l’entrée du single du « KOM à Dorian », Aurélien, Claire et Fred rentrent. Enfin ça c’est un peu résumé. Sur place, nos observateurs relatent une toute autre version. Alors que Fred lorgne avec envie l’entrée du single et demande à Claire « On rentre par là? », il obtient une fin de non recevoir: Claire a eu sa dose de boue pour aujourd’hui. C’est qui le patron?

C’est le moment de se lancer dans le single. Dorian fanfaronne en rappelant à qui veut l’entendre de ne pas hésiter d’essayer de battre son KOM. Mais à peine ont-ils fait quelques dizaines de mètres qu’un nouvel arbre barre le passage. Voyant ça, Christophe se roule au sol. Le KOM ça sera pour une autre fois, car plus bas un deuxième puis un troisième barrent le chemin. Devant tant d’arbres au sol, Xavier avance une explication. Il s’agirait d’une sportif peu fair play qui viendrait tronçonner les arbres vaillants et tirer sur les arbres morts avec son vélo pour protéger sa couronne. Personne ne voit de qui il pourrait s’agir.

37km, 800m depuis Beaucourt.

Sol très glissant, brume au départ puis soleil et ciel peu nuageux, 3°C en moyenne.
Pas d’incident.

Trace: https://drive.google.com/open?id=1-VRQOE2-Iv0FCjirpdSuaSKoPoEZkKzo&authuser=passionvtt.beaucourt%40gmail.com&usp=drive_fs

06/11: la malédiction d’Aurélien

Brrr… passer en 1 semaine du printemps à l’hiver, c’est rude. Nos vttiistes n’ont pas bien chaud ce matin là. Ça a même découragé Bruno. Ahhh… ce n’est plus ce que c’était. Mais fort heureusement un beau groupe de vainqueurs est là: Anthony, Aurélien, Franck, François, Pat, Philippe, Fred, Xavier et Gaël. Premier départ et faux départ. Gaël est à plat: il perd de la valve. Quelques coups de pompe plus tard sous les moqueries de ses camarades et enfin ils peuvent démarrer.

Direction le cimetière des Charmes. On ne voit pas trop quel charme il a, mais bon… Contournement de Montbouton, Pont Sarrazin, et petite variante à droite pour rejoindre la ferme des Minimes. Là: nouvelle variante, ils empruntent la route abandonnée en descente et les voilà à Hérimoncourt. Ils regardent la montée en marches dans la roche, mais se disent que non c’est pas la bonne direction. Quel courage…

Après avoir traversé la route, ils prennent à droite direction Seloncourt. Déjà bien difficile à sec, le sentier gras ne pardonne pas et tout le monde pose le pied à terre… sauf Bruno! Ah non c’est vrai qu’il n’a pas daigné venir ce matin trouvant la t° est trop fraîche pour sa peau fragile.

Sur le dessus, exercice de déblayage: Bruno débarrasse seul un arbre tombé en travers… ah non, c’est vrai encore, il n’est pas là. Donc 4 courageux libèrent le chemin, ce qui permet à Anthony de prendre la poudre d’escampette. Mais c’est sans compter la stratégie habituelle de Bruno qui… ah non c’est vrai, donc Gaël fait comme Bruno lui a appris: « quand quelqu’un est devant de toi, change de direction ». Et hop ni une ni deux, voilà notre Anthony passé de premier à dernier.

Philippe, le coeur sur la main décide d’aller le chercher… quand c’est alors qu’Anthony arrive. Xavier se dit qu’à ce jeu les plus cons vont gagner et préfère prétexter un repas à la maison blanche. Gaël ne se démonte par, car il sait que tout les chemins mènent à Thulay et ils les emmènent dans la pampa pour rejoindre le chemin blanc qui monte aux 5 sapins. Et alors que tout le monde s’inquiète de ne pas voir Philippe, celui-ci arrive cahincaha.

Le groupe est reformé, les mobylettes s’attaquent à la montée. Premier embranchement et premier regroupement: Gaël donne les instructions: à droite au prochain étage.

