16/08: l’année du Cheval

Le soleil brille encore sur le Sud Territoire (normal me direz-vous, c’est le Sud) et les vacances ont encore éloigné quelques vttistes sauf Bruno, Lionel, Christophe, Michael, Xavier, Philippe et Gaël.
Direction Abbevillers par les Champs Houdin, Lionel joue l’éclaireur. Après la route de Croix, ils tombent nez à nez avec un autre vttiste au passage du tronc: Michel. Sauf que celui-ci a une drôle de monture, qui broute et qui hennit. Michel explique qu’il faut faire faire de l’exercice au cheval, c’est bon pour sa santé, patati et patata…
Après s’être échangé les dernières blagues du moment, ils repartent. Quelques centaines de mètres plus loin, ils croisent cette fois une cavalière. Ils comprennent tout de suite l’objet de la promenade de Michel, qui écume toute la forêt le dimanche matin dans l’espoir de faire des rencontres.
Les voilà à Abbevillers: petit détour chez Thierry pour observer qu’il a bien préparé son vélo mais vu la monture 1900 certainement pas pour le même itinéraire. Ils se lancent ensuite dans la descente rue du Vannet. Tout le monde est aux aguets, car cette descente ils l’aiment bien. Virolos, racines, bosses, creux, c’est toujours un moment de plaisir surtout par temps sec. Et Bruno parti en fond de grille espère bien remonter tout le monde. Mais c’est sans compter Philippe qui a décidé de descendre tout doucement, freinant l’ex-président qui enrage de perdre une si belle occasion de briller.
A Meslières ils prennent une variante qui en fait poser le pied à plus d’un sauf les 2 présidents et rejoignent Roches puis Blamont. C’est maintenant que commence la partie touristique. Bruno les emmène voir une petite cascade et c’est l’occasion d’aller se rafraîchir, les mains, les pieds voire la tête pour certains!
Il leur faut bien ça pour affronter ensuite la papét’. Ils rentrent sans trainer car Gaël a promis l’apéro.
43km, 860m d+
Trace

26/7: CAMPING

C’est en plein les vacances, le parking du stade de foot est désert. Aurélien fait des tours en rond, Virgile patiente au volant, Jean-Mi a déjà appelé Gaël surpris de ne voir personne sur la place de la mairie, Philippe B. a annoncé qu’il serait en retard, Gaël en a tenu compte dans son horaire…
Rappel à tous: le lieu de RDV depuis la fin du confinement c’est le parking du stade de foot, rue de la Carrière.
Voilà la fine équipe de ce dimanche, qui s’en va à Malfosse par le chemin blanc. Xavier avait prévenu, le chemin est ravagé. En fait disons qu’il est… empierré. Déjà qu’avec le ruissellement la terre avait cédé la place aux cailloux, cette fois il est 100% recouvert d’une épaisse couche de pierres. Pas marrant. Ils comprennent ce qu’avait voulu dire Xavier.
Ils remontent le sentier jusqu’à Saint-Dizier comme la MTB 2019, et obliquent via le raidillon direction les Pas du Diable. A l’endroit dit de « la Soupe à l’Oignon » ils tombent sur une nouveauté: la famille Joblot a décidé de se reconvertir en gérant de camping. On leur souhaite bonne chance, il y a encore du chemin pour la première étoile.
Au Pas du Diable il y a 2 écoles: ceux qui contournent l’arbre couché pour prendre la descente et ceux qui préfèrent le single qui contourne la descente. Philippe est de ceux-là, prétextant que c’est plus ludique. Comme tu veux Philou!
Avant Villars le Sec, Gaël les emmène sur un sentier qu’il a toujours voulu prendre. Petit raidillon, ça slalome entre les arbres pour finir arriver dans un cul de sac. Ou plutôt un piège à sanglier, puisque le grain au sol doit les attirer devant l’appareil photo placé sur un des arbres. Les chasseurs auront une drôle de surprise! Dans le village Jean-Mi explique les origines du nom au fait qu’il serait le village français le plus éloigné de toute côte française. A voir!
Dans Villars, arrêt devant une rue. Gaël leur explique que Bruno lui dit à chaque passage qu’il y a un chemin là-bas. Alors après une démonstration brillante de trial de Virgile, ils empruntent la rue mais n’y trouve rien. Certainement un chemin d’il y a 20 ans (il faut venir le dimanche pour comprendre). A la sortie du bled, Gaël propose de prendre à gauche comme quelque mois plus tôt l’avait fait Bruno mais le souvenir de cette absence de chemin n’enchante pas les autres. Fin de la première boucle.
Au moment de descendre sur Croix ils rencontrent Cédric et Olivier, qui ont créé le groupe 3: ni à 8h30, ni à 9h30, mais à 9h. Si c’est pas pour embêter le monde… 😉
La deuxième boucle les emmène vers Vandoncourt, où Jean-Mi les quitte, puis la ferme des Minimes. S’en suit une discussion sur le passage de la marche à Seloncourt, t’as pris à droite, fallait prendre à gauche, oui mais j’ai suivi Gaël, oui mais fallait pas… Heureusement Virgile a une idée géniale au bout de la rue à la vue des marches: « on monte »? Ben oui! Après avoir bien fait pomper le palpitant, ils bouclent la 2ème boucle au pré au Sire.
Ils rejoignent le GR, puis survolent Abbevillers et ferment la 3ème boucle en remontant vers Beaucourt via la single qui rejoint la route de Saint-Dizier.
43 km, 890m D+

