11/11: Deux pour le prix d’un

Groupe 2 par Gaël D. (Groupe 1 par Thierry D. plus bas)
 
Aujourd’hui c’est le centenaire de l’armistice, mais à PASSION VTT, personne n’est prêt à rendre les armes: Bruno, Pat, Claude R., Pascal, Jef L, Claude L, Victor, Jef C., Philippe B., Corentin, David T., Aurélien, Alain, Dada, Gaël. Plus le temps est moche et froid, plus le sol est humide et glissant, plus il y a de monde! Ils sont fous ces Beaucourtois!
 
C’est parti! Une fois n’est pas coutume par les escaliers de l’école des oisillons, ce qui fait dire à Daniel que son entrainement régulier à les monter n’est pas vain. Ils s’élèvent pieusement rue de l’Eglise vers le bâtiment céleste, mais au passage devant la cure les foudres du seigneur s’abattent sur un infidèle qui n’a certainement pas versé son obole au Denier du Culte ni fréquenté assidument les vêpes: un rayon d’une des roues de Jef L. se fait la belle! La réparation semble difficile, un plan se met en place: Jef remonte au stand rue de la Fontaine à Montbouton avec le camion de Jef C., les autres le rejoignent. Pour une fois qu’il n’y avait pas eu de mécanique au départ… Les esprits s’échauffent et l’absent en prend pour son grade: « pas d’entretien du vélo », alors que David témoigne passer son samedi entier à préparer sa monture!
 
Ils rejoignent le cimetière et alors qu’il commence à pleuvoir, ils se remémorent la blague du vttiste parti rouler sous la pluie alors que sa femme reçoit son amant en disant « quand je pense à l’autre con qui est parti faire du vélo sous la pluie ». Alain raconte que son épouse l’a incité à partir ce matin… et tout le monde pense à la subite panne arrivée à Jef… Mais non pas de ça dans le club, car tout le monde sait que les femmes des copains c’est sacré, d’ailleurs on s’en occupe en premier!
 
Après avoir meublé comme ils pouvaient ils rejoignent la route de Croix et aperçoivent au point de vue de Montbouton la camionnette La Poste débadgée de Jef C. Jef L. a déjà changé sa roue, il les rejoint et se fait pourrir à son arrivée. Pour une fois…
 
Ils décident de tirer paisiblement vers la Suisse pour échapper à la pluie ce qui s’avère être une bonne idée. Passé Croix et à peine en territoire Helvète, Dada se sent tout raplapla: roue arrière à plat! Allez hop c’est parti… Daniel démonte et en ressort un clou énorme, Bruno baisse la tête et passe sous les barbelés à la chasse aux champignons, d’autres aident les plantes à pousser en les arrosant, tandis qu’au loin un groupe de retardataires apparaît: Thierry, Michel et 2 copains. Il y a toujours un orange dans les bois décidément! Une fois réparé c’est donc un groupe encore plus gros qui repart à l’aventure sur un rythme franchement pépère.
 
A l’approche des empreintes de dinosaures, Gaël glisse à Dada « tu vas voir qu’il va bientôt parler du Tripotanus », et ça ne manque pas car Bruno profite de la présence de Jef C. encore innocent de cette blague pour lui raconter! Les 2 autres se marrent, mais pas pour la même raison.
 
Thierry les guide vers ses sentiers secrets mais alors que le soleil apparaît, un groupe fait sécession: Gaël entraine avec lui Pascal, Aurélien, Dada, Pat, Alain pour rentrer plus tôt.
 
Voici donc maintenant les aventures du groupe 2, le groupe 1 vous sera relaté plus tard par Thierry.
 
Thierry, Thierry!!! Ouais !!!
 
Notre groupe libéré de la pression rejoint Chevenez, contourne le vita par le sud, et prend une variante du trajet aller où il tombe sur … Christine (femme de Michel) et une amie! Les amabilités sont perturbées par un appel de Thierry qui demande à Gaël s’ils n’auraient pas vu dans leur demi-tour Patrick, un des 2 copains qu’ils ont égaré… Malheureusement non, donc voilà si vous voulez connaître ce qui est arrivé à Patrick, il faudra lire le compte rendu du groupe 1. Quel suspense!!!
 
Notre groupe repart et évite Croix en prenant par le bois. Le petit raidard gras fait 4 victimes qui sont bien entendue moquées et conspuées par les 2 seuls à passer.
 
Pascal et Aurélien les quittent après le pilote haute tension alors les 4 rescapés mettent les gaz pour rentrer à travers les bois. Dans la descente vers la route de Saint-Dizier Gaël évite de justesse de ramener un chasseur sur son cintre tandis qu’Alain laisse des traces de crampons sur ses 2 chiens. 
 
Ils auraient pu rentrer tranquillement par le goudron mais c’est sans compter Gaël, qui tel que Bruno lui a appris, oblique subitement à droite pour plonger dans les bois. Ils font une petite course pour remonter au cimetière des Pins et c’est Pat qui passe la ligne virtuelle en 1ère place. Bravo!
 
42km, 750m d+/-
 
Trace: https://drive.google.com/open?id=1EeYT-y0EWGi_ICL0ftjQEbWinBaQoI3x
 
111118
 
 
Le compte-rendu du groupe 1 par Thierry:

Le Compte Rendu du groupe 1 m’a été réclamé à cor et à cri, aussi je m’exécute.