Ils sont tellement impatients d’y aller, que Philippe, Anthony et Aurélien prennent tous seuls la direction de … Thulay! Gaël est fier de voir que son enseignement a porté. Bravo les gars!
Comme ils sont allés à Roches la fois précédente, ils prennent en direction du cimetière et traversent la route de Bondeval. A eux les spéciales de l’enduro de Mandeure!

C’est à partir de là qu’Aurélien a commencé a déconner. Premier dans la petite sapinière découverte à l’occasion du traçage de la MTB2022, il veut faire le ménage et débarrasser les branches qui gênent. Sauf que son vélo et son pied gauche vont d’un coté et son pied droit et le reste de son corps de l’autre, ce qui le fait ressembler à un pantin fou. Fou, c’est le rire de ses acolytes.

Fremeuge est à eux et fait encore des ravages. Cette petite montée en dévers avec ses racines est le juge de paix de la sortie. Une fois regroupés, ils auraient pu aller bien plus vite mais Philippe vient de commencer une opération escargot pour réclamer on ne sait pas quoi.

Aurélien, lui, ça le perturbe. Habitué des sprints endiablés à la poursuite du Bruno (qui n’est pas là), il donne des coups de pédales qui lèvent les pierres et manquent de l’envoyer au sol devant un Franck hilare. Alors que les premiers prennent la direction de Bondeval, Bruno, ah non mince, pardon Gaël, change de direction en se disant qu’ils n’ont toujours pas compris la leçon. Vers Seloncourt, Aurélien multiplie les figures devant Franck qui pleure de rire.

A Seloncourt ils remontent par la route de Dasles mais bifurquent à gauche dans la montée. Il est encore trop tôt pour rentrer. Direction le Vita d’Audincourt. Après que François les ait quitté, Pat’ prend les commandes mais c’est Aurélien qui fait encore une fois le spectacle en se vautrant au sol dans la montée. Quel sens du comique!

Env. 38km 900m depuis Beaucourt.

Trace: https://drive.google.com/open?id=1-PtNUTYiVSfLQi50wTmHuZ9vIsRjz_Bf&authuser=passionvtt.beaucourt%40gmail.com&usp=drive_fs

30/10: le printemps est revenu avant les hirondelles

C’est le printemps, c’est sûr! Il fait beau, il fait chaud, les tenues sont aussi légères que les esprits. Sauf pour ceux qui considèrent qu’on est fin octobre et qu’il faut s’habiller de saison.Aurélien trépigne, Dorian patiente, Eric est au chaud, Pat’ détache son vélo, Philippe est à l’heure, Gaël arrive, Bruno est en claquettes, Franck admire son nouveau vélo vert.

Salut amical aux chasseurs et la poignée de main entre présidents des 2 assoc’ sonne le départ de cette rando dominicale. A la question « où on va? », Gaël ne répond pas. Ou plutôt il répond qu’il ne le dira pas pour ne pas décourager. Ambiance…

Au mont Novel, ils croisent David P. qui promène son chien, et tout le monde admire la bête. David est fier comme un pape jusqu’à ce qu’il comprenne que c’est du chien qu’ils parlent. Gaël se dépêche de lancer « je tiens le chien! ». Après un petit détour en direction de Croix, ils rejoignent le GR5.

Pat prévient: gare à la boue. Mais sa sollicitude est rabrouée: « Comment tu le sais? Tu roules la semaine? ». Chaque parole doit être pesée…

Ils descendent à fond vers Hérimoncourt, et Gaël est heureux de faire découvrir à Aurélien le sentier qui mène à l’église. Pat arrive en se plaignant de sa transmission encombrée d’une branche bien coincée entre les dents. Le temps de la pause, il essaye de la retirer. Après les moqueries et voyant le temps passer, Gaël et Franck se décident enfin à lui donner un coup de main.

Dans la montée aux 5 sapins on voit la différence entre les plus entrainés et les autres: ça se compte en centaines de mètres. Chacun son rythme pour arriver à Thulay. Aurélien les quitte à cet endroit, il doit aller goûter le vin pour la messe.

Après Thulay, Eric prend la tête dans un single connu, puis un autre moins connu, et après les paroles rassurantes de Bruno qui leur dit que ça amène à la ferme (« nous, à la ferme… »), c’est l’impasse: demi-tour obligatoire.

