5 VTTistes sous le soleil au RDV ce dimanche: Xavier, Franck, Pat’, Aurélien et Gaël.
L’idée de Gaël: aller faire un tour en Suisse. Direction les Champs Houdins puis Croix. Gaël adopte une petite variante près de Villars le Sec pour rejoindre les Pas du Diable, mais sa main heurte une branche. Sanction immédiate: c’est la chute et le roulé boulé dans les ronces.
Il repart un peu sonné et rate le chemin qu’heureusement Xavier, boussole du groupe, retrouve. Dans le single des Pas du Diable, est-ce le malin qu’ils croisent? En tout cas, le personnage est tout aussi séduisant et bien habillé comme un jour de messe. Aussi ils ne trainent pas et continuent leur chemin.
A droite dans le raidard une haie d’honneur de traileurs les acclament mais déception ils n’ont pas prévu de ravito au-dessus.
En Suisse Gaël redemande l’aide de Xavier, il a oublié de télécharger le fond de carte Suisse. Ils rentrent par la frontière près de Croix, où Aurélien excelle dans la boue. Ça lui manquait.
Un petit passage par la table d’orientation de Vandoncourt pour la photo et Franck et Aurélien dévalent la coteau. Pat’, Xavier et Gaël rentrent par Montbouton. Sur le sentier ils croisent Alicia et Mickaël, puis vont s’encanailler sur dans le Grammont à jouer à saute les troncs.
Les hirondelles reviennent avec le printemps, les VTTistes aussi. De là à dire que ce sont de drôles d’oiseaux…
Au RDV ce matin au milieu des voitures des footballeurs: Pat’, Francis, Franck, Eric, Gaël. Ce dernier leur propose une ‘tite boucle sympa au départ de Nommay sur la VTTrace de 2002.
Franck décide de les emmener par les bois. Du gris, le ciel passe au bleu. Ça doit donner un humeur guillerette à Franck qui multiplie les détours et fait monter l’inquiétude dans le groupe. Seront-ils rentrés pour le gigot?
Mais les sentiers sont si beaux et (déjà) si secs qu’ils ne boudent pas leur plaisir même si Francis commence à regretter de s’être habillé en hiver. Franck leur montre ses plus beaux singles et raconte ses souvenirs, telle la fois où, dévalant cette descente avec un copain, celui-ci finit dans le canal. A quelle rigolade… sauf pour le copain mouillé
Bref de bosses en arbres les voilà à la base de loisir de Brognard avec pas mal de retard sur l’horaire théorique. Du coup Gaël adapte la boucle pour rassurer la troupe et c’est avec beaucoup de plaisir qu’ils enchaînent les singles sans fin du secteur.
De retour au point de départ, ils rentrent par la piste, en temps et en heure. Le gigot ne sera pas trop cuit.
Vous avez déjà vu comme le moindre rayon de soleil réveille les mouches? C’est dingue, mais à peine ça réchauffe qu’elles sont toutes là, sorties de nul part, à se taper la tête sur les vitres. Ben c’est pareil à PASSION VTT. Un rayon de soleil, un peu de chaleur et hop, ça vole, ça tournicote, ça bzzz. Mais ça fait plaisir de revoir tout ce petit monde sorti de sa grotte chaude et douillette.
Non, nous ne pouvons nous lasser de vous rapporter les arguments anti VTT l’hiver des frileux: « aime pas la boue », « froid mes petons », « vélo enrhumé », « ouille mes articulations », « courir tout seul, pas avoir à supporter vos tronches », …
Les vélos sont là, non pas rutilants sauf pour Pat et Gaël, mais poussiéreux. Bon Fred et Aurélien ont bien essayé de les salir un peu mais leur air encore endormi ne plaide pas en leur faveur.
Mais comme toujours, le plus volubile, le plus exubérant, le plus excité, c’est Bruno. Franck le regarde stoic arpenter le parking en tous sens et en babouches à cales auto. Quant à Francis, il se dit que rien n’a changé dans ce groupe de fêlés, même si Joris amène un peu (beaucoup) de jeunesse.
En selle! Bruno est parti, rien ne l’arrête il a une de ces patates… Même pas le temps de chauffer le palpitant, direct les Champs Houdins. Gaël est obligé de le calmer, car déjà il fait de la poussière dans les (rares) flaques d’eau.
Il faut un sentier bouché pour lui faire faire demi tour, mais il en crée un nouveau à 5m écrasant ronces et branches. Mais n’est pas Bruno qui veut! Gaël se lance à sa suite et arrache le dérailleur faisant un beau 8 avec la chaîne.
L’atelier réparation est assez compliqué: les pièces ne se dévissent pas facilement, mais heureusement le président a une patte de rechange. L’ancienne brisée en 3 est éjectée mais au moment de remonter le dérailleur impossible de donner à la chaîne une forme compatible avec les engrenages.