19/07: Herb Attack

Présents: Philippe B., Dorian, Eric B., Christophe, Mickael, Aurélien, Virgile, Francis, Gaël
Destination: Col de Montvoie puis Roche d’Or
Direction les Champs Houdin, puis Croix pour rejoindre la Suisse, non sans une pause sous la tente exposant des traces de pas de Tripotanus. Au moment de quitter la tente, Philippe demande ce que ça abrite… Oh, faut suivre Philou!
A l’assaut des premiers dénivelés un avion leur frôle le casque, normal ils sont à Bressaucourt. Par des chemins blancs certes mais qui grimpent tout de même ils rejoignent le col de Montvoie, mais alors que Gaël et Eric attaquent le raidillon, Philippe et le reste du groupe font sécession et contournent par un chemin beaucoup, beaucoup, beaucoup plus long ce qui laisse le temps à nos 2 éclaireurs d’admirer les points de vue.
Enfin le groupe se reforme et rejoint le radar de Montancy après une pause au belvédère. Dorian leur fait la démonstration de son adresse sur un passage à vache. Ils coupent à travers les pâtures et roulent sur l’herbe fraîchement coupée ce qui leur vaut une petite séance de nettoyage de cassette et galets.
A Roche d’Or ils attendent Philippe… qui attendait Francis, qui était déjà avec ceux qui l’attendaient. Bref après avoir rempli les gourdes à la Faux d’Enson, ils descendent par le sentier avec épingle et marches.
A Grandfontaine, pause à l’église pour Philippe qui ne veut pas prier mais seulement remplir sa gourde. Encore en retard, c’est pas son jour. Ils jardinent un peu en cherchant un chemin qui n’existe plus, puis ils montent à la cabane. Eric les emmène sur un chemin derrière celle-ci mais cul de sac, fait demi-tour. Gaël poursuit à travers les ronces (une habitude) et 10m plus loin tombe sur le sentier, prêt à filmer les copains. A force de jardiner on finit par avoir du nez.
Il est temps de rentrer par le motocross puis Abbévillers, certains commencent à fatiguer.
Bravo à Virgile pour sa 2ème sortie de suite avec les vieux et Francis pour son retour sur une longue sortie.
55km, 1100m D+
Très beau, 23°.

05/07: la malédiction de Thulay

Reco MTB épisode 2. Cette fois il faut allez tester une boucle pour le grand parcours et quelques amélio pour le 40.

Y’a pas foule: Pat’, Bruno, Dorian, Gaël, Christophe et Mickaël qui reviennent donc c’est qu’ils ne sont pas dégoûtés. (Bonne) surprise, Lionel venu avec son inimitable humour. Et Jef de passage pour dire bonjour.