Les voilà à Roches. C’est là que ça a commencé à improviser. Gaël avait bien prévu d’emprunter le sentier qui mène à la fontaine, mais Bruno a déjà enjambé la barrière de la pâture, le vélo à bout de bras. Alors pour ne pas contrarier son ainé, Gaël ne dit rien et ouvre en grand la barrière pour les autres. C’est Dorian qui a la lourde tâche de la refermer, mais malgré toutes ses qualités, il peine et reçoit les moqueries de ses camarades. Philippe quant à lui décide de ne pas les suivre et continue dans le village pour aller préparer le tronc pour la quête.

La sortie de la pâture se fait en 2 étapes. La première pour constater que le sentier est bloqué par un arbre et qu’il faut faire 1/2 tour: ouvrir et refermer la barrière. Ce qui permet à l’érudit Dorian de faire une leçon de chose sur une espèce de champignon et ses conséquences gastriques. La 2ème 20m plus loin est la bonne. Bruno et Gaël cherchent ce chemin pentu qui descend sur la droite et … ils en trouvent un autre. Franck, bien heureux d’avoir enfin une tige de selle téléscopique, l’actionne mais le câble lâche! C’est pas mal engagé, les feuilles masquent le sol, et comme d’habitude il y a les bons (ils vont au bout), les moyens (ils s’arrêtent au milieu) et les moins bons (ils n’essaient même pas). On vous laisse deviner qui claironne en bas qu’il a tout descendu sur le vélo, alors que d’autres font grise mine en disant que c’est vachement trop engagé, ragnagna, ragnagna…

Gaël rappelle à Bruno où il veut aller et Bruno… part à l’opposé. Heureusement il revient à la raison (surtout: il fait 1/2 tour devant les chasseurs), mais réussit à trouver une variante. Gaël est content, il est là où il voulait être. Après une première tentative infructueuse, ils trouvent ce sentier qui était le but de la sortie et n’en font qu’une bouchée. Surtout Franck qui passe en tête le pont de Glay.

Direction la papeterie et sa montée longue et raide. 2 gros arbres les empêchent de tenter la montée parfaite, sans poser pied à terre. En haut ils prennent à droite la « Philippe P » mais Bruno prévient « pas la Dôloise, je dois rentrer ». Sur la route entre Abbevillers et Croix un peloton s’est formé mais très vite les vieux démons refont surface et il explose sous les coups de pédale de Bruno, Dorian et Pat. Eric a vu trop gros pignon et lâche se faisant même rattraper et dépasser par Gaël pour la médaille en chocolat.

Une rando sans la descente dite « du KOM à Dorian » ne serait pas une bonne rando, alors c’est la ruée, que seul un arbre freine. En bas, comme il n’est pas tard, Gaël propose de finir par le Grammont, mais tout le monde veut rentrer, et il ira seul s’éclater sur le sentier et faire la rencontre de … Claude!

Environ 42km et 1000 de D+ depuis Beaucourt.
Temps beau et chaud, sol sec à 95%.
1 incident (casse de câble de TDS).

Trace:https://drive.google.com/file/d/1AbqMXXmWR93pQZZRw8Gr_8FuAD-ueq-U/view?usp=share_link

23/10: en XC au CX

Le temps était doux et la pluie des jours précédents n’a nullement découragé nos aventuriers. Et ils étaient nombreux ! François, Gaël, Claire, Eric, Pat’, Aurélien, Dorian, Bruno et Xavier. En guest star Julien Nayener, qui la veille, s’était illustré sur le cyclo-cross de Nommay ! Cyclo-cross ?! l’idée était lancée : n’en déplaise à Gaël, nous n’irions pas à Thulay, mais sur les rives des étangs de Brognard.

Après quelques hésitations sur le tracé à suivre, ils s’élancent sous la direction d’Éric. Au détour du stade, nous croisons Francis, qui finalement emboîte le pas et complète l’équipe.

La 1ère descente vers Badevel nous rappelle que les feuilles mortes, mouillées, ça glisse ! Oui c’est l’automne, il va falloir adapter l’allure.

