Dimanche de fête des mères oblige, seulement 4 VTTistes ont honoré le RDV: Franck, Bruno, Eric et Gaël. Eric veut rentrer pour 11h30, il va pas falloir trop s’éloigner.
Partant sous quelques gouttes éparses, Bruno voulant bien faire est stoppé net dans son élan : ses 3 compères refusent de passer par le chemin barré d’un arbre et préfèrent remonter le KOM à Dorian à l’envers. Ces premières émotions donnent lieu à une séance de déshabillage général où Bruno perd son portable. Heureusement Franck veille.
Gaël les emmène au Val de Saint-Dizier. Admirant au passage les nuages pluvieux bien accrochés aux Vosges, ils rentrent dans le bois et Bruno est encore contrarié: alors qu’il indique à droite, Gaël va tout droit. La moutarde monte.
Au Val Gaël les emmène dans le single raidard malgré les protestations de Bruno qui dit que ça passera pas. Et ça passe… jusqu’à l’arbre qu’il faut enjamber et les ronces qu’il faut replier. Derrière c’est le royaume des hautes herbes et au bout du chemin ils comptent les passagers indésirables: 9 tiques pour Gaël, au moins une ou deux pour Franck et Eric. Bruno bénit son corsaire qui lui a valu les moqueries au départ.
Gaël les emmène vers les Pas du Diable par un sentier encombré de 2 troncs, et Bruno se plaint que cette sortie n’est pas bien préparée. Au bout du sentier, ils ont 2 choix: le raidard vers Villars ou le single vers les Pas du Diable. Eric opte pour Villars. Ah celui là quand il est proche de la Suisse…
Au-dessus les minutes s’égrènent quand Franck arrive enfin: il avait déraillé en bas. Pas le temps pour lui de se reposer que Bruno repart. A Villars, Eric essaye bien de les orienter vers la Suisse, mais non c’est non, ils préfèrent revenir vers Croix.
Dans le bois vers Croix, Gaël, Eric et Bruno lancent leurs machines, mais arrivé au bout du chemin, Gaël s’aperçoit qu’ils l’ont laissé se fatiguer. Grrr… Ils évitent soigneusement le trou du fond, véritable bourbier à sangliers, et rejoignent Le Paradis. Bruno râle encore de l’itinéraire pris par Eric et décide de les emmener sur le terrain militaire.
Les soldats se sont bien amusés avec les chars, le terrain est marqué par les chenilles, et celles-là, elles ne deviendront pas des papillons. Bruno cherche un passage. Il s’enfonce dans 60 cm d’herbes hautes puis disparaît dans un bosquet en hurlant « ça passe, ça passe ». Franck trouve quelques mètres plus loin une ouverture qui s’apparente déjà plus à un passage… d’il y a 10 ans. Quelques dizaines de mètres plus loin, ils passent devant la sortie du terrain militaire et Bruno fait le sourd aux réclamations des autres.
Arrivé là, la tentation est grande de se faire plaisir. Ils enquillent le single vers Grandfontaine à une allure qui ferait frémir un guépard. Bruno a du mal à freiner son vélo dans le dernier virage, quand Eric lui est en limite de piste!
Pour respecter l’horaire, il faut penser au retour. Bruno les guide vers le sentier des bornes et ils reviennent tranquillement au terrain de motocross. C’est là qu’Eric a décidé de commencer son programme grosses cuisses, rejoint par Gaël. Derrière Bruno papote avec Franck, en gardant sous la pédale.
Il profite de ce réservoir d’énergie pour larguer ses petits camarades dans le bois qui les ramène à l’endroit où ils s’étaient déshabillés, n’attend pas Franck et détale comme s’il avait vu le diable, Eric aux trousses.
11h20 au parking, pari tenu. 40km, 770m D+
Trace: https://drive.google.com/file/d/1SgDlfr4MsNfUQciC0kz8W_IEKAxaGoMw/view?usp=drive_link