Ils coupent par les Champs Houdins pour rejoindre la table d’orientation de Vandoncourt: aujourd’hui on teste la 2ème variante pour le départ du ravito. GR5 puis descente vers Seloncourt. Y’a pas, c’est validé! Bruno peste d’avoir été bloqué dans le pierrier à la fin mais Gaël lui explique que c’est pour éviter les accidents (prémonitoire?).

Ils cherchent une variante à Seloncourt, mais non pas possible, alors ils se résignent à reprendre le raidard étroit, qui monte bien mieux quand il est sec. Et au bout, tout le monde est enchanté de ce sentier inédit qui coupe la forêt. Tellement enchanté que Bruno se lance dans l’explication de la différence entre les films pour adultes et la vraie vie à la maison.

A Thulay les choses sérieuses commencent, puisque c’est là que se fait la séparation 40/54. Il faut, nous le pensons, parler un peu de Thulay. Car vous le savez ou pas, le sort semble s’acharner sur les Beaucourtois sur le territoire de cette commune. D’abord Cédric n’y a jamais gagné aucune élection. Ensuite il y a la chute de Gaël en 2017 à St Omoplatus qui lui valut plusieurs fractures et en fait rire encore plus d’un. Et en 2020, nouvelle victime: le Pat’, qui peut-être dans un élan de retour en enfance, a voulu faire du vélo sans les mains en descente. Sanction immédiate, le Bien-Mais-Cher se cabre, éjecte son pilote qui vole, atterrit lourdement en laissant une belle trace de son passage au sol.

Remontée à pied vers le centre village pour attendre la voiture familiale, Bruno fait le garde malade tandis que les autres repartent le coeur serré car il faut bien avancer. Ils rejoignent Roches, puis Glay par le sentier découvert 1 mois plus tôt, bien moins effrayant quand il est sec.

A Glay surprise, Bruno est venu à leur rencontre, ils remontent ensemble à Roches et rejoignent le parcours du 40km qui revient par La Chapotte.

Bruno les quitte, après que Gaël ait resserré son pédalier qui commençait à se faire la malle, ou plutôt la Pat’.

A Abbevillers Lionel rentre à son tour et les rescapés testent le nouveau tracé du retour vers le futur ravito, puis rentrent sur Beaucourt, se séparant en 2 groupes à Montbouton.

28/06: On se reconnaît?

Aujourd’hui c’est reco de la MTB, circuit 40 km, le plus emprunté. Au programme vérifier si le circuit est accessible à tous, ludique, avec quelques passages un peu techniques, du dénivelé et qu’il permette de randonner autour du ravito de Vandoncourt.

Présents pour le test: Xavier, Bruno, Christophe, Mickaël, Philippe B., Franck A., Pat, Gaël.

Ils descendent à la place Roger Salengro, lieu de départ de la future MTB, puis grimpent au château. Descente via le Chemin des Vertillots et découverte du passage ouvert par Jef pour rejoindre la piste cyclable. Bien vu!

Ils sont heureux d’accueillir les 2 nouveaux si longtemps attendus, Christophe et Mickaël. Jusqu’au moment où Christophe crève. Là il faut avouer qu’ils l’auraient bien abandonné. Mais bon c’est la main sur le coeur que Gaël sort son désormais bien connu outil et fait pénétrer avec moins de difficulté que pour Xavier de quoi colmater sa fuite.

Ca virevolte dans les bois mais pas longtemps car ils tombent sur un chantier d’enfouissement qui a détruit le chemin. 1/2 tour, direction la piste cyclable. A Audincourt c’est pas mieux, le chemin blanc qui monte au-dessus de Vandoncourt est lui aussi touché par le chantier. Même si ça passe, la MTB ne passera pas par là!

A l’arrivée à la table d’orientation de Vandoncourt, surprise un autre groupe arrive. Il s’agit de Rudipontains sortis loin de leurs terres. L’occasion de revoir des visages connus, et même quelques Beaucourtois en mode infiltration.

1ère proposition pour le départ de ce futur 1er ravito, la descente dans le centre village qui n’est pas du goût de Bruno et puis direction la ferme des minimes via un beau petit chemin entre champs. C’est un peu humide, Bruno râle que la descente technique n’est pas assez rapide, pire que certains posent le pied. Bref il n’est pas devant et ça l’agace.