Nous traversons rapidement Fesches-l’Eglise, empruntons le chemin des bornes et nous nous enfonçons dans les bois. Eric est en forme, suivi de Julien et Aurélien. Mais le groupe tarde à se reformer : Bruno termine de nettoyer le terrain, et à main nue abat les quelques arbres qui restaient en travers du chemin. Mais pas le temps d’admirer les tranchées (ou les canaux d’irrigation c’est selon), Fesches-le-Châtel est en ligne de mire.

A peine le temps de jeter sa veste mi-saison chez lui, Bruno décide de descendre les escaliers du Comptoir (à pied !). Julien hésite, mais se ravise. C’est finalement sur le chemin des lutins qu’ils se retrouvent, puis ils longent Fesches-le-châtel par les bois, et se retrouvent pour une photo de groupe. Au loin, on entend le speaker du cyclo. Chacun y va de son expertise : « ah c’est le vent d’Est », un autre : « Je connais bien le speaker».

Pas le temps de rêvasser, Xavier est déjà en route direction Allenjoie, quand Aurélien insiste pour prendre le long de l’Allan. Gaël essaie de nous la faire à l’envers, en coupant sans respect aucun à travers la pâture. C’est arrivé au niveau du canal qu’il règle ce différend : le raidard pour monter sur le pont sera franchi par l’ensemble de la troupe, enfin presque… : on peut noter la figure de style de Pat’, qui lui,  termine les 4 fers en l’air, Xavier, qui préfère la version macadam, et Bruno, qui évidemment ne fait rien comme tout le monde et passe la difficulté sans élan.

Ça hésite sur le chemin à suivre pour la suite. François propose une alternative, mais devant, ça s’entête. Le groupe traverse Allenjoie par la route, puis rejoint le chemin blanc direction Bourogne. François le répète, il y a tjrs des chasseurs par ici… et ça ne loupe pas, alors le groupe reste sur ce chemin blanc avant de s’enfoncer dans les bois, direction le château d’eau. C’est ici que Gaël décide de nous quitter, m’sieur doit rentrer tôt.

C’est parti pour la descente ! A fond les ballons, direction Trévenans. Ça chambre sur les trajectoires et chacun en prend pour son grade, sauf Claire, qui par ailleurs se félicite d’être passée sur un tout suspendu.

Le groupe traverse l’autoroute, et remonte les rives des étangs jusqu’au cyclocross.

Nous nous attardons un moment, et admirons les figures de styles des coureurs, dans ce beau bourbier. Au loin, on cherche Philou, supposé être passé maître dans le maniement du Karcher, mais bien caché sous son ciré, personne ne réussira à l’identifier. C’est finalement Guillaume et quelques coureurs de Passion VTT qu’on croisera vers les marches.

C’est là que Dorian nous rappelle qu’il a apporté l’apéro, pour sa « bascule » dans le monde des trentenaires – le p’tit jeune. Il n’en fallait pas plus pour les remotiver ! Et c’est par la coulée verte qu’ils décident de rentrer, puis bifurquent vers Etupes et rejoignent la piste de BMX. Arrivé en haut de la butte, François jette l’éponge, ses jambes le lâchent. Il rentrera directement à Dampierre-les-bois. Le groupe continue par les bois, et rejoint le parcours de Dasle via le GR5.

Il est encore tôt mais certains n’ont que l’apéro en tête. Alors on coupe à travers les bois, ça se tire la bourre ! Le groupe remonte le chemin des traversots, fait quelques tours de pumtrack, puis chacun lance ses dernières forces dans la rue Trepoux.

A l’arrivée, bière, soda et amuse-bouche, joyeux anniversaire Dorian !

38km 694D+

16/10: tout ce qui brille…

Encore un aventure pour nos compères ce dimanche matin, qui se posent encore et toujours la même question. Où aller. Et on les comprend quand on sait qu’ils reviendront exactement au même endroit quelques heures plus tard.

Au départ: Bruno, Eric, Stéphane, François, Xavier, Gaël.

