Mon Président

Pendant les vacances, c’est bien connu on se laisse aller. Samedi 12 août, 22h30, le téléphone sonne quelque part dans un foyer Beaucourtois.
 
– « allo… »
– « Trésorier, c’est Ton Président. »
– « Mes honneurs Mon Président! »
– « Trésorier, l’heure est grave. »
– « Je vous écoute Mon Président. »
– « Depuis que je cherche un nouveau lieu pour la prochaine journée convivialité… » 
– « En Corse Mon Président? » 
– « Ne fait pas ton Lionel, Trésorier! » 
– « Mes excuses Mon Président. » 
– « Bref, je disais, depuis que je cherche un nouveau lieu pour la prochaine journée convivialité, en Corse, je trouve que c’est un peu mou du genou au club. Il faut que tu me reprennes tout ça en main Trésorier. » 
– « A vos ordres Mon Président. » 
 
Présents ce dimanche matin place Roger Salengro: Xavier, Claude R., Patrick, François, Gaël.
 
Et discrètement, Gaël prend la tête. A peine la rue de la maison Blanche entamée, Patrick se rend compte qu’il n’a pas la bonne paire de chaussures: les cales Shimano ne prennent pas sur les Time. Gaël commence à sentir le coup fumeux du gars qui va rentrer chez lui et hop, petit détour par son domicile où il dépanne Patrick d’une paire de cales. Ca va filer droit.
Ca repart vers la ferme des Charmottes, puis ils descendent après le cimetière des pins, pour remonter vers la ferme des Champs Houdin. Le ton est donné: ils vont grimper.
Ils redescendent vers la route de St Dizier, puis dans le virage remontent le petit single pour prendre la direction de Saint Dizier l’Evêque. Bien sûr Gaël a bien en tête les consignes du Président, et il ne prend que les rampes bien raides.
Ca continue à la sortie de Saint Dizier en prenant le sentier le plus raide vers les pas du diable. Derrière ça commence à râler autant que ça patine: mais qu’est-ce qui lui prend au trésorier?
Rien ne l’arrête: après les Pas du Diable, à droite vers Villars le Sec, par le raidillon. Après un petit passage au calme sur le macadam du Purgatoire, depuis la sortie de Croix ils les emmènent dans les bois direction Abbevillers. C’est là que Claude a une parole irréfléchie: il promet un apéro si Gaël monte le prochain raidillon traditionnellement boueux. Gaël finit la montée en chantant « apéro »…
Après un petit échange moqueur sur le pari perdu de Claude, ils repartent vers Abbevillers et redescendent sur Hérimoncourt… pour remonter par le chemin bien raide depuis le cimetière. Une folle course poursuite s’engage, Patrick étant bien décidé à stopper ce bougre de Gaël qui ne pense qu’à les emmener dans les raidards les plus durs. Gaël lui garde à l’esprit la promesse faite au Président de secouer les troupes. François maugrée…
 
L’appel de l’apéro est finalement plus fort et les compères se retrouvent chez Claude pour une pause bien méritée.
 
40 km, 973m
 
circuit 13