A Hérimoncourt ils étrennent un nouveau sentier vers Seloncourt, que tout le monde apprécie. A Thulay, après avoir eu une pensée pour Cédric (en fait… non), il y a conciliabule sur le chemin à prendre. La proposition initiale de Gaël testée par Xavier est jugée un peu raide pour une rando grand public. Bruno les emmène alors dans un coin dont il a le secret, et qui fait toujours rire les troupes. Mais il s’en sort bien et les voilà à La chapotte.

Remontée sur Abbévillers puis retour au point de vue par le GR5. Une bonne base pour la MTB.

21/06: 3 invités de marque

L’appel de Philippe B. la veille sur WhatsApp n’avait pas eu un franc succès. L’option de rouler avec le groupe 2 n’était pas sans déplaire à Aurélien. A 8h30 sur le parking du champ de Mars, Bruno, Frank et Aurélien étaient bien là. Mais pas de Philippe à l’horizon… touché par un éclair de génie, il avait décidé de faire un détour par la mairie de Beaucourt où attendaient patiemment Julien, Jean Sébastien et Walter.

Pas le temps de mégoter, certains ont des fourmis dans les jambes. Après les salutations d’usage à coup de coude, en selle ! par la route direction Saint Dizier et très vite, on bifurque dans les bois : montée vers Croix, et puis direction Abbévillers. Frank et Aurélien se regardent et concluent qu’ils vont souffrir aujourd’hui : « On bifurquera » qu’ils disaient.

Pendant ce temps-là, Walter lui, commençait à chauffer Bruno: « t’as pas de bosses dans ton pays ? c’est plat par ici nan ? ». Mais quelle idée… alors évidemment, ça cogite. Il annonce à droite puis tire à gauche, direction le circuit de motocross d’Abbévillers, on passe le petit ruisseau, le coup de cul… c’est technique, ça glisse, mais ça passe… ou pas.

Frank s’inquiète « il ne va pas nous emmener à la roche d’or quand même ? ». Aurélien lui, fait mine de se faire piquer par un insecte pour ralentir la troupe…. Mais ça ne marche pas : ça trace devant ! des fusées.

Descente le long du chemin des bornes, on passe Villars lès Blamont. Puis ça recommence. Bruno nous invente un chemin à travers champs histoire d’embêter les copains, du coup Aurélien part à la faute, mais déjà Blamont est en vue. Et là, la pause s’impose : certains font le plein d’eau : c’est ça de voyager léger ! d’autres grignotent…. Mais pas trop, il parait qu’ils ont de la réserve.

Ils contournent Blamont, puis le groupe se scinde ! que se passe-t-il ? Julien et Walter décrochent, pas pour embêter Bruno, mais pour une jolie brune. Bruno ronge son frein… « mais ils font quoi ? ». 5 min plus tard, ou 20 c’est selon, nos deux compères sont de retour, bredouille. Julien décharge alors son excès d’hormone mâle dominant dans les pédales : trop de puissance d’un coup, la chaine casse. Une attache rapide plus tard, on est reparti, l’heure tourne !

Descente sur Glay à travers des rochers très humides, et puis la montée de la papet’ est en vue. Bruno et Walter esquivent et rentrent par la route. Ils sont, soit disant, attendus pour déjeuner. Les autres continuent : certains comptent le nombre de pied à terre, d’autre(s?) le nombre de fois sur le vélo.

Retour par le pont Sarrazin, les champs Houdin et la descente des ouvriers sur Beaucourt.

50km / 1000D+, très ensoleillé

14/06: comme un poisson dans l’eau

Pas de fête des mères, pas de fête de pères, pas de fête des grands-mères, mais où sont les vttistes matinaux? Bruno a amené Franck, les autres sont venus par leur propres moyens: Eric, Dorian, Xavier (pas trop essoufflé), Gaël.

Prêts à partir: pas de Philippe. Il a pourtant dit qu’il viendrait même sous la pluie. C’est pas grave ils l’attendent, de toutes façons Bruno a sortie sa serpette et s’attaque à la cassette du Spé. Toujours pas de Philippe, il faut dire qu’il ne pleut pas…

A la sempiternelle question de la direction, tout le monde sauf l’intéressé vote pour que Franck les emmène. C’est donc parti route de Saint Dizier où le père Noël qu’ils croisent habituellement brille par son absence cette fois. Direction le point de vue de Vandoncourt. Premiers crampons sur un chemin et âpre constatation: ça va être gras.