Gaël évoque bien Roche d’Or mais personne ne semble emballé. Alors… en route et on verra bien. Devant les panneaux « chasse en cours » ils restent sur la route de Saint-Dizier, puis remontent le KOM à Dorian en contre-sens. Sur la première marche Bruno épate la galerie et passe tout en équilibre alors que derrière ça pose déjà le pied.Les marches suivantes, c’est Eric qui montre l’exemple alors que les autres butent. Arrivé en haut la question de la direction est vite tranchée: à l’opposée du chasseur. Ça les amène à en direction du terrain de Moto Cross. Là encore dans la montée presqu’impossible, Bruno laisse tout le monde sur place et comme Attila passe là où les autres trépassent.

Direction la Chaifferie où une tentative d’alternative est avortée, puis ils abandonnent le sentier des bornes avant les racines pour s’enfoncer en Suisse jusqu’à Réclère.

Là ils n’y coupent plus, elle est devant, offerte à eux: Roche d’Or. C’est parti pour l’ascension et pas le côté le plus facile.

Alors que Gaël veut aller jusqu’à la chapelle Lachat, les autres veulent couper, inspirés par le doyen. L’épingle au bout des marches en rebute plus d’un mais pas notre Bruno toujours en forme.

Il n’est pas tard, mais Bruno veut déjà rentrer: Rocourt, puis Fahy. A Croix ils pensent qu’ils se sont séparés, mais finalement les retardataires arrivent. Ils se jettent corps et âmes dans le single qu’ils ont monté le matin même. Surtout Stéphane qui se jette au sol au sens propre en passant une branche. Il régale ses camarades qui le suivaient et emporte la médaille de la plus belle cascade ainsi que le surnom « OTB ».

En bas Bruno rentre par la route de St Dizier tandis que les autres montent au Grammont. Mais devant le dernier effort, François jette l’éponge, contourne le Mont Terrible et rentre sur Dampierre. Le tronçon de la coupe BFC est comme d’habitude génial, malgré quelques arbres au sol sur le dessus.

40km 940m D+/-

Trace: https://drive.google.com/open?id=1tunqDg_7pQImE1MkD2FHremgY0uaJ0PP&authuser=passionvtt.beaucourt%40gmail.com&usp=drive_fs

02/10: roulez pas sur les champignons

Le ciel est menaçant, pourtant ils ont envie de rouler: Eric, Dorian, François, Fred, Bruno, Franck et Gaël sont venus en espérant éviter la pluie.

Direction chez Dorian. Les premiers mètres donnent le ton: ça glisse, ça mouille, c’est gras. Et une pensée aux membres partis faire l’Extrême/Loue. Encore une édition fidèle à sa réputation… boueuse.

Malfosse, Feche, Bruno espère aller faire une petite leçon d’histoire dans les tranchées, mais c’est finalement vers Delle qu’ils se dirigent pour la première averse. Là François, pas en forme, se dit qu’il serait mieux dans son lit et décide de s’en retourner.

A Delle, Dorian prend les commandes. Première pause casse-croûte à Mont Renaud, puis ils s’enfoncent en Suisse.

Enfin ils retrouvent des singles, mais bon ça ne semble pas impressionner Eric. Les km défilent et le bon sens paysan fait surface: les discussions sur les champignons vont bon train entre Dorian et Bruno. Derrière les autres leur ferait bien avaler une amanite phalloïde pour les faire taire, mais ils sont déjà bien en peine de les reconnaître.

Les nuages les rattrapent et déversent sur eux toutes leurs réserves. Ca rince. Une petite pause est improvisée dans une cabane forestière, mais un groupe y a déjà élu domicile, et c’est avec un pincement au cœur qu’ils abandonnent les rôtis braisés au feu de bois, les bières et la chaleur d’un feu bien chaud.

Est-ce cet épisode qui a engourdi les méninges de Dorian? Serait-il à la masse après avoir pris l’eau? Toujours est-il qu’il commence à divaguer et faire moult détours et boucles pour échouer dans un cul de sac.

Après avoir escaladé un côteau, les voilà dans le camp militaire. Les douilles au sol ne les rassurent pas. Pour en sortir, 2 techniques s’opposent: l’expérience et la technologie.
La technologie (Dorian) sort son GPS, se connecte aux satellites et tire tout droit vers Bure. L’expérience (Bruno) fait tout le tour du camp et rejoint… Bure. Dans les 2 cas, il y a un facteur commun: les moutons, qui suivent en bêlant.

