On se fait un green?

L’été est arrivé! Le soleil brille, le ciel est bleu. Les VTTistes sont ravis, ils rigolent, ils braillent, ils comparent leur bronzage hivernal maintenant que les mollets et les avant-bras sont à l’air libre.
 
Présents: Bruno, Franck, Lionel, Patrick, Eric, Pascal, Philippe P., Daniel, Maxime D. et Gaël. François P. arrive en retardataire dans une tenue exotique et sur une monture dont on doute de la capacité à arpenter nos sentiers habituels. François est plein triathlon. Il termine ses 40 km de tarmac, avant de s’en aller nager pour enfin finir par courir. C’est se compliquer sacrément la vie alors qu’on peut tout faire en une sortie avec Passion VTT!
 
Trouvant les dernières rando trop répétitives, Bruno a décidé d’emmener se ouailles se changer les idées. Rien de tel que d’aller faire un put sur le green de Prunevelle. Et pas question d’y aller en voiture. Alors en selle!
 
C’est parti et sur quel rythme! Heureusement qu’ils avaient convenu de démarrer doucement car il faut croire que Bruno et Lionel ont quelque chose sur le feu. C’est bien la peine de réserver toute une matinée pour pédaler, si c’est pour se presser et pas profiter du décor. M’enfin comme dirait M. Gaston, les autres suivent en ouvrant les paris sur la longueur de la mèche…
 
Départ par le sentier de Franck, puis traversée du vita pour aller longer la piste cyclable après avoir traversé la sapinière. D’habitude on fait une pause au début de la sapinière, ce qui est l’occasion de croiser Patrick sur son 500W, mais comme Patrick est déjà là avec muscu, ben pas la peine de l’attendre… alors pas de pause.
 
Direction Audincourt, Valentigney, Belchamp, pas le temps de souffler. Enfin si: une pause casse croute et ça repart, mais après avoir discuté frippes. La section filles ne sera pas dépaysée. Voujeaucourt, Berche, pause photo pendant que Pat’ répare une crevaison.
 
Enfin il est là. Le single. Celui qui longe le golf. Sinueux à souhait, malheureusement encombré de quelques arbres, mais toujours prompt à faire fumer les plaquettes. « – T’as freiné toi? » «  -Moi? Non… »
 
Mais déjà l’appel du ventre doit se faire sentir car ça repart, il faut rentrer. La vue des ruches fait perdre le nord à Lionel qui s’enfonce dans la forêt jusqu’à un cul de sac, espérant peut-être pouvoir en attraper une pour repeupler la sienne. Il paraît qu’elles ont fuit cet hiver à la vue du dard du bourdon.
 
Le retour se fait fissa par le théâtre romain, Bondeval et Seloncourt où le groupe se sépare.
 
56km, 1085 m D+.
 
22042018