Ce froid dimanche de décembre, c’est la tradition qui l’emporte avec la très attendue Rando du Marché de Noël. Au programme: randonner et festoyer!
Un beau groupe est présent à Montbéliard: Cécile, Béatrice, Perrine, Alicia, Lucas, les Leon Boys Christophe et Mickaël, Pat’ avec son BMC (pour encore combien de temps?), Gaël, Laurent, Robert, Bruno, Philippe, Aurélien, Claude, David et Alex.
Après un départ tous ensemble, sauf Béa et Robert qui vont marcher, ils se séparent quelques kilomètres plus loin sur les 2 superbes parcours concoctés par Laurent.
La neige encore présente ravit les yeux tandis que les corps se réchauffent petit à petit.
Ces 2 beaux parcours se terminent sous un beau soleil avec un magnifique point de vue sur l’aérodrome blanc de givre.
Le soleil n’est pas le seul à réchauffer nos héros, puisque des boissons chaudes et des bretzels les attendent pour ce formidable moment de convivialité, où les retrouvent Stéphane, Jean-Marie et les petites familles d’Aurélien et d’Alex.
Pleuvra, pleuvra pas? Nos héros du jour choisissent la 2ème option. Et c’est en nombre qu’ils sont présents pour aller voir le terrain s’est un peu ramolli: Bruno, Pat, Fred, Mickaël, Christophe, Philippe, Laurent, Félix, Dorian et Gaël.
Pas de gonflage de pneus, pas de graissage, tout le monde a son matériel, tout le monde est à l’heure… reste la sempiternelle question: « on va où »?
Bruno demande à Gaël où il a prévu des les emmener. Gaël lève les yeux au ciel, il y voit un coin de ciel bleu vers l’est et lance: « Lebetain »! Les grandes décisions tiennent à peu de choses.
Direction Badevel et très vite ils comprennent qu’il va falloir être fin sur le pilotage: les feuilles rendent le sol très glissant. Pas question de poser des gros freinages ni de passer en trombe. Premier changement de direction vers Badevel: Gaël et Philippe plongent à gauche, mais les autres, étourdis, tirent tout droit. En les attendant, Philippe et Gaël passent le temps en discutant avec un chasseur.
Tout le monde se retrouve et après avoir traversé Badevel et rejoint Feche, ils grimpent le sentier qui amène à la route de Saint-Dizier. Laurent et Félix attaquent, Bruno refuse de voir se produire un tel sacrilège et accélère suivi de Dorian. Derrière Gaël procède à un blocage en bon et due forme des autres et arrive en criant: « z’avez vu, je les ai r’tenus »! Pat s’insurge.
Gaël les envoie de l’autre côté de la route, mais un tracteur a labouré le sentier, puis un arbre barre le chemin. Qu’à cela ne tienne, ils bifurquent à gauche et après avoir traversé une zone de coupe peu engageante, les voilà sur le bon chemin puis à Lebetain.
Au-dessus de Lebetain, Philippe est inspiré de prendre la gauche, car à droite un panneau chasse en cours les met au défi de poursuivre. Ils franchissent donc la frontière en toute discrétion et rejoignent le single qui descend à Boncourt, glissant lui aussi. Ça hésite sur la direction. Gaël voulait aller au sud, mais les voilà en direction du nord-est. Fred prend les choses en main et propose de rejoindre le Maira. Bruno et Gaël font la même remarque: « au moins on se fera pas engueuler si on se perd ».