A Abbevillers, Bruno reprend les rênes (les reines?) et les emmène au stand de tir. La descente est propre et sympa, tout juste un arbre en travers. Au stand, Bruno donne quelques conseils de descente au jeune Dorian, c’est émouvant.

Depuis Hérimoncourt ils grimpent aux 5 sapins (ce qui ne veut pas dire qu’ils grimpent aux arbres) par une variante et Bruno plonge de l’autre côté pour vérifier si ses conseils sont bien appliqués. Derrière lui les élèves Eric et Gaël sont concentrés, puis… ça tarde à venir. Xavier arrive et avoue une faute qui l’a couché, douchant les ardeurs de Dorian qui le suivait. Franck, lui, a opté pour la variante droite, préférant contourner la difficulté.

Direction Thulay puis bifurcation à travers le petit ruisseau, qui aujourd’hui est plutôt une petite rivière. Eric passe au milieu, Gaël passe sur le côté, Xavier suit, jusqu’à Bruno qui stoppe soudainement en plein milieu et met les 2 pieds dedans, obligeant Franck et Dorian à faire de même. Rires.

Pour se venger, il les emmène vers Thulay pour célébrer Saint Omoplatus-Claviculus-Côtus où ils écoutent ses exploits passés en mâchant des graines. A Roches, encore une variante inédite qui étonne Xavier et Gaël, entre pente, cailloux glissants et sol gras. Décidément c’est Byzance, car plus loin toujours très inventif Bruno les emmène sur des chemins inédits… jusqu’à ce que la baraka s’en aille et qu’ils se remettent à jardiner.

Une tentative, 2 tentatives, 3 tentatives, il faut faire 1/2 tour. La descente n’est pas piquée des hannetons, cailloux glissants encore et pente prononcée. Eric excelle, Bruno frise la correctionnelle en passant un tronc sur la roue avant, offrant une vue imprenable à Gaël sur son séant. Derrière, Franck, Xavier et Dorian assurent.
Après s’être bien fait secoués, ils sortent indemnes de ce manège à sensations et échouent sur le pont de Glay rénové. Chouette ils n’auront plus à faire les singes pour le traverser (voir sortie du 12/10/2019).

Petite pause photo à la source de la Doue, très alimentée, et ensuite 2 écoles: la papét’ pour Bruno et Franck, le bas pour les autres. Tous se retrouvent au centre d’Abbé. Retour par le GR5 puis les Champs Houdin.

44km, 1036m D+/-, 12°, temps sec mais couvert, sol gras et glissant, tenues sales, mais heureux.

Trace nettoyée: https://drive.google.com/open?id=10_FxtH8ta7orbMUHRhBZQ9e1AmKZ3k6s

07/06: tel David Vincent, un chemin qu’il ne trouva jamais

« A la Fête des Mères, t’as pas le temps de boire une bière ». Telle pourrait être la citation du jour car les présents ne veulent pas rentrer tard ce dimanche: Bruno et Franck A., Pat, Philippe B., Aurélien, Frédéric, Eric B., Gaël, accompagnés la première 1/2h de Franck V. et de son fils.

C’est gras et ça glisse. C’est froid aussi. Les instincts se réveillent: celui de survie pour certains, un autre plus animal pour Bruno lorsqu’il croise la voisine de Fred à Saint Diz’. Coup de chaud, il retire une couche.

Mais c’est pas assez, car des couches il en a encore, surtout à la sortie Villars, où il tente une excursion sur un chemin qui n’a pas vu une roue depuis… l’invention de celle-ci. Séance débroussaillage pour le groupe qui le suit, fidèle comme un chien suit son maître. Ca ne manque pas il glisse et va au sol. Tout ça pour ensuite retomber sur le chemin qu’ils n’auraient pas dû quitter. On apprend de ses erreurs… mais pas longtemps. Car 100m plus loin le voilà qui recommence une excursion en sous-bois. Heureusement il revient à la raison.