La scission du groupe s’est donc produite dès le début de la première difficulté de la matinée, le prétexte étant : Je dois rentrer tôt. Je laisserai les lecteurs se faire leur opinion sur la validité de ce prétexte. Donc, c’est résolument, ou plutôt ne sachant pas ce qui les attendait, que les courageux, les costaux, les gros mollets, les braves suivent le guide du moment qui n’avait pas souhaité l’être. (Guide et narrateur !) Les autres, en ce jour d’armistice, entament une prudente retraite. Dans le champs sous l’aérodrome de Bressaucourt, Corentin, aidé de la fée électrique, se lance dans une course-poursuite avec 2 lamas présents. Poursuite abandonnée rapidement par Corentin, car les 2 camélidés lancent à ce moment, des regards qui ne laissent pas entrevoir une attitude amicale. Corentin devant se souvenir des mésaventures d’un certain capitaine Haddock !

Précision importante, mais à partir de cette scission, le parcours n’a fait que monter, monter, monter et encore monter. Cela fait déjà une heure que l’altitude s’élève, lorsque David, à l’avant-garde, demande si cela monte encore longtemps. Je lui réponds: « affirmatif, glorieux poilu, encore 1 ou 2 km ». L’effet de cette nouvelle est aussi dévastatrice qu’un obus qui éclate, sa glycogénolyse stoppe brusquement, le privant instantanément du  précieux carburant musculaire qu’est le glucose. Plus de jambes, effort anéanti, coupé dans un élan pourtant impressionnant jusqu’alors. Une hausse des taxes sur le prix de la barre énergétique n’aurait pas eu plus de conséquences… les gilets jaunes sont décidément partout.

Bref, c’est un groupe très éparpillé qui parvient au sommet du col de Montvoie culminant à 864 m d’altitude. Certains, au pied du toboroule juste avant le sommet, empruntent le chemin le plus long pour y accéder, tandis que d’autres, guidés par, je vous laisse deviner qui… (Les initiales sont les mêmes que celles d’une célèbre égérie des années 60, actuellement grande défenseuse de la cause animale) choisissent le plus court pour rattraper le temps perdu dans l’ascension. Stratégie bien connue par vous savez qui, élaborée et appliquée à maintes reprises. Et tout récemment d’ailleurs, lors du dernier Roc d’Azur avec une nouvelle variante (2.0) qui consiste cette fois, à tromper le chronomètre. Nouvelle méthode visiblement efficace, puisqu’avec celle-ci, il a pu tromper la vigilance du chronométrage officiel et gagner 15 précieuses minutes sur les vagues précédentes, dont votre narrateur faisait partie…

Bref, c’est un doigt rageur, pointé haut (1.2m, debout sur les pédales !) que notre président nous gratifie à son arrivée. (Mince, j’ai prononcé le nom !)

Désolé Gazelle, mais à ce moment-là du parcours, le Compte Rendu va devoir s’arrêter, car  au sommet du col, le groupe des guerriers doit se séparer à nouveau. Pour un juste motif cette fois.

En effet, sur le groupe de courageux restants, (qui n’ont pas de problème avec leur Kommandantur!)  un coucou manque à l’appel au sommet.

Interrogations :

« Vous ne l’avez pas vu ? »

« Il était là au dernier carrefour, enfin je crois. Peut-être ! »

« Juste avant le sapin à gauche. »

« Oui mais lequel, le 4ème ou le 5ème ? »

« Mais si, celui au pied duquel il y avait un champignon. »

« Ah oui… « 

Devant de telles précisions, il faut faire appel à un ami pour réduire le champs des possibles :  

« Allo Jean-Pierre ? Pardon Gazelle ? Y aurait pas un coucou dans ton groupe de courageux ? » (Lol !)

« Non, pas de ça chez nous » (Des courageux, re-Lol !)

« Merci du renseignement ! »

« Au fait, s’il n’est pas avec nous, nous ne sommes pas pour autant seuls ! »

« ??? »

Gazelle-Jean-Pierre confie alors une nouvelle fort peu rassurante pour les coucous. Il (Gazelle), est à présent en galante compagnie. Les coucous mâles tremblent à cette annonce… Profitant du départ de leurs courageux maris partis pédaler dans la boue, dames coucous en profitent pour sortir du nid, pour voir si l’herbe est plus verte ailleurs et ont rencontré Gazelle ! Quel inquiétant timing !

Trèves de bavardage inutile, les recherches doivent s’organiser sans délai pour retrouver le malheureux égaré. Votre guide et narrateur temporaire doit assumer cette nouvelle tâche, ce qui génère sur les rescapés, une vague d’inquiétude. Va-t-il falloir redescendre pour remonter ?

Inquiétude de courte durée car  un nouveau leader surgit. (Celui qui avait coupé, vous vous en doutez!) Il annonce fièrement au reste du groupe, transi de froid, que *Lui*, saura les guider sur le chemin du retour. Soulagement… Quelle bravitude dirait une femme politique célèbre.

Le groupe, avec son nouveau leader, se sépare à nouveau. Ils partent en direction de Montancy par la crête pour le retour, tandis que les coucous, s’élancent à la recherche de l’égaré qui, en bas du toboroule, attend sagement. Il a été victime d’une panne mécanique salvatrice, l’empêchant de poursuivre sa dure ascension.

Dépannage effectué, le retour pour les 4 coucous va se faire par des chemins qui feront l’objet d’une découverte, pour le club, lors d’un prochain périple.

44km 976m D+/-

Grp1_1111118