Fred assure et les emmène dans des recoins inexplorés. Bruno commence à s’impatienter: il doit rentrer, il faut qu’il aille faire un devis. Il bifurque, tandis que les autres poursuivent vers Villars le Sec, qui porte assez mal son nom puisqu’un crachin s’y abat. A la sortie du village, une vache s’est fait la belle. Elle prend peur au passage des premiers et se met à courir et zigzaguer autour des VTTistes. Plus de peur que de mal! Surtout pour Dorian, qui, effrayé par le bovin prend la poudre d’escampette.
ils rentrent par les Pas du Diable, après lesquels Fred les emmène sur une variante vers Croix. Puis ils décident de rentrer par le single à la sortie de Croix. Christophe venu en gravel comment à tirer la langue mais s’est bien battu sur son « VTT vintage » . Emporté par un élan de folie, Gaël assure la fin du spectacle en partant dans un grand dérapage de la roue arrière, mais lorsque le Cannondale prend trop de gîte il finit, penaud, au sol.
La descente du single du « KOM à Dorian » est prudente, voir très prudente, Philippe et Gaël trouvant le temps long à l’arrivée. Raison: les autres avaient hésité à l’intersection. « M’ouais, dites plutôt que ça glissait trop » s’esclaffent les 2 compères qui se la jouent « moi j’ai pas attaqué », « moi j’ai été prudent », blablabla…
Sur le parking le clocher de l’église entame les 12 coups de midi: mission remplie, place au nettoyage!
35km, 807m, couvert malgré un coin de ciel bleu, gras et glissant. Pas de panne.
Plus de 15 participants étaient présents à la rando Sclérose organisée par la Denfert Cyclo de Danjoutin. Froid au début mais sous un beau soleil qui les a réchauffés.
Petit déplacement à Lepuix pour le Marathon des Ballons. Une épreuve organisée tous les 2 ans mais qui a été annulée pour cause de COVID ces dernières années.
RDV fixé à 8h45 sur place par Gaël. Mais il tarde à arriver. Francis s’impatiente, Aurélien, Christophe, François et Mickaël font le pied de grue. Toujours pas de président.
Tant pis Francis part, François aussi mais avec le couple officiel de l’officieux VCD, et après un dernier appel enjoignant Gaël à se hâter, Aurélien décide de partir avec Leon et Leon. Mais pas de chance, panne de la commande de dérailleur électronique AXS de Michael. La pile est morte. Le temps de démonter la pile de la commande de tige de selle pour la substituer, voilà Gaël qui arrive. Ah l’électronique!
C’est à 4 qu’ils prennent un départ… frisquet sous seulement 6°. Dès les premiers virages, le balisage annonce qu’il ne sera pas à la hauteur. Rubalises mal placées, trop fines, panneaux trop petits, pas de fléchage, … les handicaps se cumulent et arrive le prévisible après seulement 4 km: l’erreur. Ou plutôt le balisage tellement mal fait que voilà nos 4 compères partis dans une longue montée de 1.5 km… pour rien. Ils rebroussent, retrouvent la trace et évoluent sur terrain tellement plat qu’ils sont convaincus (et dégoûtés) d’être sur le parcours familial, eux qui se voyaient en experts.
Le premier ravito arrive et surprise, ils apprennent qu’ils sont sur le bon parcours. Ouf! Donc si les 15 premiers km ont été si plats, la suite s’annonce grimpante.
Ils ne le savent pas mais pour François c’est pas mieux. Avec ses 2 acolytes du jour, ils s’emmêlent les crampons, mélangent l’expert et l’intermédiaire, et finissent pas ensemble, sur le familial et à contre sens!
Seul Francis semble épargné… ou en tout cas plus vigilant.
Les km rasants défilent pour nos 4 compères et les organisateurs manquent toutes les occasions d’en faire une rando plaisir. Chemins blancs, montées goudronnées sans fin, d’autres empierrées et trop raides. Toutes les cases de ce qu’il ne faut pas faire sont cochées.
Au 2nd ravito à la planche des Belles Filles, les discussions des participants vont bon train: « c’était mieux à Beaucourt, rien à voir, balisage super, ravito excellents, organisation impeccable ». Notre président n’en rate pas une miette, d’autant que les tenanciers du ravito lui listent tout ce qu’ils n’ont plus: soupe? A plus. Saucisses? A plus non plus. Ouf, il reste du thé chaud.