Petite pause tout-ce-que-vous-voulez avant de redescendre (puis remonter, ça s’annule non?) vers Croix. Pat’ vérifie sa manivelle, elle semble tenir cette fois. Du coin de l’oeil Gaël surveille l’heure pour que ces messieurs respectent leur promesse: ils peuvent encore faire une boucle.

Au changement de direction il compte ses ouailles: 1, 2, 3…, 6! Bruno manque, les autres indiquent qu’ils l’ont doublé à l’arrêt. Enfin Bruno arrive: « J’ai un problème de vitesses, y’en a pas un qui m’aurait demandé si ça allait ». Gaël le console comme il peut.

La séance de débroussaillage a laissé des traces dans les pignons de Bruno et dans les gorges des autres qui l’ont toujours en travers. Lorsqu’il retourne son vélo pour l’inspecter, il a droit à son 1/4h de lynchage par Eric.

En descendant vers la route d’Hérimoncourt, ils croisent le groupe de 9h30. Sur la route Eric les quitte, puis Bruno et Aurélien lâchent les freins (et les neurones) dans la descente jusque Seloncourt. Retour par Vandoncourt, puis le Val où Aurélien lance courageusement les hostilités, mais Pat’ fait encore une fois la loi. Mais les écarts se resserrent!

Devant la maison médicale ils tombent sur un converti en la personne de Cédric: à savoir un type qui rentre propre après 3h de vélo alors qu’il a plu toute l’eau du ciel depuis mercredi.

37km, 780m D+, 10°, 150% d’humidité.

31/05: le jour qui aura vu Bruno chuter

Un beau soleil attend nos 9 VTTistes ce matin: Bruno, Pat, Philippe B., Aurélien, Dorian, Eric B, Francis, Gaël, Xavier.

Déjà ça charrie au démarrage: « où est-ce qu’on va pas aujourd’hui? », en référence à la sortie écourtée de la semaine passée. « On va sur les terres de Philippe »! Ce qui est assez vague pour éviter les déceptions. Bon l’euphorie est de courte durée puisqu’à peine arrivés au point de vue de Vandoncourt, Aurélien annonce une crevaison. Pas de trou cette fois, c’est la valve qui fuit. Ouf!

Petit passage par le Pont Sarrazin qu’ils contournent et puis ils empruntent la descente. C’est la course entre Bruno et Aurélien, et en bas ça sent le chaud. Après la ferme des Minimes, Gaël ouvre la voie dans les hautes herbes mais un chenapan y a caché un tronc, ce qui ne manque pas de le faire valdinguer. Au moins les autres sont prévenus. Au retour sur le macadam, Bruno lance le concours du passage du pierrier et les plus fous s’y lancent à corps perdus… pour le redescendre juste ensuite.

A Hérimoncourt, ils attaquent la montée du chemin blanc et les mobylettes se mettent en route: Philippe, Eric, Dorian, lancés par Bruno. Pat’, un peu sur la réserve signale la perte du contenu de son bidon, il va falloir le ravitailler. Pas d’inquiétude il y a toujours un cimetière sur le parcours. C’est d’ailleurs à Thulay que Pat’ fait le plein auprès d’autochtones qui, à la vue du maillot, lui demandent de passer le bonjour à Cédric. En effet, qui ne connaît pas Cédric à Thulay, lui qui rêve d’en être l’élu. En attendant, Pat’ est sauvé.

A Roches les Blamont, Eric et Dorian font la course avec une voiture, tels 2 jeunes chiens fous espérant ramener un pare-choc. Puis Ecurcey arrive. Philippe caracole en tête, il est sur ses terres, il fonce droit devant, il en oublierait presque les autres!

Enfin ils arrivent à l’objectif, le belvédère de Mandeure. On ne sait pas qui a eu l’idée de redescendre via les spéciales d’enduro, mais c’était pas un bonne idée (pour tout le monde). Philippe toujours excité comme une puce trace à droite avec Eric et largue le groupe. Tandis qu’Aurélien les emmène à gauche dans un enfer de pentes et d’épingles, parsemées de racines et de pierres. C’est l’unique occasion de voir d’ailleurs Bruno aller au tas, mais au moins lui aura essayé de le faire à vélo, pas comme les autres dégonflés.

