On aimerait que le printemps soit le 1er Mai…

Malgré le frima matinal, la neige a disparu, et les habitués du dimanche reviennent: Bruno, Franck, Daniel, Eric, Pascal, Patrick, Robert, Xavier, Michel, Gaël.
Et c’est un Bruno en très grande forme qui essayera de faire avaler à tout le monde qu’il n’a pas roulé depuis 3 mois: soit c’est faux, soit il a suivi un régime alimentaire aux produits illicites ! Nous avons d’emblée exclu qu’il pouvait être revenu au meilleur de sa forme.
Direction Montbouton puis Abbevillers sur un terrain sec et hyper roulant. Après Abbe le groupe se lance à pleine blinde dans l’excellente descente vers Meslieres, dans des conditions au sol exceptionnelles: ça envoie du lourd.
Après Glay le groupe remonte vers la papét’ par la variante sud. Après le coup de cul, des panneaux découragent le promeneur de s’aventurer avec un message pas très clair (« Chemin coupé jusqu’au 15/4 »), ce qui n’arrête pas notre Bruno décidément très en forme qui roule sur les panneaux. Quelques mètres et quelques portages plus loin, tout le monde ou presque a oublié le panneau, et le groupe se résout à plonger entre les étangs et, après avoir traversé un petit pont de bois, se retrouve enfermé dans la propriété de la petite maison dans la prairie, à côté de la scierie de Charles Ingalls pour un remake de La Grande Evasion.
Enfin la papét:’! Sur les marches Gaël manque de prendre le versant et rate, Xavier prend la bonne trajectoire mais se fait attaquer par une branche et rate (excusé), Pascal bute au même endroit que Gaël qui n’était définitivement pas le bon, Daniel bute et c’est Bruno décidément en très grande forme qui met presque tout le monde d’accord. Et ceux qui ne l’ont pas vu au moins l’ont entendu « j’suis passé, j’suis passé! Eric, j’suis passé, Daniel j’suis passé, eh les ours, j’suis passé ».
La dôloise n’est pas très praticable: beaucoup de branches suite au débardage, et un sentier bien marqué par les engins. Sur le retour Gaël a une première alerte crampe à la cuisse gauche sur la route de Croix avant que les Vandoncourtois ne rentrent, puis à nouveau un peu plus loin, mais aux 2 cuisses cette fois, au pied du Grammont. Le retour au tout-suspendu ne se pas fait sans douleurs…
La descente du Grammont est délicieuse. On se dit que si un jour un homme politique avait le courage de déplacer le 1er mai en mars ou avril, on pourrait offrir un parcours sec pour notre rando.
32 km 800m