Sur ce versant les conditions météo ne sont pas les mêmes, les t° baissent encore et Aurélien appuie dans la montée suivante, alors que Christophe accompagne Micka qui a un coup de mou. Gaël navigue entre les 2.
Les voilà au Démineur, au Ballon d’Alsace. 3ème et dernier ravito où ils retrouvent Francis et Pomme, sa charmante moitié. Les 4 camarades se regroupent, apprécient la soupe (il en reste!) et se disent qu’avec 1560m de d+, ça ne doit plus trop monter.
Dans le dernier raidard, Aurélien pose le pied, se disant que Gaël, qui s’économise depuis le début, en fera autant. Las! Le président connaît bien ces fins de rando où il n’est plus question de gérer et le passe sous un torrent de sobriquets plus couards les uns que les autres.
La fin offre le plus beau, un beau sentier à flanc de forêt, des descentes rapides ou pentues entre pierres et racines. Aurélien est aux anges. A l’arrivée, le soleil les accueille ainsi qu’un rafraîchissement et des en-cas offerts.
La fin était belle mais est endeuillée par un incident majeur. Puisqu’on apprendra qu’un participant de 74 ans aura succombé à un arrêt cardiaque malgré les premiers soins pratiqués par Francis avant l’arrivée des pompiers.
59km, 1700m D+/-. Temps: nuage, soleil, 5 à 17° Parcours sur l’image ci-dessous dans le sens horaire.
On pourrait dire que ça sent les vacances s’il n’y avait pas de bonnes raisons: blessure, compétition, coucher tard… Mais heureusement, il y a les piliers du dimanche matin: Dorian, Pat’, Aurélien, Mickaël, Xavier, Marc, Gaël.
Personne n’a rien préparé mais tout le monde veut rouler. Direction Fremeuge! Après une prière au cimetière, ils admirent le point de vue à Montbouton. Petite variante par l’étang Cayenne pour changer, où Mickaël frise la correctionnelle dans la descente. Attention, l’autre Léon a déjà la clavicule cassée…
La traversée de Seloncourt les amène à la pump track. Dans le bois Gaël entrevoit la possibilité d’un nouveau single mais malheureusement il est bouché, ce sera un 1/2 tour pour tout le monde.
Les voilà derrière Bondeval. Ils se regroupent et inévitablement, à cet endroit, comme un aimant attire une épingle, comme un velcro attire un scratch, comme un crotte attire une mouche, le Chemin des Près des Côtés attire les pédales: c’est forcement gaz jusqu’à Fremeuge.
Pour la suite nous avons masqué les prénoms pour conserve l’anonymat des protagonistes. C’est là que l’idée à commencer à germer dans l’esprit de l’éclaireur du jour, que nous nommerons G., d’aller essayer une autre variante. Il demande à D. s’il y a un chemin. Ce dernier, naïf, lui répond que oui, sans comprendre son erreur. Les voilà entrainés dans un chemin sans fin bien… travaillé par les engins, pour finir sur une belle descente… encombrée de branchages.
D. râle tout ce qu’il peut, alors G. utilise la technique bien connue de B. dite de la sourde oreille: avancer sans se retourner. Et pour avancer il avance, mais pas longtemps car c’est un mur qui les attend. G. rassure tout son petit monde, puisqu’encore un petit effort au-dessus il y a un sentier à droite.
Au-dessus il n’y a rien et c’est finalement bien au-dessus qu’ils trouvent une échappatoire… à gauche. Oui bon gauche droite, c’est relatif tout ça, l’essentiel c’est de remonter sur son vélo.
Finalement ils retrouvent un chemin connu et débouchent sur la route de Bondeval, qui était la destination. Pas de quoi s’inquiéter car tous les chemins mènent à … Thulay! En route Aurélien fait mumuse avec des sauts et devient l’idole du groupe envieux de tant de dextérité. Bon il a sa méthode: aller voir, s’arrêter, retourner, revenir voir, re s’arrêter, re retourner et enfin sauter!