D’ailleurs l’un d’entre eux est touché puisqu’une fois sur le tarmac, Pat’ perd les pédales. Enfin la gauche, comme une vieille habitude qu’on croyait oubliée. Foutu pédalier foutu!

Le groupe contourne le théâtre, remonte à la chapelle puis rejoint Eric et Philippe qui les attendent sagement plus loin. Il est temps de rentrer, Francis menace de rentrer par la route. Ils rejoignent Seloncourt en passant par la pump track où ils font quelques enroulés puis remontent sur Vandoncourt, embrassant Philippe, Francis puis Aurélien qui les quittent pour d’autres routes.

Bizarrement, le Pat’ qui s’était montré très discret jusqu’alors et qui évoluait en fond de peloton, leur fait la nique dans toutes les montées, notamment le Val de Montbouton, où Bruno se fait piéger comme un jeune premier.

Une belle sortie de 48km, 950m D+

24/05: à l’assaut du fort

Les matinaux sont bien lancés maintenant: Bruno, Pat, Cédric, Philippe, Xavier, Franck A., Dorian et Gaël.

Direction: le Fort du Lomont.
Objectif: muscler Cédric.

Pas de temps à perdre s’ils veulent atteindre leur destination. Donc en route. A la Chefferie du Haut, Philippe raconte à Gaël qu’il a crevé ici par un clou immense, et Gaël lui répond qu’il a perdu une boite de clous un jour dans le coin. Quelques instants après, les autres les appellent car Xavier a crevé… Le trou est conséquent, le préventif ne bouche pas, et l’air s’échappe. Pas de problème! Le président regarde Xavier dans le fond des yeux en lui disant qu’il va lui enfoncer sa petite mèche dans son petit trou. Xavier hésite un peu, puis voyant finalement de quoi lui parle Gaël, il accepte de se prêter au jeu. Gaël appuie de toutes ses forces, tente d’enfoncer sa petite mèche, mais rien n’y fait, elle est trop grosse pour le (petit) trou de Xavier. Les autres rigolent et se moquent alors il recommence avec plus de force, pousse, demande à Xavier de pomper en même temps et finalement miracle, elle s’enfonce. Il leur fait ainsi la démonstration d’une réparation de pneu tubeless en direct. Non mais, à quoi d’autre pensiez-vous?

Cédric s’est transformé en Godart et profite de cette pause pour filmer le départ. Philippe les emmène, malgré les doutes de Bruno et Gaël sur la présence d’un barbelé, vers le sentier des bornes. Mais Philippe les rassure, ça fait des années qu’il n’est plus là. Ils rejoignent le sentier des bornes, enjambent le fameux barbelé alors que Philippe s’étonne de le voir, longent la Suisse qui se refuse à eux avec des barrières de chasteté clignotantes, et s’attaquent à la grimpette.

Arrivés au point de vue, ils constatent que le terrain un peu collant après la pluie de la veille les ralentit. A moins que ce ne soit le gras un peu collant aux artères. Tant pis pour le Lomont, ils redescendent sur Villars via un magnifique petit single avec son lot de sensations surtout lorsqu’un fil de fer lèche le cintre. Le 2ème objectif doit être atteignable. Ils empruntent un maximum de passages à vaches et regardent Cédric se débattre avec les 25 kg de son VTT nucléaire. Pendant ce temps là il n’a pas l’œil collé sur la jauge de sa batterie.

Petite visite à Tante Airie. Bruno les prévient de faire attention aux racines humides qui sont glissantes. Oui oui lui dit Gaël et il leur fait la démonstration qu’elles le sont en allant au tas.

A Glay malgré l’insistance de Philippe ils prennent la Picardie par la route et rattrapent les attardés du groupe 2 du groupe 2 (faut suivre), puis le groupe 2 (du groupe 2 donc) au complet à Abbevillers. En sortant d’Abbévillers, ils tombent sur les coucous qui marchent vers leur nid (de coucous).

Avec toutes ces rencontres, le groupe s’est dispersé, chacun ayant ses obligations. Mais un petit groupe rejoint quand même le nouveau point de départ qui est celui d’arrivée par la même occasion.

46km, 985m D+, beau temps, 7 à 15°, sol un peu lourd comme les vttistes