Chacun des 2 groupes rejoint Villars le Sec, sous le regard de la volante Suisse. Les techno optent pour les singles vers Lebetain, tandis les expérimentés choisissent le  macadam vers Croix où ils abandonnent Fred pour rentrer au plus vite.

Environ 55km, 1100m d+ depuis Beaucourt selon les individus.

Averses, vent, sol gras, 12 à 14°.

Trace: https://drive.google.com/file/d/17LCTBlejBMEwQcVRZ88e42qlaxZnQP4p/view?usp=sharing

25/09: ils sont chauds

C’est sous un ciel gris mais finalement sans pluie que le petit groupe s’est réuni: Eric, déjà bien chaud (chut), Aurélien, bien chaud lui aussi (re-chut), Fred forcément chaud vu qu’il vient de Saint Diz’, Dorian chaud les ballons depuis Jonchery, Bruno chaud patate bien qu’il soit venu avec Franck en camion, Marc, pas chaud et enfin Gaël à peine chaud.

Mais la star du jour c’est Franck, ou plutôt son nouveau jouet. Un beau Spark tout vert ONF à peine sorti du carton. Tout le monde se moque de la couleur, mais en vrai s’extasie intérieurement et l’imagine comme sa future monture.

Fini de rêver: c’est le départ. Sur la route de Saint Dizier, première constatation: il va falloir attendre Marc. Pas de problème, le groupe se relaye à ses côtés.

Du coup c’est pas plus mal, ça permet de démarrer tranquillement: direction Croix puis Abbevillers. Quelques panneaux oubliés de la MTB sont retrouvés par Franck, et c’est l’occasion de faire connaissance avec David de Seloncourt. Le groupe a un nouveau membre.

A Abbevillers le petit single un peu raid est encombré de ronces et, au lieu de promettre une baffe à celui qui pose pied, la sanction aujourd’hui c’est l’apéro!

Ils ne résistent pas à la descente du Vannet via les pierres Gauloises: Bruno et Aurélien se tirent la bourre, suivis un peu (beaucoup) plus loin d’un trio composé dans cet ordre de Gaël-Eric-Franck, puis viennent Dorian qui se fait chambrer sur son allure et enfin David, Fred et Marc. Les premiers l’avouent: ça glissait, c’était… chaud!

Ils traversent Meslières, enjambent le Gland, et montent vers Roches les Blamont en évitant les chasseurs qui défendent Thulay, inaccessible. Là ils croisent un groupe de Beaucourtois constitué de David J., Olivier et Thomas. Heureuses retrouvailles, même s’ils auraient préféré qu’ils les rejoignent.

Direction les spéciales enduro-light de Mandeure. C’est toujours un plaisir, et la sortie de la première est toujours aussi impressionnante: il y a des hésitations dans le peloton, ça pose le pied devant la marche… Puis ils rejoignent Fremeuge, pour un concours d’équilibre et d’adhérence, où il n’y avait pas beaucoup de candidats potentiels pour le podium. Par contre sur le podium de la mauvaise foi ça se bousculait: « trop gonflé », ‘trop humide », « trop de terre »,…

Bondeval nous voilà! Marc commence à faiblir. Il est aussitôt mis sous perfusion pour lui permettre de tenir jusqu’au raidillon après le ruisseau.

Pause! C’est le moment de zoomer sur ce passage bien particulier. Pas long mais bien raide. Tout le monde, sauf Marc encore innocent, se voit en vainqueur de ce passage. Beaucoup d’appelés mais peu d’élus.

Premier à s’élancer, Gaël monte le plus haut. Dorian échoue à peine derrière. Fred fait taire les  commentaires, mais non. Après c’est la débandade. Mais loin de se décourager, voilà Bruno qui se lance dans un nettoyage en règle du passage pour s’assurer la victoire. Malheureusement il ira moins loin que la première tentative, et surtout déclenchera les rires de ses camarades. Celui qui les arrête (les rires), c’est Eric. Il a le bon rythme, la bonne position, bien aidé par son plateau de 30 (on le soupçonne d’avoir retiré 2-3 dents), le voilà qu’il dépasse le point le plus haut atteint ce jour, s’apprête à tourner à gauche pour éviter la dernière partie encore plus raide et, et, et cale. Mais tout le monde se prosterne devant le nouveau champion même si la victoire est encore à une marche et quelques mètres.

