30/09: Dégonflés

Le frimas automnal n’a pas refroidi les ardeurs de nos vaillants vttistes: Bruno, Jef L., Franck A., Eric, Pascal, Jef C., Cédric, Jean-Marie, Dada, David P., Philippe P., Gaël.
 
Et tout commence comme maintenant une mauvaise habitude: roues en l’air! C’est Eric cette fois qui se plaint d’avoir les plaquettes neuves qui touchent trop fort. On réclame à Bruno un tournevis pour écarter les plaquettes, puis du dégrippant, et voilà l’affaire est réglée. Sauf qu’une fois la roue en place, on lui trouve un air de mou. Après quelques coups de pompe, rien n’y fait, il faut se résigner à changer la chambre.
 
Après 20 bonnes minutes ils partent enfin… et s’arrêtent 150m plus loin chez Dada, pour ajuster la pression au compresseur. C’est que Eric est pointilleux…
 
C’est parti, et comme promis il y a peu, ça démarre tranquille pour que tout le monde ait le temps de monter en température, mais surtout la vraie raison: discuter avec ses copains de la semaine écoulée, s’émerveiller sur le temps ensoleillé et la nature magnifique.
 
Seulement voilà qu’à Croix un trou s’est formé: les 3 éclaireurs que sont Bruno, David et Gaël font demi-tour morts d’inquiétude pour découvrir que Franck a crevé. Direction la Suisse, Chevenez, où ils vont visiter les lamas, et où Jef L. pas en forme et Jean-marie prennent la tête du 2ème groupe constitué de … 2 vttistes. Bon dimanche!
 
Les autres se lancent à l’assaut de Roche d’Or par l’Est. Un moment de nostalgie les rattrapent lorsqu’ils entrent dans l’enclos des chevaux. Souviens-toi l’été 2016…
 
La grimpette de ce côté est rude car le terrain accidenté, mais tous en viennent à bout le sourire aux lèvres et le coeur battant. Devant ses oies, le pasteur Bruno décide de les emmener prier à la chapelle. Sur le chemin, le malin se cache pourtant car alors que le groupe roule à vive allure sur un chemin sans embuche, un caillou certainement pas posé là par Dieu transperce le pneu avant de Gaël qui se voit contraint de s’arrêter pour réparer, regardant par là même le caoutchouc se vider de son lait vital.
 
Alors que les paysages magnifiques leur régalent les yeux, les premiers murmures concernant l’heure de retour se font entendre. Bruno essaye bien de varier un peu la descente mais rien n’y fait, 2 brebis s’échappent. Certainement la peur de la louve.
 
Ils rentrent le plus directement, ce qui n’empêche pas Franck d’avoir un coup de mou après Abbevillers. Enfin surtout son pneu qui se dégonfle encore. Sur la route de Croix c’est l’adieu aux Vandoncourtois, puis ils foncent comme des flèches vers la route de Saint-Dizier, un « aie » parsemant chacun de leur passage sous une branche un peu basse qui les surprend à haute vitesse et cogne le casque.
 
52km, 1152 m D+ (mais certainement beaucoup moins).
  
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