La suite c’est d’aller arsouiller dans le single qui descend à Hérimoncourt, et Aurélien s’adjuge les lauriers komesques que détenait Gaël depuis 13 mois.
Marc commence à fatiguer, les montées se font longues, il est temps de rentrer mais un coup d’oeil sur le compteur indique un dénivelé pas en ligne avec les objectifs de la journée. Encore une grimpette au pont Sarrazin, avant de retourner sur Montbouton. Pat’ est pressé, il décide de mettre la gomme et en remontre à Aurélien et Dorian.
Marc jette l’éponge aux Champs Houdins, tandis que les autres jettent leurs dernières forces dans le magnifique single du Grammont pour un dernier baroud d’honneur…
Le WE dernier plusieurs familles se sont réunies au Gîte sur la Roche au Chauffaud (25) pour un WE VTT et marche. Au total 29 personnes, jeunes et adultes du club.
Le beau temps était au RDV, en témoignent le bronzage « maillot de cycliste » que la plupart ont affiché au soir du premier jour.
Le matin, RDV était donné à Beaucourt puis direction Villers-le-Lac. De là, direction le Saut du Doubs côté Suisse en vélo pour les cyclistes, et côté France en voiture pour les marcheurs.
Le Saut du Doubs vu de la Suisse pour les VTTistesCôté France pour les marcheurs
Puis un gros groupe de courageux est monté au gîte à VTT: 6km mais 450m de D+, tandis que les chauffeurs remontaient les véhicules.
Casse-croûte tiré du sac au gîte et puis départ: – un groupe de marcheurs sous la houlette d’Aurélien, il paraît qu’ils ont aussi jardiné. C’est bien de mixer les activités 😂 – un groupe de vttistes est allé faire la « Sibérie », 34km/800m D+, sous la conduite de Jérôme qui a tout de suite choisi le groupe des filles 😉 – un 2ème groupe de vttistes s’est lancé sur le sélectif sentier des bornes pour 47km et 1220m de D+. La remontée finale depuis la Val de Morteau a laissé des traces.
Marcheurs ou jardiniers, même destin
Aux prairies vertes fleuries se sont succédées les forêts, dans un écrin somptueux!
A l’arrivée, apéro bien mérité et repas copieux servi par Virginie: « si tu veux du dessert Eric, faut finir tous les plats ». Eric a donc fini les plats de toutes les tables.
Mais le clou du spectacle, ce fût l’américain Rictus pour sa seule tournée Européenne qui se produisait ce soir là au gîte en l’honneur de l’anniversaire (le Jubilé?) de Lionel. Casseroles dans les paroles et dans la voix, mais ambiance de folie.
Un plateau de 50 pour LionelRictus n’en avait pas
Nous fêtions aussi l’anniversaire de Louis pour ses 9 ans 🎂
Mais un anniversaire, ça se mérite. Et Lionel n’était pas au bout de ses surprises lorsqu’il fût invité à une sortie nocturne, frontale sur la tête: un « cadeau » l’attendait pour corser cette balade improvisée.
La nuit était attendue pour son repos et son 2ème concert de ronflements cette fois.
Après un petit déjeuner copieux, les groupes se sont modifiés: – marcheurs avec quelques vttistes de la veille – Jérôme toujours aux commande d’un groupe parti explorer la Suisse sur un très joli parcours balisé de 700m de D+ – et le groupe d’aventuriers, dont certains prêts à se lancer à l’assaut des spéciales enduro qui s’est terminé en jeu de piste pour retrouver les lunettes d’Aurélien lors de ses nombreuses figures non imposées
2ème jour de marcheUn si beau paysage mérite bien un gros effort
Pendant que nous prenions une douche et plions nos affaires, nos hôtes nous préparaient un succulent repas pour reprendre toutes les forces.
Un grand merci aux organisateurs, bravo aux participants, merci au club.