Les horaires sont les horaires, plus la fatigue de Marc, ils redescendent sur Seloncourt et remontent vers Dasles. Dans la montée Dorian impose un rythme à la limite du trop vite, et contient un Aurélien qui se voyait déjà en champion de la bosse: ce sera pour une autre fois!
Retour par la piste cyclable en ordre dispersé.

Environ 39km 830m d+

Pas de panne.

Trace: https://drive.google.com/file/d/1r35-Ew6ZwyoSF9R8PcO28AtwpzEM0KNf/view?usp=sharing

18/09: le marathon des ballons

Petit déplacement à Lepuix pour le Marathon des Ballons. Une épreuve organisée tous les 2 ans mais qui a été annulée pour cause de COVID ces dernières années.

RDV fixé à 8h45 sur place par Gaël. Mais il tarde à arriver. Francis s’impatiente, Aurélien, Christophe, François et Mickaël font le pied de grue. Toujours pas de président.

Tant pis Francis part, François aussi mais avec le couple officiel de l’officieux VCD, et après un dernier appel enjoignant Gaël à se hâter, Aurélien décide de partir avec Leon et Leon. Mais pas de chance, panne de la commande de dérailleur électronique AXS de Michael. La pile est morte. Le temps de démonter la pile de la commande de tige de selle pour la substituer, voilà Gaël qui arrive. Ah l’électronique!

C’est à 4 qu’ils prennent un départ… frisquet sous seulement 6°. Dès les premiers virages, le balisage annonce qu’il ne sera pas à la hauteur. Rubalises mal placées, trop fines, panneaux trop petits, pas de fléchage, … les handicaps se cumulent et arrive le prévisible après seulement 4 km: l’erreur. Ou plutôt le balisage tellement mal fait que voilà nos 4 compères partis dans une longue montée de 1.5 km… pour rien. Ils rebroussent, retrouvent la trace et évoluent sur terrain tellement plat qu’ils sont convaincus (et dégoûtés) d’être sur le parcours familial, eux qui se voyaient en experts.

Le premier ravito arrive et surprise, ils apprennent qu’ils sont sur le bon parcours. Ouf! Donc si les 15 premiers km ont été si plats, la suite s’annonce grimpante.

Ils ne le savent pas mais pour François c’est pas mieux. Avec ses 2 acolytes du jour, ils s’emmêlent les crampons, mélangent l’expert et l’intermédiaire, et finissent pas ensemble, sur le familial et à contre sens!

Seul Francis semble épargné… ou en tout cas plus vigilant.

Les km rasants défilent pour nos 4 compères et les organisateurs manquent toutes les occasions d’en faire une rando plaisir. Chemins blancs, montées goudronnées sans fin, d’autres empierrées et trop raides. Toutes les cases de ce qu’il ne faut pas faire sont cochées.

Au 2nd ravito à la planche des Belles Filles, les discussions des participants vont bon train: « c’était mieux à Beaucourt, rien à voir, balisage super, ravito excellents, organisation impeccable ». Notre président n’en rate pas une miette, d’autant que les tenanciers du ravito lui listent tout ce qu’ils n’ont plus: soupe? A plus. Saucisses? A plus non plus. Ouf, il reste du thé chaud.

Sur ce versant les conditions météo ne sont pas les mêmes, les t° baissent encore et Aurélien appuie dans la montée suivante, alors que Christophe accompagne Micka qui a un coup de mou. Gaël navigue entre les 2.

Les voilà au Démineur, au Ballon d’Alsace. 3ème et dernier ravito où ils retrouvent Francis et Pomme, sa charmante moitié. Les 4 camarades se regroupent, apprécient la soupe (il en reste!) et se disent qu’avec 1560m de d+, ça ne doit plus trop monter.

Dans le dernier raidard, Aurélien pose le pied, se disant que Gaël, qui s’économise depuis le début, en fera autant. Las! Le président connaît bien ces fins de rando où il n’est plus question de gérer et le passe sous un torrent de sobriquets plus couards les uns que les autres.

