Eté indien ou printemps chinois?

Aujourd’hui les mines sont réjouies. Le beau temps est annoncé et même si les premières heures sont fraîches, ils savent qu’ils vont se régaler.
 
Sur place sont présents: Bruno, Thierry, Lionel, Daniel, Gérard, Claude R., Alain, Eric, Philippe (nouveau), Gaël.
 
C’est Thierry qui emmène le groupe, parti envahir la Suisse! Sur la place Salengro, Daniel, très consciencieux rappelle à Gaël de bien vérifier le serrage de son guidon, car il a été tourné pour rentrer sur la remorque au retour du Roc. Mais à peine arrivé au chateau d’eau de Montbouton, tandis que la roue Daniel va à gauche sont guidon tourne à droite! Il s’en faut de peu qu’il aille au tapis (Wilier 1 – Daniel 0) mais heureusement Daniel est un équilibriste et il récupère de manière peu orthodoxe l’équilibre.
 
Il faut les voir batifoler, ragaillardis qu’ils sont par le soleil. Certains ont un peu sous-estimés la température clémente, tel Bruno en thermique-corsaire. La première pause est l’occasion de jouer un peu avec la nature: les écorces volent et le vélo de Bruno disparaît.
 
Bruno et Claude sont pressés et ils quittent le groupe, prétextant chacun un impératif, mais nul n’est dupe sur ce qui anime ces 2 là que la nature a émoustillé.
 
Débarrassés de leur fardeau les autres poursuivent sur leur lancée direction Roche d’Or. Ils passent en mode furtif à Chevenez sur une petite partie trialisante, empruntent les escaliers puis passent près du manège, ou de jeunes femmes font paître de prodigieux étalons. Et voilà que l’imagination « galopante » de certains se met au trot, s’imaginant à la place des équidés broutant eux-mêmes le gazon.
 
Finies les plaisanteries, direction le sommet. Un groupe de tête constitué de Thierry, Lionel et Philippe s’échappe, Daniel et Gaël les poursuivent. Enfin bientôt dit on «  Daniel les poursuit » car il sème le trésorier. Enfin arrivent Eric et Gérard, puis Alain qui a profité d’être seul pour évacuer son trop plein de produits dopants. Au point de pause Thierry propose la variante gauche, plus vttistes, mais Eric ne veut pas. Le groupe décide de ne pas abandonner Eric à son triste sort, les ours en rut étant légion dans le coin.
 
Les voilà bientôt près du sommet, et Thierry propose la variante du radar. Un court mais large chemin à forte pente parsemé de pierres et de cratères laissés par les pieds de vache. Ils l’empruntent généralement dans l’autre sens. Thierry comme à son habitude passe sans faillir, seul Gaël tente de le suivre sur sa monture mais perd 1 point lors d’une mise de pied à terre. Lionel, Philippe et Daniel lâchent devant la difficulté, tandis que les autres contournent par la chapelle Lachat et la route goudronnée.
 
C’est parti pour la descente: la vue est superbe, franchement mieux qu’un Roc d’Azur 😉 , et c’est l’occasion d’immortaliser les vaillants vttistes. Thierry les emmène sur un sentier bien sympathique qu’ils n’ont pas emprunté depuis longtemps: rochers, racines, épingle serrée et ils finissent par les marches dites du « roulé boulé », célèbres pour la figure d’un dénommé D. Pas de cascade cette fois, certains passent d’autres pas.
 
A Grandfontaine deuxième départ d’Eric, Alain, Gérard alors que Thierry a dans l’idée d’emmener les rescapés faire un peu dans le papier. Ils redescendent jusqu’à la source de la Doue pour s’offrir corps et bike à la déesse des lieux. Bien que les conditions soient réunies pour dominer la revêche montée, les début sont déjà difficiles: les premiers mètres montrent une faible adhérence et il est dur de conserver son allure. Arrivent alors le juge de paix: la série de marches. Thierry fidèle à son habitude et bénéficiant de la connaissance de son terrain d’entrainement passe, Philippe apprend à ses dépends qu’on ne rigole pas avec la papeterie et qu’elle ne se laisse pas dompter aussi facilement. Gaël s’offre (enfin) son dépucelage en franchissant correctement l’étroit passage, Lionel et Daniel sombrent dans les ornières empierrées…
 
Ils empruntent ensuite la « Philippe Dole », approchent Abbevillers pour y laisser Thierry, et rentrent par le GR5, puis par les Champs Houdin sans Lionel qui a disparu.
 
50 km, 1000m D+
 
CD