Après moultes tentatives donnant à la chaîne des formes que les lois de la physique interdisent normalement, décision est prise de la démonter et alors que Gaël sort son lacet spécial bidouille, l’attache rapide refuse encore et encore de sortir. Après 10 min à les voir batailler Pat’ propose enfin sa pince prévue à cet effet devant un Franck et un Gaël bouche bée…
Ca y est le Scalpel est sur roues et tout marche, miracle. Fuyant les moucherons affamés, ils se régalent sur la Doloise et préfèrent les pierres Gauloises à la papét’. Gaël prend les devant faisant tout pour éviter à Aurélien et Bruno de le doubler quitte à zigzaguer dans tous les sens.
Ils remercient la météo pour un temps si clément car les engins de débardage ont retourné le sentier à Meslières. Bruno continue son festival des pétards avec Joris et les emmène au sentier des bornes. Pat’ fait parler la poudre pour prendre la 3ème place, Gaël d’abord distancé remonte dans sa roue, derrière ça serre un peu les dents, c’est pas une reprise tranquille se disent Franck, Aurélien, Fred et Francis. Mais on connaît la valeur de ces gars-là quand la chaudière sera en route!
Les bornes, ils ont pas le temps de les voir, que les voilà déjà au terrain de motocross. Gaël les emmène par le pierrier, tandis que Bruno et Francis contournent. Bien leur en a pris, le sentier était coupé d’arbres plus gros les uns que les autres. 1m50 de diamètre dira Pat’, un peu marseillais sur ce coup là. Mais bon il faut bien ça pour éveiller la curiosité de Bruno.
Cette première sortie a laissé des traces, il est temps de rentrer pour un apéro bien mérité au soleil chez Gaël.
Et qui qui est là ce matin? Fidèle comme toujours? Brave comme jamais? Au chaud au volant de sa voiture la main sur la clé de contact, près à décamper si Gaël a 1 min de retard? C’est Pat’!
Pas de chance, Gaël finit par arriver et avec lui les espoirs d’une matinée à ne pas se geler les orteils s’envolent.
Bon quand faut y aller, faut y aller. 1°, sol dur, descente glaciale sur Badevel, et pour se réchauffer remontée sur Lebetain. En haut, Gaël décrète « arrête toi, on va se réchauffer ». Pat’ le regarde d’un air suspicieux mais Gaël le rassure en lui disant de ne pas bouger et d’attendre quelques minutes.
Et le miracle se produit: après les élancements de sang douloureux dans les doigts, les mains se réchauffent et ils repartent avec la sensation d’avoir des doigts.
A Lebetain ils restent à l’abri de la bise dans les bois et rejoignent la Suisse par le magique single de Boncourt, direction le mont Renaud. Pas de chanteur en perfecto au sommet, ils dévalent le long de la clôture jusqu’à Delle. Ils cherchent un peu le single et descendent en centre ville pour faire un peu de shopping. Un dimanche matin, c’est râté.
Alors Gaël fait découvrir à Pat’ un des derniers singles que Bruno garde secrètement mais qui lui donne du fil à retordre tant il est raide.
La t° a bien monté, tout comme Pat’ qui arrive, comme d’hab, en premier au haut de la rue du four à Chaux, tout en danseuse et lâchant à son collègue qui a les poumons en feu: « je pourrais monter toute la journée en danseuse ». Rideau pour Gaël.
Encore un dimanche frais et humide, pour ne pas dire très humide. Les ours hibernent toujours mais les patineurs sont de sortie: Pat’, Julien, Stéphane, Gaël.
C’est la journée des découvertes pour Julien qui étrenne le nouveau Léon Semita, à retrouver bientôt dans Velovert. Mais qui découvre aussi la rue qui monte le long du cimetière des Charmes, puis le sentier au bout du lotissement suivant. Comme quoi, nul n’est prophète en son pays (fallait la placer celle-là dans un compte rendu VTT). Et ce n’est pas fini avec la découverte du tour du champ à Montbouton. Après avoir découvert tout ça, Julien peut mourir en paix. Bon ça attendra tout de même.
Les chasseurs leur indiquent où ils ne chassent pas. Alors ils prennent la direction où ils chassent… et font demi tour lorsqu’ils croisent un chevreuil qui fuit les coups de carabine. On n’est pas des jambons!
Au Pont Sarrazin, ils optent pour la route d’Hérimoncourt. Et quand ils s’engouffrent dans le petit single, c’est encore une découverte pour Julien. Décidément gâté aujourd’hui.
Gaël suit le soleil et les emmène vers le sentier qui descend (vite) à Hérimoncourt. Les dalles et les marches les rappellent à l’ordre, ça schlitte comme on dit, et Stéphane fait même l’honneur de porter son vélo dans les dernières marches pour lui éviter une chute malencontreuse. Quelle prévenance.
Ils longent de manière inhabituelle Hérimoncourt et rejoignent les 5 sapins avec en vue Thulay, puis Roches les Blamont et enfin Meslieres où Julien découvre encore, on s’en lasserait, un single sympa. Il n’est pas difficile de lui faire plaisir.
La remontée vers Abbevillers est plus sélective, l’adhérence manque. Stéphane adopte la technique dite du serpent, sa roue arrière ondule en belles sinusoïdes sur les chemins boueux.