La fin offre le plus beau, un beau sentier à flanc de forêt, des descentes rapides ou pentues entre pierres et racines. Aurélien est aux anges. A l’arrivée, le soleil les accueille ainsi qu’un rafraîchissement et des en-cas offerts.

La fin était belle mais est endeuillée par un incident majeur. Puisqu’on apprendra qu’un participant de 74 ans aura succombé à un arrêt cardiaque malgré les premiers soins pratiqués par Francis avant l’arrivée des pompiers.

59km, 1700m D+/-.
Temps: nuage, soleil, 5 à 17°
Parcours sur l’image ci-dessous dans le sens horaire.

10/07: le chemin de la discorde

On pourrait dire que ça sent les vacances s’il n’y avait pas de bonnes raisons: blessure, compétition, coucher tard… Mais heureusement, il y a les piliers du dimanche matin: Dorian, Pat’, Aurélien, Mickaël, Xavier, Marc, Gaël.

Personne n’a rien préparé mais tout le monde veut rouler. Direction Fremeuge!
Après une prière au cimetière, ils admirent le point de vue à Montbouton. Petite variante par l’étang Cayenne pour changer, où Mickaël frise la correctionnelle dans la descente. Attention, l’autre Léon a déjà la clavicule cassée…

La traversée de Seloncourt les amène à la pump track. Dans le bois Gaël entrevoit la possibilité d’un nouveau single mais malheureusement il est bouché, ce sera un 1/2 tour pour tout le monde.

Les voilà derrière Bondeval. Ils se regroupent et inévitablement, à cet endroit, comme un aimant attire une épingle, comme un velcro attire un scratch, comme un crotte attire une mouche, le Chemin des Près des Côtés attire les pédales: c’est forcement gaz jusqu’à Fremeuge.

Pour la suite nous avons masqué les prénoms pour conserve l’anonymat des protagonistes.
C’est là que l’idée à commencer à germer dans l’esprit de l’éclaireur du jour, que nous nommerons G., d’aller essayer une autre variante. Il demande à D. s’il y a un chemin. Ce dernier, naïf, lui répond que oui, sans comprendre son erreur. Les voilà entrainés dans un chemin sans fin bien… travaillé par les engins, pour finir sur une belle descente… encombrée de branchages.

D. râle tout ce qu’il peut, alors G. utilise la technique bien connue de B. dite de la sourde oreille: avancer sans se retourner. Et pour avancer il avance, mais pas longtemps car c’est un mur qui les attend. G. rassure tout son petit monde, puisqu’encore un petit effort au-dessus il y a un sentier à droite.

Au-dessus il n’y a rien et c’est finalement bien au-dessus qu’ils trouvent une échappatoire… à gauche. Oui bon gauche droite, c’est relatif tout ça, l’essentiel c’est de remonter sur son vélo.

Finalement ils retrouvent un chemin connu et débouchent sur la route de Bondeval, qui était la destination. Pas de quoi s’inquiéter car tous les chemins mènent à … Thulay! En route Aurélien fait mumuse avec des sauts et devient l’idole du groupe envieux de tant de dextérité. Bon il a sa méthode: aller voir, s’arrêter, retourner, revenir voir, re s’arrêter, re retourner et enfin sauter!

La suite c’est d’aller arsouiller dans le single qui descend à Hérimoncourt, et Aurélien s’adjuge les lauriers komesques que détenait Gaël depuis 13 mois.

Marc commence à fatiguer, les montées se font longues, il est temps de rentrer mais un coup d’oeil sur le compteur indique un dénivelé pas en ligne avec les objectifs de la journée. Encore une grimpette au pont Sarrazin, avant de retourner sur Montbouton. Pat’ est pressé, il décide de mettre la gomme et en remontre à Aurélien et Dorian.

Marc jette l’éponge aux Champs Houdins, tandis que les autres jettent leurs dernières forces dans le magnifique single du Grammont pour un dernier baroud d’honneur…

36km, 870m d+
Trace: https://drive.google.com/file/d/1RFbpXNdMasZL14rLPneiefonyrU1UbSM/view?usp=sharing