20/10: Bioman

Ca y est, la voilà. Elle qui vous tient au corps et qui ne vous lâche pas dans les moments difficiles. Elle est là de bon matin et sans broncher, prête à vous faire passer un agréable moment, toute dévouée. Elle ne se plaint pas quand vous arrivez en retard, au contraire elle vous attend pour vous envelopper et vous étreindre dans ses bras sans relâche. Elle se donne à tous, et tous au club l’adore! Tous? Ça ne semble pas le cas ce dimanche matin quand on voit le peu d’adorateurs présents pour fêter le retour de la boue après les pluies diluviennes du samedi.

Liste des amoureux de la boue ce matin-là: Pat dit « l’ancien mais pas tant que ça », Xavier dit « Force rouge », Gaël dit « la boussole présidentielle », Maxime dit « Junior », François dit « Force orange », Philippe B. dit « mais c’est vraiment le 22 l’AG? » et Aurélien dit « gros boudins » (en rapport à sa taille de pneu et non son physique (ou autre chose) comme certains esprits (très) mal placés pourraient le penser).

C’est derrière leur président que le groupe part rejoindre leur belle brune, en direction du parcours de Dasle, pour finalement bifurquer vers Dampierre, et puis non finalement on partira en direction de Dasle. La boussole du président commençait à montrer quelques faiblesses, quand en direction d’Audincourt il embarqua le groupe dans un sentier barré par des arbres avant de faire demi-tour, puis sur un autre sentier qui finalement ne fut pas le bon. Devant tant d’imprécisions de la géographie sylvestre de notre président, certains proposèrent d’élire un président un peu plus compétent lors de la prochaine AG.

La troupe commence à apprécier les bienfaits de la boue en montant vers Vandoncourt puis en bifurquant sur Seloncourt. Après avoir traversé Seloncourt, la montée commence en direction de Thulay puis en direction de Roches. Le groupe passe sur le fameux champ dit « le champ de la gamelle » ou « le champ de Gaël », voir même  » le champ de la Gamël ». Le nom reste à fixer lors de la prochaine AG, de même pour le design de la future stèle qui sera érigée là en souvenir de cet événement douloureux (pas tant que ça finalement selon le principal intéressé).

Arrivée à Roches, « mais par où que va t on z y donc? » se disent les vélocipédiques dans un français approximatif. Le président tranche, ce sera à gauche puis descente vers la fontaine. Lafontaine, comme les fables, se disent alors les férus de littérature en se remémorant la fable du vététiste et du chasseur que nous vous narrerons une prochaine fois. Tandis que le président à boussole détraquée cherchait le sentier partant à droite en sortie de village, Aurélien en profite pour s’adonner à une de ses activités favorites: le bowling. Alors que la tête du groupe commence à partir à droite sur le sentier enfin trouvé, Auré arrive toute berzingue et fait un strike sur Maxime et François et fit un vol plané à atterrissage plus ou moins contrôlé. Plus de peur que de mal au final.

Après avoir traversé un ruisseau (un torrent impétueux aux eaux tumultueuses pour les plus marseillais du groupe), ils repartent à droite pour monter en direction de Blamont, et puis finalement redescendre vers Glay derrière un président toujours aussi confiant dans sa navigation. Un franchissement de ruisseau plus tard, les vététistes arrivent à Glay. Il est tard, la rentrée se fera au plus court par la Picardie. Dans la montée, François et Maxime traînent en prétextant un mal de dos, alors qu’ils souhaitaient juste profiter un peu plus des paysages flamboyants d’automne. La traversée d’Abbévillers se fait sans croiser un coucou, puis descente vers Beaucourt par le chemin des bornes.

Soit 46km et d+ 950m pour un groupe boueux mais heureux de ses retrouvailles avec la boue.