Au-delà de ses problèmes d’adhérence Stéphane rencontre aussi des problèmes d’énergie. Son cassoulet du matin n’aura pas suffi, les derniers kilomètres sont difficiles. De retour à Montbouton, il opte avec Patrick pour la ferme des Champs Houdins, alors que Julien et Gaël ne se refusent pas une ‘tite descente du Grammont version BFC. Le pied!
C’est le retour du froid, on se gèle comme les pingouins sur la banquise. Mais au moins Stéphane, Eric, Laurent, Pat et Gaël peuvent espérer un sol dur. C’est d’ailleurs ce qui a motivé Eric à sortir son VTT qu’il surnomme affectueusement Frankenstein tant il est composé de pièces diverses et variées mais plus d’origine.
5 c’est pas mal mais il manque du monde à l’appel. Alors ils se disent qu’ils vont aller sonner quelques cloches.
En prenant la direction de Badevel, ils doivent contourner un arbre. Eric montre le passage mais se bloque, ne décale pas et s’étale comme un étron tombé d’un séant bien haut. Il tente bien d’amadouer le groupe déjà frigorifié par la descente avec un café chaud, mais rien ne détournera Laurent de sa mission: toujours devant, toujours plus vite.
Au carrefour du chemin de Saint Dizier, le sol bien labouré par les engins forestiers les guident. Quand Laurent propose de grimper le raidard vers Lebetain, les autres lui demandent s’il va bien et optent pour la descente vers Feches.
Parfois le dimanche ils tombent sur un chasseur. Cette fois ils tombent sur une garnison! Casquette vissée sur la tête et veste orange orange, en file indienne, ils ne sont pas si différents des VTTistes de PASSION VTT. Mais la comparaison s’arrête là.
Nouvelle direction et destination: rue de la Truche. Pas de signe de vie chez Franck, pas de signe de vie chez Bruno. Les 2 ont prévu le coup et se sont certainement planqués à l’approche des braillards.
Devant si peu de bonne volonté, ils décident d’aller inspecter le chantier de Bruno. Ils constatent un avancement acceptable mais aussi un sacré bazar. Il va falloir faire des rappels à l’ordre sur la sécurité. C’est pas le tout de charrier des tonnes d’agglo!
A Fesches, les costauds grimpent le raidard de l’Inter’, variante Galibier pour Laurent et Eric, variante Planche des Belles Filles pour les 3 autres. Au-dessus ils inaugurent un sentier devant lequel ils passent depuis des années mais qu’ils n’ont jamais emprunté. A revoir en été.
S’égarant un peu dans les bois, ils atterrissent finalement pas loin de chez Aurélien et vont le déloger de son doux logis. A sa tête il n’est pas convaincu de les accompagner, alors ils repartent vite pour éviter à Stéphane de combler les 50m qui le séparent de sa maison.
Il y a foule ce matin dans les bois. Promeneurs, canidés, et même un VTTiste qui est une vieille connaissance: Alex B. Ce dernier les accompagne pour un bout de chemin.
A force d’essayer de suivre Eric et Laurent dans leurs fulgurantes accélérations, Stéphane a vidé sa batterie. Et pas de chance, celle-là ne se recharge pas avec une prise. A Vandoncourt, il rentre accompagné d’Alexandre n’écoutant pas les promesses de Gaël qui, fidèle à son habitude, assure qu’il n’y a plus que de la descente.
Nos 4 compères se disent que la table d’orientation et le Grammont feront un beau final, et c’est le soleil qui les accompagne jusqu’ à la fin.
On ne sait pas ce qui a pu le décider, mais il est de retour. Qui ça? Éric, déguisé en Père Noël, retrouve fièrement Pat’, Xavier, Laurent et Gaël.
Gaël ne doit pas rentrer tard, et ça arrange étrangement tout le monde. Alors go pour un petit échauffement route de Saint Dizier. Pas de Fred à l’horizon, direction Montbouton. Laurent continue son apprentissage de Padawan (voir compte rendu du 02 février) et s’envole dans la montée, alors que les 4 autres bifurquent à gauche. Ça va finir par rentrer.
Au Pont Sarrasin Eric prend les commandes par le monument aux morts mais l’état du sentier qui suit les inquiète. Ouf ça passe sans trop de galère. Pas le temps de s’arrêter, Eric poursuit vers les ornières. Ils contournent Croix par le sud et Eric ne peut résister à l’appel de la Suisse. Pire, suivre la frontière ne lui suffit pas et il force le président à faire demi-tour en s’enfonçant en terre helvète.
Son objectif ce sont les pas du Diable. Ça commence mal, les engins forestiers ont ravagé le beau single à Croix. Ils doivent veiller à ne pas tordre leur dérailleur dans les branches qui jonchent le sol.
La première option pour Lebetain est bouchée, il se rabattent sur la seconde heureusement nettoyée. Enfin presque, puisqu’un arbre ou deux bloquent le passage. Ils repassent un petit moment en Suisse, et rentrent finalement par Feches, où Eric les quitte et ensuite par la Mosquée de Beaucourt où Pat’ et Laurent font parler la puissance depuis le bas.
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