19/05: 68

On leur promet la pluie, alors ils sont venus l’affronter: Francis, Bruno, Philippe B., Franck A., Xavier, Claude R., Lucine, Roméo, Gaël, Dada, Pat’.
Pourtant il n’y en a pas beaucoup, tout comme les degrés. Pas de mécanique ce matin c’est bizarre, seraient-ils devenus prévoyants?

Ils montent comme à la parade vers le Château Fernand, s’échauffent sur les marches puis s’embarquent sur le GR5 en longeant la route Dalles-Etupes. Ils prennent garde à ne pas se faire flasher, puis obliquent vers Dasles. Alors que la tête de course s’arrête pour attendre les derniers, Bruno prend l’échappée. Gaël ne s’en laisse pas compter et remonte le chemin blanc parallèle pour couper la rou(t)e de son prédécesseur, comme il le lui a appris.

Ils profitent des arrêts pour raconter les dernières sorties: celle notable du 5 mai dernier où les rares présents ont finis complètement gelés. Mais ça ce n’est rien. Car figurez-vous qu’Eric n’a jamais réussi à retirer son casque tellement le froid engourdissait ses doigts, qu’il s’est résolu à prendre sa douche avec!

Au croisement du single en provenance du vita de Dasles, ils font une nouvelle pause, quand un retardataire les rejoint: c’est Pat’ qui n’a pas beaucoup de temps pour rouler et qui leur refait le coup du « quelle surprise ». Après les embrassades, ils repartent, avec toutefois une inquiétude de Bruno: « tu vas où Gaël ». « Ben comme d’hab’: j’en sais rien »!
Ils traversent Dasles et prennent direction du cimetière de Vandoncourt. Les 2 présidents se tirent la bourre mais Bruno de retour de vacances est sacrément en forme. Toutefois Gaël qui s’est laissé distancé fait une belle remontée avant d’aborder la ligne droite finale mais l’ancien a de la réserve et reprend de la distance!

Dans Vandoncourt ils croisent un converti très élégant en la personne de Pascal, tout de noir vêtu qui fend la bise sur son pur sang de l’asphalte. Puis ils montent vers la colo, mais obliquent pour une fois à droite dans la montée. Après ce long single qui n’en finit pas de monter, ils s’arrêtent pour reformer le peloton et s’alimenter en chips et cahuètes. C’est Bruno qui leur compte ses vacances: ah la Corse! Et si les propos ne leur suffisaient pas, ils ont droit aux photos! Que c’est beau! Oh la belle montage! Oh la belle plage! Oh la belle Sylvie!???

Bon c’est pas tout mais même si Jef n’est pas là, ils ne sont pas là pour enfiler qu(o)i que ce soit, donc ils finissent par repartir, Bruno continuant à décrire à qui veut l’entendre (maintenant plus personne) l’étendu du spectacle qu’est l’île de beauté pour les yeux d’un Franc-Comtois d’origine Haute-Saonoise. Pat’ oblique discrètement sur un autre chemin.

A peine passé les racines, ils remontent sur le GR5 puis à droite dans Abbé. Gaël qui essaye de guider son groupe entend alors des cris d’alerte, qu’à peine a-t’il le temps de rentrer la tête et les épaules qu’une fusée sur roue en la personne de Bruno le dépasse et le dépose dans la montée herborée. A Abbé il fait froid, ils remettent donc une petite laine, et c’est aussi une belle occasion pour ses camarades de témoigner leur amitié à Claude sans lui en vouloir pour ses origines étrangères. Quel bel esprit d’équipe.

La sympathique, mais délicate car humide, descente vers Meslières leur fait découvrir aux pierres plates une grosse pierre inconnue arrivée là on ne sait comment, puis arrivé au goudron, Bruno décide de rouvrir le petit chemin en face et met toute sa hargne aidé de ses collègues à dégager une grosse branche. Ils avancent en veillant bien à ce que tout le monde suive, puis rejoignent la « Philippe Dole ». Après la « Philippe », Bruno et Francis s’échappent en amoureux alors que les autres empruntent la Doloise, toujours aussi raide sur la fin. Sur le chemin ils en profitent pour dégager quelques branches, mais pas celle au moment de rentrer dans le champ car là, c’est un arbre entier. Gaël promet de venir lui faire sa fête comme il l’a fait en bas des champs Houdins. Le président aurait-il des gênes du tueur à la tronçonneuse?

Retour classique, c’est à dire en se tirant la bourre sur le goudron puis dans les bois, où ils découvrent que Philippe a lui aussi des origines alsaciennes puisqu’il a discrètement tatoué son vélo du chiffre « 68 ».

37km, 850m D+, pas une goutte de pluie.


Une réponse sur “19/05: 68”

  1. Bonjour, il me semble qu’il a plu un petit peu ce jour la a un moment. Merci pour cet article 🙂