Chutes pré-automnales

Ce matin sous un ciel gris mais pas chargé, se retrouvent: Lionel, Jef, Claude L., Daniel, Eric, Pascal, Patrick, Xavier, Philippe, David, Corentin, un nouveau (Mathieu), Gaël.
 
Hop hop hop Gaël arrive le dernier et après avoir dit bonjour déclare qu’il est temps de partir. Seulement il faut attendre David et Corentin. Alors qu’on se le dise seuls le président et le trésorier sont autorisés à arriver en retard. En espérant que ça ne se reproduise plus.
 
Direction la Suisse: Jef veut les emmener sur le vita de Chevenez. Sur la route, Gaël réclame petit détour à Abbévillers pour rendre un objet à Michel, mais il a en tête de faire réaliser par le médecin un examen prostatique des plus anciens, inquiet des fréquentes pauses pipi. Malheureusement ce dernier doit partir passer la journée avec sa maîtresse Nancéienne et n’a pas le temps d’enfiler son gant chirurgical.
 
Ils repartent tout discutant vers le terrain de motocross. Dans le pierrier c’est comme d’habitude de tout et de rien. Entre les maladroits (j’ai glissé chef), les exceptionnels (je vole, je vole), les geignards (c’est ma pédale) c’est assez désordonné. Après un petit bout de sentier des bornes, ils obliquent sur la cabane forestière de Fahy. Sous l’égide de Jef, ils arpentent la campagne romande au gré des chemins blancs: un coup à gauche, un coup à droite et finissent malgré tout par rejoindre la ferme au cochon de plastique entre 2 coups de pompes de Lionel qui perd de la valve.
 
Enfin la cabane forestière de Chevenez. Petit exercice d’habileté dans le single empierré. Puis ils montent direction Roche d’Or… mais sans aller à Roche d’Or. Oui c’est possible. A la ferme de feu grand-père Lachat, il prennent à droite et redescendent sur Rocourt (première partie géniale, deuxième chiante) et pointent ensuite sur Grandfontaine. Le jeune Trimaille est impressionnant : entre roue AR sur les kilomètres et endurance, il donne du fil à retordre à son père… et à bien d’autres adultes.
 
Voilà arrivé à ce stade il n’y a plus trop de difficultés, et on se demande bien ce qu’il pourrait arriver sur ces routes Suisses. Après Grandfontaine Philippe quitte le groupe, prétextant l’envie de rentrer par la route, mais plus vraisemblablement pour visiter une petite Suisse de sa connaissance.
 
Première frayeur, alors que le peloton roule sagement mais pas lentement, on voit Xavier sortir brutalement vers la gauche, manquer de tomber sur le macadam pour finir dans le champ, heureusement sans conséquence. Une belle frayeur alors qu’il voulait profiter de la vitesse de Claude pour s’accrocher à sa selle et que leurs guidons se sont touchés. Ouf.
 
Ils repassent par Abbevillers et là un événement insignifiant va prendre toute sa mesure. Nous l’appellerons l’effet papillon. Afin de varier les plaisirs, Gaël les emmènent en direction de l’église. Mais seuls 3 vttistes le suivent, alors par esprit de groupe, ils abandonnent cette solution et rejoignent le groupe. Puis sur le GR5, ils prennent à droite le petit single. Gaël est en-tête quand tout à coup se produit l’impensable: chute!
 
Nous avons interrogé les premiers témoins arrivés rapidement sur le lieu de l’accident:
– « J’ai vu un arbre faire un croche-pied avec sa racine. »
– « J’ai vu des écureuils qui ont tendu un câble entre 2 arbres. »
– « J’ai vu la roue arrière voler et taper dans l’arbre en faisant un double salto. »
Devant ces témoignages peu fiables, nous avons interrogé l’intéressé:
– « J’ai rien vu. »
 
Bref un mystère profond entoure cette chute qui se veut sans gravité mais un peu douloureuse quand même:
– « Aie. » nous confiait l’intéressé sur un ton grave
 
Que se serait-il passé si le groupe avec suivi avec discipline Gaël dans Abbevillers? Est-ce que l’un d’entre eux savait ce qu’il l’attendait au pied de cet arbre? Etait-ce prémédité? S’agit-il d’une tentative de mettre fin à ses jours? Le mystère reste entier.
 
Un changement de chambre à air plus tard et ça repart comme avec un Mars, les douleurs en plus. Mais cette fois c’est Xavier qui trébuche sur une ornière et se couche à terre. Décidément, on sent monter l’électricité, alors tout le monde se calme et ils rentrent tranquillement par la ferme des Champs Houdin.
 
46 km 760m D+ environ.
 
Temps couvert puis ensoleillé avec passages nuageux.
 
c170910 d170910