02/06: L’eau du bain et le BB

Non mais dites moi qu’est-ce que c’est que ce temps? Non mais on se croirait dans le sud. Mais quelle chaleur!
D’habitude le beau temps c’est comme les glands, ça attire les sangliers. Bon ce matin on a les glands mais pas les sangliers: Gaël, Bruno, Dada, Pat’, Franck A, Xavier. Les WE longs sont bien souvent familiaux, doit on en déduire que ces 6 là n’en ont pas? Un pas que nous ne franchirons pas.
Direction route de Saint Dizier. C’est étonnamment calme, mais c’est le calme avant la tempête car une fois passé la fontaine Bruno s’excite et part comme une fusée. Gaël n’a pas envie de guider ce matin, pas trop la forme. Alors il laisse Bruno choisir.

C’est parti pour le circuit motocross, où il est d’ailleurs le seul à passer. Puis en haut, on se demande ce qu’il lui prend, mais il opte pour la droite. Conscient de son choix il ne cesse de répéter à ses acolytes qu’il n’est pas bien sûr. Ce qu’ils constatent quelques centaines de mètres plus loin alors qu’ils s’enfoncent dans une coupe dont ils ne sortiront jamais…
Enfin si parce que sinon cette histoire n’aurait pas de fin. Donc après quelques levées de jambes et portages les voilà qui atterrissent sur un chemin très empierré qui les emmène sur le chemin en bas de la papét. « Y’avait un chemin en haut avant » leur lâche Bruno… Rires!

Ils posent devant le portail du moulin mais ne s’y rendent pas, puis ils contournent Glay par le sud. Ils longent la route de Blamont puis montent dans les bois et font une pause. Gaël se met à éternuer et leur explique son allergie au boulot ;-). Mais c’est pas tout ça, Bruno a fini de manger, il repart. Enfin pas très loin puisqu’environ 1 mètre plus loin le Spé est sur le dos, il lui ausculte les engrenages un peu enroués. Ouf rien de grave ça repart.

Vers où? Pas moyen de le savoir puisque Bruno a oublié le nom… qui lui reviendra plus tard… une fois devant le panneau du village: Villars-lès-Blamont. Village qu’ils ont bien failli ne pas voir, car alors que Gaël d’instinct prenait la gauche, Bruno les faisait prendre à droite vers une autre belle coupe. Ah quand on aime. « Hé c’est pas ma faute » qu’il leur dit.
C’est pas grave il sa rattrape avec un beau petit single avant Blamont… et après, dommage encore un arbre en travers. Ne jetons pas l’eau du bain avec le Bruno dedans, cet hiver a été rude pour les arbres, beaucoup sont au sol.

Après Blamont ils grimpent en coeur jusqu’à Glay, non sans un petit coup de je-te-tourne-à-gauche-après-que-tu-sois-allé-tout-droit, où décision est prise de s’attaquer à la papèt’. Avec de telles conditions, chacun se dit que c’est son jour… La papèt’, en conquête difficile, ne se laisse pas monter aussi facilement. Chacun a sa technique pour venir à ses fins: il y a le style Pat’, plutôt rentre dedans. Il y a les autres qui savent qu’elle doit s’entreprendre avec douceur, en approche discrète, sans fanfaronner au risque qu’elle vous désarçonne. Les présidents réussissent le sans faute, c’est peut-être pour ça qu’ils sont/ont été président?
Une « Philipe » mais pas de « Doloise » cette fois, ils prennent quand même par le champ qui mène au terrain de cross. Les 2 P se lancent encore un défi du plus con, à savoir qui c’est qui arrive en premier en haut. Jeune P = 1, Vieux P = 0. Puis dans la 2ème montée sur le goudron, Pat’ et Daniel s’en mêlent, et cette fois Vieux P atomise tout le monde médusant Pat’ et Gaël qui complètent le podium. Derrière, ils prennent leur temps, mince, personne ne profite du paysage dans ce club!

Retour classique par les bois, ils repassent là où Gaël laissait sa chape une semaine plus tôt, puis à côté de l’ornière où il laissait son amour propre. D’ailleurs Franck le lui rappelle et … manque à son tour d’y plonger, se rattrapant de justesse! C’est Gaël qui rit cette fois. Avant la descente vers la route de Saint Diz’, ils opèrent un regroupement stratégique, laissant passer un randonneur. Randonneur qui en sera pour ses frais quelques centaines de mètres plus loin lorsqu’une meute aux abois lui passera de tout bord.
En bas c’est comme d’hab’: « j’étais pas à fond », « moi j’ai freiné tout le long », « pas assez gonflé »,  « le randonneur m’a gêné », bref c’est mauvaise foi et compagnie.

Pas question de simplement rentrer par le goudron, Gaël les fait passer par sa spéciale de fin de parcours favorite, celle qui mène entre le cimetière des pins et Malfosse. Sur le single il motive Franck et Xavier, les menaçant d’exclusion s’ils ne vont pas chercher Bruno! Sur le chemin blanc il prend la tête et pense avoir course gagnée lorsqu’une mobylette le rattrape et le dépose pour le maillot à pois du meilleur grimpeur.

44km, 964m d+.